A l’aube, on passe à l’attaque !
A l’aube, on passe à l’attaque ! Nous sommes tout un bataillon d’ours sauvages en rupture de zoo, nous nous suivons, grimpant un coteau faisant office de frontière puis dévalons une pente, contournons un étang, un bosquet qui nous permettra peut-être d’approcher sans nous faire repérer. Nous prenons position derrière un long bâtiment et on ne bouge plus, on reste en embuscade, attendant l’ordre. Alors, nous fonçons. Un coup manqué nous condamnerait à mort. Feu ! La culasse jaillit vers le servant qui engage un second projectile. La tourelle pivote. L’ennemi est dans le périscope. Feu ! A cette courte distance, l’obus arrache littéralement la tourelle du char ennemi.
Nous n’avons pas fait deux cents mètres de plus, cependant, que nous tombons sur un des vieux chars qui sont l’orgueil de l’armée des “ceusses d’en-face”, une énorme masse de quatre-vingt-dix tonnes, armée de cinq mitrailleuses, d’un lance-flammes et d’un canon de 150 planté dans une gigantesque tourelle. Celui-ci est arrêté en travers de la rue principale du village et pivote sa tourelle au petit bonheur, en attente d’une cible ; nous ! Son canon de gros calibre lâche un projectile, dont le passage fait chanter nos oreilles comme un vent violent. Trop vite. On riposte avec un obus spécial dans la culasse du canon, le seul type d’obus capable de percer l’épaisse carapace de ce dinosaure. Dans un grand jaillissement de flammes, l’obus s’envole.
Horreur, on a visé trop bas. L’obus a explosé dans les chenilles du monstre. On agonise d’injures le responsable de tir tandis que la tourelle du mastodonte pivote lentement vers nous. Elle ne se manie pas comme une toupie. Feu ! Le second obus explose un peu plus haut, à mi-hauteur du flanc de l’engin. La tourelle s’arrête, puis repart. On repointe notre canon. Cinq obus à la file. Une énorme explosion secoue le monstre ennemi qui, chose étrange, ne prend pas feu, bien que sa tourelle soit arrachée. Trois hommes jaillissent des entrailles du titan vaincu. Nos mitrailleuses les abattent, c’est enfin l’apothéose de flammes et de fumée… Un spectacle magnifique. Dantesque !
Des projectiles traçants de toutes les couleurs traversent le ciel en sifflant. Bois et villages flambent à l’horizon, projetant sur les nuages leurs réverbérations pourpres. Des obus éclatent çà et là, clairsemant la nuit d’éclairs blancs, mais ces explosions dispersées ne nous empêchent pas de sentir dans nos moelles la profondeur de ce silence absolu qui précède l’ouragan. Parfois aussi crépite rageusement une mitrailleuse, dont les balles s’éparpillent dans les ruines, autour de nous… Oui, c’est un spectacle magnifique… Une bataille organisée est le spectacle par excellence, demandez plutôt aux metteurs en scène de cinéma, le bouquet du feu d’artifice, l’attraction-vedette, le grand final, l’apothéose du drame.
La guerre avec son appréhension prolongée, sa saleté, sa famine, sa misère rien moins qu’héroïque, n’atteint (enfin) son paroxysme que dans un déploiement surhumain de splendeur et de sauvagerie. Un vétéran m’avait parlé d’attaques de blindés au cours desquelles des vingtaines de tanks étaient incendiés par les canons antichars de l’ennemi, cuisant à l’étuve leurs équipages emprisonnés à l’intérieur. On m’avait également dit, bien des fois, que prendre la tête d’une offensive était une entreprise dont bien peu ramenaient leur peau. Coupant le fil de mes pensées macabres, la voix grave du chef de char me fait sursauter. J’étais occupé à griffonner tout ce que vous venez de lire.
