Mes mĂ©moires automobiles…
Chapitre premier…
Moi, perso’, nĂ© en 1949, arrivĂ© aux 2/3, p’tet aux 3/4 dâmon Ăąge probabâ, jâsuppose, ou assimilĂ©…, jâtiens Ă dire sextuellement ceci :
Tous les hommes sans exceptation, y compris les femelles et les transsexuels (et transsexuelles), jâdis bien, tousses ces gens ; et par toussses, jâveux causer des grands/grandes, des petits/petites, des vieux/vieilles, des jeunes, des Français/Françaises, des Belges, des Noirs/Noires, des Jaunes, des croilliants et croilliantes, des impitoyables, des qui sont dâdroite, des qui sont dâgauche, des malades, des qui pĂštent de santĂ©, des pĂ©quenots, des manars, des royal(e)s, des chichiteux (et euses), des cons et connes, des connards aussi…, des esprits forts…
Je répÚte :
Tousses les hommes mùles et femelles, trans compris, une fois pour toutes, tousses, sont des enculé(e)s.
Ceci était la premiÚre partie de mes mémoires.
Fin du chapitre un…
Chapitre second…
Changer de chapitre est une grosse responsabilitĂ© que prend un auteur (un noteur aussi, mais qui note ?), car une telle initiative rompt le rythme de la narration en crĂ©ant un comma (avec deux “m”) susceptible de le faire dĂ©bander.
Mais il arrive que, chez les grands romanciers, cela constitue une relance de lâintĂ©rĂȘt Ă un moment oĂč, prĂ©cisĂ©ment celui-ci ne faiblissait pas…, il y a donc manĆuvre technique.
Parfois, quelques internautes, lecteurs, lectrices de mes chroniques, demandent (ouvertement rarement) eu/ou se demandent (virtuellement plus souvent) comment jâen suis arrivĂ© au degrĂ© de cynisme dĂ©jantĂ© qui tisse ma lĂ©gendeâŠ.
Câest simple, câest Ă force dâen avoir reçu plein la gueuleâŠ
Je prends lâexemple suivant, qui suit !
C’est avec ça que tout a commencĂ©…
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Ensuite…, il y eut une suite…
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Et de ça et de la suite…, il y eut d’autres suites, en suite… et c’est parti en couilles…
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Ceci était la seconde partie de mes mémoires.
Fin du chapitre deux…
Chapitre troisiĂšme…
J’ai beaucoup pensĂ© de ces affaires de dupes…, mais y en a deux, dont la pire, qui nanana pas encore fini…
La moins pire, c’est Coys qui n’a pas “daignĂ©” payer le prix convenu pour une antique Chrysler LeBaron et reste me devoir environ 35.000 euros…
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La pire, c’est le vol de ma rarissime LĂ©aFrancis…
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Un soir aprĂšs en avoir causĂ© Ă s’en saouler avec des voisines, jâĂ©tais sur une bonne rampe de lancement, en prĂ©-pollutions nocturnes (j’ai mis cet exploit au pluriel pour entretenir l’illusion) dont lâimportance ne tâĂ©chappe pas (je tâannonce mĂȘme qu’une troisiĂšme me plongerait dans un effarement systĂ©mique systĂ©matique tant ce serait quasi miraculeux)…
Je nâavais plus quâĂ clĂŽturer mes pensĂ©es lubriques… quand une sur-pensĂ©e occultant les autres est venue empĂȘcher ce moment unique (beaucoup font brĂ»ler un cierge pour remercier la Sainte-Vierge et tous les seins du monde, leur taille en dit long sur l’espoir ou la rĂ©ussite, quoique certains peu scrupuleux trouvent ainsi maniĂšre de faire croire aux Saintes-nitouches qu’ils pourraient combler leurs vĆux)…, retardant cet instant de communion Ă©ternelle avec le divin et les secrets de l’univers, de façon dĂ©moniaque…, comme la pipeuse surdouĂ©e sâinterrompt de te lubrifier le sĂ©maphore une fraction de seconde avant que tu ne lĂąches les amarres.
Ce diabolisme (ça nâĂ©tait pas français avant aujourdâhui) stimule tout esprit naturellement pervers, en retardant la rĂ©vĂ©lation de lâassouvissement du dĂ©sir quâil a de savoir quelle quantitĂ© va encore gicler ou si minablement le poireau va laisser Ă©chapper quelques gouttes.
