Carla Bruni-Sarkozy…, la femme aux bijoux, celle qui rend fou…
Il y a des gens, que d’emblée, on n’aime pas, un pressentiment, une vision, un ressenti…
Ce fut le cas avec Nicolas Sarkozy qui d’entrée de jeu s’est avéré prompt à jouer des coudes et des épaules pour pousser ses amis dans les pires situations… Cela fut le cas avec l’ex-mannequin squelettique pornographique devenue chanteuse sans voix puis première dame de France…
Si Nicolas Sarkozy a amené la France au bord du gouffre, pieds et poings liés, retenue sommairement par un fil manœuvré par les USA qui en ont profité pour démanteler son outil industriel (PSA par exemple), tandis qu’il utilisait l’armée française pour masquer ses comptes avec Kadhafi…, son épouse merdiatique ne perdait pas son temps et suivait l’exemple de son époux adoré en s’appropriant tout ce qui passait à sa portée…
410.000 euros, c’est ce qu’avait coûté à l’État le site de Carla Bruni, selon le rapport de la Cour des comptes.
Cette photo a représenté la France, c’était la première Dame de France… La classe ultime !
Visée par une pétition exigeant qu’elle reverse cet argent, l’ex-Première dame a haussé le ton. Par l’intermédiaire de son avocat, elle a menacé de porter plainte pour “défendre son honneur”. Le communiqué de Richard Malka, avocat de Carla Bruni-Sarkozy, s’est propagé sur les sites d’actualités tel un feu de brousse au plus fort des chaleurs. Ce communiqué faisait-il suite au rapport de la cour des comptes révélant la somptuaire dépense publique qui avait permis de mettre en service le site de la fondation de l’épouse de l’ex président de la République ?
Non.
Faisait-il davantage suite à la reprise de ces mêmes révélations par les différents médias d’informations ?
Pas davantage…
Non, ce qui avait irrité Carla Bruni-Sarkozy, ce qui lui avait fait dire trop c’est trop, c’était la pétition en ligne qui lui demandait, aimablement pourtant, de bien vouloir reverser les 410.000 euros perçus, ce qui était plutôt à son honneur.
Quelques semaines avant son mariage avec le Président Français, nue et en cuissardes… Imaginez le choc ressenti par la Reine d’Angleterre…
L’honneur, justement, il en était question puisque selon “Gala”, le magazine des stars, Carla Bruni estimait “son honneur bafoué”.
Ce n’est donc pas l’accusation pourtant grave de la Cour des comptes qui la démangeait, mais plutôt le fait qu’on lui demandait de rendre cet argent sous forme de dons à des pauvres, à des démunis, à ceux qui n’ont plus rien et dont elle se prétendait la bienfaitrice.
Tiens, un peu comme ces pauvres gens qu’elle visitait à Aquila, son sac Roger Vivier à 30.000 euros à la main, promettant des dons avec l’argent public français, 3,2 millions d’euros pour la restauration du dôme de l’église Santa Maria del Suffragio (qui deviendront plus tard 6,5 millions d’euros) et 50.000 euros, un sac 1/2 donc, pour les malheureux sinistrés dont trois ans plus tard, plus personne ne parlait.
L’honneur, finalement, c’est comme la décence, tout dépend du point de vue (images du monde) d’où on se trouve.
Pourtant, ce n’est pas la première fois que des accusations de détournements à des fins privées, les siennes ou celles d’entrepreneurs amis, sont proférées à son encontre. Déjà, début 2012, “Marianne” publiait l’intégralité de l’enquête de Frédéric Martel sur l’utilisation douteuse d’argent versé par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, fonds qui aurait par ailleurs financé une partie de ce même site aujourd’hui si décrié. Après cette affaire, certains administrateurs du Fonds ont finalement réclamé la démission de son directeur Michel Kazatchkine, qui a quitté son poste en mai 2012.
La première Dame de France présente ses bons voeux à la france…
Déjà aussi, à l’époque, un nom revenait encore et encore dans ces accusations, celui de Julien Civange, ami de Carla Bruni et grand bénéficiaire de ces largesses publiques. Comme l’affirmait déjà “Marianne” à l’époque : “Le même Julien Civange a conçu le site internet de la Fondation Carla Bruni-Sarkozy, mis en ligne en octobre 2009. Cette prestation lui aurait été payée par la Fondation et par le Fonds mondial contre le Sida.”
Chanceux Julien Civange qui semble savoir faire rémunérer ses services bien grassement, fussent-ils à peine aussi bons que ceux d’un blogueur lambda triturant son wordpress avec un template standard.
