Autos-branlettes au château d’Ô…
Qu’il y ait eu des évènements divers à l’intérieur ET à l’extérieur des murs de ce château est un fait historique et indubitable…, d’ailleurs, les fermiers proches se posent sans cesse des questions concernant les automobiles improbables qui s’y trouvent et qui sont régulièrement photographiées dans les allées…
Ils ressentent également une terreur sans nom lorsqu’ils évoquent le château et les dames qui viennent s’y encanailler dans ce qui est connu comme “le donjon des supplices”…, leur nature même, est un grand mystère, car personne n’en a jamais parlé à personne (sic !), excepté en termes énigmatiques.
On rapporte (ce sont les femmes de ménage qui sont la source de cette rumeur), que des orgies ont lieu chaque samedi soir entre des hommes, des femmes et des esprits… et que des flots de sperme et de cyprine s’infiltrent à chaque fois dans les lames du parquet du donjon, agrandissant sans cesse, semaine après semaine, une tache indélébile dans le plafond de la chambre du dessous…
Depuis la civilisation mésopotamienne, de nombreux récits folkloriques narrant l’existence d’esprits ayant eu des relations sexuelles avec des humains ont été exhumés, c’est le cas par exemple des incubes…
Issus de la mythologie hébraïque, les incubes sont des démons qui jouissent des femmes dans leur sommeil…, leurs équivalents féminins sont les succubes…, ces démons femelles qui débauchent les hommes alors qu’ils sont inconscients…, dans l’ouvrage Merlin-Huth (ou Suite de Merlin) de Robert de Boron qui date de la fin du XIIe siècle/début du XIIIe siècle, l’auteur fait de l’enchanteur Merlin le fils d’un démon incube.
Aujourd’hui ces récits se mêlent même à la pop-culture, en effet, l’actrice de “Paranormal Activity 2”, Natasha Blasick, a décrit son expérience sexuelle avec un fantôme dans une émission de télé américaine…, ces histoires sont en réalité autant d’exemples d’une paraphilie méconnue aujourd’hui nommée spectrophilie…
Les spectrophiles, ce sont ces gens qui ont une attirance sexuelle pour les fantômes, et/ou ceux (et c’est la forme la plus répandue) qui se font interpeller par des fantômes qui cherchent à baiser avec eux, si possible dans un château.
Pour expliquer ce phénomène, plusieurs scientifiques ont parlé d’hallucinations pouvant être associées à une certaine paralysie du sommeil, une interruption de la phase de sommeil paradoxal au cours de laquelle l’individu se réveille prématurément tout en restant dans un état de rêve…, une sorte de cauchemar éveillé…, ce laps de temps entre les deux états engendrerait certaines perceptions visuelles, auditives et tactiles : avoir l’impression de baiser des fantômes, notamment.
Afin d’en savoir plus sur ces histoires de sexe sans chair, j’ai réussi à avoir un échange textuel avec Daphné Guiness…
https://www.gatsbyonline.com/ataraxie/special-bernard-henry-levy-arielle-dombasle-et-daphne-guiness-le-pitre-la-mondaine-et-la-sulfureuse-341819/
Daphné Guinness, héritière multi-milliardaire de la famille de brasseurs de bière irlandais, les Guinness, est « une figure » du monde de la mode, une « fashion face », une collectionneuse, une icône connue pour ses centaines de robes haute couture, ce pourquoi le Fashion Institute of Technology, qui est le Musée de la Mode new-yorkais, lui a consacré une exposition.
Les plus grandes marques de l’éphémère et de l’inutile hors de prix (Lagerfeld, Nars, Mac, Akris) courtisent assidument « la muse » pour qu’elle devienne leur égérie.
De nombreuses jeunes femmes fortunées (elles-aussi), s’inspirent de son style et de son allure souvent grotesques, parmi elles Lady Gaga a été fortement influencée, au point d’officiellement déclarer : « Daphné Guinness est une de mes sources d’inspirations »… dans une interview diffusée par la chaîne de télévision en ligne ShowStudio.
On est content pour elles…
– Plutôt que d’être la designer, la muse, l’artiste, l’extravagante, l’héritière de la famille Guinness, richissimes brasseurs irlandais, puis de la famille Niarchos, puissante famille d’armateurs grecs, n’auriez-vous pas plutôt dû être vétérinaire pour fourmis ou dompteuse de cigales ?
