Le loup de St-Tropez…
Léonardo DiCaprio et une pluie de Stars, ré-allument un incendie merdiatique à Saint-Tropez…
Le “Tout-Local-Var et au-delà”, le “Presque-Tout-Hollywood” et le “Presque-Un-Peu-de-Tout-Touzes-et-Tarlouzes” se sont mêlés les odeurs et parfois épidermes, peaux et transpirations “chics” en soirée de ce mercredi 26 juillet 2017 à Saint-Trop’, officiellement pour “soutenir” la fondation de l’acteur Léonardo DiCaprio, avec la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, en invitée d’honneur.
La pluie de stars dans la baie de Saint-Tropez n’a pas éteint les incendies, mais en a allumé d’autres, plus corporels ET financiers…, strictement personne n’a eu le moindre mot compassionnel pour les pauvres campeurs de Gâââââââssin et de La Croix Vâââââââlmer qui avaient été parqués comme du bétail sur les plages pendant que brûlaient les campings…
Que nenni…, Leonardo DiCaprio recevait ses amis et ses soutiens (moraux et financiers) sous prétexte de cette soirée de gala dorée sur tranche qu’il “donnait” (contre confortable contribution par le biais du paiement d’un rond de serviette à 10.000 dollars la pièce, soit environ 8.800 euros la tête de pipe)…, à Gassin, sur les hauteurs de la presqu’île, vue directe sur les “merveilleux” incendies… et ce, au profit de sa fondation.
Et oui, sa fondation…, c’est devenu comme un rite pour avoir l’air…, chaque année, le “Tout-Local-Var et au-delà”, le “Presque-Tout-Hollywood” et le “Presque-Un-Peu-de-Tout-Touzes-et-Tarlouzes” en sus de quelques “Crèmes-du-pot-Parisien” (venus tout exprès)…, se pressent-citrons dans ce qui est devenu merdiatiquement l’une des plus prestigieuses ventes aux enchères de la planète (sic !), où l’on peut remporter des lots aussi exceptionnels que la privatisation temporaire de la tour Eiffel, des toiles de Jeff Koons ou de Picasso, le survol de l’Everest en hélicoptère, une semaine de tournage ou un week-end avec Leonardo himself…
Cette année, en fond visuel, il y avait les “merveilleuses” illuminations des “merveilleux” incendies…, le Top… et comme c’était aussi pour la cause animale (j’aboie de rire)…, la vedette locale du Golfe de St-Trop’ (suite à l’affaire du verre d’eau en terrasse de chez Sénéquier ET de sa photo sur les fameuses marches du festival de Cannes), qu’est Blacky (mon brave toutou Cocker)…, a pu se faufiler dans l’ensemble en me trainant par la laisse en sa suite…, ma carte de presse et quelques amitiés sincèrement faux-culs, m’ayant permis de m’intégrer aux “confrères” de Var Matin…
Soirée scintillante donc, avec une liste de stars comprenant Madonna (La Madonne, satisfaite de sa prestation, s’est empressée de partager son émotion sur Twitter : “Saint-Tropez était en feu ce soir!”, a-t-elle écrit, ce qui était effectivement le cas) , Marion Cotillard, Penelope Cruz, Kate Hudson, Tobey Maguire, Edward Norton, Emma Stone, Uma Thurman, Kate Winslet, Adrien Brody ou encore Harvey Keitel, Tom Hanks et Cate Blanchett…. et, la mairesse de Paris : Anne Hidalgo en invitée d’honneur…
En décembre 2015, elle avait reçu Leonardo DiCaprio en compagnie d’autres stars à l’Hôtel de Ville de Paris, en marge de la COP21, pour “soutenir” la mise en œuvre d’une politique d’énergie renouvelable (sic !) dans des centaines de villes sur la planète…, une initiative manipulatrice… qui lui vaudra de recevoir le New World Leadership Award, un prix de la Fondation DiCaprio, devant un parterre très people… et d’être invitée d’honneur à la soirée dont je fais état dans cet article, sans qu’elle doive payer, ni pour elle, ni pour sa suite (très nombreuse) aucun “Rond-de Serviette” à 10.000$…
45 millions pour la bonne cause, c’est le montant (approximatif) obtenus…, au programme des festivités : un apéritif au milieu des vignes du domaine Bertaud Belieu (avec vue imprenable sur les incendies ET les “Pôôôôvres Campeurs qui regardent le spectacle sur la plage, comme c’est charmant”…, un dîner “Vegan” (sans Paméla Anderson) sous une tente transparente de 30 mètres de haut, pouvant contenir 1.000 personnes et décorée d’oliviers centenaires…, puis la fameuse vente aux enchères au profit de la défense de l’environnement et de la protection animale…, une cause “chère” à DiCaprio.
