Appel d’offres…
Milliardaires cherchent à acheter un pays !
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L’actualité économique regorge d’histoires incroyables, de signaux faibles ou moins faibles d’un monde en mutation rapide, souvent la réalité dépasse la fiction, parce qu’il ne s’agit pas que de mécanismes abstraits…
Ce sont des individus qui écrivent les pages de notre histoire économique, avec leurs émotions, leurs blessures, leurs peurs, leurs ressorts tendus dans l’enfance…
Au départ je suis parti d’un constat devenu banal : l’argent gouverne le monde, avec ses marchés financiers, ses fonds d’investissement, ses agences de notation, ses lobbies, ses think-tanks, ses paradis fiscaux… et maintenant ses fondations philanthropiques plus riches que des états.
L’argent règne, donc, au-dessus des nations, de plus en plus affranchis des Etats, des lois, des fiscalités.
Les riches sont de plus en plus riches, et dans le même temps, l’Occident s’enfonce dans la crise.
Où mène cette pente ?
L’argent gouverne le monde, au-dessus des nations… et les relations sont de plus en plus complexes entre les riches, qui vont bien, et les démocraties occidentales, qui ne vont pas bien du tout.
Chacun voit que dans le marasme occidental actuel les riches s’en sortent bien : leur nombre ne cesse d’augmenter dans le monde et ils concentrent une part croissante de la richesse mondiale : 0,1% de la population mondiale détient 40.000 milliards de dollars de patrimoine ; aux États-Unis, 4/5e de l’augmentation des revenus depuis 30 ans a profité au 1% les plus riches qui détiennent un tiers de la richesse du pays.
À croire que même les crises leur profitent : l’industrie du luxe n’a jamais été si prospère.
Les riches vont bien, donc, mais ils “sont mal” car dans l’opinion ils n’ont pas la cote.
Robert Guest, l’éditorialiste du magazine The Economist titrait il y a quelques mois : “Mon conseil aux riches en 2012 : planquez-vous !”…
Ils sont de plus en plus montrés du doigt comme les responsables et les profiteurs de la mondialisation, de la spéculation financière, de l’accroissement des inégalités.
Ils sont vus comme des tricheurs et des exilés fiscaux.
On leur reproche d’affaiblir la démocratie avec leurs lobbies, de contrôler les médias.
Et même quand ils sont philanthropes, certains voient dans cette générosité une suspecte prétention anti-démocratique à vouloir privatiser l’action publique.
Mais ce désamour est réciproque : les riches aussi sont fâchés avec l’Occident.
Ils ressentent cette hostilité populaire, ils déplorent que l’Occident soit en déclin et ils y investissent de moins en moins.
D’autant qu’avec des finances publiques aussi malades, ils savent bien que la pression fiscale va s’intensifier sur eux.
Voilà pourquoi ces relations sont complexes et tendues.
Aussi, allant dormir avec mes constatations, me suis-je réveillé avec une idée : comprendre ces inquiétudes et fédérer, grâce à un réseau social, une immense communauté de riches, une sorte de Facebook de milliardaires, qui progressivement deviendrait une quasi-nation et une puissance politique et financière.
J’imagine adresser un appel d’offres aux États occidentaux pour sélectionner un pays où s’établir et fonder une société nouvelle : jamais une communauté humaine indépendante des nations ne s’est érigée au-dessus des États pour les mettre en concurrence et tenter d’acheter un pays, sauf Israël qui a raté toutes les marches en étant dépendant des USA pour survivre et en étant obligé d’accepter des pauvres pour accomplir les basses-oeuvres.
Pas moyen de changer, à terme, Israël finira en Armaguédon, entrainant quantités de nations dans une explosion générale…
Par contre, pourquoi ne pas imaginer une autre approche en évitant la religiosité et tout ce qui crèe des conflits inutiles car pouvant détruire l’essence même d’un grand rêve…
Par sa méthode, cet appel d’offres serait machiavélique… et cela me plait !
Il préserverait en effet les apparences libérales et démocratiques : personne n’étant obligé de répondre !
