Allions-nous, oui ou non, tous mourir le 21 décembre 2012, comme l’aurait prédit le calendrier Maya ? Maman, j’ai peur !
Alignement maléfique du soleil avec le centre de la voie lactée ; inversion des pôles magnétiques ; collision de la Terre avec une planète ; cataclysmes dont l’ouragan Sandy n’était qu’un avant-goût… Waouwwwwwww ! L’apocalypse promise par des experts et prophètes plus ou moins illuminés revêtait des formes variées. Le mouvement New Age se focalisait depuis la fin des années ’70 sur cette date Maya de fin du ou d’un monde. Une affirmation théorisée par Roger Argüelles dans son livre “Le facteur Maya” (sonne toujours deux fois, d’où l’inspiration avérée d’un film du presque même titre)… paru en 1987, mais qui ne pourra malheureusement jamais vérifier la véracité de sa thèse puisqu’il décéda peu avant ! Était-il mort de peur de la fin du monde proche, comme “ceusses” qui ont tellement peur de mourir qu’ils/elles se suicident ?
Au gré des découvertes archéologiques, d’élucubrations astronomiques et astrologiques diverses, la date théorique de la fin des temps ne cesse de faire débat. Au fur et à mesure qu’une des échéances se rapproche, certains la reportent à plus tard, 2020 ou 2036, d’autres à 2116. En tout cas, anthropologues, linguistes et historiens semblaient presque tous d’accord sur un point : les Mayas ne voyaient dans cette date que la fin d’un cycle (d’un peu plus de 5.000 ans), et non la fin du monde : “Comme la plupart des peuples mésoaméricains, les Mayas avaient une notion du temps très différente de nos sociétés”, soulignait l’anthropologue et historienne Danièle Dehouve. A la conception cyclique de ces civilisations anciennes s’oppose celle, apocalyptique, de la nôtre… mais notre société est dépourvue de dates conventionnelles, elle a certes un début, qui n’est que probable, mais ne dispose d’aucune échéance future. Les courants apocalyptiques vont donc chercher ces dates dans d’autres sociétés, au point que, récemment, des populations Mayas du Guatemala se sont publiquement indignées de cette dénaturation de leur culture passée.
Le 21 décembre 2012 n’en était pas moins une date fondamentale, comme l’avait confirmé une découverte, même si le décryptage de la langue des Mayas et la découverte de leur calendrier spécifique : “Le compte long”.., avaient été très laborieux… et conservaient encore une part de mystère. Il faut dire (écrire aussi !), que la “splendeur Maya” n’a duré qu’une courte période : entre 250 et 900 après Jésus-Christ (qui n’a jamais existé, c’est une légende qui empoisonne la vie des gens, jusqu’au calendrier que la Révolution Française avait pourtant abrogé) …. Autrement dit (écrit), à l’arrivée des Conquistadors en 1521, les puissantes cités Mayas du sud du Mexique, du Guatemala, du Honduras ou du Salvador étaient désertées, à l’abandon depuis plusieurs siècles…, ne restaient plus, comme témoignages de cette civilisation, que des inscriptions sur des pierres (des glyphes). D’autant qu’un moine franciscain Diego de Landa, envoyé vers 1550 au Yucatán évangéliser (en réalité le verbe exact est “lobotomiser”, une manière d’opprimer) les peuples indigènes… s’était empressé d’organiser de terribles autodafés, brûlant des tonnes de précieux documents Mayas (l’Eglise Catholique a toujours été à la base de conflits sanguinaires et oppressions pour que le monde reste dans l’obscurantisme, un moyen simple et radical de diriger les gens abêtis et de supprimer ceux qui osent penser différemment)…
Mais paradoxalement, c’est aussi ce moine pyromane qui, à partir d’informations recueillies auprès des derniers lettrés, a compilé, dans un célèbre rapport, les premières bases nécessaires pour tenter de décrypter la langue et l’écriture Maya.
Le “Zéro Maya” se résume ainsi : Toutes les sociétés mésoaméricaines avaient une vie rituelle intense, rythmée par un grand nombre de cycles différents, elles utilisaient deux types de calendriers, le “haab” (calendrier solaire de 365 jours), et le “tzolkin” (calendrier rituel de 260 jours soit 13 mois de 20 jours, permettant de coordonner les cycles de Mars, Vénus, Saturne et Mercure).Ces deux cycles s’articulaient parfaitement entre eux et “tombaient le même jour” une fois tous les 52 ans, durée qu’on a appelée le “siècle mexicain”. Or, si la civilisation Maya était déjà éteinte lors de l’arrivée des Espagnols, celle des Aztèques était encore bien vivace. Les Espagnols ont donc pu déchiffrer leurs calendriers en mettant de grandes dates en correspondance avec le calendrier chrétien.
