W. C. Fields…
Un homme qui n’aime pas les enfants et les chiens ne peut être foncièrement mauvais !
Dans la longue lignée des grands burlesques W. C. Fields a sans nul doute une place à part.
Si Charlie Chaplin savait parfois se montrer méchant et obstiné… et Louis de Funès particulièrement mesquin et atrabilaire, W. C. Fields (1880-1946), de son vrai nom William Claude Dukenfield, est un peu le père de tous les comiques à l’humour absurde, à l’ironie décapante, au “nosense” hystérique, qui des Marx Brothers aux frères Zucker ont régulièrement apporté au cinéma des bouffées délirantes et malicieuses, surréalistes et corrosives.
Longtemps méconnu pour ne pas dire oublié, Fields, misanthrope ( Je n’ai pas de préjugés. Je déteste pareillement tout le monde ), fantaisiste et caustique ( Un homme qui n’aime pas les enfants et les chiens ne peut être foncièrement mauvais ! ), acerbe et alcoolique ( Plus d’hommes se sont noyés dans l’alcool que dans la mer ), est aujourd’hui mis à l’honneur par les éditions BAC Films qui viennent de sortir coup sur coup cinq films avec lui. Remasterisées avec soin, les copies sont d’une excellente facture technique.
Que du bonheur !!!
Fils de James Dukenfield, immigrant anglais, et de Kate Felton, native de Philadelphie, le jeune William ne passe que quatre années à l’école avant de devoir aider son père, marchand ambulant de fruits et légumes, à subvenir aux besoins financiers du ménage.
Par la suite il accepte en parallèle d’autres petits emplois : livreur de glace, vendeur de journaux, dans un magasin de cigares et une salle de billards où il apprend cette discipline et devient par la suite un habile joueur.
C’est aussi l’époque pendant laquelle il développe ses capacités de jongleur après avoir assisté à une représentation d’un maître du genre.
S’entraînant tout d’abord avec les fruits et légumes de l’étalage de son père, il en vient par la suite à utiliser tout ce qui est à portée de ses mains.
Mais le climat familial est lourd et les rixes avec son père fréquentes.
À 11 ans, considérant être meilleur jongleur que tous ceux qu’il peut voir dans la ville, il se fait engager dans un parc d’attraction de la banlieue à Norristown pour un salaire hebdomadaire de 5 $ qui ne lui permet même pas de rentrer à Philadelphie tous les soirs.
Durant l’été de cette année 1891, il apprend que des talents sont recherchés à Atlantic City sur la côte et y décroche un engagement dans une salle de spectacles.
Quand la clientèle se fait rare, il participe à des simulacres de noyade sur la plage devant l’établissement : les prétendues victimes, emmenées dans la salle, traînant invariablement à leur suite la foule curieuse et assoiffée par l’événement.
Pour diversifier ses représentations et rendre plus attractif son spectacle (les tours de jongleurs sont très populaires à l’époque), il imagine de feindre des ratés et rattrape les objets avec ses pieds ou au rebond, par des mouvements de jambes qui peuvent paraître eux-même accidentels au spectateur.
La difficulté et la maîtrise d’exécution de ses tours font que la critique est unanime quant à ses qualités de jongleur et lui vaudra plus tard d’entrer au panthéon de la discipline.
Il en est de même au billard qu’il pratique assidûment au point d’y créer là aussi des tours, comme celui de frapper la boule de telle sorte qu’elle saute en arrière, haut au-dessus de la table, puis rebondisse sur une partie de son corps avant d’entrer dans la poche et ceci, avec plusieurs variantes.
Se présentant d’abord sous le pseudonyme de Wm. C. Felton, il prend rapidement son nom de scène définitif : W. C. Fields.
En 1899 il intègre une troupe de vaudeville dans des tournées à travers le pays pendant lesquelles, outre de mettre en œuvre ses talents de jongleur et au billard (qu’il aura l’opportunité de reprendre à l’écran), il verse aussi dans des représentations burlesques.
Lors de ces déplacements, peut-être par peur d’être volé, il commence à ouvrir des comptes bancaires dans chaque ville traversée, au point d’en posséder, semble-t-il, plusieurs centaines.
