Bande d’ouvriers…
Grâce à GatsbyOnline, une de mes professions est de donner mon avis à des gens (vous) qui ne me l’ont pas demandé… et de prodiguer mes conseils à des autorités qui n’en tiennent nullement compte…
Je ne suis dès-lors que plus à l’aise pour vous livrer mes commentaires longuement médités entre deux siestes et quelques mojitos bienvenus…
Il devrait y avoir des limites à la capacité de nuisance de la connerie ambiante, généralisée depuis la nouvelle grande crise qui est sensée nous frapper de plein fouet depuis mi 2008…
Ainsi, les “gnous“, communément dénommés “beaufs” pour caricaturer les citoyens “lambda” qui ne sont que les gens de la plèbe, la masse de moins en moins laborieuse (pour peu qu’elle l’ait jamais été) qui ne rêve qu’à dépenser l’argent perdu “du ménage” en vaines vacances au soleil en compagnie de leurs semblables d’infortunes définis comme “les congés-payés“…, ces gens-là, donc, simples mais tout aussi retors que le reste de l’inhumanité, crédules dans leurs incrédulités, vénérant le football comme la F1 et sensibles au paraître au point de croire que l’anorexie des mannequins pédophilisables est le must de la sagesse et de la beauté réincarnée selon des diktats de Saint Karl-Lagerfeld…, ainsi… écrivais-je dans un moment de lucidité…, les “gnous“, communément dénommés “beaufs” croient qu’existent des ilots d’insouciance préservés, des parenthèses enchantées dans lesquelles on pourrait toujours croire que les “valeurs” perdurent…
Des endroits enchantés ou les Chicanos continueraient de payer leurs crédits immobiliers…, ou les banquiers souriants prèteraient encore sans compter aux artisans et petites et moyennes entreprises…, ou les ouvriers trinqueraient à la santé de leurs patrons…., ou Bernard Madoff distribuerait ses dividendes…, ou l’art contemporain continuerait de se vendre à des imbéciles éclairés…, ou le moindre achat du moindre bien serait toujours assuré de rapporter le triple…, ou tout le monde aurait sa chance de gagner un milliard à l’Euromillions…
Dans l’imaginaire collectif, ces lieux sont Cannes et Monaco…, des jardins d’Eden de luxe et d’abondance ou l’enthousiasme communicatif se communique à toutes et tous !
J’étais à Cannes en mai 2009…, à Monaco aussi…
Cannes plus que Monaco, me fait chaque année pleurer d’avantage, tant il m’est pathétique de voir les masses de “gnous“, communément dénommés “beaufs“, s’agglutiner en paquets de linge sale derrière des barrières pour faire des signes à des vedettes qui n’en ont rien à f…
Les “beaufs” sont parfois en équilibre instable sur des escabeaux ou des chaises pliables et pliantes…, agrippés à des lampadaires…, juchés sur des arbres tels des singes… pour regarder passer (de loin) le pire en suffisantes morgues d’un monde interlope de soi-disant artistes, dont les trois-quart, tels des gateaux suris, n’ont strictement rien à voir avec le cinéma…
Tout est faux dans ce débalage de tenues coûteuses et de bijoux prétés pour faire la publicité de firmes qui n’en ont pourtant strictement rien à gagner avec les plébéennes et plébéens agglutinés en un troupeau de “beaufs“, bavant devant les gloires de l’inutilité qui ne vivent que des quelques euros que leur dépensent les “gnous” (communément dénommés “beaufs“) sous le principe que c’est au départ des ruisseaux (de boue et de bouseux) que se crèent de grandes rivières (de diamants) !
Crise oblige, et sursaut de lucidité aidant…, les marques de luxe sont devenues rétives au sponsoring.
Les grandes marques de cosmétiques et de coiffure envoient des brigades (plus) légères…, plus de fête à l’Eden Roc, plus de soutiens financiers pour le Jimmy’z, nivellement par le bas (de gamme) du gala de l’Amfar, miniaturisation des publicités, rosé en place de champagne, paté “maison” au lieu de foie gras…
Cette paupérisation people du festival de Cannes sonne le glas des cloches et les plus mythomanes pique-assiettes en sont réduits à la soupe populaire des réceptions sexuelles…
Tout se perd !
Les belles automobiles d’antan ou des Gatsby’s en portefeuille d’actions paradaient, sont devenues des Renault de location-renting, noires comme les corbeaux qui les gardent et conduisent, suivies par des engins hypothétiquement “tunés” avec des néons sous leurs chassis…
Même les yachts sont vides et leurs ampoules éteintes !
On croyait communément que c’étaient des milliardaires venus passer leur temps… alors que ce sont de simples millionnaires qui louaient des Yachts “charters” pour 15 jours… et qui ne louent plus !
Oh ! Certes, il en reste…
Mais ceux-là ne vivent pas sur les mêmes plateaux…
La “crise” n’est donc pas “que” financière !
Regardez et écoutez ce qui nous entoure…, ces discours qui ne veulent rien dire (qui se rappele d’un seul discours de Nicolas Sarkozy ou de Ségolène Royal…, par exemple franchouillard), ces romanciers qui n’ont plus d’histoires à raconter (Harry Potter s’avèrerait être un plagiat planétaire, c’est dire que les rêves les plus idiots se désintègrent), ces toiles essuie-pinceaux qui valaient des millions et qui ne valent plus rien (ont-elle vraiment valu quoique ce soit ?), ces musiques-tapage-nocturne (j’ai tenté l’autre soir de regarder un film de Scorcese sur les Rolling Stones, j’ai décroché à la fin du troisième morceau), ces philosophes plus proche du café du commerce que du Collège de France (je vise ce faux-cul méprisant et méprisable de BHL), cette cuisine à l’azote liquide que sont les surgelés des grandes surfaces de l’inconscience inhumaine… qui prospèrent parce que les “gnous“, communément dénommés “beaufs” refusent de changer de style de vie et décomptent pour économiser de quoi partir au loin en “congés-payés” comme s’ils l’étaient par le fait d’un fond secret et inépuisable…
La grande crise est devenue le problème des gens parce qu’ils n’ont plus le sens des vraies responsabilités depuis que l’assistanat social est un crédo de facilité…
Le roi est tout nu !