Quand ce fut fait, il me tend une bouteille et me dit avec son habituel sourire de gargouille : “Bois un peu de mon courage, et tu te rappelleras plus que c’est pas des obus à blanc que nos ennemis balancent sur la gueule de nos frères. Ils s’imaginent qu’ils vont aller au ciel. Non, si jamais ils ont des plumes quelque part, elles sentiront le roussi” ! Des ordres étouffés retentissent : “Prêts pour l’attaque ! En avant ! Viva ! Hourrah ! Hourra ! Hourrah !” ! Dans le grondement de ses moteurs, la compagnie de chars traverse le village en ruines. Les yeux rivés aux fentes étroites du poste de pilotage, le conducteur tient fermement les commandes. Debout dans la tourelle centrale, le chef de char scrute fixement les ténèbres à travers le hublot de visée. Toutes les soutes à munitions sont ouvertes.
Il suffit de recharger le canon à mesure que rejaillissent les douilles vides, portées au rouge par la déflagration. Une voix qui semble réprimer un éclat de rire retentit soudain : “Ordre à tous les chars d’ouvrir le feu” ! Et l’enfer se déchaîne, emplissant nos têtes du grondement, du rugissement, du fracas, du vacarme de l’énergie libérée. De longues flammes rouges et jaunes jaillissent comme des lances de feu de la gueule de chaque canon. L’intérieur du tank est comme un chaudron de sorcière, comme une chaudière de démon. La fumée des déflagrations pique les yeux et brûle les gorges. A chaque nouveau tir, une flamme pointue, surgie de la culasse, poignarde l’air épais. Les douilles éjectées s’accumulent et roulent avec un tintamarre épouvantable sur le fond métallique .
Je contemple, bouche bée, le paysage qui s’en vient à notre rencontre. J’aperçois soudain, droit devant, des fantassins ennemis. Automatiquement, conformément aux instructions et de la façon réglementaire le mitrailleur opère… Maintenant ! Le regard froid, les paupières plissées, il observe la trajectoire des balles traçantes, corrige son tir et fait son travail d’assassin. Puis une violente secousse me projette en avant. L’artillerie antichar des ennemis réagit peu à peu et les premiers tanks immobilisés flambent çà et là, masses d’acier environnées de flammes rouges et vomissant vers le ciel des cascades de fumée noire, épaisse, semblable à du velours.
Nous poursuivions notre avance, lentement, avec nos grenadiers embusqués derrière nous, prêts à exterminer l’infanterie ennemie sitôt que leurs positions seront pulvérisées. Vers midi, l’ennemi bat en retraite. Dès qu’on nous a ravitaillés en munitions et en carburant, nous fonçons sur ses traces. De loin en loin, les troupes ennemies se retranchent dans un village. Nous nous arrêtons alors, tirons dans le tas, et, un quart d’heure plus tard, il n’y a plus de village, rien que du feu dans lequel nous fonçons à nouveau, détruisant tout : soldats, hommes, femmes, enfants et animaux domestiques. S’il y a, devant nous, une maison incendiée, nous la traversons de part en part, dans un grand tourbillon d’étincelles, charriant parfois des poutres enflammées et des corps que nous perdons un peu plus loin, avec l’impression passagère d’être nous-mêmes en feu.
Les soldats doivent savoir mourir. Plus d’une fois, j’ai vu une poignée d’hommes se cramponnant à un point stratégique et retarder notre avance jusqu’à ce qu’ils aient tiré leur dernière cartouche, ou que nous les écrasions sous nos chenilles. Ça fait une drôle d’impression, au début, de voir quelqu’un assis, couché ou se traînant sur la route, et de ne pas chercher à l’éviter mais de continuer tout droit, en laissant derrière soi une bouillie informe. Une drôle d’impression. Drôle parce qu’on ne ressent absolument rien. On se rend compte, simplement, qu’on est provisoirement incapable de ressentir une émotion quelconque. Demain, peut-être, ou dans une semaine, un mois, un an, cinquante ans. Mais sur le moment, rien. On n’en a pas le temps.
On sait seulement qu’il se passe quelque chose, que l’on enregistre mécaniquement des sons et des images qui sont tout de suite poussés de côté, pour analyse ultérieure. Les chars ennemis les plus lourds, énormes mastodontes de quatre-vingt-dix ou cent tonnes équipés d’un gros canon de 220 sont trop lents, cependant, pour inquiéter bien sérieusement les chars amis ! Ils sont l’un après l’autre détruits sans grande difficulté. Après des jours d’avance ininterrompue, la puissance de combat s’épuise, mais la rigueur ne connaît point de borne. Des milliers de soldats pourraient mourir. Un interminable convoi devrait être alors organisé pour renvoyer chez eux tous les survivants !