C’est aussi durant cette période qu’il rencontre Harriet Hughes, membre de la troupe, qu’il épouse le 8 août 1900 et dont il fait son assistante.
En 1901, ils réalisent leur première tournée en Europe et on peut le voir dans les années qui suivent au Palace de Londres ou encore dans le célèbre cabaret parisien, les Folies Bergère, la même nuit que Charlie Chaplin et Maurice Chevalier.
Il a aussi l’insigne honneur d’être convié le même soir que Sarah Bernhardt à effectuer une représentation à Buckingham Palace pour le roi Édouard VII.
Le 28 juillet 1904 voit la naissance de son fils W. C. Claude Fields.
Alors qu’Harriet reste à Philadelphie, Fields poursuit les tournées mais ses longues absences, alliées à la conversion de son épouse à un catholicisme fervent (il ne tient pas en très grande estime les religions), entraînent petit à petit des divergences de vues et l’incompréhension puis un éloignement au sein du couple.
Harriet, de par ses convictions, lui refuse le divorce et devant son refus de trouver un emploi stable, commence à le discréditer auprès de son fils.
En 1915 il se fixe à New York et participe jusqu’en 1921 aux Ziegfeld Follies, un spectacle inspiré de celui des Folies Bergère, qui propose une succession de représentations diverses (trapézistes, hommes forts, jongleurs…), entrecoupées de revues féminines musicales aux danseuses très légèrement vêtues.
C’est aussi cette année-là qu’il débute au cinéma dans un muet produit par Gaumont, Pool Sharks dont il participe également à l’élaboration du scénario.
Á partir de 1924 il joue pendant un an dans la comédie musicale Poppy dont sera tirée l’année suivante une adaptation cinématographique, Sally of the Sawdust, réalisée par D. W. Griffith et dans laquelle il tient un rôle.
Il tourne 12 muets avant son premier parlant en 1930, The Golf Specialist et la révélation au public de sa voix si caractéristique.
L’année suivante, avec le déclin du vaudeville dû au succès de la radio, il s’installe près de Hollywood et signe un contrat chez Paramount Pictures avec lesquels il tourne la majorité des ses films.
En 1935 il est contacté par la MGM pour interpréter ce qui sera son rôle le plus fameux, Mr. Micawber dans David Copperfield tiré du roman de Dickens, quand Charles Laughton qui était pressenti pour le personnage ne donna pas satisfaction au studio et fut écarté.
Déjà depuis quelque temps, Fields, par son humour grinçant, son anti-conformisme (il a la réputation de ne pas suivre les directives d’un seul de ses rôles) et son alcoolisme chronique, fait naître envers lui des animosités au sein de la Paramount.
En 1936, gravement malade, il doit arrêter de tourner pendant un an et laisse même l’alcool durant cette convalescence, mais son contrat, arrivant à échéance, n’est pas renouvelé.
Il se tourne alors un moment vers la radio et participe à des shows spontanés qui, à sa surprise, le rendent à nouveau fameux.
Pour son retour sur scène dans You Can’t Cheat an Honest Man , en 1939, il signe chez Universal et joue dans des films qui sont principalement écrits par et pour lui comme The Bank Dick (1940) ou Never Give a Sucker an Even Break (1941) et qui ont participé à sa renommée jusqu’à nos jours.
Mais les appels à la modération de la part de son médecin n’y font rien et W. C. Fields persiste dans sa consommation exagérée d’alcools, de gin en particulier.
Au milieu des années 1940, souffrant de plusieurs maladies (crises de pneumonie, cirrhose, …) aggravées par ses excès, il n’apparaît plus que sporadiquement jusqu’à devoir intégrer un sanatorium en 1945.
Durant le mois de décembre 1946 il sombre dans le coma et ne se réveille que brièvement avant de mourir le jour de Noël.
L’anti-conformisme, le ton acerbe et les remarques caustiques de W.C. Fields ne sont pas une légende et lui valent tout au long de sa vie peu de sympathies, état de fait qu’il semble rechercher avec des propos de cet acabit : « Je n’ai pas de préjugés. Je déteste pareillement tout le monde ».