– J’aurais pu. J’étais sur la bonne voie, murmure-t-elle dans son propre sabir, mélange d’anglais oxbridgien et de français façon Birkin, exquis comme le savant fouillis d’un mixed border, où les roses Duchesse côtoient les orties blanches… À Cadaqués, pendant les vacances d’été, je faisais déjà des élevages d’escargots. Je leur chantais des chansons, je leur fabriquais des maisons. C’était tellement… cool…
– Pendant ce temps, votre mère, Daphné, prenait le soleil avec Dalí, préparait des salades de courgettes avec David Hockney, et Man Ray immortalisait le tout, n’est-il pas ?
– Ils venaient tous se cacher dans notre monastère. Personne ne pouvait y accéder. La route était difficile…
– Vous cultiviez déjà ce profil secret, mélange d’intensité, de timidité, d’autodérision mélancolique, qui sied à ceux qui ont l’extrême politesse de faire comme si rien de ce qu’ils vivent n’est anormal. Et pourtant rien n’est tout à fait ordinaire dans votre famille baroque qui adore mélanger les extrêmes. Il y a votre père, le baron Jonathan Guinness…, votre mère, Suzanne Lisney, une mannequin française…, Jessica Mitford, votre tante communiste engagée dans les Brigades internationales pendant la guerre d’Espagne…, mais surtout votre grand-mère adorée, Diana Mitford, divorcée de Bryan Guinness, mariée à Oswald Mosley, le fondateur du parti fasciste anglais, lors d’une cérémonie fastueuse célébrée à Berlin dans la maison de Goebbels avec Hitler comme témoin. Rien que ça !
– Lorsque je demandais à ma grand-mère : “Mais granny, comment avez-vous pu ? Le nazisme était l’abomination absolue, le plus monstrueux des crimes.” Elle me répondait tristement : “L’amour, ma petite fille, l’amour… J’étais folle de cet homme.”… J’étais faite pour les monastères espagnols calcinés de soleil, les châteaux en Irlande, me déguiser et jouer au garçon manqué sur les terres de mes ancêtres. Mais le sort en décida autrement lorsque j’ai rencontré, sur les pistes de Gstaad, Spyros Niarchos, héritier de l’empire fondé par son père, Stavros. J’avais 18 ans. Un an plus tard, je l’ai épousé.
– La deuxième partie de votre vie a donc commencé ainsi…
– Elle durera quatorze ans. Mère de famille, épouse docile et silencieuse qui parcourt la planète en tutoyant les anges sur les fuseaux horaires entre l’île de Spetsopoula, la résidence privée de la famille…, Londres, New York, Paris et Saint Moritz.
– Une vie à la Jackie Kennedy-Onassis ?
– Oui, comblée par la naissance de trois enfants et par des diamants gros comme le Ritz…
– Vous étiez riche, vous êtes devenue de plus en plus riche… Que fait-on quand on possède tant d’argent ?
– Je ne sais pas. Moi, je m’évadais dans mes univers. La vie ne tournait pas autour du shopping, mais autour de la santé de l’empire maritime construit par mon beau-père. Je m’ennuiais un peu. Je lisais énormément mais j’ai fini par divorcer…
– Pour retrouver votre clan de farfelus londoniens, dont le pilier, Isabella Blow, rédactrice au Tatler, venait de découvrir Alexander McQueen lors de son défilé de fin d’études au Central Saint Martins College of Art&Design.
– Vous êtes bien renseigné Mister…, j’ai appris enfin à dessiner ma liberté et, quand il s’agit d’inventer son propre langage, c’est…
– C’est dans la fripe que vous l’avez trouvé…
– Mon truc, ce sont les chiffons, les tissus, les rubans, les strass, les plumes, les chapeaux, les broches, les ceintures, les chaussures, les voilettes. Bref, tout ce qui fait que l’on peut s’amuser en s’habillant…
– Dans votre garde-robe exposée fin 2011 au musée du Fashion Institue of Technology à New York, on trouvait 70 chapeaux, 450 paires de chaussures, 200 sacs, 250 robes…
– Pour moi, le vêtement est un moyen de vaincre la solitude, d’affirmer sa singularité, de lutter contre la dictature du prétendu bon goût, de retrouver une tribu et de s’exprimer. Finalement, ma mode est ce qui ressort d’un shaker dans lequel j’ai mis de la musique, de la littérature, de la mélancolie ou de la joie. Il en ressort une attitude qui est l’air du temps. La mode, c’est un morceau de vie…
– Vous faites danser les styles…
– Je mets ce qui me tombe sous la main…
– Vérifions…, vous portez un pantalon noir en cuir stretch et une petite veste bleu nuit tissée de fils d’or très Oleg Cassini, ornée aux épaules de deux clips argentés.