Et pourtant les démocraties européennes sont au pied du mur : soit elles en acceptent les conditions et s’assurent une prospérité durable, soit elles rejettent cette odieuse régression de la démocratie et prennent le risque de voir partir les riches et leurs capitaux vers d’autres horizons.
Car certains pays en difficulté céderont forcément à la tentation…
Force est de constater aujourd’hui l’effritement du pouvoir des nations dans la mondialisation et face à la toute-puissance de l’argent.
L’argent règne, de plus en plus affranchi des États et des lois, avec ses lobbies, ses paradis fiscaux, ses marchés financiers… et maintenant ses fondations humanitaires richissimes qui privatisent aussi la sphère publique.
Où nous mène cette logique ?
Jusqu’à quel point la démocratie est-elle soluble dans l’argent ?
Y-a-t-il quelque chose de nouveau, aujourd’hui plus qu’hier, qui pourrait provoquer une telle rupture ?
Même si l’évolution est en marche depuis des décennies, je crois qu’il y aura un avant et un après 2008.
L’explosion de la pauvreté en Occident, le chômage qui ne reflue pas, la démesure des licenciements spectaculaires annoncés ces derniers mois par des entreprises très rentables, le niveau de surendettement des États, l’ampleur des déficits, les fortunes qui échappent à l’impôt dans des paradis fiscaux ou des fondations, la puissance incommensurable des hedge-funds qui sèment la panique sur les marchés comme des voyous dans une cour d’école, tout ça est nouveau, oui, comme d’ailleurs l’accoutumance et la résignation apparente de l’opinion face à cet affaiblissement de l’Occident et la toute-puissance acceptée des marchés.
Il y a aussi la corruption des gouvernants qui, parce qu’ils peuvent générer des conflits et les gérer avec toute l’armée et les moyens de leur pays, peuvent accepter des milliards d’euros net dollars en remerciement d’aider divers bandits et crapules à prendre le pouvoir de pays producteurs de ressources énergétiques…, l’exemple de la Libye met très mal à l’aise face à un président qui a été assez malin pour ne pas se laisser piéger dans l’affaire de Karachi et Clairstream…
Tout s’achète, alors pourquoi pas un président ?
Tout s’achète, alors pourquoi pas un pays ?
Ce sont les réseaux sociaux qui ont été capables de favoriser voire plus réellement : d’inventer des révolutions…, pourquoi dès-lors ne pas pousser plus avant et créer un réseau social réservé aux milliardaires afin de contrôler de tels phénomènes ?
La puissance en devenir des réseaux sociaux me fascine.
Plus d’un milliard d’humains les utilisent déjà… et pourtant on n’en est qu’à la préhistoire des réseaux sociaux.
Il y a quelques années j’avais été frappé par l’épisode de l’élection d’un président de Facebook.
On disait souvent que si Facebook était une nation ce serait la 3e plus peuplée du monde… et puis il y a eu cette élection.
Ça avait fait sourire à l’époque, l’affaire était retombée comme un soufflet, mais j’avais gardé en tête cette idée intrigante : et si un réseau social s’organisait et devenait une quasi-nation virtuelle ?
Et j’en suis venu naturellement à cette question : si les riches, grâce à un réseau social, devenaient une nation ?
Jusqu’à présent, les riches ont abusé de la mondialisation et de la finance au détriment de leur peuple.
Le monde qu’ils ont créé va vers sa chute et faudrait réagir : un électrochoc, un révélateur, faire voler en éclat les certitudes et les sourires figés.
Mon projet, un peu messianique, c’est d’inverser la logique destructrice des riches… et du même coup sauver l’Occident.
Divers, passionnément démocrates et européens, pourraient voir là, le dernier acte d’une logique de marchandisation, l’aboutissement d’une ploutocratie rampante, une tentative de viol de la démocratie par l’argent.
Un second obstacle, plus dangereux, c’est le complot financier d’une ampleur jamais vue, ourdi par Wall Street, un complot qui vise l’Europe.
L’appel d’offres ne s’adresserait qu’aux nations européennes…
Parce que c’est un cri pour défendre l’Europe assiégée par les marchés financiers, à genoux pour placer sa dette, désunie et fragile comme jamais, livrée sans défense à la mondialisation et à la guerre des monnaies.
