Soirée érections américaines…
American Stars-War…
Chewbacca Trump vainqueur de Hillary Klingon !
Après une balade matinale au port, ou Blacky a couru tout son saoul (et le mien itou, hipsss !), nous sommes allé déjeuner chez mon ami Nicolas Bidule de l’Abri-Cotier, qui ressasse que l’ex-Maire, ex-kiné et actuellement déchu de son paradis du Golfe de St-Tropez… a fait appel d’un jugement le condamnant pour des menaces au petit-commerce local, “son excellence” ne sachant s’arrèter…
Le petit commerce local, généralement, périclite et c’est un des signes que notre monde tourne fou, surtout quand les politiciens y aident dans une œuvre destructrice aux sévices-services de ce qu’on a nommé “le Nouvel Ordre Mondial”… avec les carpettes merdiatiques qui leurs servent de tapis-volant…
Du coup, Nicolas, Blacky et moi avons discutaillé du devenir de notre Franchouille et du monde, en attente qu’il aille nous préparer un St-Pierre au Roquefort et tutti-quanti…
La discussion se résume en ceci-après en suite…, je traduis les aboiements de Blacky pour que vous compreniez toute la saveur de nos échanges verbeux…
On ne le rappellera jamais assez, le génie infaillible et omnipotent, n’existe pas et n’existera jamais (ou peut-être dans un futur lointain, quand les robots auront remplacé l’homme), que ce soit chez les gourous qui vivent de leur guide d’achat à l’intention des sourds et des malentendants de tout et n’importe quoi…, ou des gourous qui distillent leur savoir avec avidité ou prodigalité, libéralité ou brutalité, parcimonie ou bonhomie…
Quoique je me délecte d’avoir depuis longtemps la volonté de défaire certaines réputations savamment conquises dans le lit de la bêtise humaine, là n’est pas mon propos…, ce qui me dérange, qui m’énerve, qui me hérisse le poil, qui m’agace la rate, qui m’excite l’arthrite, c’est l’inhibition de “ceusses” qui pensent ne pas pouvoir savoir à l’égard de ceux qui sont sensés détenir ledit savoir : “Je n’y connais rien”, “Je n’ai pas votre culture, votre passion”, etc…
Des sentences d’auto-exclusion trop souvent entendues, impliquant souvent un réflexe pavlovien, moutonnier et parfois ridicule, quand l’avis et la note s’alignent sur les gourous.
Sans faire une thèse essentielle et centrale sur l’objectivité scolastique et sémantique propre à la subjectivité de la perception sensorielle, donner son opinion, son avis, faire une critique subjective ou pas, basé sur un préjugé (qui souvent n’est qu’une erreur qui a pris racine), c’est sain et utile.
C’est évident, nous n’avons pas tous la même sensibilité…
Une personne sur quatre est incapable de percevoir le bourgeonal, la molécule du parfum du muguet…, la moitié de l’humanité est extrêmement sensible, et apprécie, l’arôme de violette…, l’autre moitié le perçoit à peine et ne l’aime pas plus que du pipi de chat-chien.
Maintenant imaginez deux personnes à la sensibilité très différente, l’une sera émerveillée par le parfum raffiné de fleurs, alors que l’autre cherchera sous la table si un chien n’a pas pissé sur ses mocassin à glands.
Chaque individu dispose de 347 gènes dédiés à l’olfaction et que 50% des dits gènes sont différents d’une personne à l’autre…, dans ces conditions, il est rigoureusement impossible que nous sentions la même chose que notre voisin de table… et encore, je ne vous “cause” pas de psychologie, de réminiscence enfantine, le nez est en prise directe avec la partie du cerveau responsable des émotions…, il suffit, par exemple, que dans votre enfance l’odeur de la betterave ou du chou ait été associée à un événement désagréable pour que vous n’aimiez pas la betterave et le Burlenberg…, dans ces conditions, tout jugement émis ne peut engager que celui qui émet son avis !
Nous sommes libres de nos goûts, de nos sensations, de nos choix…, il faut avoir vocation au plaisir, au rapprochement, à l’échange, à la convivialité plus qu’au dénigrement moutonnier.
Ne laissons plus à d’autres l’arrogance de penser pour nous…, il faut être curieux, nous sommes des individus multiples, dans la manière de noter, de commenter, de chercher la cohérence, de se délecter de nos propres théories que l’on a le droit de juger fumeuses, mais qu’il faut écouter et essayer de comprendre avant de critiquer bêtement.
Les écarts abyssaux entre points de vue ne sont pas dus à la méconnaissance de certains, mais à l’influence de certains autres.