– Tellement commode avec son Zip façon anorak. C’est le confort qui guide mes choix. La preuve, mes chaussures sur mesure réalisées par le bottier Massaro, mélange de pointes de petits rats de l’Opéra, d’échasses et de chaussures orthopédiques. J’en ai de toutes les couleurs. Ce sont comme des chaussons. Vous rendez-vous compte de l’intérêt majeur de ces chaussures ? Elles permettent de ne pas se prendre le talon dans les grilles des stations de métro.
Pour le montrer, elle s’élance dans la pièce, sautant comme un cabri, faisant des pointes, tourbillonnant comme une marionnette.
– Madame Guinness prend-elle souvent le métro ?
– Well, s’il le fallait, of course…
– Et les bagues en diamants à tête de mort qui ornent chacun de ses doigts, comme si vous aviez enfilé les mains d’une armure ?
– Un hommage aux Hells Angels, que j’adore, et aux figures gothiques…, dit-elle en passant ses mains dans ses cheveux noirs et blonds de Cruella d’enfer… Je suis une romantique de l’époque grunge. Mon grand ami était Alexander McQueen. Il me manque tellement. Avec lui, la mode est devenue de l’art. Sa façon à lui de parler à la fois de sexe, de mort et de politique était unique. Je pense que c’est cela qui touchait les gens. En plus, il connaissait tellement bien les techniques de confection qu’il pouvait se permettre d’être subversif…
– Vous êtes un mix de Kate Moss et d’Audrey Hepburn. D’un côté, une chevelure bicolore de punk londonienne ; de l’autre, le regard étonné et sincèrement givré de l’héroïne de Breakfast at Tiffany’s. Le tout corseté par un maintien de danseuse disciplinée. Chez vous, on ne boit que du thé…
– Que du thé, et des boissons à l’açai. Comme les boas, je ne mange qu’une seule fois par semaine.
– Peut-être un petit pois ?
– Certains disent qu’ils ont toute la mort pour maigrir. Je dis exactement le contraire. Je mangerai quand je serai morte.
– L’excentricité ne tue pas l’élégance !
– Elle la sublime et surtout la dédramatise. Il faut bien s’habiller, non ? La loi l’impose. Nue, vous allez en prison. Alors, pourquoi ne pas s’en amuser ? Je porte trois montres à mon poignet pour avoir l’heure de New York, Londres et Paris. Des montres de luxe Roger Dubuis, dont je suis l’égérie. J’aime les angles polis, les flancs étirés et le mécanisme presque apparent qui me rappelle la voûte céleste. L’une est sertie de diamants, l’autre est en or gris et la troisième, en titane. Ça ne m’empêche pas de porter des collants filés. C’est exprès, mon côté grunge. Je me fiche des critiques, je m’aime comme ça, je me suis installée à Paris, sous les toits, face à la Seine, pour être plus proche de mon amour Bernard-Henry Lévy.
– En êtes-vous amoureuse ?
– Cela semble évident. Je vend mon appartement new-yorkais de 1000 mètres carrés à cause du voisin du dessous, qui m’a demandé 1 million de dollars de dommages et intérêts après un dégât des eaux que j’ai occasionné en laissant couler mon bain. Il paraît que ça l’a traumatisé, comme dans Breakfast at Tiffany’s, où Audrey Hepburn rendait fou son voisin du dessus…
– Pouvez-vous me raconter votre première expérience sexuelle avec un esprit puisque vous prétendez que vous couchez avec des esprits ?
– La première fois, j’avais 26 ans, ça fait donc quelques années que ça me suit. Je m’intéresse beaucoup aux esprits, aux pénis érigés aussi et la première fois, je voulais rentrer en contact avec l’un d’eux, uniquement pour un branlage commun assisté, mais l’un des esprits m’a forcé à avoir des relations sexuelles avec lui. J’avais créé une porte avec son esprit via son sexe, un procédé de communication entre un humain et une entité appartenant à une autre dimension…
– Qu’est-ce que vous vous êtes dit sur le moment ?
– Le lendemain, je ne savais plus si c’était un rêve ou si ça s’était réellement passé ; je me sentais vraiment flagada. Pour me changer les idées, je suis allée faire le tour du château avec mon chien, ça me remonte toujours le moral. C’est là que je vous ai rencontrée alors que vous réalisiez des photos d’une étrange voiture. J’ai eu un flash et me suis masturbée en vous regardant, cachée derrière un buisson. Le soir, je me souviens être entrée dans ma chambre et d’avoir senti une forme d’énergie. C’était bizarre.
– Comment s’est passée cette première expérience ?