Mais câest une arme Ă double (voire Ă triple) tranchant, (on pourrait plutĂŽt dire que c’est une arme Ă plusieurs coups…, car si l’image projetĂ©e dans le cortex déçoit les coucougnettes, (par exemple quâil sâagit de ma crĂ©miĂšre plutĂŽt que de ma bouchĂšre… ou de ma voisine de gauche alors que celle de droite rĂ©veille les morts)…. l’inconscient est alors conscient du subterfuge…, il est terriblement déçu et tu te sens enviandĂ©…, dĂšs lors, lâhabiletĂ© du procĂ©dĂ©, ce mouvement d’amorce d’une pompe qui manque d’air…, se retourne contre le pauvre auteur Ă la con qui passe pour une pomme, puis pour une poire…
Dans ces cas qui reviennent “plus souvent” que des nuits d’amours en partouzes avec les plus belles salopes du (bon) coin…, la seule solution est de vider une bouteille de rosĂ©-pamplemousse et d’aller dormir en pensant Ă tout et n’importe quoi…, quoique…, un essai supplĂ©mentaire n’engage en rien…
Ces cons-fidences, te dĂ©montrent que ma non-profession est follement dangereuse…, les gens sâimaginent que je ne me fatigue pas…, que je suis cool et relax…, mes pieds dans des pantoufles Ă pompons,,, avec un bonnet de nuit pour garder mes idĂ©es bien au chaud… et que je nâai quâĂ laisser pisser ma machine Ă Ă©crire (en rĂ©alitĂ© un clavier Hewlett-Packard sans fil) qui Ćuvre toute seule (Ă moins que ce ne soit Blacky qui est le vĂ©ritable artiste crĂ©ateur de mots en phrases)…
Fi !
Des niais !
Ceux-lĂ nâont rien compris Ă ma pathĂ©tique non-profession et je leur interdit de trop lire entre mes lignes pour quâils puissent pleinement se consacrer Ă lâĂ©tude de mes procĂ©dĂ©s.
Mais, basta (c’est en Corse)…, je sais que je tâemmerde dĂ©jĂ , ĂŽ taciturne internaute…, pour toi, la finalitĂ© prime tout…, Ă la rigueur, tu veux bien que je calce les dindes voisines hĂ©roĂŻnes… Ă condition de te fournir tous les dĂ©tails…, ton inculture est un bastion dâoĂč je ne te dĂ©logerai jamais, mille hĂ©las…, tu mourras la tĂȘte vide et les porteurs ne sâen apercevront mĂȘme pas.
Amen.
AmĂšne-toi, que je poursuive ce rĂ©cit plein dâĂ©pastouillantes pĂ©ripĂ©ties, que merde, je me demande oĂč je vais chercher tout ça, comme ils me disent, les nĆuds volants.
Donc, aprĂšs avoir beaucoup pensĂ©, j’ai rĂ©solu de rencontrer le Grand-Mickey en personne, “le” MaĂźtre de l’univers… afin de lui dire tout ce que j’avais sur le cĆur concernant le vol de ma LĂ©aFrancis “Ace Of Spades” de 1988… et j’ai foncĂ© jusqu’au Grand-Palais…
– Son Excellence Monsieur le Grand-Mickey va vous recevoir dans un instant…, mâavertit son pote…
Il me laissa le cul entre douze fauteuils dâĂ©poque Catherine II, jâen choisis un au hasard et mây insĂ©rai Ă reculons, jâeus lâimpression de mâatteler Ă un carrosse…, le salon anti-chambre comportait quatre fenĂȘtres dâenviron cinq mĂštres de haut, Ă travers lesquelles on pouvait admirer un grand mur blanc oĂč jouait lâombre dâun petit nuage folĂątre… et le parquet dĂ»ment fourbi brillait comme une calvitie.
Deux immenses tableaux reprĂ©sentant des batailles, sâopposaient Ă chaque extrĂ©mitĂ© du salon…, sur lâun, on voyait quelqu’un en train de foutre une tripotĂ©e aux contradicteurs de ses Ă©lucubrations lors d’une rĂ©union publique ; lâautre le montrait comptant des liasses de billets sur un bureau, entourĂ© d’hirsutes…
Aucun bruit ne sourdait de lâextĂ©rieur, lâendroit Ă©tait pompeux, magistral et ennuyeux comme tous ces lieux dâapparat oĂč lâon ne fait que passer.
Je pris une attitude stricte qui devait faire chiĂ©ment bien sur les Ă©crans de vidĂ©o oĂč ma personne sâinscrivait.
Dâun air gourmĂ©, je promenai mon Ćil de vrai faucon alentour, Ă la recherche des micros et objectifs braquĂ©s vraisemblablement sur ma personne.
Nonobstant un strabisme accentuĂ© de “son excellence”, que lâHistoire avait omis de mentionner, je ne dĂ©couvris rien dâanormal dans la piĂšce…, les techniciens chargĂ©s de “lâĂ©quiper” en connaissaient long sur leur boulot.