L’Europe est en effet la cible d’une double conspiration, car c’est une région du monde jalousée et enviée pour ses nombreux atouts dont nous semblons les seuls à ne pas avoir conscience.
L’Europe est la première économie du monde, la première épargne du monde, la plus faible inflation, nos problèmes budgétaires sont moindres que ceux des États-Unis et nous sommes la région du monde où la démocratie et l’État-providence fonctionnent encore le moins mal, quoi qu’on en dise.
Il est peut-être temps de réagir et de se mobiliser pour la sauver.
Et sauver l’Europe commence apparemment par Athènes.
La Grèce est partout dans notre histoire et notre actualité.
Malraux disait qu’une Grèce secrète repose au cœur de tous les hommes d’Occident.
La Grèce est le berceau de l’Europe et de la démocratie…
Il y a une ironie douloureuse que ce soit à Athènes, où tout a commencé, que culmine la tragédie financière de l’Europe… et où tout pourrait donc finir.
Comment ne pas trouver effrayant de symbolique, que ce soit dans ce pays dont la philosophie des limites nous met en garde contre l’hybris, la démesure qui entraîne la chute, que ce soit précisément là qu’explose notre crise financière ?
Aujourd’hui des comptables nous suggèrent d’abandonner la Grèce à son sort, comme si elle n’était pas le cœur et l’âme de l’Europe.
Souvenons-nous qu’il y a exactement 2.500 ans, les Athéniens défendaient leur toute jeune invention, la démocratie… et triomphaient de leurs envahisseurs malgré une écrasante infériorité numérique à Marathon et Salamine.
Que serait l’Europe aujourd’hui sans leur bravoure d’homme libre ?
Camus a répondu à cette question, je le cite : l’Europe serait ignoble sans les Grecs.
Le capitalisme financier est devenu un jeu où l’on tire à balles réelles.
Avec les impitoyables banquiers de Wall Street…, les financiers du Golfe, spécialistes des raids hostiles et des dépeçages d’entreprises, la belle Sophie…, les milliardaires Russes de haut-vol drogués au luxe…, c’est un monde des affaires cupide et cynique.
Diverses OPA hostiles sont des assauts qui s’apparentent pour certains à une traque, une chasse, un sport à haute dose d’adrénaline… et ces chasseurs Milliardaires ont le profiling de serial-killers.
Cela étant, il y a aussi des figures plus positives parmi tous ces importants qui aiment la vie, les gens, l’art de vivre et le raffinement européen !
On ne peut que se réjouir que, grâce à la mondialisation, des millions d’hommes et de femmes des pays émergents sortent de la pauvreté.
Mais il est permis de regretter que dans le même temps, des millions d’Occidentaux y entrent…
Ce qui est terrible pour l’Occident, ce sont certains effets de cette mondialisation non régulée.
Il faut bien comprendre que c’est exactement comme si on faisait revenir des patrons et des ouvriers de la France de 1890 dans la France d’aujourd’hui…
Là encore, où mène cette pente ?
Ne croyons tout de même pas trop naïvement au soutien de la Chine sans contrepartie…, ils s’intéressent à nos usines, nos infrastructures, nos entreprises, ils jouent leur partie avec sang-froid et intelligence.
La responsabilité des hedge-funds et des banques d’investissement américaines dans les crises et les désordres économiques mondiaux est la cause principale de tous nos maux… et de la crise, de même que celle de 1928, c’est un pays pourri avec des gouvernants pourris dirigeant une nation d’imbéciles lobotomisés qui crient encore “vive l’amérique” alors qu’on leur a tout pris, leurs biens, leur santé, leurs illusione… et en finale leur vie !
Les banquiers de Wall Street sont des délinquants.
Le Tea Party pousse notamment sur ce terreau mais est aux ordres des lobbyes Juifs qui les financent. D’ailleurs la critique la plus dure vient de l’intérieur : la finance de marché est une industrie surpuissante en liberté non surveillée.