– J’ai été comme paralysée. J’avais des fourmis dans tous les membres et j’ai senti un gros poids contre moi, je ne pouvais plus bouger. Ensuite je me suis sentie voler au-dessus de mon lit. Puis j’ai eu l’impression de danser. C’était agréable mais j’étais terrifiée. J’entendais des voix et je voyais des images de voitures improbables avec des hommes nus qui les conduisaient, mais je ne pouvais rien contrôler.
– Comment êtes-vous sûre qu’il ne s’agissait pas d’un rêve érotique ou d’une hallucination ?
– Eh bien, j’ai eu plusieurs orgasmes consécutifs durant deux heures. C’est pour ça que je sais que ce n’était pas une hallucination. Ces choses-là se sont répétées. Ça fait longtemps que ça dure, et je ressens à peu près toujours la même chose. Je suis toujours dans mon lit quand ça arrive.
– Ça vous dérange si je vous en demande plus, en nous mettant nus vous et moi cote-à-cote ?
– J’allais vous le suggérer…, tous les intervenants me disent la même chose !
– Combien de fois avez-vous eu des relations avec des esprits ?
– Je ne sais pas. Au début, les interactions étaient rares. Au fil du temps, les visites sont devenues plus fréquentes. Depuis l’an dernier, c’est devenu irrégulier.
– Que ressentez-vous aujourd’hui, lorsque vous baisez avec un fantôme ?
– Eh bien, je peux sentir exactement où il me touche. Il arrive à caresser mon sein gauche, mes fesses, etc. Une fois, j’ai même senti ses lèvres quand il m’embrassait.
– Quoi de plus ?
– Bizarrement, quand il vient dans ma chambre aujourd’hui, ça m’excite de plus en plus. Mais en ce qui me concerne je n’ai jamais senti son pénis lorsqu’il me pénètre. D’une façon générale, c’est assez plaisant.
– Avez-vous eu un ami dans la vie réelle lors de votre relation extra-dimensionnelle ?
– Mis à part Bernard, que des rencontres assez brèves, les ruptures viennent souvent de moi. Je n’ai pas eu de relations sérieuses avec des hommes, mais quand certains dorment chez moi, l’esprit vient.
– Connaissez-vous d’autres personnes ayant eu des expériences similaires à la vôtre ?
– Pas personnellement. J’évite d’aborder le sujet avec les autres, c’est une distraction un peu étrange quand même. J’en parle surtout sur les forums parce que sur ces plateformes du web, tout reste anonyme !
– Avez-vous déjà pensé à l’exorcisme ?
– Au début oui, bien sûr. Ensuite je suis allée sur Internet et j’ai vu que d’autres personnes vivaient la même chose que moi.
– Et quoi de plus ?
– Je n’étais pas la seule dans ce cas et les témoignages des autres m’ont rassurée. Mais, comme je l’ai dit, au fur et à mesure j’ai réussi à prendre goût au sperme de mes fantômes… J’en bois trop. Mais à partir de quand peut-on affirmer que l’on boit trop de sperme ? Je me suis fixée une seule règle : ne pas branler un homme avant que le soleil ne se couche. J’ai utilisé cette règle sans scrupule pour me persuader que je n’étais pas spermatoolique…
– Je suis sans voix, là…
– En fait, cette règle est nulle et je cesse de la respecter dès que je me déclare plus ou moins en vacances. Tous les jours, je prends mon courage à deux mains, je me félicite de ma volonté, tout en attendant que le soleil daigne se coucher, à supposer que je n’ai pas eu la flemme d’ouvrir mes rideaux ce jour-là. Patienter jusqu’au crépuscule pour pouvoir fellationner quelqu’un reste néanmoins un objectif facile à atteindre.
– Avec le temps, j’ai découvert qu’avoir une bouteille en face de moi me fait les mêmes effets, à peu de chose près, qu’une lobotomie…
– Tous les jours, mon réveil sonne à midi, je vagabonde dans le brouillard de mon chez-moi ou de ma conscience, allez savoir…, puis je jette un œil désabusé sur le fil d’activité de mes réseaux sociaux, où je découvre la vie épanouie de mes amis productifs et propres sur eux qui s’épanchent sans vergogne sur Internet.
-Et puis, que faites-vous ?
– Doucement, méthodiquement, je bois des quantités indécentes de café. C’est devenu une nécessité vitale. Sa couleur brunâtre me rappelle les cernes qui ornent continuellement mes yeux fatigués.
– Pour ma part, lorsque le soleil est à son zénith, je mène une vie d’emprunt, toujours voilée d’une brume aux relents de bourbon et quelle que soit l’occasion, je me jette avec une hâte frénétique hors de ma chambre que j’ai fini par glorifier.