On lui prête par ailleurs de cacher des micros le long du trottoir devant sa demeure qui lui permettent d’écouter les commentaires de ses invités au sortir des dîners, commentaires auxquels il prend un malin plaisir à faire allusion quand ceux-ci sont désobligeants la fois suivante qu’il rencontre leur auteur.
Son alcoolisme chronique aussi est réputé, à tel point qu’un syndrome médical qui caractérise une rosacée associée à l’alcoolisme porte aujourd’hui son nom, mais contrairement à la croyance commune, son nez rouge enflé qui lui donne l’air d’un clown n’est pas dû à l’alcool mais à cette rosacée, une affection cutanée chronique qui peut évoluer chez l’homme (comme dans son cas) en un rhinophyma, une enflure du nez.
Et un clown, c’en est effectivement un : il gardera toujours un pied dans l’époque de son début de carrière de saltimbanque en reprenant souvent à l’écran ses tours d’antan ou son style de vaudeville, mais quand cela s’associe à la boisson, les effets peuvent en être ravageurs et certainement pas aux goûts de tout le monde.
C’est lors d’un tournage avec Baby LeRoy que, profitant d’une absence momentanée de la nourrice, il verse une dose de gin dans le biberon du bébé qui mettra une journée à dessoûler, incapable de jouer.
Des actes comme celui-ci ne peuvent bien-sûr qu’irriter la Paramount qui n’aura cependant jamais à le blâmer pour sa consommation immodérée, car il ne sera jamais vu en état d’ébriété ou hors de lui à cause de l’alcool sur un plateau de tournage.
Cette mauvaise plaisanterie, comme certains des rôles qu’il interprète (dans You Can’t Cheat an Honest Man ou It’s a Gift), les phrases qu’il exprime en public (répondant à la question s’il aime les enfants : « Ah oui… bouillis ou frits ») ou ce que disent de lui ses amis (« Quelqu’un qui déteste les chiens et les enfants ne peut pas être complètement mauvais ») le font ressembler à un monstre, mais en réalité ses actes prouvent tout le contraire.
Ainsi, quand sa femme Harriet le discrédite ouvertement auprès de son fils, Fields préfère s’éloigner pour lui éviter le spectacle affligeant de scènes familiales, s’en remettant au jugement raisonné de l’enfant pour voir au fil des ans où se situe la vérité dans les propos de sa mère.
Il subvient d’ailleurs aux besoins de sa famille même après en avoir quitté le domicile, comme il le fait jusqu’à la majorité du fils illégitime, William Rexford Fields Morris, qui naît le 15 août 1917 de sa liaison avec la danseuse Bessie Poole, sans pour autant le reconnaître ni accepter de le voir une fois celui-ci devenu adulte.
De même, il donne des fonds pour une œuvre de charité au profit « de garçons et filles orphelins blancs, dans laquelle ne serait pas enseignée la religion, de quelque type que ce soit ».
La restriction aux orphelins blancs venant d’un malheureux concours de circonstance puisqu’il venait d’être volé par l’un de ses employés noir, bien qu’il soit connu pour traiter toutes les races d’un même niveau et s’exprimer publiquement de nombreuses fois en faveur de l’égalité raciale.
Cette avarice qui lui est parfois reprochée est donc injustifiée car il a d’autre part toujours généreusement aidé ses amis tombés dans le besoin, mais il n’en est pas moins économe puisque après son décès et une bataille juridique houleuse entre sa famille, son amante de 24 ans, l’actrice Carlotta Monti et son fils illégitime, ses héritiers de droit auront gain de cause et garderont seuls sa fortune estimée à 700.000 $.
Comme on peut le voir dans l’épisode de l’orphelinat, la religion n’est pas sa tasse de thé, ce qui aura une influence dans la rupture avec sa femme, et il se plaît à le faire savoir à son entourage.
Cinglant comme à son habitude, il répond à une critique faite contre Never Give a Sucker an Even Break par le Christian Science Monitor, accusant le film d’avoir une « atmosphère typique d’idées brouillées par l’alcool » par une phrase sans appel : « Ne serait-ce pas terrible si je citais des statistiques dignes de confiance qui prouvent que davantage de personnes sont rendues folles par l’hystérie religieuse que par la consommation d’alcool ? ».