En 1521, “le long compte Maya” était oublié depuis longtemps. Mais lorsqu’on a découvert son existence au XIXe siècle, la maitrise des deux calendriers solaire et rituel a permis d’en déchiffrer les dates, ce long compte était d’abord destiné à situer les rois Mayas dans un contexte “mythico-historique”.
Construit à partir de mois de 20 jours, d’années de…360 jours, de katuns (20 ans) et de baktuns (400 ans), ce calendrier complexe, complémentaire des deux autres, est unique puisqu’il invente le chiffre zéro, ou du moins un point de départ correspondant selon la plupart des spécialistes au 12 août 3.114 av JC…, une date corrigée à plusieurs reprises au fil des découvertes.
La nature du “Zéro Maya” est encore sujet à controverse, il y a eu des avancées considérables dans la compréhension de l’écriture, mais nous ne disposons pas, hélas, d’une pierre de rosette Maya. La découverte en 1980 d’un glyphe sur le site de Tortuguero au Mexique, fut en tout cas déterminante pour éclairer “le long compte” Maya. La date de fin de cycle y est découverte pour la première fois. Il s’agit de l’achèvement de 13 baktuns depuis le point zéro (13 x 400 ans de 360 jours, soit 5.126 de nos années) correspondant donc au 21 décembre 2012. C’était la seule référence, d’ailleurs très énigmatique, dont disposaient les experts jusqu’à très récemment.
Mais une autre mention de cette date fut découverte sur le site de La Corona, au Guatemala. Déchiffrée par l’épigraphiste américain David Stuart, cette inscription datant de 696 après JC, est, cette fois, beaucoup plus lisible. La stèle parle d’un roi, de la cité de Calakmul, qui aurait présidé des cérémonies marquant la fin d’un cycle de 13 katuns (13 X 20 ans). On a estimé que l’inscription du 21 décembre 2012 correspondait au cycle suivant, soit 13 baktuns (13 étant un chiffre très important dans la subtile mathématique Maya). Rendez-vous en 4772… ou plus tard !
La thèse de la fin du monde en 2012 a, en revanche, été déboulonnée dès 2010 par une autre découverte scientifique, cette fois dans la cité mexicaine de Palenque. Sur l’inscription d’un temple, on peut lire une évocation du roi Pakal, qui enchaine les rituels pour mettre fin à une série de malheurs.
Il recommande à ses successeurs de faire de même régulièrement et ce, jusqu’à une date anniversaire de sa propre intronisation (615), se situant 20 baktuns (20X 400 ans) plus tard ; soit le 14 octobre 4772 ! Cela montre qu’ils pouvaient toujours passer à un cycle plus grand s’ils en avaient besoin, 20 étant un autre nombre clé des Mayas. La démarche pouvait se reproduire à l’infini, mais il est peu probable que la notion d’infini les intéressait, ce qu’ils voulaient, c’était situer leur roi sacré au centre d’un cycle toujours plus long.
Exit, donc, l’hypothèse d’une fin du monde. Même si le petit village audois de Bugarach (censé être, selon certains gourous ésotériques, l’un des seuls endroits sur Terre échappant à l’apocalypse) se prépare déjà à une invasion de visiteurs jouant pour la plupart à se faire peur.
“En France, la prophétie ne prend pas”, constate Danièle Dehouve avec amusement…. “J’ai fait récemment plusieurs conférences sur les calendriers mésoaméricains en France et au Mexique. Ici, j’ai eu très peu de questions sur la fin du monde alors qu’au Mexique, au moins la moitié du public se passionnait pour l’apocalypse. Je pense que cette sensibilité est liée à la forte progression des évangéliques dans le pays, et à l’importance du mouvement New Age. L’intérêt est également très fort aux Etats-Unis, sans doute pour les mêmes raisons”…
Ce sont des ces cycles très dangereux, car la flamboyante et brève civilisation Maya a tout pour alimenter les fantasmes…, ses calendriers offrant des combinaisons hallucinantes de multiples de 13 ou de 20 permettant de jongler avec les cycles cosmiques, de prévoir des éclipses voire même, selon certains chercheurs, la précession des équinoxes…, même si on n’a encore rien retrouvé prouvant ce dernier point. Au Chiapas et au Guatemala où les Mayas sont encore très nombreux on continue d’utiliser le calendrier de 260 jours à des fins divinatoires. Autre facteur de fascination, la nature dangereuse et maléfique attribuée par les anciens Mayas à chaque fin de cycle, qu’il s’agisse du jour et de la nuit, des saisons ou du cycle de Vénus de 584 jours, particulièrement redoutable. D’où la nécessité des rituels, des offrandes et des sacrifices humains pour s’attirer la bienveillance des dieux et enrayer de possibles catastrophes planétaires.