Suivent alors des jours intolérables durant lesquels l’infanterie ennemie vient littéralement s’écraser sur les positions amies. Des milliers de morts s’amoncèlent, mais obstinément, opiniâtrement, les ennemis rejettent chaque fois de nouveaux effectifs dans la bataille. C’est avec la plus grande répugnance que j’écris ce texte. Je sais qu’il servira probablement à renforcer des points de vue pour lesquels je n’éprouve aucune sympathie, pendant que le côté opposé me traitera de menteur et de faux jeton et de traître à la cause du peuple (lequel ?)… Ayant lu ce qui précède, les fanatiques d’un de ces points de vue s’empresseront de souligner certains passages au crayon rouge en s’écriant triomphalement : “Voilà ! Voilà comment c’est là-bas ! Jugez vous-même ! D’après un témoin oculaire. Lisez le récit d’un témoin oculaire. Lisez ces quelques vérités” !
Que quelqu’un me demande si c’est, “comme ça” ou non “là-bas”, qui plus est dans un char ami (de qui ?), je ne pourrai que lui répondre, en toute honnêteté, que je n’en sais rien. J’y ai séjourné peu de temps. Je n’en ai vu qu’une faible partie. Et les circonstances de mon séjour étaient telles qu’il ne m’était possible, ni de nouer les relations nécessaires, ni d’opérer les sondages indispensables à l’élaboration objective d’une chose aussi complexe que la façon dont “ça se passe dans un pays étranger” ! Amis et ennemis possèdent d’amples motifs de s’aimer et de se haïr et de se maltraiter et de se foutre éperdument de tout ce qui pourrait arriver de fâcheux au reste du monde.
Ils manipulent les uns et les autres, la presse merdiatique aux ordres des gouvernements qui payent leurs sbires à grandes rasades d’aides financières… Notre Europe, en somme, la France Napoléonienne et l’Allemagne Nazie, n’ont t’elles contribué à brûler des milliers de villages et à ruiner l’existence de millions d’hommes et de femmes ? Mon père, mon Papa, Antoine, a été torturé par des Nazis… Je ne sais donc ni ne peux prendre la cause des pro-nazis ! Je ne partage pas l’opinion simpliste selon laquelle Hitler et Staline étaient de la même trempe. Un coup d’œil à leurs portraits juxtaposés vous démontrera l’idiotie de cette assertion.
Hitler était un hystérique qui avait un génie (Goebbels) de la manipulation à ses cotés, (il y a aussi des Goebbels à l’assistance du Gouvernement pro-nazi Ukrainien), Staline était un gaillard obstiné qui avait assez de bon sens pour ne pas jouer avec les révolutions, mais suivre son petit bonhomme de chemin, toujours sur le qui-vive, avec une compétence quasi scientifique, une patience infinie et une infinie méfiance. Vladimir Poutine est sa suite ! Staline n’était ni un imbécile, ni probablement un petit saint du bon Dieu, Poutine pareil !
Ce compte rendu ne peut donc, ni ne doit être pris et utilisé comme argument pour ou contre si ce n’est que le Nazisme sévit toujours un peu partout dans le monde, sous faux-drapeaux et ils continuent d’exercer leur influence ! Nous gaspillons notre temps, notre énergie et nos finances en suivant des exaltés comme Macron et sa suite ainsi que Biden et ses ouailles en allant chercher à Moscou les causes des craintes diverses qui accablent cette misérable planète. Tant que la liberté démocratique ne dépasse pas le stade d’un postulat, nous n’avons aucun droit de balayer ailleurs que devant notre propre porte, surtout si c’est nous qui devons subir les sanctions lancées vers la Fédération de Russie et Vladimir Poutine…
Pourquoi pas contre la France pour la Libye, la Syrie et quantités de colonies en Afrique ? Pourquoi pas contre les USA pour le génocide des Amérindiens et toutes les guerres créées (Vietnam, Irak) ? Pourquoi sommes-nous scandalisés aujourd’hui par une intervention russe en Ukraine, alors que l’OTAN a fait le même genre de chose en Yougoslavie (1991), au Kosovo (1999), en Afghanistan (2001), en Irak (2003), en Libye et en Syrie (2011) , sans que personne ne soulève d’objections ? D’autre part, vous pouvez garder votre liberté, en ce qui me concerne, et faire avec elle tout ce qui vous plaira, tant que l’on voudra bien me foutre la paix. Mon désir de liberté ne suit pas la trajectoire des balles de fusil. Ce n’est pas assez de se lever et de dire : “Nous ne voulons plus de guerre” en en créant d’autres nous-mêmes ! Et de chacun regagner son siège en s’imaginant avoir fait sa part. Il faut que les volontés s’affirment ; il faut que tout le monde ait suffisamment à manger, et que tous les grands programmes et plans humanitaires soient traduits du papier en faits !
