A quoi ça sert, au juste, des Jeux Olympiques ?
Je ne sais pas si ça se sait, mon Popu que j’aime, mais les Jeux Olympiques des moustiques de Rio ont débuté…, et personne n’a posé ou ne s’est posé cette question fondamentale : Mais au fait, à quoi ça sert, au juste, des Jeux Olympiques ?
Si tu poses la question, comme ça, à brûle pourpoint, c’est que tu dois hésiter entre l’idéal sportif, la cohésion nationale et une soirée bière pistache cacahouète.
Premièrement, il est inutile de brûler un pourpoint pour si peu.
Deuxièmement, l’idéal sportif c’est une blague depuis que Franck Ribéry est apparu dans une pub pour Nike.
Troisièmement, cette histoire de patrie, de cohésion, certains prennent ça encore au sérieux, mais tout de même, si la semaine prochaine, un inconnu pratiquant le pentathlon moderne finit troisième d’un sport que je ne suis pas sûr de bien comprendre, est-ce que vraiment je suis obligé d’aller me jeter dans les bras du premier épéiste venu ?
Pour ma part, les pistaches, les cacahouètes et une bière bien fraiche me paraissent plus appropriés à la situation, surtout pendant la compète de Bitch volley féminin.
Les jeux, ça sert à savoir si l’année est bissextile, cela permet d’entendre des hymnes méconnus, comme le sublime hymne Kirghize au refrain envoûtant qui en dit long sur ce peuple qui vit dans des yourtes enfumées.
Ça sert à découvrir des sports méconnus, comme les double skip sans barreur synchronisé des moins de 64 kilos.
Ça sert à entendre Jean-Eudes Fripotin nous dire que l’important, c’est les trois points…, que si Kwutor Balgarski ne s’était pas noyé dans son kayak, il n’aurait surement pas gagné…, comme quoi, une victoire, ça tient à peu de choses et une course n’est jamais finie avant le jugement final.
On saura qui se dope et qui est propre.
En gros, les russes, c’est les méchants qui abusent de produits améliorant les performances… et les ricains, c’est les gentils qui sont tout bio, sauf Armstrong et quelques milliers de ses compatriotes.
A tous ceux qui disent que c’est toujours les cyclistes qui trichent, je rappelle que chaque seconde, dans le monde, vingt américains sont contrôlés positifs aux hamburgers avariés.
Personnellement, si on excepte le Rosé-Pamplemousse sur glaçons, je ne me dope pas… et je profite des jeux pour dire aux gens qui s’ennuient, que finalement, ils feraient peut-être mieux de se branler un pneu plutôt que faire c… le monde qui s’en branle…
Je propose même de faire participer ceux qui bossent pendant les jeux, organiser des épreuves au travail, sur internet…, la compétition de l’onglet incarné, les concurrents doivent, le plus rapidement possible, fermer tous les onglets ne concernant pas leur boulot, genre, leurs 1.000 zami(e)s Facebook, leurs comptes Instagram, tweeter, leurs 256 chargements illégaux en cours, les divers sites pornographique de cul et leurs 497 pop-ups de pub.
Organiser un 400 mètres quatre classeurs, une course d’obstacles au cours de laquelle il faut amener le plus vite possible le dossier xxx à la compta en évitant soigneusement les cons et connes qui glandent (et se branlent) afin d’arriver à la cantine pendant qu’il reste encore des frites.
Bref (comme disait Pépin), comme j’ai fini par en avoir marre des Moules Italiennes au Roquefort à 12 euros 50 “plat du jour” et des Pizzas “du chef” de mon pote Olivier Frappa, ou j’ai droit à 12 bouteilles de rosé par pizza achetée (et payée), à moins que ce soit l’inverse parce qu’il reste nébuleux dans ses pub’s…, j’ai résolu de bouffi (avec mon Blacky) un truc drôle : de l’andouillette.
Voyez-y un vieux réflexe salvateur eu égard aux andouilles qui polluent mon espace vital et celui de mon Blacky…Certes, on peut pisser un peu partouze et laisser des cacas en cartes de visites qui signifient “je vous merde”, mais à force, ça fait des montagnes d’emmerdements pour des pipis de chansonnettes (j’ai du confondre quelque chose)…
Pour certains, traumatisés par leurs phobies et terreurs infantiles, cette chose, grasse et oblongue qui baigne dans sa sauce, l’odeur, la forme, c’est sûr, c’est de la merde.
Pour eux, l’andouillette c’est comme bouffer un cul, mais sale et sans prendre de plaisir.
Aucun intérêt.
Pourtant, on peut admirer l’anatomie de la bête, les détails, le plissé des boyaux, la belle couleur blanc rosé de la chair.
Même s’il est difficile de situer l’origine de l’andouillette, on sait qu’en 1475 apparut dans la capitale historique de la Champagne la corporation des charcutiers, qui détenait le privilège du porc cuit.
Certaines anecdotes attestent l’existence de l’andouillette, présente à la table des soldats de troupes comme à celle de François Ier.
Quant à son nom, est-il rattaché à celui de l’abbé Saint-Loup, nommé Guillaume Andouillette, qui vécut au XV e siècle ?
Nul ne peut l’affirmer.
La recette de l’andouillette constitue un autre mystère, bien que l’on en connasse les composants : chaudins et estomacs de porc coupés en lamelles et embossés (introduits) sous boyau de porc.
Après ajout de sel, poivre et assaisonnement (herbes et épices), l’andouillette est cuite 5 heures dans un court-bouillon aux légumes.
Je préférerai toujours une belle andouillette qui pue du cul, un tablier de sapeur, un aligot, des tripes fumantes, un rognon madère, un foie même pas gras, un cassoulet fuligineux et pétaradant… à n’importe quel hamburger, même gastro !
L’andouillette, c’est comme une petite bouffée de vieux prouts, qu’on a gardé, pour le soir, à la fraiche, au-dessus des jonques…
Voilà…, bon appétit…
@ pluche…