L’objectif était de deviner pour tenter ensuite d’agir sur les choses, ce qui n’a rien à voir avec la notion de prophétie. Les rites les mieux connus sont ceux qui survenaient de la fin de chaque “siècle de 52 ans”. On cassait la vaisselle, on jetait les vieux vêtements, les prêtres allumaient un nouveau feu rituel et chacun faisait de même chez soi. Le principe était de nettoyer les “saletés” du vieux cycle et de repartir sur de nouvelles bases, comme on réinitialise un disque dur “un réallumage de l’univers par les dieux”.
A défaut d’apocalypse, les adeptes New Age ne pouvaient qu’espérer que le monde reparte sur des bases plus saines le 21 décembre 2012 !…
“Ayons foi en dieu”, disaient-ils…, mais lequel ? Ceux des Mayas ? Celui des musulmans, des chrétiens, des juifs, des bouddhistes, des jusqu’aubouddhistes ?
Un peu de culture scientifique ne fait pas de mal : l’univers existe depuis 14 milliards d’années et est plus vraisemblablement le fruit d’un évènement que nous ne sommes pas encore en mesure de comprendre, que celui d’une conscience.
S’il était le fruit d’une conscience, soit celle-ci n’avait aucune idée que 14 milliards d’années plus tard nous existerions… soit il faut partir dans des délires qui conduisent à admettre que cette conscience a fait tout l’univers, pour que 14 milliards d’années plus tard, sur une sous planète quelque part, quelques individus (15% de la population humaine dans le meilleur des cas) croient en lui… lui confient leurs grandes angoisses métaphysiques, leurs confessions, etc…
Et que, en plus derrière tout ça, cette conscience (qui peut être n’existe plus, rien ne le dit d’ailleurs qu’en réalité elle n’existe pas et n’a jamais existé), n’a rien d’autre à faire que de juger nos faits et gestes comme si ces faits et gestes étaient les choses les plus importantes de l’univers…
Pour paraphraser un vieux film français, c’est celàààààà ouiiiiiiiii…
A l’époque, on devait croire que Jésus Christ avait existé et qu’il était Dieu dans une trinité d’où une vierge (Marie) l’avait enfanté sans copulation…, rien que pour qu’il soit torturé 33 ans plus tard (c’est une manie) et crucifié à mort pour absoudre les péchés (gag !) de l’humanité… on devait croire également en de multiples fadaises qui ont toujours cours actuellement, mais aussi que la Terre était plate, le tout, sous peine de procès avec tortures diverses, confiscations des biens et mort abominable (pour servir d’exemple)… (C’était la loi Gaysot de l’époque !!!). Il fallait croire également que ce même Jésus Christ était dans cette trinité, à la fois Dieu unique et fils de Dieu (le troisième étant un saint-esprit) mais aussi “le créateur” de tout ce bazar… et qu’il était au ciel (qui est vaste)… Le tout fut amplifié durant la “Sainte” Inquisition du Moyen-âge… qui a été reprise sous une autre forme (actualisée) par divers gouvernements sous lobbying Sioniste, afin d’obliger la population à croire en des vérités définies arbitrairement, sans qu’on puisse remettre en cause quoique ce soit sous peine d’être condamné lourdement (tortures sociales, tortures inquisitoriales, prison, amendes et bûcher sociétal) pour antisémitisme…
Rien n’a changé, tout n’est qu’adaptation… au plus c’est idiot et totalement impossible via des mensonges, distortions et trucages de l’histoire… au plus on doit y croire… Il n’y a pas si longtemps, en 2001, sous ces mêmes bases de lobotomisation collective, on nous a fait croire en une version “officielle” des évènements du 11 septembre 2001, puis aux armes de destruction massive de Saddam Hussein, puis aux délires sexuels de Kadhafi, et aux gaz chimiques Syrien… sans oublier qu’il faut croire que Dieu a donné la Palestine au peuple Juif il y a 4.000 ans, mais qu’il vient de s’en souvenir il y a quelques dizaines d’années… Cultivez-vous un peu, bande de beaufs, arrêtez de vous faire manipuler, osez réagir… ça ne fait pas de mal, c’est même libérateur…