Quand on connaît la rude vie des webmasters et autres graphistes, ça fait plaisir de constater que l’un d’entre-eux au moins tire ses marrons du feu.
Alors quoi ? Le site a-t-il été financé par l’argent public de l’État français, par le Fonds mondial de lutte contre le sida, ou par les deux, mon capitaine ?
Quoi qu’il en soit, deux remarques me viennent à l’esprit, que j’ai mauvais comme mes proches le savent.
Au moment de cette affaire de financement de sa fondation, dénoncée en 2012, Carla Bruni avait aussi publié un long communiqué pour défendre son honneur qu’elle estimait déjà bafoué à l’époque. Communiqué aujourd’hui disparu du site mais qu’on peut encore lire ici (l’internet mondial n’oubliant rien de rien). Le parallèle entre les deux modes de défense est saisissant.
Communiqué 2012 :
“L’insinuation selon laquelle des fonds auraient été levés auprès de partenaires publics est entièrement infondée (…) Aucun argent public n’a jamais été reçu par la Fondation”.
Communiqué 2013 :
Son avocat dénonce les “fausses informations circulant ces jours-ci sur un prétendu et imaginaire financement du site internet de la Fondation Carla Bruni-Sarkozy par des fonds publics”. Et note qu’il “est désarmant de constater que si beaucoup ont noté l’absurdité de la chose, personne n’a songé à en vérifier la réalité”.
Qu’importe que la Cour des Comptes confirme le coût de 410.000 euros pour le contribuable français, elle nie.
Re-Communiqué 2012 :
“Les actions de la Fondation n’ont pas été menées dans 900 lycées, mais auprès de 900 lycéens qui ont pu bénéficier d’un programme de tutorat. 170 bourses d’études supérieures ont à ce jour été accordées à des élèves participant à ce programme Nous accompagnons 800 familles et avons dans les dix-huit derniers mois déboursé environ 800.000 euros d’aide aux associations de lutte contre l’illettrisme.”
Re-Communiqué 2013 :
“Ces amalgames insultent la rigueur et le sérieux du travail effectué par notre Fondation qui en quatre ans d’existence a déjà distribué près de 8 millions d’euros d’aide sur le terrain en faveur des plus démunis”.
Dans les deux cas, les justifications sont, comme on dit familièrement, bien à côté de la plaque. En 2012, elle mettait en avant sa lutte contre l’illettrisme quand on lui reprochait d’avoir reçu des fonds publics dans sa lutte contre le Sida, et en 2013, elle met en avant “les contenus” de son site internet quand c’est davantage le financement de son “contenant” (a fortiori de bien piètre qualité) qu’on lui reproche.
Sans compter la curieuse justification de son avocat qui explique que le site internet de l’ex Première dame a cessé d’exister depuis mai 2012 (ce qui est faux) et que la fondation caritative qui porte le nom de l’ex-Première dame ne peut donc être suspectée d’avoir bénéficié du “moindre centime” en provenance de la présidence de la République.
Enfin bref.
La pétition publiée sur le site Change.org lui “hérisse le poil”, ainsi, elle “menace de porter plainte”.
Attention, elle ne porte pas plainte, elle “menace” de porter plainte. Nuance. La menace de porter plainte est à l’intimidation ce que le push-up est à la bimbo, ça fait de l’effet mais ça ne résiste pas à un déshabillage. Et l’amusant de l’histoire n’est pas tant qu’elle “menace” de porter plainte que le fait que sa menace ne s’adresse pas à ceux qui sont à l’origine de cet honneur bafoué (la Cour des comptes), mais à ceux qui lui demandent justement de le réparer en faisant preuve de sa générosité et de sa probité.
“Madame Carla Bruni-Sarkozy se réserve de poursuivre tout propos qui porterait atteinte à son honneur dès lors qu’il serait imputé à la fondation qui porte son nom d’avoir bénéficié de financements qui n’ont jamais existé.”
Cela risque de faire du monde… Carla Bruni hausse le ton ?
Parfait, haussons donc, nous, le nombre de pétitionnaires qui lui demandent de rendre ces 410.000 euros, de les donner à ceux-là même dont elle prétend s’occuper. Passons la barre des 100.000 signataires.
Ah, et puis si elle pouvait aussi rendre les billets d’avion gratos sur Air France dont elle aurait profité, ce “privilège” d’un autre temps, un temps où, justement, l’honneur était souvent le bien le plus précieux, où il n’était pas dû mais se méritait, se gagnait par l’exemple et la distinction, et où on n’hésitait pas à se rendre sur le pré, au petit matin brumeux et à risquer sa vie pour le défendre.