Sa relation avec l’au-delà n’en est pas moins ambiguë puisqu’il sera surpris vers la fin de sa vie avec une Bible dans les mains et répondra avec un trait d’humour, comme pour s’excuser : « Je regardais seulement s’il y avait des lacunes »…
W. C. Fields parcourra sa vie à l’image de ses rôles, se moquant de beaucoup de choses et ceci sans complaisance.
Il survivra au muet grâce à sa voix qui supporte son style parfois burlesque, héritage de ses débuts, jouant avec les mots comme pour mieux mettre le doigt sur les défauts des autres (et les siens).
Excentrique à souhait, se déguisant avec des habits incroyables mais qui semblent faire partie d’une seconde nature, Fields est une icône incontournable du cinéma, témoin d’une époque où les excès de tout genre, même mal acceptés, étaient encore tolérés !
Poker Party
(Six Of A Kind, 1934) de Leo McCarey avec W.C. Fields, Charles Ruggles et Mary Boland. Ed. BAC Films
Voulant s’offrir des vacances les Whinney partage les frais de route avec un autre couple qui s’avère particulièrement sans gêne.
A leur insu, les Whinney embarque l’argent d’une banque dérobée par voleur qui se lance à leur trousse et arrivent dans la ville d’ un shérif maladroit et porté sur la boisson.
Ce film de commande pour le studio Paramount s’articule autour de trois couples vedettes dont les histoires s’enchevêtrent avec brio dans un enchaînement sans fin de gags et de dialogues savoureux.
Cette comédie au scénario habilement ciselé contient une scène de billard d’anthologie avec un W.C. Fields irrésistible en shérif complètement déjanté.
Le génie comique de W.C. Fields s’impose.
La série de quiproquos et de chassés-croisés qui structure le film marque l’émergence du style comique propre à Leo McCarey.
Bonus : Un Entretien avec Bernard Eisenschitz détaille la biographie et la carrière artistique de Leo McCarey et donne des pistes de lecture intéressantes de son oeuvre et sur Poker Party.
Une riche affaire
(It’s A Gift, 1934) de Norman McLeod avec W.C. Fields, Kathleen Howard et Jean Rouverol. Ed. BAC Films.
Modeste épicier et victime d’une épouse acariâtre et d’un garçon épuisant, Harold Bissonette n’est pas maître chez lui.
Il décide alors de vendre son magasin et achète par correspondance une plantation d’orangers en Californie.
Le terrain s’avère impropre à la culture…
Enorme succès à sa sortie, Une riche affaire est le remake de It’s The Old Army Game (1926).
Participant au scénario, Fields règle ses comptes avec la petite bourgeoisie américaine et enchaîne des scènes hallucinantes de drôlerie (le rasage impossible à cause de sa fille, l’entrée de l’aveugle et de sa canne blanche dans l’épicerie…).
Un Fields au sommet de sa forme.
Bonus : Présentation du film par Noël Simsolo : à déguster plutôt en dessert car le critique ne peut s’empêcher de trop en dire et de dévoiler plusieurs séquences qu’il vaut mieux découvrir par soi-même.
Sans peur et sans reproche
(You Can’t Cheat an Honest Man, 1939) de George Marshall avec W.C. Fields, Edgar Bergen et Charlie McCarthy. Ed. BAC Films.
Larson Whipnade, propriétaire d’un cirque miteux, est noyé sous les dettes.
Ses artistes ne sont que source d’ennuis.
Vicky, sa fille, est amoureuse d’un des saltimbanques alors qu’il voudrait la voir épouser un riche prétendant.
Ce premier film chez Universal est sans doute aussi le moins réussi des cinq avec un scénario un peu bancal et un W. C. Fields un peu sacrifié, n’apparaissant guère plus que la moitié du film.
Il est accompagné par l’excellent ventriloque Edgar Bergen et sa marionnette Charlie McCarthy qui lui volent plusieurs fois la vedette.
Fields nous offre toujours quelques séquences burlesques dignes de son génie.
Bonus : Présentation du film par Noël Simsolo qui dresse le portrait du réalisateur George Marshall (Femme ou démon la même année) avant de parler d’Edgar Bergen et de dire combien le rôle de Fields est ici plus profond que beaucoup d’autres.