Jâattendis un quart dâheure sans mâennuyer le moindre…, je possĂšde la facultĂ© dâĂȘtre une compagnie suffisante pour moi, en tous lieux et en toutes circonstances, ce qui est bien pratique dans ma profession oĂč lâon bouffe plus de lapins que dâortolans…, lâexpĂ©rience mâa enseignĂ© que la personne avec laquelle je mâemmerde le moins, câest moi.
Ne vois, Ă me lire, cher internaute, aucune vantardise dans cette dĂ©claration…, pour te rassurer, je mâempresse dâajouter que je suis Ă©galement lâindividu que jâexĂšcre le plus sur cette planĂšte, exceptĂ© quelques milliards dâautres dont je ne dresserai pas la liste ici de peur quâelle ne soit pas exhaustive.
Donc, au bout dâune quinzaine de minutes, celui qui mâavait pris en charge revint…, il avait cet air sĂ©rieux, Ă la limite de lâennui, dâun ordonnateur de pompes funĂšbres chargĂ© des funĂ©railles dâun haut dignitaire, lorsque les poignĂ©es du cercueil viennent de cĂ©der et quâelles restent dans la main des porteurs.
– Son Excellence vous attend !…, me dĂ©clara-t-il.
Je pris mon fourrage Ă deux foins et me lançai dans la traversĂ©e du salon…, aprĂšs une marche forcĂ©e de chasseur alpin, jâatteignis la double porte livrant accĂšs au cabinet de travail de son Excellence le Grand-Mickey…
Le MaĂźtre des basses-Ćuvres pressa un bouton…, je perçus, Ă travers lâhuis, la vibration dâun timbre sonore, sec comme un coĂŻt sur un sac de biscuits.
La porte Ă moulures, dorures, motifs, gaufrettes en tout genre sâouvrit dâelle-mĂȘme…., le Cardinal BeauprĂ© mâayant fait signe dâentrer, jâentrai….
Le bureau de Son Excellence Ă©tait de dimensions relativement modestes…, on eĂ»t dit un stand du salon de lâEquipement de burlingue…, car tout y Ă©tait ultramoderne, mĂ©tallisĂ©, chromĂ©…, des appareils Ă lâusage mal dĂ©fini lâencombraient : sur consoles, sur roulettes, suspendus…, en comparaison de cette piĂšce, la salle opĂ©rationnelle de la NASA ressemblait Ă une cellule de chartreux. Un grand portrait de Lui, souriant… et un drapeau Ă damiers lâhumanisaient et y apportaient la joie de vivre en automobiles coĂ»teuses, sinon, cet antre sophistiquĂ© flanquait les jetons et tu te mettais Ă glaglater comme le grand-pĂšre de la mĂšre Denis quand on le passe au scanner…
DerriĂšre une vaste table en verre fumĂ© surchargĂ©e dâustensiles bizarres, engoncĂ© dans une cape Ă col de fourrure, un casque ornĂ© d’un phallus-godemichet enfoncĂ© jusquâaux oreilles et affublĂ© dâĂ©paisses lunettes Ă monture dâor, me regardait venir Ă lui sans bouger.
Il ressemblait simultanĂ©ment Ă un hibou, Ă un tapir, Ă Harry Baur dans Crime et BĂątiment, et surtout Ă ce fabuleux portrait de Giuseppe Arcimboldo intitulĂ© lâHiver…., je marchai vers lui en pensant que, pour la premiĂšre fois de ma vie, jâallais adresser la parole Ă une souche.
Je mây risquai pourtant.
– Mais quoi qu’y font les keufs ? que je lui ai criĂ© tout en ouvrant mon ordinateur portable afin de lui montrer trois vidĂ©os de premier choix…
VoilĂ , Excellence, ce que j’ai dit puis Ă©crit Ă vos sbires policiers, pas policĂ©s du tout : Email Ă la police !
Monsieur l’agent, inspecteur, chef… Cherchez pas : câest lui qu’est coupable. Mister Fun-Man, l’a dit : câest lui.
Mister Show-Man (le mĂȘme cachĂ© sous le surnom Goudou) confirme : câest lui !
Le Grand Mickey pointe son doigt vers sa tempe, mais c’est double sens, faut regarder le doigt…
Le doigt du gars qui surveille rien et qui s’en branle…, le beauf qui radote, brasse l’air, change d’avis et discute Ă donf pour rien payer, jamais.
Enfin, je crois.
– CĂŽtĂ© intrigue, câest bonjour la purĂ©e de pois, le brouillard Ă mazout et lâembrouille majeure. En gros, avec vous, j’ai comme hĂ©ritĂ© dâun bordel barnumesque.
– Grand Vizir Mickey…, pas du tout… Fun-Man, dĂ©guisĂ© en Fuck-Man, qu’on l’attend plus, dĂ©barque pour un arrangement que son mentor, goudou lascif, filme en camĂ©ra cachĂ©e au grand jour : Câest du piquĂ© de Malassis, de la dentelle des sĆurs de la CharitĂ©, du pointillisme expressionniste son histoire.