Pour tout dire, je me marre, je m’en tamponne les valseuses de ces thuriféraires de ces momies excommunicatrices, car c’est bien dans ce manichéisme que réside le nœud du problème que certains tranchent avec l’allégresse d’un coupeur de tête robespierrien (à foutre).
Dans la série des coups de gueule, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
Je me sentais chaud comme la baise (je sais, c’est dur d’être objectif, dur de tout aimer, sans préjugés, sans idées préconçues !)…
Je suis navré de voir comment des passionnés peuvent laisser un arbre leur cacher la forêt, les principes sont des préjugés de grande taille, c’est tout !
“Trop puissant” que m’a dit Nicolas…
On s’est alors délecté dans le silence d’un vieux Bordeaux très moyen, mais aristocratique et on a dégommé les roturiers du nouveau monde, sans vergogne.
Rentrés “at-home”, Blacky et moi, il a eu le réflexe canin de me laisser me coucher devant la TV, assister à la soirée “érection américaines”…, avec une image lancinante en tête…
Après 10 heures de digestion merdiatiques, (oui…, apéritif, entrée, deux poissons, deux viandes, crème de Gorgonzola, Strudel aux pommes et vins divers, ça laisse des traces et pas seulement caloriques)…, la grande nouvelle est apparue aux yeux du monde, Donald Trump a gagné son combat et va devenir le 45 ième président des USA.
Pour peu, si grande affaire et nouvelle, je redeviens pro-américain, enfin un gars qui n’a pas sa langue en poche, qui a su devenir milliardaire et en est fier, qui ose dire qu’il “emmerde” tout le monde, mais qu’il tend la main à tout le monde pour aller ensemble de l’avant sans se croire obligé de se taper sur la g…
C’est la gloire du petit-commerce au rang de commerce industrieux, un gars qui dit simplement qu’il faut oser aller de l’avant, faire du business plutôt que des guerres…
Waouwwwww… ce à quoi Blacky m’a rétorqué : WouahWouah…
Un grand moment !
Blacky avait dans l’idée de faire une petite collation complémentaire pour fêter cet évènement, me regardant avec l’affection du loup lorsqu’il veut gober un lapin…, radieux et éclairé par la lumière du frigo, mastiquant par avance avec une jubilation non feinte…
La soirée réservée aux érections américaine s’est terminée ce mercredi matin vers les 9 heures, avec l’arrivée plein écran de Donald Trump semblable à Chewbacca qui vient de sauter Hillary Klingon une antique vieillerie pourrie qui n’en espérait plus autant…
Pour l’instant, Chewbacca Trump n’en est qu’aux remerciements pour ses troupes et vient de discourir sur un rassemblement général, et c’est beau…
Ce qui m’a stupéfait, c’est la réaction imbécile de tous les journaleux merdiatiques Franchouilles qui se gargarisaient d’avance en début de soirée de la victoire d’Hillary, chacun y allant de commentaires assassins et moralisateurs y incluant des parallèles entre Trump et Lepen et le bonheur de choisir entre Sarko et Sarko…
Fallait voir leurs tronches merdiatiques au fur-et-à mesure des résultats Etats après Etats ou Hillary Klingon perdait pied face à Chewbacca Trump… qui a finalement remporté l’érection devant l’amère ricaine…
Voilà…, maintenant les journaleux franchouilles retournent leur veste et commentent l’inverse de ce qu’ils disaient et publiaient la veille…
Un grand moment…
Après une campagne outrancière, xénophobe et anti-establishment, le milliardaire républicain a battu Hillary Klingon, faisant mentir tous les sondages. Il devient le 45e président des Etats-Unis…
Le choc…, le coup de tonnerre… et le vertige à l’idée de voir Donald Trump poser ses valises à la Maison Blanche dans à peine deux mois et demi.
Tout au long de cette campagne présidentielle étouffante, partout aux Etats-Unis, le milliardaire avait promis à ses partisans d’aller chercher la victoire…, pour eux… et pour le “mouvement”, cette majorité silencieuse dont il a pris la tête dès le 16 juin 2015, date de son entrée dans la course.
Près d’un an et demi plus tard, Donald Trump a tenu sa promesse en infligeant à sa rivale démocrate, Hillary Klintgon, une défaite violente.
Peu après 1 heure du matin, la victoire du candidat républicain est apparue inéluctable…, réunis partout dans le pays, et notamment à l’hôtel Hilton Midtown de New York, ses partisans ont laissé éclater leur joie…, des images de liesse aux antipodes de la stupeur qui se lisait sur les visages des supporteurs de Hillary Klingon, rassemblés dans l’immense centre de conventions de Manhattan…
A 70 ans, Donald J. Trump entre dans l’histoire en devenant le premier milliardaire dépourvu de toute expérience politique à être élu président des Etats-Unis…, formidable !