L’an dernier, la même soirée avait rapporté 45 millions de dollars pour financer différents projets qui restent vagues et nébuleux (si, si, nébuleux !)…, une soirée donc, qui tombait à pic (qui avait été téléguidée) pour Leonardo DiCaprio, empêtré jusqu’au cou dans l’affaire de détournement de fonds malaisiens : l’acteur s’était lié avec des hommes très peu recommandables, qui trempaient dans une gigantesque escroquerie autour de fonds destinés au développement de la Malaisie (je ne fais aucune allusion directe aux “fonds” récoltés par Léonardo)…, et qui ont notamment financé son film “Le Loup de Wall Street”.
Enfin, les plus fêtards ont pu rejoindre la boîte de nuit pour plus d’affinités diverses avec Lenny Kravitz aux platines et des gardes du corps tous les trois mètres…, et là…, DiCaprio, dans le vacarme général rendant inaudible ses paroles… a bien évidement promis de collaborer et de rendre toute somme frauduleuse (je m’éclipse pour aller rire), mais le mal est fait… quoique quelques photos glamour pour la bonne cause permettent toujours de redorer le blason…
Leonardo DiCaprio : “l’argent du scandale”…
“Le loup de Wall Street” dénonçait le cynisme financier, mais l’acteur trempe dans une affaire de 3 milliards de dollars…
Pour sauver la planète, il existe plusieurs méthodes… et Leonardo DiCaprio a choisi la fête à Saint-Tropez sous forme d’un gala de bienfaisance de sa fondation pour y arriver…
Chaque été, depuis quatre ans cette année 2017 ans…, c’est le domaine Bertaud Belieu, magnifique vignoble dont les origines remontent au XIVe siècle, qui l’accueille.
A ma question : “Comment êtes-vous venu ?”, certains m’ont répondu : “En jet”…, d’autres m’ont dit : “En hélico”…, les plus nantis ont souri en me disant : “En yacht, chuuuuut”…, très rares étaient “ceusses” venus en bagnoles de luxe !.
Deux tentes étaient dressées dans les jardins : l’une, pour abriter les œuvres d’art (Picasso, Urs Fischer…) et objets précieux ; l’autre, pour accueillir les amis du roi Leo qui payent “rubis sur l’ongle” 10.000 dollars leur rond de serviette.
Au menu : l’année dernière, c’était daurade bio et vidéo sur la surpêche, cette année 2017, c’est du Végan, sans Paméla Anderson, punie pour avoir abandonné St-Trop en critiquant son chef-Coq d’être trop dur envers son personnel…
Le clou de la soirée, ce fut la vente aux enchères avec, comme tous les ans des lots exceptionnels, sans aucun rapport avec les tombolas des camping voisins : un vol en hélicoptère au-dessus de l’Everest…, une Nième Rolex ayant appartenu à Leonardo (à croire que Rolex lui appartient), une journée avec Léonardo…, ou encore la privatisation de la tour Eiffel pour un soir (valeur 550.000 dollars en arrangement avec la mairesse de Paris, invitée d’honneur en réciprocité)…
Les VIP ont dépensé 45 millions de dollars reversés à la LDF (Leonardo DiCaprio Foundation)…
Puis tout le monde danse, flirte et/ou copule (masturbations réciproques bienvenues) jusqu’à 4 heures du matin.
Entouré de bimbos, Leo était radieux et même exalté pour lancer un cri d’alarme concernant la cause animale…, tandis que mon brave Blacky était prié vertement de ne plus aboyer !
L’année dernière, en même temps que la troisième édition de ce “pot-pourri de célébrités” à des milliers de kilomètres de St-Trop’, dans les locaux du ministère de la Justice à Washington, Loretta Lynch, la garde des Sceaux d’alors, donnait une conférence de presse sur la lutte contre la corruption dans le monde… et flanquée d’Andrew McCabe, le numéro deux du FBI d’alors (depuis Donald Trump a fait le ménage), elle annonçait que ses enquêteurs avaient mis au jour, en Malaisie, un système de détournement de fonds portant sur plus de 3 milliards de dollars !
Cet argent, qui a transité par des banques américaines, a bénéficié à Leonardo DiCaprio…, la ministre se gardant de le citer nommément…, mais le rapport du FBI (136 pages), largement distribué évoquant un “Hollywood Actor 1″ ayant joué le premier rôle dans “Le loup de Wall Street”…, ahahahahahahahah !
Comment le nom de l’acteur le plus puissant du box-office américain s’est-il retrouvé mêlé à pareil scandale ?
Leo (je vais me spermettre de le nommer ainsi puisque nous avons échangés quelques mots, que vous verrez en finale)… est connu pour mener grand train avec des amis très riches et pas toujours recommandables…, il a été lié à l’agent de change récemment décédé Dana Giacchetto ou au richissime marchand d’art Hillel “Helly” Nahmad, tous deux condamnés à des peines de prison pour fraude.
Dans l’affaire des 3 milliards de dollars…, un autre mis en cause s’appelle Jho Low, alias “la Baleine”…, un financier tout en rondeurs, né voilà trente-cinq ans dans une riche famille d’origine chinoise installée en Malaisie.
Très doué dans le relationnel, il a commencé à se constituer un carnet d’adresses dès la fac, à la très élitiste Harrow School de Londres, où il s’est lié avec les rejetons de grandes familles asiatiques et moyen-orientales.