Tout le monde sait par exemple que les produits dérivés et la titrisation ont permis de faire exploser les risques de crédit et les dissimuler dans des angles morts de la réglementation.
Greenspan reconnaissait en 2008 qu’il avait eu tort de s’opposer à la réglementation des CDS (qu’il jugeait publiquement inutile encore en 1998, quelques mois avant l’affaire LTCM).
Mais la réglementation sur les dérivés de crédit n’a pas beaucoup avancé depuis.
Et à nouveau une meute de hedge-funds cherche à briser l’Europe…
L’histoire mouvementée des relations entre les riches et la démocratie est en marche, elle n’est bien sûr pas finie.
L’appel d’offres aux nations occidentales, sera bientôt sur la table.
Pour l’heure, les méga-milliardaires ont déjà leur “réseau social”, c’est Bildeberg qui cherche à imposer le “Nouvel Ordre Mondial”…
Mon rêve n’est en réalité qu’une vision du monde tel qu’il se prépare actuellement…
La perspective économique, politique et sociale de 2012 est profondément négative.
Quasiment tous les économistes orthodoxes de le pensée dominante sont pessimistes en ce qui concerne l’économie mondiale.
Bien que, là aussi, leurs prédictions sous-estiment l’étendue et la profondeur de la crise, il y a de grandes raisons de croire que 2012 sera le début d’un déclin plus important que celui engendré par la Grande Récession de 2008-2009.
Avec moins de ressources, plus de dette et une résistance populaire croissante, les gouvernements ne pourront pas sauver le système.
Beaucoup des principales institutions et relations économiques qui ont été la cause et la conséquence de l’expansion capitaliste régionale et mondiale des 30 dernières années sont en train de se désintégrer et de sombrer dans le chaos.
Les anciens moteurs économiques de l’expansion globale, les Etats-Unis et l’Union Européenne, ont épuisé leurs ressources et sont clairement en déclin.
Les nouveaux centres de croissance, la Chine, l’Inde, le Brésil et la Russie, qui pendant une “courte décennie” ont donné un nouvel élan à la croissance mondiale arrivent en fin de course, leur décélération est rapide et continuera pendant toute l’année prochaine.
En particulier l’Union Européenne gangrenée par la crise se désintègrera et au lieu des relations croisées actuelles on aura des accords de commerce ou d’investissement bilatéraux ou multilatéraux.
L’Allemagne, la France, les Pays-Bas et les pays nordiques essayeront de négocier le virage.
L’Angleterre dans son splendide isolement, basculera en croissance négative, ses organismes financiers s’évertuant à trouver de nouvelles opportunités de spéculation dans les états pétroliers du Golfe et autres “niches”.
L’Europe centrale et l’Europe de l’est, en particulier la Pologne et la République Tchèque, se rapprocheront de l’Allemagne mais souffriront des conséquences du déclin général des marchés mondiaux.
L’Europe du sud (la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Italie) entreront dans une profonde récession et le règlement de l’énorme dette par des assauts sauvages sur les salaires et les avantages sociaux réduira drastiquement la demande des consommateurs.
Le chômage et le sous-emploi dus à la récessions atteindront un tiers des personnes en âge de travailler et cela provoquera des conflits sociaux de longue durée qui s’élargiront en soulèvements populaires.
L’explosion de l’Europe est presque inévitable.
L’Euro, en tant que monnaie de référence, sera abandonné au profit de monnaies nationales nouvelles ou anciennes accompagnées de dévaluations et de mesures protectionnistes.
Le nationalisme sera à l’ordre du jour.
Les Banques allemandes, françaises et suisses subiront d’énormes pertes sur les prêts consentis au Sud.
Leur sauvetage engloutira des sommes énormes, clivant les sociétés allemandes et françaises en opposant les contribuables majoritaires aux banquiers.
Le militantisme syndical et le pseudo “populisme” de droite (néo-fascisme) intensifieront les luttes nationalistes et les luttes de classe.
Une Europe fragmentée et socialement déchirée sera moins susceptible de se joindre à une opération militaire israélo-étasunienne d’inspiration israélienne contre l’Iran (ou même la Syrie).