Au lieu de chourer deux tonnes de morphine pour s’arrondir les poches, ces trĂšs cons barbotent ma LĂ©aFrancis, la plus rarissime des bagnoles du monde, en ’99, dans un show en flamandie, Groote-Bijgarden-party…, purĂ©e…, ou elle est sensĂ©e ĂȘtre gardĂ©e, surveillĂ©e, bichonnĂ©e par des malabars, soucieux de ce qu’ils ont demandĂ© Ă ce qu’on leur confie ! Que 5 construites, en plus ! Alerte dans la Flandre ! Dans la Belgitude ! Dans le cosmos ! Tout le monde est menacĂ© dâavoir les joyeuses rĂ©trĂ©cies… et la race risque de sâĂ©teindre ! C’est jouĂ© avec la sobriĂ©tĂ© dâun manche Ă ventouse qui se lancerait sur la piste de son propre crime. Enfin… “propre”, en fait c’est assez dĂ©gueulasse ! Voyez excellence, Grand-Mickey, une seconde vidĂ©o de l’Ă©vĂšnement…
Et je continue ma narration des faits :
– Il lĂąche pas, le gravosse Fun-Man, avec deux clebs affamĂ©s qui reniflent. Ils tombent sur des ceusses qui se culbutent dans la paille, qui comptent encore leurs biftons noirs, qui chantent leur bonheur d’avoir Ă©vitĂ© la faillite… Puis arrive LA scĂšne dâanthologie, le truc immense, le Koh-i-Noor du genre : Mister Show-man en boa vert, perruque rousse, jupe bleue et talons hauts qui dĂ©pose plainte pour avoir Ă©tĂ© violĂ©…, enfin, pas vraiment : qu’il aurait Ă©tĂ© abusĂ©… Le pĂŽvre chou, abusĂ©, lui, Ă mourir de rire ! Jâexplique pas, câest dantesque, sublime, beau comme un lever de soleil sur Dilbeek by-night. MĂȘme le flic chargĂ© dâarrĂȘter le machin, a lâair stupĂ©fiĂ©.
Y a de quoi, personne n’aurait pas osĂ© imaginer que Mister Fun-Man qui avait fait des courbettes et s’Ă©tait pliĂ© en 4 pour remercier l’enculĂ© de sĂ©vices (c’est moi, celui qui s’est fait chavourer sa LĂ©aFrancis, une des 5 exemplaires, je rĂ©pĂšte tellement c’est gag…, si, si)…, en lui ayant Ă©crit : “Merci pour votre collaboration”… en rĂ©ponse…, sans doute en se marrant d’avance ! Lâautre, Goudou, son pote qui lui a vendu le show fifty-fifty, alors que Mister beauf n’avait pas de quoi se payer la moitiĂ© d’une boĂźte de morues…, qui regarde par terre en siflotant et lui dit : âQuâest ce que tu comptes faire avec tout-çà ?â... Câest lascif, je vous dit pas. Lascif, chien fidĂšle, surnommĂ© le Goudou, connu comme Mister Show-Man…, cuit des spaghetti pour le kidnappeur de LĂ©aFrancis…
– Y a une chose qui mâĂ©chappe. Câest le fil de votre histoire…
– Musique, maestro. La musique, justement, est bof de bof…, genre impro sur grincements de dents et couinements de cochon prostatique. J’ai la preuve du larcin, une troisiĂšme vidĂ©o…, regardez, c’est clair d’Ă©vidence…
– Evidemment, câest dur comme histoire… qu’il me dit le Grand-Mickey… SĂ»rement un scĂ©nario pompĂ© sur un bouquin de Proust, Joyce ou MallarmĂ©, tous inadaptables.
– Le gĂ©nie ne supporte pas lâĂ -peu-prĂšs. LĂ , heureusement, il y a tous les suspects habituels: avec des acteurs comme ça, câest nickel. Le nanar est cousu main… Si la connerie se vendait au kilo, y a longtemps qu’il serait dans le commerce.