Puis il s’est étoffé à Wharton, la prestigieuse école de finance américaine… et, à peine avait-il son diplôme en poche qu’il s’occupait de gérer l’argent de ses riches amis.
Ce n’est pas un gestionnaire de fonds comme un autre : il prend ses clients en charge de A à Z, depuis leur coffre-fort jusqu’aux boîtes de nuit huppées de Manhattan et Las Vegas où il organise des fêtes à plusieurs centaines de milliers de dollars…., c’est un peu comme si Madoff n’était pas juif…
Très vite, son réseau s’étend aux stars qui fréquentent les mêmes lieux : le chanteur Usher, Paris Hilton, puis, vers 2010 : Leonardo DiCaprio…, et ils deviennent rapidement des “drinking buddies”, des copains de soirée.
En 2012, se croyant malade d’un cancer au poumon, Jho Low lance une fondation caritative, la Jynwel Foundation.
Et même si finalement il ne souffrait que d’une simple infection fiscale…, après diverses grandes fêtes très arrosées, il se trouve un deuxième point commun avec l’acteur activiste qui, la même année, rame pour financer “Le loup de Wall Street”…
Leo tient plus que tout à ce film inspiré des Mémoires de Jordan Belfort, tradeur escroc sans foi ni loi dans les années 1990…, il veut dénoncer les excès de la haute finance (sic !)…, mais le studio Warner Bros, son partenaire, le laisse tomber.
Qu’à cela ne tienne…, Jho-les-bons-tuyaux a l’homme qu’il lui faut : son ami Riza Aziz, le beau-fils de Najib Razak, Premier ministre de Malaisie.
Riza est aussi un fondu de cinéma…., il a créé à Hollywood une boîte de production, Red Granite, dont personne n’a entendu parler (gag !).
Pour Leo, c’est bientôt affaire conclue…, le film se fait…, gros budget, succès encore plus gros… et en remportant son Golden Globe, il prend soin de remercier Jho Low.
Selon la plainte du FBI, Jho aurait allongé la coquette somme de 100 millions de dollars au profit de Red Granite pour financer le film !
D’où vient l’argent ?
“Tout est légal, je n’ai rien à cacher”, déclare Jho Low au “South China Morning Post” en mars 2015…, mais selon les superflics américains, il provient d’un fonds public malaisien, appelé 1MDB, censé financer le développement économique du pays, alors qu’en réalité il est utilisé pour l’usage personnel du Premier ministre et de ses affidés : Riza Aziz et le meilleur ami de celui-ci, Jho Low.
Le compagnon de nouba de Leo est ainsi soupçonné d’être la cheville ouvrière d’une gigantesque escroquerie transitant par des paradis fiscaux.
Que “Le loup de Wall Street”, qui dénonce les dérives d’un escroc de haut vol, ait été financé grâce à un tel personnage ne manque pas de piment…, je ne ferais de surcroit aucun commentaire sur la mairesse de Paris…
Mais il y a plus : selon l’enquête du FBI, DiCaprio et sa fondation ont aussi bénéficié des largesses du Malaisien et reçu des cadeaux, comme la statuette des Oscars remportée par Marlon Brando en 1955… et il a été payé 500.000 dollars à chaque fois qu’il assiste à une fête somptueuse organisée par le financier malaisien.
Le schéma de ces fêtes est toujours le même : cocaïne, filles et champagne.
Leo a les pieds dans le champagne et la tête dans les nuages…, sur son site, sa fondation annonce haut et fort sa mission : “Sauver les océans, les espèces animales en voie de disparition, l’écosystème, les populations indigènes, lutter pour le bien-être et la santé des habitants de la Terre”…
Il ne voyage qu’en jet privé ou en mégayacht à bord du “Rising Sun” (138 mètres) du producteur hollywoodien David Geffen… ou sur le “Topaz” (147 mètres) d’un autre ami.
Sur la Toile, il ne reçoit pas que des félicitations : on le traite d’hypocrite, de Peter Pan politiquement correct donnant des leçons à la terre entière mais faisant l’inverse de ce qu’il dit… et des associations réclament qu’il rende l’argent ayant servi à financer “Le loup de Wall Street”.
L’enquête ne fait que commencer : des banquiers tremblent, des têtes tombent.
Toutefois, comme il m’a dit : “L’avantage, avec le cinéma, c’est que les catastrophes se transforment souvent en succès commerciaux. J’ai gagné des millions en dénonçant l’avidité de la grande finance internationale ; je pourrais en gagner autant en racontant la naïveté d’un don Quichotte ayant renoncé à la pauvreté. J’ai déjà le scénario et le titre”.
J’ai rétorqué : “Après “Le loup de Wall Street”, “Le pigeon de Malaisie” serait le titre idéal…
Après, je ne sais plus, je me suis retrouvé au dehors du domaine avec Blacky qui léchait mon nez qui saignait…, sans doute “Le loup de St-Tropez”…