Ah ! Le monde est vraiment injuste !
Injuste !
Oui…
C’est probablement ainsi que les Juifs ont dû appréhender le monde, condamnés qu’ils furent à errer de pogroms en expulsions.
Et puis il y eut la persécution ultime, sublime, la conclusion de deux millénaires d’errances : la solution finale…, l’éradication…, la négation, tant celle du passé que celle fatalement de l’avenir : vous n’avez que trop existé mais vous n’existerez plus…
Réchappés par miracle des terres, “Juden frei”, ça s’appelait comme ça…, des survivants se sont agglomérés avec des Juifs méditerranéens et orientaux pour s’accrocher à des colonies que la déclaration Balfour avait encouragé entre les deux guerres dans les terres supposées de l‘antique Palestine.
Notons en passant qu’il suffit de filer une responsabilité à un Anglais pour qu’il te pourrisse le truc puis qu’il file, en toute logique, à l’anglaise…, c’est pour cette raison que ce côté-ci de la Manche, on parle d’Albion en n’omettant jamais d’ajouter l’adjectif “perfide”.
A partir de ce programme de déportation, de cet antisémitisme qui à envoyé en fumée six millions de pauvres diables (quand des boches se lancent dans un truc, il y vont !), les juifs survivants en ont tiré une autorité intransigeante pour affirmer leur droits, puis leur sécurité et enfin, depuis 1967, pour capitaliser sur les guerres que les Arabes ont eu la bonne idée de leur faire : une guerre, une branlée.
Ça ne fait pas un pli, c’est comme un modèle mathématique : étonnant que cela ait échappé aux Arabes, qui dans le passé, après avoir organisé la razzia des savants du bassin méditerranéen suite au vide laissé par l’effondrement de Rome, se sont dotés de belles pépinières de matheux.
Donc, une guerre, une branlée : du systématique, comme Eddy Merckx, comme Bjorn Borg, comme Lance Armstrong : sauf qu’une bécane ou une raquette, ça fait un peu moins de morts…
Quoique des fois, on se demande si le sport n’est pas une religion.
Bref, d’année en année, l’épopée d’éternels émigrés qui retrouvaient la terre de leurs ancêtres pour y faire pousser des oranges, des citrons et des pamplemousses, regroupés dans des communautés de pionniers s’est mû en une arrogance autiste : Israel uber alles !
Des colons !
Des terres !
L’expansionnisme !
Une surdité complète aux exhortations de tous ordres !
L’O.N.U ?
Mon cul !
Le Général fut bien inspiré d’appeler ça “le machin” : lorsqu’une institution internationale sert juste à te pomper des ronds et à justifier des opérations de flicage dont la justification est fondée sur l’idée du bon droit que se fait le gouvernement américain du moment, oui, ce n’est qu’un machin !!!
Encore plus dangereux que la S.D.N, qui elle n’était pas dangereuse, ne servait personne et décidément ne servait à rien !
Oui, l’O.N.U, c’est vraiment un machin, qui peut se péter le cul à pondre comme une abeille impotente ses six cents résolutions !!!
Israël, du haut de ses six millions de martyrs et de sa bienveillante diaspora américaine, emmerde le monde, à pied, à char et en automitrailleuse.
Mmm…, les Etats-Unis étaient un peu plus vigilants lorsqu’ils aidaient en sous-main le FLN en Algérie…
Il est vrai que les Américains n’ont jamais pu supporter le colonialisme : t’en parleras aux Indiens et aux Mexicains, ils t’en diront des nouvelles !
Ben oui : Los Angeles ça s’appelle comme ça par hasard, à ton avis ?
Et San Francisco ?
Et San Diego ?
Ben ouais, ça a été conquis par la force ; dans le sang même.
Passons.
Eternelle victime, Israël méprise toute notion de droit international, de droit naturel même des peuples à disposer d’eux-mêmes… et t’exhibe comme un saint-sacrement (fallait oser mais rien ne m’arrête) la déportation et le statut d’opprimé chronique pour justifier l’injustifiable.
Un mot de travers et paf : la solution finale !
Comme la botte de Nevers ; comme l’Excuse au Tarot ; comme le Joker au Poker.
Devraient faire un jeu des mille morts : y’aurait pas d’increvable ni de camion d’essence !
T’aurais le sésame, la carte qui prime sur tout : attention martyr !
J’en ai bavé, alors à mon tour d’opprimer, à mon tour d’imposer, de braver, d’ignorer, d’aller encore un peu plus loin à chaque fois.
C’est un sacré bizness que le statut de victime !
Tiens…, prenons les Noirs francophones, douloureuses victimes du vilain colonialisme !
Et les Arabes francophones, très douloureuses victimes aussi…
Qui réclament tous avec arrogance des réparations…
Qui justifient leur immigration massive en France par l’axiome du : “vous êtes venus chez nous on vient chez vous c’est comme ça , vous nous avez opprimés, alors vous devez nous accepter et nous loger, et nous RMIser et tout et tout”…
On essaye une fois…, ça va pas…, on prend une calotte…, c’est pas grave…, on essaye une deuxième…, et puis pourquoi pas trois…, quatre…, cinq… et l’on devient victime et on pleure…, on pleure tous.
Ah ! La France est vraiment injuste !
Et puis on finit par le porter son foulard pour aller en cours.
On finit par imposer à tout le monde les cantines sans charcuterie, les salles de prière, les heures de prière, les piscines pour filles, les rues barrées pour cause de prière générale en pleine rue.
Mais ça, c’est en France.
Le principe de l’objet, c’est que ça te revient dans la gueule.
A victime, victime et demi.
Dans la vie, on trouve toujours son maître.
Si ce n’est pas en France, on le trouve au Proche Orient.
Ah ! c’est con hein ?
Ça…, jouer les victimes, c’est bien.
C’est presque un métier.
Pis c’est imparable : laissez passer c’est une victime ; tu veux ma thune ?
Oui !
Et ma bagnole ?
Ah ma femme aussi !
Mes pompes ?
Et ma religion ?
Pas ma cuisine quand même ?
Si ?
Aussi ?
Attention je vais finir par devenir victime.
Comme on ne saurait être nul partout, la plus parfaite réconciliation que l’on ait pu noter dans l’histoire, c’est bien celle qui prévaut entre la France et l’Allemagne.
Par quel mystère ?
Où est la recette ?
Pourvu que De Gaulle et Adenauer ne se soient pas barrés avec l’unique exemplaire, sinon…
Lorsque j’étais caca-boule, j’avais un super disque , un super album disait-on.
C’était l’album de la Franco-fête au Québec ; en 1976 je crois, un pau avant que j’entre en pub comme chez les putes… ce qui m’a mené à Chromes&Flammes, l’épopée…, une autre histoire.
Bref !
Où sont passés mes 33 tours ?
Oubliés, il y a trente ans de cela et plus chez une péronnelle à gros seins (j’aime les gros seins et les belles cuisses fines).
Je l’écoutais tellement que je me demande comment à force d’écouter le même titre je ne suis jamais parvenu à entendre la chanson qui était de l’autre coté du disque !
Et je ne l’ai plus jamais écoutée cette chanson…
J’ai dû vieillir et me mettre à penser comme un vieux moi qui ai si ardemment pensé comme un jeune !
Un ami perdu de vue m’avait confié un soir de beuverie qu’il n’avait jamais été jeune et qu’étant jeune il haïssait la jeunesse.
Si ça se trouve, le mec fait le chemin à l’envers.
Moi…
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