– A la tonne, elle se vend, parole…
– En attente de mieux…, mieux Ă©crit…, un indice, si, si…, le soir du crime…, du vol, ou peu aprĂšs, qu’importe…, j’ai… envoyĂ© des Ă©mails…, si, si… Fallait pas aller plus loin que les lire pour comprendre…, simplissime, tout Ă©tait lĂ depuis le dĂ©but…, le reste c’est de l’enfumage, Ă gros dĂ©bit… Et les deux plaintes en prime, le bouquet…, Mister Fun-Man a du oublier ce qu’il avait Ă©crit… En plus c’est pas du vent, des paroles en l’air, c’est ce qu’on nomme une preuve matĂ©rielle, imparable… Allez, une fois, un indice : Avant le vol, au plus chĂšre elle Ă©tait, au mieux c’Ă©tait pour le mĂ©diatik…, tik, tik…, flons-flons, fanfare, TV, radio, journaleux et merdeux, tous Ă©bahis, public nombreux, tiroir-caisse et black au noir, plein les fouilles pour pas un rond ! AprĂšs le vol, l’inverse, au plus elle ne vaut rien, au mieux c’est pour leur porte-fouille…, c’est le fifty du fifty…, c’est tellement Ă©clairant que ce serait presque jouissif pour moi d’attendre d’ĂȘtre face Ă plus haut, question tintamarre…
– Le contat d’assurance ne se rĂ©fĂšre pas Ă l’expertise ?…
– C’est ça… et Mister Fun-Man a acceptĂ© la valeur haute en grĂ© Ă grĂ©, sans rĂ©fĂ©rence Ă l’expertise, bien avant que celle-ci ne soit remise qu’Ă une seule personne…, myself… Paf, ça croule… Allez, demain je reviens expliquer… Sans rancune, si pas tout compris, un traducteur-jurĂ©… et hop… Merci encore pour le verre d’eau.
Ceci était la troisiÚme partie de mes mémoires.
Fin du chapitre trois…
Chapitre quatriĂšme…
Le sommeil du juste, ça nâexiste pas, dâailleurs y a pas de justes… et pas de justice non plus.
On est des pauvres mecs pattouilleurs, aux prises avec dâautres pauvres mecs…, on passe son temps, les uns, les autres, Ă se faire du contrecarre, des croque-en-jambes, des coups fourrĂ©s…, on se dĂ©late, on se brime, on se tue Ă qui mieux mieux.
Le Grand-Mickey, quand il dĂ©colle, il te bouffe lâoxygĂšne pour plusieurs jours ; personne ne sâen soucie…, ses ouailles, kif, te pompent lâair dâune dĂ©cade en trois rĂ©pliques malsĂ©antes, en deux ragotages perfides… et on passe outre…, on rit chĂ©tif, on rit peureux pour se faire pardonner la saloperie quâils viennent de nous balancer plein cadre.
Quâils enculent si ça leur chante : un fion nâest quâun fion, ça facilite le transit…, on devrait mĂȘme apprendre aux administrĂ©s, les prĂ©munir par des exercices appropriĂ©s…, quâils sâasseyent sur des bĂątons dâagent, puis sur des battes de baise-bol pour se faire un pot dâĂ©chappement adaptĂ© aux circonstances ; sur des bittes dâamarrage une fois passĂ©s pros…, plus ils auront le rond confortable, au mieux ça se passera pour leur avenir, leur vĂ©cu.
On se laisse verger Ă tous les coins de rue, sous toutes les portes cochĂšres, dans les antichambres, Ă la tĂ©lĂ©, Ă poil ou en tenue de gala…, mais tâinquiĂšte pas, tâaurais tort…, faut jamais regimber des miches…, autrefois, on pouvait sâindigner, dĂ©sormais câest plus possible, plus permis…, la soumission pleine et entiĂšre.
QuĂ©que chose me dit que ces lignes ne seront jamais publiĂ©es dans un grand quotidien planĂ©taire…, y aura les fusĂ©es avant…, câest du peu au jus, de lâimminent, ils sâen foutent, se rassurent de rien, mes petits frĂšres bien-aimĂ©s…, ils veulent pas le savoir…, haussent leurs maigres Ă©paules : Non, non, tout va bien.
Y ajuste quelques voyous de trop, des molesteurs de petites gens sans importance, et puis hop, v’lĂ les impĂŽts de chiasse ; sinon, lĂšche-moi bien sous les burnes…, la paix des profondeurs, ils la possĂšdent.
Et puis un de ces petits matins de dâici pas longtemps, tu vas voir ce badaboum, lâami…, tchlac tchlac…, deux coups les gros…, on aura le Don des Cosaques…, les points stratĂ©giques en semoule…, le Grand-Mickey et sa clique feront chauffer leur bortsch sur la flamme sacrĂ©e… et mes petits potes, crĂ©dulĂ©s soudain, courront Ă toute pompe se faire inscrire Ă la permanence, avec effet rĂ©troactif si possible, lâintention y Ă©tant depuis toujours, simplement ils avaient pĂ©chĂ© par nĂ©gligence, faut comprendre !
Moi je les sais bien, mes trĂšs chers frĂšres…, ce quâils disent, ce quâils font…, leur comportement en toutes circonstances pour sâarracher Ă la mĂ©merde…, le brio quâils dĂ©ploient.
Parfois, je les trouve admirables dans la veulerie, la sodomie processionnaire…, des maĂźtres, des Ăšs, des fulgurants de la reconversion, qui vaut bien une fesse !
