Brûlant à tous égards …
Suis-je sacrificiel ?
Mes écrits des autodafés ?
Les pires méchancetés me sont parfois proférées….
Alors comme je n’ai plus rien à perdre et tout à recevoir d’amour, je m’engage davantage…
Ce qui unit les hommes et femmes est la flambée des corps qui les laissent surpris et effarés et s’use par l’entropie même du sexe.
Nous n’avons pas la plupart du temps l’amour altruiste, c’est peut-être triste à dire mais la passion n’est pas un humanisme.
Eros et Thanatos sont étroitement mêlés dans ces histoires …
Un couple n’est jamais qu’un ajustement de solitudes, et leur synchronisme tient du miracle sans cesse renouvelé en cause de doses massives d’injonctions paradoxales.
Nous avons tous au plus sensible de nos êtres, une plaie qui ne demande qu’à se rouvrir, somme de multiples blessures qui prouvent notre existence.
Nos soifs de consolations semblent alors impossibles à étancher, ce qui nous fait prendre peu à peu une dimension mythique, le mythe étant comme l’amour, il doit toujours être redit comme il doit être refait …
Nous nous retrouvons alors dans des situations particulières parce que la vie ne pourvoit à rien d’autre, et qu’il n’est cependant pas d’autres réservoir qui vaille qu’on y puise.
Nos chagrins d’enfances et nos peines d’adolescents puis d’adultes constituent notre école, notre conservatoire.
Il y a un gai savoir de la détresse, un chant du désenchantement ….
Voilà amies et amis de ce site, tracteurs et détracteurs, une nouvelle page qui vous changera des panneaux crus, des sexes nus et sans joies que les rabat-joie habituels (et elles) et autres disjonctées du « web », vous masturbent d’incertitudes pour voler vos ultimes illusions d’amours et tendresses.
Ne suis-je un baroque contemporain, en cause de mon style ou le verbe entraîne ma pensée autant que l’inverse, par ma manière de partir en guerre contre les dragons de l’angoisse dans une lutte perdue d’avance, par ma quête prométhéenne et désespérée de l’écriture, aventure épique et tragique à la fois, ou mon rire résonne dans les abîmes de mon être…