Nous venons toutes et tous de la même souche, dans une lente évolution… et rien n’indique que par exemple la femme soit un genre de sous-produit de l’homme ou des délires du genre inventés par des bédouins incultes il y a 4.000 ans ! Ils sont morts depuis, mais bon, aujourd’hui… quand même…, il ne faut tout de même pas croire en des récits débiles écrits voire simplement véhiculés par la parole il y a plusieurs millénaires… là ou une grande partie du monde est lobotomisée par quelques escrocs de la pensée unique pour nous faire avaler une seule et même interprétation de la guerre 39/45 et ses suite en Palestine ! Idem pour l’histoire des mayas, sauf que là, il n’y a pas le risque d’être traité d’antisémite… quoique… remettre en cause la version officielle du 11 septembre EST antisémite… et actuellement douter que le Covid19 n’est pas la mutation spermatique d’une copulation en trio entre un Pangolin, une chauve-souris et un chinois est antisémite… car toute négation est nuisible aux profits gigantesques des sociétés pharmaceutiques… Sinon les filousophes tels que BHL et Raphaël Heinthoven (l’ex amant de la future première dame de France) ainsi que divers pédophiles en aveux, n’auraient pas hurlés des injures au Professeur Raoult… CQFD !
Dans l’univers, vous représentez 10-46 de la masse de l’univers (0.0000 avec 45 0 ) et 10-71 du volume. Admettre qu’il y a eu un “Dieu” créateur de l’univers, mais en fait spécialement de nous, c’est le summum de l’arrogance, qui ne s’explique que par une inculture totale. Ou il faut admettre que ce Dieu est un genre de pervers homéopsychopathe, (homéo, un peu comme l’homéopathie), qui considère qu’avec un dix millième de molécule par litre d’eau un médicament peut être actif… mais là on est dans des proportions encore plus délirantes (nous ne représentons rien dans l’univers… et ce dans des proportions absolument ridicules). Et psychopathe, parce que sans grandeur, il aurait construit cet univers énorme, juste pour pouvoir nous juger, nous… comme si nos actions avaient un effet global sur l’univers ! Nous ne sommes rien… et certainement pas les jouets d’une divinité quelconque, ni les soumis de religiosités… et encore moins les esclaves des politiciens et de leurs juges qui ne font qu’appliquer leurs textes dictatoriaux et liberticides… à leurs seuls profits….
Allez, allez, remettez les pieds sur terre, nous la partageons toutes et tous, NOTRE TERRE, et s’il y a une fin du monde un jour, elle viendra certainement plus de l’obscurantisme ambiant que d’une force surnaturelle qui aura jugé que trop c’était trop… et que dans un univers si parfait, il était insupportable qu’une planète (pareil qu’un sous-rien de rien du tout dans l’univers), ne soit pas assez bien… 2012, c’était gag… il faut surtout regarder les 2 premiers chiffres, nous sommes bien au 21ème siècle, plus dans l’antiquité… Il faut arrêter de croire en ce qu’il faut appeler ; des imbécilités ! On ne peut pas prédire le futur. On le peut encore moins lorsqu’il s’agit des Mayas, une peuplade primitive qui n’avait même pas été capable d’inventer la roue… mais qui par contre a été capable de s’auto exterminer.
Si les espagnols ont été capables de détruire la société aztèque par exemple, c’est qu’ils avaient une technologie bien supérieure. Celle qui par exemple leur avait permis de franchir l’océan. Plus un peuple demeure dans ces croyances ridicules moins il possède la science et la technologie ! Pour le reste, parler de cycles cosmiques est là aussi ridicule. On connaît aujourd’hui la mécanique céleste à un niveau qu’aucune civilisation n’a pu atteindre dans le passé (ils n’avaient aucune théorie de la gravitation et pas d’ordinateurs). On sait donc que les astres n’ont aucune influence sur nous… parce qu’ils sont très lointains. Et pourtant les horoscopes font fureur ! Basta de ces idées ridicules liées à l’astrologie.