Cela demandera des efforts considérables, s’étendant sur plusieurs générations. L’édification de la puissante machinerie qui assurera la production et la répartition équitable des denrées demandera beaucoup d’énergie et d’autodiscipline. Elle exigera la plus dure de toutes les contraintes : le besoin de subordonner les intérêts individuels aux nécessités de l’intérêt général. De l’intérêt général et non, comme dans le cas du Nazisme (et je pense aux pro-Nazis Ukrainiens), de certaines sectes privilégiées. Mais cela devient tellement ennuyeux, tellement rebattu, tellement ressassé que de parler des devoirs de l’individu. Nous parlons tous beaucoup trop de la liberté, en sous-entendant que notre seul désir est d’exterminer les autres. Les Russes pour l’instant !
Ce qui est le comble de l’infamie, de pousser les autres à s’entre-exterminer (comme font les Américains dont c’est le passe-temps favori) pour jouir du spectacle et tirer les marrons du feu. La Russie est tout aussi humaine et irrégulière que n’importe quelle nation du monde, en d’autres termes, parfaitement ordinaire et plongée comme toutes les autres dans les préoccupations banales de la vie de tous les jours…Certaines gens (internautes levez-vous !) auront peut-être trouvé ce compte rendu de bagarre de chars excitant et romantique. Tout duel avec la mort est dramatique, c’est un fait, et vous porte au-delà de vous même, de la vie de tous les jours.
Mais on peut se mesurer à la mort de bien d’autres façons qu’en faisant la guerre. En essayant de sauver d’autres vies, par exemple. L’effet “libérateur” sera beaucoup moins discutable, et le but plus conforme à la saine raison. Il n’y a que de rares vicieux et vicieuses pour trouver la guerre excitante et romantique. Aux yeux de la plupart, elle n’est que ce qu’elle est : crasse, boue, souffrance, peur, monotonie. La guerre est un mauvais moyen d’accéder aux sommets de l’existence humaine. Elle vous laisse déçu, vidé, et quand vous en revenez, vous découvrez bientôt que vous n’aviez aucun objectif, que vous avez fait tout ça pour rien et que vous avez perdu le contact avec ce qui était votre vie.
Vous êtes devenu instable, selon l’expression consacrée. Vous n’avez plus de cran, plus d’équilibre intérieur. Et cela, que vous soyez vainqueur ou vaincu. Peut-être, d’ailleurs, la tragédie est-elle encore plus grande pour les vainqueurs ? Ils ont remporté la victoire, mais sur qui et dans quelle intentions ? Ce qu’il y aura devant eux n’aura plus ni queue ni tête. A l’origine, tout au moins, il y avait la foi en quelques vérités élémentaires souvent totalement inventées. Mais sortie de l’emballage de grands mots dans lequel on a présenté tout cela au départ, c’est devenu trop complexe !
Tout est si riche en prolongements tentaculaires dardés dans toutes les directions, que les populations sont totalement incapables de comprendre avoir été manœuvrées de manière sournoise et abominable. La confiance est perdue. Tout se meurt ! “Après que les Pro-Nazis eurent été repoussés jusqu’à Jérusalem, entre le Tigre et l’Euphrate, l’offensive orchestrée par le nouvel Ordre Mondial s’arrêta, embourbée dans le sang ! Et de l’Arctique à l’Antarctique le monde tout entier devint statique. Un monde magnifique” !