– La précipitation permanente avec laquelle je mène ma vie rend toute les situations, qu’elles soient banales ou importantes, épouvantables. Je deviens folle quand je me rends compte que je suis encore restée éveillée jusqu’au petit matin, après avoir passé la nuit à mater des vidéos porno sur YouTube que j’ai déjà vu des millions de fois ou à envoyer des e-mails honteux que je n’ose jamais relire.
– Je vous comprends, pour ma part, je n’ai aucune envie de prendre conscience des conneries des autres que je raconte, en vérité, j’ai peur que la réalité de ma vie très remplie devienne aussi vide que ce que j’écris.
– Vivre sans jouir toutes les heures me terrifie. J’ai peur que ces dures vérités m’apparaissent brusquement. Du coup, je me masturbe.
– Superbe programme…
– Parfois, des amis et amies me confient, l’air inquiet, qu’ils se masturbent eux-aussi, mais trop selon-eux, trois, parfois quatre nuits par semaine. Selon mon envie, je feins de me sentir concernée par leur problème ou bien je leur explique que ça doit faire une dizaine d’années que je me masturbe tous les soirs. Selon leur degré d’excitation elles et ils trouvent ça drôle ou carrément déprimant. De toute manière, je m’en contrefous. Le mot modération ne fait pas partie de mon vocabulaire. Je me masturbe jusqu’à ce que je suis trop irritée malgré mes crèmes spéciales. Je peux survivre plusieurs jours sans aucune trace de bouffe chez moi et me nourrir exclusivement de sauces industrielles diverses, mais je tremble à l’idée de vivre dans mon univers dépourvu de jouissances intenses. Comme je suis une radine invétérée, je pense que refuser quelque chose de gratuit, comme se masturber, relève d’un comportement déviant.
– Vous n’êtes pas la seule à avoir cette opinion…
– Vous connaissez le petit conseil qui orne toutes les publicités d’alcools ?
– À consommer avec modération…, c’est ça ?
– Ouiiiiii ! Quand je lis cette maxime, je marmonne entre mes lèvres : “OK, bien noté”… et puis je me masturbe jusqu’à oublier où j’habite. Souvent, je me rends à une soirée quand suis certaine de finir comme dingue. Je planifie ma nuit en fonction de ce que je veux jouir. La plupart du temps, c’est le seul plan que je suis capable d’établir. Bien j’étais contente de vous recevoir et de répondre à vos questions. Portez vous bien. Au revoir…
Amies et amis internautes…, je ne cesse de me répéter que je ne peux plus vivre ainsi ma vie de débauche…, pourtant, au plus profond de moi, je suis persuadé que je continuerai…., parce que l’alternative, c’est l’inconnu…., l’alternative n’est pas complaisante…, je me marre depuis si longtemps à écrire, que je ne connais rien d’autre de mieux pour être de bonne humeur (gag !)…Pour ce qui est de cette histoire, c’est le prétexte à une compilation d’articles ou diverses photos des voitures vedettes de celles-ci ont été réalisées devant “LE” château…, j’y indique chaque fois un lien vous spermettant d’aller lire…
Cadillac Allanté 1987 :
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1343…
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1282…
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1388…
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1407…
Cadillac LaSalle 1937 :
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=638…
Excalibur :
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1433…
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1426…
Corvette Roadster 1965 :
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=841…
Royale Landaulet 1988 :
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1416…
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1225…
Pierce Arrow Sedan 1933 :
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=75…
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=205…
GMC Pick-Up 1952 Advance Design :
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=206…
Panthter J72 :
https://www.gatsbyonline.com/automobile/une-histoire-de-fou-la-panther-j72-346907/
https://www.gatsbyonline.com/automobile/panther-j72-essai-routier-346419/
Panther deVille :
https://www.gatsbyonline.com/automobile/sympathy-for-the-panther-deville-356496/
https://www.gatsbyonline.com/automobile/1985-panther-de-ville-et-demi-350822/
Jeepster :
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=449…
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=489…
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=209…
Bentley Super T :
https://www.gatsbyonline.com/automobile/1968-bentley-super-t-du-sublime-au-ridicule-il-ny-a-quun-pas-374478/
Buick Riviera Opera Coupe 1992 :
https://www.gatsbyonline.com/automobile/374530-374530/
Buick Special 1954 :
https://www.gatsbyonline.com/automobile/1954-buick-special-352777/
Mercedes 540 K 1936 :
https://www.gatsbyonline.com/automobile/1937-mercedes-540k-roadster-351334/
Auburn Speedster 1936 :
https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=719&cat=auto