L’Europe en crise s’opposera à une attitude agressive des Etats-Unis à l’égard de la Russie et de la Chine.
Les Etats-Unis subiront les conséquences de leur énorme déficit fiscal et ne seront pas capables de contrecarrer financièrement la récession mondiale de 2012.
Ils ne pourront pas non plus “externaliser” leur solution de la crise en se tournant vers l’Asie auparavant dynamique car la Chine, l’Inde et le reste de l’Asie sont en perte de vitesse économique.
La Chine aura une croissance bien inférieure à ses 9% habituels.
L’Inde passera de 8% à 5% ou moins encore.
De plus, la politique militaire “d’encerclement” pratiquée par le régime d’Obama et sa politique économique d’exclusion et de protectionnisme écarteront la possibilité que la Chine contribue à la relance.
Les Etats-Unis et l’Angleterre seront les plus grands perdants de la reconstruction économique de l’Irak après la guerre.
Les entreprises étasuniennes et anglaises obtiendront moins de 5% des 186 milliards de projets d’infrastructures (Financial Times, 12/16/11, p 1 et 3).
Ce sera sans doute la même chose en Libye et ailleurs.
L’armée impériale étasunienne détruit un adversaire, creuse sa dette pour le faire, et des pays qui n’ont pas pris part au conflit récoltent les juteux contrats de la reconstruction économique d’après guerre.
L’économie des Etats-Unis sombrera dans la récession en 2012 et la “relance sans emplois de 2011” sera suivie d’une hausse importante du chômage en 2012.
En fait la force de travail toute entière se contractera au fur et à mesure que ceux qui ne touchent plus d’indemnités de chômage cesseront de s’inscrire.
L’exploitation des travailleurs (la productivité) s’intensifiera à mesure que les capitalistes forceront les travailleurs à travailler toujours plus pour un salaire toujours moindre, creusant ainsi le fossé entre les salaires et les profits.
La récession économique et la hausse du chômage seront accompagnées de coupes sauvages dans les programmes sociaux pour subventionner les banques et les industries en difficulté.
Les débats entre les partis politiques porteront sur l’importance des coupes qu’il faut imposer aux travailleurs et aux retraités pour gagner “la confiance” des actionnaires.
Confronté a des choix politiques aussi limités, l’électorat réagira en ne réélisant pas les dirigeants sortants, en s’abstenant de voter et en organisant des mouvements de masse spontanés comme “occupy Wall Street”.
L’insatisfaction, l’hostilité et la frustration domineront la culture.
Les démagogues du Parti Démocratique se serviront de la Chine comme bouc émissaire ; les démagogues du Parti Républicain blâmeront les immigrants.
Et les deux partis fulmineront contre les “fascistes islamistes”, en particulier contre l’Iran.
Les “52 présidents des principales organisations juives étasuniennes” et leurs partisans “Israël avant tout” du Congrès Etasunien, de Département d’Etat, du Trésor et du Pentagone inciteront à la guerre contre l’Iran.
S’ils parviennent à leurs fins, il y aura une explosion régionale et une dépression mondiale.
Etant donné la capacité du régime extrémiste israélien à obtenir du Congrès Etasunien et de la Maison Blanche une adhésion inconditionnelle à tous ses plans belliqueux, on ne peut écarter l’éventualité d’une aussi terrible catastrophe.
La Chine affrontera la récession mondiale de 2012 avec plusieurs options disponibles pour diminuer son impact.
Beijing peut modifier sa production et produire des marchandises et des services pour les 700 millions de consommateurs qui ne sont pas pris dans la tourmente économique.
En augmentant les salaires, les services sociaux et la qualité de l’environnement, la Chine peut compenser la perte des marchés étrangers.
La croissance économique de la Chine, qui s’origine en grande partie dans la spéculation du marché immobilier, sera affectée par l’éclatement de la bulle.
Un recul sévère s’ensuivra provoquant des pertes d’emplois, des faillites municipales et l’augmentation des conflits sociaux et des conflits de classes.
Cela pourra entraîner soit une plus grande répression soit une démocratisation graduelle.