Pour le reste, il faut savoir établir des relations de cause à effet sur d’autres paramètres qu’une coïncidence temporelle. Tel évènement peut survenir et un autre plus tard, sans qu’il y ait de relations. Des éclipses totales de soleil il y en a, en gros, tous les ans… et des tempêtes aussi… et l’un ne provoque pas l’autre.
Les Mayas n’ont rien prédit du tout, la preuve : le 21 décembre 2012 il ne s’est rien passé !!
Ce qu’on ne nous montre justement pas (et qui est en gros était la seule partie intéressante de tout ce non évènement), c’est la démonstration du peu de culture scientifique de base de la population terrestre actuelle. C’est un plaidoyer pour plus d’éducation scientifique, à l’école et à travers les médias.
Sortir du système d’éducation et être illettré ou ne pas savoir compter c’est grave, mais ne pas avoir un minimum de culture scientifique (c’est à dire : croire encore aux religions, à l’astrologie, aux ovnis, aux fantômes, aux prédictions des Mayas ou de n’importe quel autre gourou de secours, etc..), c’est tout aussi grave que de ne pas savoir compter ou lire ou écrire.
Le mot absurde ou “sans sens” me semble correct. Commencez par regarder http://www.youtube.com/watch?v=tB-7ssNLqT8 qui est issu d’une cartographie récente en 3D de l’univers proche, en gros 0.3% de l’univers observable. Chaque petite tâche blanche est une galaxie et contient entre 10 et 100 milliards d’étoiles, certaines comme le soleil, d’autres bien plus grosses, avec des planètes autour pour la grande majorité d’entres elles. C’est 0.3%…, et ça continue comme ça durant des milliards d’années lumière. Quant à la “raison de la vie sur terre”, ben.. on s’en f…. En examinant un peu l’évolution de la vie sur terre, tout s’enchaîne sans raisons particulières, des millions d’espèces ont existé et nous ne sommes qu’un maillon dans tout cela depuis 3.5 milliards d’années.
Et…, comme on dit aux Etats Unis “shit happens”.
Voilà, ça s’est produit, juste par accident. Et comme ça, parce que c’est comme ça. Ca aurait pu être autrement ! Par exemple toute notre galaxie aurait pu ne pas exister que le reste aurait été identique, ou dans notre galaxie, il aurait pu manquer le soleil, ou la terre, que l’univers aurait été exactement pareil. Et sur terre, pareil, l’astéroïde qui en a terminé avec les astéroïdes aurait pu passer 20.000 km plus loin et on ne serait pas là.
Je vous laisse la phrase de Pierre Dac : “Si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle, et si mon oncle en était, on l’appellerait ma tante”, tout ça d’une époque où on pouvait dire des choses comme ça sans se faire allumer à cause de l’allégeance à une certaine religion… Les choses arrivent, des fois sans raisons. La plupart du temps sans raisons. Ca ne nous empêche pas de vivre et d’en profiter, non ?
Ca serait d’ailleurs un progrès que l’on arrête de croire que nous sommes la raison de tout l’univers. D’une part, c’est faux (disons que si l’univers “foisonne” de vie partout, on parle de 10-30 de la masse, et 10-60 du volume), probable que si créateur il y a eu, tout puissant si possible, il n’aurait pas eu à faire un univers 10^30 fois plus grand que la vie qu’il aurait souhaité créer (ou alors le pauvre a vraiment un sens des proportions complètement tordu). Et d’autre part, ça nous remet à notre juste place… et c’est très bien, nous n’avons pas à aspirer à être “parfait” ou “pur”, en tout cas pas dans l’espoir de vivre (mais sans vivre) éternellement (que ça doit être chiant à la longue). Tous ceux qui se revendiquent d’une certaine “pureté” sont en général ceux qui utilisent ça pour commettre les pires vacheries (normal vu qu’ils sont purs et pas les autres, comme les Nazis et maintenant les zélus de Dieu). Soyons nous-mêmes, conscients de nos responsabilités vis à vis des autres humains et ça serait déjà bien. Recherchez plutôt la raison sociale de l’existence des religions, elles sont là, pas dans la nature. La nature au contraire nous montre qu’il n’y a aucune finalité. Regardez le moindre cancer, peut-on faire plus stupide qu’un cancer, les cellules se mettent à proliférer et se tuent en même temps que nous (faites la correspondance avec certaines religions). Y a t’il un sens dans le cancer ? Y a t’il un sens (pour nous) de l’existence de 100 milliards de galaxies dans l’univers ?
Bon allez le prochain coup je vous parle du père Noel, mais il faudra me promettre d’être très très fort…