A New York avec Paméla Anderson…

À New York, chaque soirée requiert sa dose de sang royal…
Pamela Anderson est la reine du bal et des apparitions remarquées.
Me voici à New York, où l’on donne une soirée pour une association dont je ne me souviens plus du nom.
Comme je raffole de ce genre de conneries, je me suis laissé entrainer par Anamary, ma complice ès fêtes en tous genres !
Cette sauterie qui coïncide avec la Semaine de la mode réunit non seulement une meute d’amis des amies d’amis, mais aussi toute une faune recherchée, une belle brochette de personnalités.
Pamela Anderson, qui me colle aux fesses en prétendant chercher quelqu’un dans toutes les soirées new-yorkaises où je me pointe pendant mon séjour, arrive en illuminant la salle avec un chapeau démentiel.
Encore plus débordante qu’un char allégorique du Mardi gras, elle est ici pour faire du charme aux médias.
C’est ce qu’on appelle une « apparition » de célébrité, cette drôle de chose devenue si banale qu’elle n’amuse plus personne de nos jours.
Pam semble être la star à gages préférée de toutes et tous, celle que tous s’arrachent parce que, contrairement à d’autres, Paris Hilton, mettons, elle a parmi ses nombreux atouts l’art de ne pas se prendre au sérieux.
Même quand Pam vous envoie promener, elle le fait avec un clin d’œil.
Ce qui la rend irrésistible.
Même avec du tofu et des carrés au chocolat sans produits laitiers en lieu et place des habituels satés au poulet, la fête bat son plein.
La DJ rembourrée qui officie aux platines est la plus célèbre travestie de New York, la chouettement nommée Lady Bunny.
« Même la drag-queen que je suis ne porte pas de fourrure », se vante-t-elle.
Ce qui ne l’empêche pas, quelques minutes plus tard, de faire jouer une chanson de nulle autre que J.Lo.
Personne ne hausse un sourcil, pas même Pam Anderson, qui en a pourtant de parfaits.
Moi, je hausse les deux, me délectant de cette juxtaposition encore plus juteuse : Jennifer Lopez qui me fait un clin d’oeil en me reconnaissant….
Sur ces entrefaites, en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Ah ! la vache », Pam s’est volatilisée.

Remarquez que je n’ai jamais eu le temps de m’ennuyer d’elle.
À une fabuleuse soirée chinoise donnée par MAC Cosmetics, dans le quartier Chelsea, Pam semblait jouir autant que moi de la vue des modèles au corps parfait et peint.
En arrêt devant un magnifique spécimen mâle en érection revêtu seulement d’une peinture de style William Morris, elle semblait un peu troublée d’être entourée de pseudo-mannequins et de victimes de la mode sous une pluie de flashes de téléphones photo.
Il paraît qu’elle s’est ensuite cachée dans un placard quand le retard de sa voiture a ralenti sa sortie.
J’avais eu la chance de faire une photo d’elle alors qu’elle repartait…

Bon, revenons à la soirée New-Yorkaise…
Le même soir, je recroise Pam à une fête qui marque le relancement de ma copine Paris Hilton avec qui elle arrive en se frottant l’une l’autre…
Chaud !

Tenant un long bazar rose effilé, Pam se fait photographier avec Paris Hilton : impossible de se payer meilleure publicité.
Ensuite, elle me sussure quelque chose que je ne comprend pas et m’entraine avec Paris Hilton nous fourrager dans un canapé…
Chaud !

Pam est vraiment la reine des arrivées et des départs éclair…
Je dois donc me taper Paris Hilton, Lindsay Lohan, Missy Elliott et leurs entourages, qui monopolisent les canapés voisins du mien dans la section VIP.
Je me croirais dans un épisode surréel des Jeffersons !
Quelqu’un d’autre a avisé Paris Hilton de porter autre chose qu’une robe blanche, qui était absolument dégueu en fin de soirée.
Finalement, je m’ennuie de ma copine d’Alerte à Malibu.
Je dois l’avouer : il n’y a pas plus beau présent qu’une Pam omniprésente.
Surtout quand on sait que sous ses flotteurs bat un grand cœur…

Le lendemain soir, à une party entre amis et amies chez une amante d’Anamary, j’ai a nouveau croisé Paméla qui discutait avec une jolie chinoise…, Jenny Woo !
Elles devaient discuter sans nul doute de chinoiseries puisque je ne les ai plus revues avant mon départ pour L.A.
Paméla m’a parlé durant le vol de son dingo de précédent mec en me montrant une photo…
On a bu toute une bouteille de champagne en se racontant des trucs inracontables, que je ne vous raconterait donc pas…