L’issue affectera profondément les relations commerciales de la Chine.
La crise économique renforcera probablement le contrôle de l’état sur le marché.
L’élection du Président Poutine diminuera le soutien de la Russie aux soulèvements et aux sanctions fomentés par les Etats-Unis contre les alliés et les partenaires commerciaux de la Russie.
Poutine se rapprochera de la Chine et bénéficiera de l’éclatement de l’Europe et de l’affaiblissement de l’OTAN.
L’opposition russe soutenue par les médias occidentaux utilisera son poids financier pour discréditer Poutine et promouvoir le boycott des investissements, ce qui ne les empêchera pas de perdre largement les élections présidentielles.
La récession mondiale affaiblira l’économie russe et la forcera à choisir entre les nationalisations ou l’utilisation croissante des fonds de l’état pour tirer d’affaire les oligarques influents.
L’année 2011 a posé les fondations de l’explosion de l’Union Européenne.
Les crises ont commencé avec la déconfiture de l’Euro, la stagnation aux Etats-Unis et la déferlante dans le monde des manifestations populaires contre les indécentes inégalités.
Les événements de 2011 ont donné un aperçu de ce que nous prépare 2012 : des guerres commerciales débridées entre les principales puissances, l’exaspération des luttes entre impérialistes et la perspective de soulèvements populaires qui tournent en révolutions.
De plus, l’escalade de la fièvre belliciste orchestrée par les sionistes contre l’Iran en 2011 laisse présager la plus terrible guerre régionale depuis le conflit Etas unis-Inde-Chine.
Les campagnes électorales et les résultats des élections aux Etats-Unis, en France et en Russie aggraveront les conflits mondiaux et les crises économiques.
En 2011 le régime Obama a initié une politique de confrontation militaire avec la Russie et la Chine et des politiques destinées à gêner et retarder la montée de la Chine en tant que puissance économique mondiale.
A cause de l’aggravation de la récession économique et du déclin des marchés étrangers surtout en Europe, une guerre commerciale d’envergure éclatera.
Washington poursuivra une politique agressive visant à limiter les exportations et les investissements chinois.
La Maison Blanche intensifiera ses efforts pour empêcher le commerce et les investissements de la Chine en Asie, en Afrique et ailleurs.
On peut s’attendre à des efforts renouvelés de la part des Etats-Unis pour exploiter les conflits ethniques et populaires intérieurs de la Chine et augmenter sa présence militaire le long des côtes chinoises.
Une provocation majeure ou des incidents montés de toutes pièces ne sont pas à exclure.
Tout cela pourrait mener en 2012 au nationalisme fanatique et à une nouvelle et coûteuse “Guerre Froide”.
Obama a fourni le cadre et la justification d’une confrontation à grande échelle et de longue durée avec la Chine.
Ce sera un effort désespéré pour maintenir l’influence étasunienne et ses positions stratégiques en Asie.
Le “quadrilatère de pouvoir” de l’armée étasunienne (les Etats-Unis, le Japon, l’Australie et la Corée) avec le soutien des satellites philippins, essayera de détruire les liens commerciaux de la Chine au moyen de la puissance militaire de Washington.
Les programmes d’austérité imposés à l’Europe, de l’Angleterre à la Lettonie en passant par l’Europe du Sud, seront la marque de 2012.
Des licenciements massifs dans le secteur public et des salaires et des offres d’emploi en réduction dans le privé engendreront une guerre continuelle entre les classes sociales et la remise en question des régimes.
Les “politiques d’austérité” du Sud provoqueront une incapacité de payer la dette qui entraînera la faillite de banques françaises et allemandes.
La classe financière dominante anglaise, isolée de l’Europe, mais dominante en Angleterre, obligera le gouvernement conservateur à “réprimer” les révoltes populaires et syndicales.
Un nouveau style de règle autocratique néo-thatcherienne verra le jour ; l’opposition syndicale formulera des revendications de pure forme tout en serrant la bride à la populace rebelle.