“Nous sommes passés rapidement de la sidération au réveil. J’étais convaincu que je finirais ma vie sans revoir la guerre et les bombardements. Je le croyais sincèrement. Je me suis trompé”… écrit chez l’éditeur “Odile Jacobs”, le fils d’un père ukrainien et d’une mère polonaise, morts tous les deux dans le camp de concentration d’Auschwitz : Boris Cyrulnik… Il a lui-même échappé, à l’âge de six ans, à la déportation nazie. Il s’est reconstruit en France sur les cendres d’une guerre qui lui a volé ses parents et l’insouciance de l’enfance. Devenu psychiatre, il a popularisé l’idée de résilience, ou comment se réparer lorsqu’on a connu l’horreur, la mort, l’indicible. À 84 ans, il espérait que la folie meurtrière du XXe siècle allait rester dans les livres d’Histoire, que l’Homme aurait suffisamment de sagesse et la mémoire encore fraîche pour ne pas faire pleuvoir des bombes sur le Donbass russophone pour exterminer hommes, femmes et enfants parce que leur âme Russe entendait construire leur propre destinée.
Comme beaucoup de citoyens d’une Europe construite sur la paix, il pensait que l’on n’entendrait plus résonner le bruit des bottes pro-nazies, ni des mots chargés de cynisme et d’horreur comme “purification du peuple Ukrainien”… C’était sans compter sur la capacité humaine à répéter inlassablement les mêmes errements mortifères. Depuis quelques années, au milieu d’un monde en constante évolution, bousculé par une explosion numérique qui change de façon profonde nos façons de vivre personnelle et professionnelle, nous voyons resurgir des discours d’un autre temps. Celui des heures sombres. Quand l’avenir fait peur, il est plus confortable à certains pro-nazis de se réfugier dans un passé idéalisé. En Occident, c’est le même fond de tarte des discours populistes appelant à la fermeture des frontières, à la construction de murs, étirant en poster des images d’Épinal. La place du village paisible, loin des bruits du monde, est un refuge intellectuel plaisant. Il est bien loin des réalités qu’il nous faut affronter.
En Ukraine, des néo-nazis ont pris le pouvoir avec en tête une part de passé glorieux chargé d’impérialisme et de conquêtes. On ne se cache ni ne se barricade plus, on détruit les descendants des Russes vainqueurs de 1945.
Alors un matin, on se réveille et c’est encore la guerre, cachée derrière la fausse révolution du Maïdan subventionnées par les USA. Une fausse révolution qui tue, qui détruit, qui déchire, qui fait resurgir des images que l’on croyait enfouies. À l’heure de l’ultra-modernité, un virus inventé par les mêmes financiers des fausses révolutions destiné à un Grand-Reset pour assouvir le monde par le biais de faux-vaccins, nous chavire… Et voilà que le siècle passé vient frapper à notre porte. Brutalement. Nous passons rapidement de la sidération au réveil. L’Europe recompose les mêmes erreurs et fait croire que la solidarité des peuples s’exprime. C’est un retour de la noirceur. Dans son dernier ouvrage, Boris Cyrulnik oppose des “laboureurs” et des “mangeurs de vent”. Les premiers ayant les pieds sur terre et creusant leur sillon. Les seconds gobant les slogans qu’on leur donne à réciter.
L’électrochoc ukrainien devrait vous inviter à réflexion et discernement, à entrer en résistance face aux pensées toutes faites. “Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre”... On pourrait croire la phrase prononcée par Churchill. On la doit à Karl Marx…
A l’origine, Vladimir Poutine ne faisait que demander que cesse la discrimination et les exactions des Russophones du Donbass par les pro-nazis Ukrainiens et que l’Ukraine ne devienne pas le fer de lance américain de l’Otan… C’est la discussion entre Poutine et Macron… Ce denier à joué au Coq, a brandi les menaces et de ce fait la guerre a commencé… Les laboureurs sont les Russes qui protègent leurs gens et leurs terres, et les mangeurs de vent sont ceux qui croient aux dires des pro-nazis Ukrainiens…