Jâaime pas tout ça…, normal…, mĂȘme toi, si tu Ă©tais Ă ma place, tu te gafferais que lâhistoriette nâest pas terminĂ©e…, impossible !
Dâac, je suis une sorte de plĂ©nipotentiaire occulte et jâai droit Ă la divine protection…, mais pardon, oh ! oh ! ils veulent savoir ce dont il mâa fait part…, peut-ĂȘtre quâil le leur aura dit spontanĂ©ment, va savoir…, une crise de conscience, quand tâas des techniciens autour de toi, elle tâarrive sans crier gare, ni train, ni rien du tout de ferroviaire.
Et me voici tout Ă fait Ă©veillĂ©, la moulinette pleine de gambergeries en vrac…, pourtant la nuit passe sans incident.
Lorsque les premiĂšres lueurs de lâaurore filtrent entre les rideaux, je me mets Ă en Ă©craser pour tout de bon, rĂȘves dĂ©licats Ă lâappui…, je me vois dans un grand jardin ensoleillĂ©, plein de fleurs et de ramages dâoiseaux…, une belle jeune fille, style OphĂ©lie, sort de derriĂšre un temple dâamour, simplement vĂȘtue de la rose quâelle tient Ă la main, ce qui la fait ressembler Ă son Excellence, le jour de ses noces.
Elle vient Ă moi, sâassoit sur mes genoux qui prennent un “x” au pluriel, passe son bras parfumĂ© Ă mon cou…, elle sent le bouquet dâaubĂ©pine…, la mienne frĂ©tille, dâabord comme un gardon, puis comme un brochet de trois livres…
La sonnerie du bigophone me fait dĂ©janter…, je lumiĂšre pour regarder lâheure : 19 plombes et quelques !
Tu parles dâune mayonnaise de dorme que je viens de me payer !
Comme la sonnerie continue de strider, je dĂ©croche…, une voix fĂ©minine me dit quâon va me parler…, il se produit une lĂ©gĂšre sĂ©rie de clic clic clic, lâorgane du Grand-Mickey retentit, pimpant…, on a dĂ» lui bricoler deux ou trois transfuses dans la nuit et le gaver de cortisone Ă son petit dĂ©jeuner, car il semble vachement branchĂ©…, Ă moins quâon ait fait une vidange-graissage Ă son convertisseur
– Et alors, je vous attends !
– J’arrive, subtile Grandeur Ă©mĂ©rite, je fonce vous narrer la fin…
Ceci était la quatriÚme partie de mes mémoires.
Fin du chapitre quatre…
Chapitre cinquiĂšme…
– Grand-Mickey, Altesse sĂ©rĂ©nissime, me voilou pour vous conter la suite… Tout est toc, bĂȘtassou, glandilleux ! C’est doux comme du beurre sur une baguette bien chaude (on dit pourtant alors qu’elle est fraĂźche, allez comprendre !)…, je vais ci-aprĂšs fournir d’avance le jambon (du sandwich), avec humour façon BĂ©rurier-San Antonio… donnant ainsi le LA Ă la zizique dont je causais hier ! C’est histoire de faire durer le plaisir… Câest le tango des cloduques, lâamour chez les cradoques, le romancero des “pue-de-la-gueule” : entre un gorgeon de vinasse boueuse et un baiser entre alcoolos consentants, voici la love story de deux cabots maquillĂ©s Ă la suie. DĂšs la premiĂšre scĂšne…, c’est dĂ©montrĂ© (ce qu’je nomme les preuves matĂ©rielles), la LĂ©aFrancis valait une fortune, et Fun-Man avait acceptĂ© cette valeur sans mĂȘme avoir besoin d’une expertise, mĂȘme qu’il me remerciait de ma collaboration (c’est Ă pleurer) d’lui laisser exposer une auto si chĂšre ! Allez, zou, le film (un navet policier) commence..