En un mot, les politiques sociales économiques régressives développées en 2011 ont préparé le cadre dans lequel de nouveaux régimes policiers pourront réprimer dans le sang les travailleurs et les jeunes chômeurs sans avenir.
Aux Etats-Unis, Obama a préparé le terrain pour une guerre plus importante au Moyen-Orient en déplaçant des troupes d’Irak et d’Afghanistan pour les concentrer sur l’Iran.
Pour déstabiliser l’Iran, Washington multiplie les opérations militaires et civiles secrètes contre les alliés de l’Iran, en Syrie, au Pakistan, au Venezuela et en Chine.
Voilà les ingrédients de la stratégie belliqueuse israélo-étasunienne contre l’Iran : des guerres dans les états voisins, des sanctions économiques internationales, des attaques cybernétiques pour mettre à mal les industries vitales et des assassinats ciblés de savants et d’officiels militaires.
Le projet en son entier, de sa planification à son exécution, peut être attribué, sans risque d’erreur, à la configuration du pouvoir sioniste qui tient les positions stratégiques dans l’Administration étasunienne, les médias dominants et la “société civile”.
Une analyse systématique des politiciens étasuniens du Congrès qui promeuvent et mettent en oeuvre la politique de sanctions montre que les rôles principaux sont tenus par des méga-sionistes (les adeptes du Israël avant tout) comme Ileana Ros-Lehtinen et Howard Berman, Dennis Ross à la Maison Blanche, Jeffrey Feltman au Département d’Etat et Stuart Levy et son remplaçant David Cohenson au Trésor.
La Maison Blanche est entièrement aux mains des collecteurs de fonds sionistes et fait ce que veulent les 52 présidents des principales organisations juives étasuniennes.
La stratégie israélo-sioniste est d’encercler l’Iran, de l’affaiblir économiquement et de l’attaquer militairement.
L’invasion de l’Irak a été la première guerre des Etats-Unis au bénéfice d’Israël ; la guerre de Libye, la seconde ; la guerre par personnes interposées contre la Syrie, la troisième.
Ces guerres ont détruit les adversaires d’Israël ou sont en passe de les détruire.
En 2011, les sanctions économiques destinées à créer de l’agitation intérieure en Iran ont été la principale arme sélectionnée.
La campagne pour les sanctions internationales a mobilisé toute l’énergie des lobbys sionistes.
Ils n’ont rencontré aucune résistance dans les médias dominants, ni au Congrès, ni dans les bureaux de la Maison Blanche.
La Configuration de Pouvoir Sioniste (CPS) n’a pas été l’objet de la moindre critique de la part des groupuscules, mouvements ou journaux de la gauche progressiste, à part quelques notables exceptions.
Le repositionnement des troupes étasuniennes de l’Irak aux frontières de l’Iran, les sanctions et l’influence grandissante de la cinquième colonne israélienne aux Etats-Unis signifie que la guerre va s’étendre aux Moyen-Orient.
Cela implique sans doute une attaque aérienne “surprise” de missiles par les forces étasuniennes.
Elle sera justifiée par une prétendue “attaque nucléaire imminente” inventée par le Mossad israélien et transmise dans les termes exacts par le CPS à ses laquais du Congrès étasunien et de la Maison Blanche pour être officialisée et diffusée au monde entier.
Ce sera une guerre meurtrière, sanglante et longue au profit d’Israël ; les Etats-Unis en paieront le prix militaire direct et le reste du monde paiera un prix économique élevé.
La guerre étasunienne fomentée par les sionistes fera évoluer la récession du début de 2012 en une profonde dépression vers la fin de l’année et provoquera sans doute des soulèvements populaires massifs.
Tout indique que 2012 sera une année déterminante dans la crise économique dévastatrice qui s’étend de l’Europe et des Etats-Unis vers l’Asie et leurs états-clients d’Afrique et d’Amérique Latine.
La crise sera vraiment mondiale.
Les conflits entre les pays impérialistes et les guerres coloniales saperont touts les efforts pour mettre fin à la crise.
En réaction, des mouvements de masse verront le jour et on peut espérer que les manifestations et les soulèvements se transforment avec le temps en révolutions sociales et que le pouvoir change de camp.