Mines de rien
(The Bank Dick, 1940) d’Edward Cline avec W.C. Fields, Cora Witherspoon et Una Merkel. Ed. BAC Films.
Egbert craint l’humeur de ses femmes restées à la maison et préfère faire rire les clients du bar le Chat Noir.
Au moment où il est engagé pour remplacer un metteur en scène défaillant, deux gangsters débarquent dans sa vie…
W. C Fields, usé par l’alcool, est gravement malade quand il entreprend Mines de rien.
Universal lui laisse carte blanche pour écrire un scénario nerveux et réussi.
Cline, le réalisateur, n’a qu’une obsession, mettre en valeur son acteur dans cette comédie ironique et acérée égratignant une nouvelle fois avec un parfaite réussite la petite bourgeoisie américaine.
Et le film par une course-poursuite d’anthologie à ne rater sous aucun pretexte.
Bonus : Présentation du film par Noël Simsolo qui s’attarde sur la carrière de Cline, plus connu pour sa collaboration avec Buster Keaton.
Le Burlesque Noël Simsolo : brillant exposé, très pédagogique, sur le cinéma comique de Buster Keaton à Woody Allen en passant par Charles Chaplin, Laurel et Hardy et Jerry Lewis mais aussi quelques français comme Jacques Tati, Fernandel ou Robert Dhéry.
Passez muscade
(Never Give a Sucker an Even Break, 1941) d’Edward Cline avec W. C. Fields, Gloria Jean et Margaret Dumont. Ed. BAC Films.
Bill, un scénariste, propose à un producteur un scénario dont il aimerait réaliser le film avec pour vedette sa nièce.
Le producteur accepte.
Avec le tournage, les surprises commencent…
C’est sous le pseudo d’Otis Criblecoblis que Fields écrit ce scénario complètement surréaliste, véritable réquisitoire (hilarant) contre la cruauté des relations hollywoodiennes.
Cline propose toujours une mise en scène très sobre qui laisse à l’acteur toute sa place.
Fields s’en donne à cœur joie jonglant autant avec les bouteilles d’alcool qu’avec les mots et les borborygmes.
Quant à la jeune Gloria Jean, elle pousse agréablement la chansonnette entre deux séquences inoubliables à l’image de celle où Fields plonge par le hublot d’un avion pour récupérer une bouteille malencontreusement aspirée et tombe de 3000 mètres sans une égratignure.
Un de ses meilleurs films ponctué ici encore par une poursuite de voitures époustouflante.
Bonus : Présentation du film par Noël Simsolo : un portrait sensible et bien documenté de W. C. Fields. Remarquable.
Quelques citations de W.C. Fields :
- « Ne travaillez jamais avec un animal ou un enfant »
- « On ne devrait jamais revoir ou entendre parler de ses enfants. Jamais »
- « C’est une femme qui m’a poussé à boire. Je n’ai jamais eu la politesse de la remercier »
- « Je ne bois jamais d’eau à cause des choses que les poissons font dedans »
- « Quel est le démon qui a mis du jus d’ananas dans mon jus d’ananas ? »
- « Emmenez toujours avec vous un flacon de Bourbon en cas de morsure de serpent, par ailleurs emmenez toujours un petit serpent »
- « Une fois… dans les contrées sauvages d’Afghanistan, j’ai perdu mon tire-bouchon, et nous avons été contraints de ne vivre que de nourriture et d’eau durant des jours »
- « Bon sang, je ne vote jamais pour personne. Je vote toujours contre »
- « La seule chose qu’un avocat ne remet pas en cause est la légitimité de sa mère »
- « Dans l’ensemble, je serai mieux à Philadelphie… sera mon épitaphe »
- « Si je bois, c’est pour rendre les autres intéressants »
- « Plus d’hommes se sont noyés dans l’alcool que dans la mer »
- « On ne peut pas dire d’un homme qui n’aime pas les enfants et les chiens qu’il soit foncièrement mauvais ! »
- « Souviens-toi qu’un poisson mort peut flotter en suivant le courant, mais seul un poisson vivant peut nager en le remontant »
En conclusion…