– Allez-y, qu’on en finisse…
– Le show s’termine prĂ©maturĂ©ment, il est 18h et quelques, Show-Man s’assure qu’j’y suis pĂŽ lĂ sur place, des fois que j’viendrais plus tĂŽt reprendre l’auto… et Fun-Man ouvre les portes (de l’enfer)… Quelques secondes aprĂšs cette manĆuvre hardie pleine de suspense…, Fun-Man se fait rouler sur les pieds par la LĂ©aFrancis qui sort toute seule du show, prĂ©-ouvert… Y dira plusse tard qu’il a vu Goudou discutailler le bout de gras avec le voleur, mais lĂ , non…, y voit que dalle, rien, y regarde ailleurs, le ciel, les Ă©toiles…, l’oiseau bleu dans le ciel…, ce qui lui vaut (aprĂšs ça vaudra beaucoup plus), de ne pas voir la sortie des clochards de son show, pas mĂȘme le Goudou lascif qui s’est taillĂ© fissa… Y s’inquiĂšte pas Fun-man, rien, il sifflote… L’est deviendou aveugle, voit rien, n’entend rien et dit rien…, comme les 3 singes…y sent juste que les strates sous ses bras., ça pue et il prie ! LĂ -dessus, un clodo-philosophe sussure: “Chai quâune vie et faut en krofiter. KrĂ©flĂ©chis !… Fun-Man, ça le fait penser Ă son kil de Vin du Postillon qui va pouvoir le saouler, le velours de lâestomac. Faut voir la gueule du velours, la sienne aussi… Quand les keufs d’Dilbeek y dĂ©barquent pour renifler les mauvaises odeurs, remarquent pas l’odeur des strates sous les bras de Fun-Man, qui, avec un sourire niais, leur dit : “Nana rien vu, nana rien entendu, nana rien senti quand la LĂ©aFrancis m’est passĂ©e sur les pieds, ai juste fait un pneu de mĂ©nage en balayant de verre parterre, important que tout soir nickel-propre”… LĂ dessus les keufs y lui disent qu’ça va pas, qu’il a du sentir la lĂ©aFrancis lui passer sur les pieds vu qu’il Ă©tait Ă la sortie… ‘Ben non, pas senti, je regardais l’oiseau bleu dans le ciel’… Quoi dĂ©biter d’autre en tranche, hein ?Je place ici une musik d’ambiance qui rĂ©sume son interrogatoire du mĂȘme soir chez les keufs’d’Dilbeek :
Tu as volĂ© as volĂ© as volĂ© l’orange du marchand
Tu as volĂ© as volĂ© as volĂ© l’orange du marchand
Vous ĂȘtes fous, c’est pas moi, je n’ai pas volĂ© l’orange
J’ai trop peur des voleurs, j’ai pas pris l’orange du marchand
Oui, ça ne peut ĂȘtre que toi
Tu es méchant et laid
Y avait comme du sang sur tes doigts
Quand l’orange coulait
Oui c’est bien toi qui l’as volĂ©e
Avec tes mains crochues
Oui c’est bien toi qui l’as volĂ©e
Y a quelqu’un qui t’a vu
Vous vous trompez
Je courais dans la montagne
Regardant tout le temps
Les Ă©toiles dans les yeux
Vous vous trompez
Je cherchais dans la montagne
L’oiseau bleu
Tu as volĂ© as volĂ© as volĂ© as volĂ© as volĂ© as volĂ© l’orange
Tu as volĂ© as volĂ© as volĂ© l’orange du marchand
Y avait longtemps qu’on te guettait
Avec tes dents de loup
Y avait longtemps qu’on te guettait
T’auras la corde au cou
Pour toi ce jour c’est le dernier
Tu n’es qu’un sale voleur
D’abord tu n’es qu’un Ă©tranger
Et tu portes malheur
Vous vous trompez
Je courais dans la montagne
Regardant tout le temps
Les Ă©toiles dans les yeux
Vous vous trompez
Je cherchais dans la montagne
L’oiseau bleu.
J’ai pas volĂ© pas volĂ© pas volĂ© pas volĂ© pas volĂ© pas volĂ© l’orange
J’ai pas volĂ© pas volĂ© pas volĂ© l’orange du marchand
Tu as volĂ© as volĂ© as volĂ© as volĂ© as volĂ© as volĂ© l’orange
Tu as peur…, jamais plus tu ne voleras l’orange
J’ai pas volĂ© pas volĂ© pas volĂ© l’orange du marchand
Tu as volĂ© as volĂ© as volĂ© l’orange du marchand
Tu la vois elle est lĂ
La corde qui te pendra
La corde qui te pendra
– L’enquĂȘte des keufs se passe, traine et s’termine par un non-lieu du parquet… Mais, l’enculĂ© de sĂ©vices (moi) qui s’est fait chouraver la LĂ©aFrancis, demande des comptes… C’est chaud, y voit la fin qu’c’est sur lui qu’ça r’tombe… MĂȘme que son assurance menace que c’est d’sa faute Ă lui qui a dit qui r’gardait l’oiseau bleu dans le ciel… Alors, lui, le Fun-Man Ă la gueule d’angelot blondinet, il a une lumiĂšre noire qui explose dans sa tĂȘte de piaf…, y dit sans rire (mais il ne rit jamais) : “J’ai Ă©tĂ© violĂ© par le grand (l’enculĂ© de sĂ©vices qui s’est fait chouraver sa bagnole), y m’a trompĂ© sur la valeur ! L’a falsifiĂ© des trucs et donnĂ© ces machins Ă l’expert qui s’est fait magnĂ©tiser et rĂ©digĂ© des fausses valeurs”…
Sauf que lĂ , coincĂ©, le Fun-Man…, soit l’est complice d’avoir laissĂ© partir la bagnole… et l’est au trou, la honte, tout mouillĂ© qu’il est…Soit qu’il dit qu’il Ă©tait ailleurs et qu’ses pieds n’Ă©taient pas sur le chemin des roues de la bagnole…, et l’est blanchi (provisoirement), mais lessivĂ©, lĂ …, mais y se retrouve Ă poil avec son assurance ki joue plus la mĂȘme partition, ki va se retourner sur lui, grùùùùve et lourd ! L’impasse ! Il sort…, putain, il a eu chaud… C’est pas une affaire de pute trompĂ©e, faut pas chier plus fort que nĂ©cessaire…, du genre qu’il a rencontrĂ© un clodo qui peint comme Van Gogh et MĂŒnch rĂ©unis et qui veut faire son portrait… Mazette ! Finira par dire qu’il est pas vraiment aveugle mais borgne, qu’il a eu mal quand la LĂ©aFrancis lui est passĂ©e sur les pieds : “En plus, lâoeil qui reste est moisi”…Dur, dur !Va mĂȘme se s’ouvenir qu’il a vu son pote Goudou becqueter le boĂ»t d’gras avec le voleur…Ben tiens !
– Donc c’est qu’il a vu le voleur, non…
– PoussĂ© par un dĂ©tective privĂ© payĂ© par Fun-Man devenu Mister Fuck-Man, il sort toute une histoire. Horreur ! Pour fĂȘter ça, Fuck-Man (ex Fun-Man) va faire du monoski Ă la merde du nord avec le Goudou lascif…, celui qui cuit des spaghetti pour le voleur de la LĂ©aFrancis, comme sâils Ă©taient dans un film de Fellini. âJâai soifâ, qu’il dit… âJâai soif aussiâ, dit-l’autre…Ouais ! Mais c’est lequel des deux qui rince l’autre ?
– Câest un suspense dĂ©ment : trouveront-ils une bouteille de GĂ©vĂ©or cuvĂ©e matraque pour dormir ?
– Pas besoin, suffit de rebobiner le film… C’est un poisson pourri qu’il donne Ă becqueter aux keufs qui ont faim de justice…: âLes Japonais, ils appellent ça du souchiâ, quâil dit en riant jaune. Putain, c’est la premiĂšre fois qu’il sourit devant des matous…En rĂ©alitĂ©, il pensait qu’avec cet Ă©cran de fumĂ©e il allait pavoiser, du genre : “Je n’ai plus de souchi Ă me faire”…
– Câest un gag ?….
– Finalement, Fuck-Man jette une godasse dans la flotte (symbole), avec un message dedans… destinĂ© Ă ĂȘtre illisible…, c’est cousu de fil blanc : son pote lui aurait confiĂ© quâon lâappelait âCamembertâ (pas Ă cause de lâodeur, mais parce quâil Ă©tait bien fait, autre gag !)…et les cloches sonnent (re-symbole). Mais bon, câest le sentiment qui compte, nâest ce pas, comme le prouve la scĂšne oĂč ils sont nus et vierges… et quâon aperçoit en ombre chinoise la flĂ»te enchantĂ©e de Mister Fuck-Man… Vu la dimension, câest plutĂŽt un saxophone tĂ©nor. Licence poĂ©tique, mes amis ! Ce scĂ©nario de merde a Ă©tĂ© saluĂ© Ă sa sortie par les keufs comme un Ă©vĂšnement-phare, un machin dâavant-garde, une Ćuvre dâalchimiste rĂ©conciliant le signifiant, le signifiĂ© et le gros-rouge-qui-tache…, un bon vieux nanar tendance bĂ©chamel. Pourtant tout est toc, bĂȘtassou, glandilleux. Câest un roman policier Ă godasses de plomb. Y a pas, ça fait rĂ©flĂ©chir. Non ?
– Il est temps de se jeter Ă lâeau…
– Enfin !…Fuck-Man se fait opĂ©rer des yeux et le Goudou disparaĂźt au loin. LavĂ© ! BrossĂ© ! Sent bon ! Horriblement déçu, Fuck-Man tente de se noyer (c’est aussi clair que si câĂ©tait de lâEvian, ben tiens !) et, comme il rate son coup, ils partent tous deux vers le soleil levant, sans le moindre souchi. Demain (aujourd’hui y aurait moins de suspense), promi, jurĂ©, j’envoie l’Ă©mail des preuves matĂ©rielles, et Hop, paf…
Ceci était la cinquiÚme partie de mes mémoires.
Fin du chapitre cinq… Il n’y aura pas de chapitre six, ni de sept, ni de huit, ni de neuf… c’est fini…