Chaos, chaos, chaos, chaos…
Entre les seins de kate, le zizi du prince et les atermoiement du président, les cris du peuple m’ont attiré !
Chaque tour de vis, chaque restriction des libertés, chaque augmentation des taxes et impôts est comme un coup de fouet qui arrache aux gens, un gémissement de plaisir masochiste sous forme d’une plainte orgasmique…
Encore, encore…
Et les beaufs se préparent à voter la prochaine fois pour les mêmes, voire osent une alternance de bon ton, histoire de ne pas oser trop en faire…
Leurs corps se cambrent et s’offrent à la caresse du feu fiscal…, douleurs et jouissances se rejoignent dans une étrange résonance psychanalytique…
Tout cela me rappelle d’autres cris, d’autres étreintes…
Pour les uns, le bonbon politique se déguste comme du caramel…, il fond lentement mais sûrement dans la bouche… et satisfait le palais jusqu’au dernier morceau.
Pour les autres, il promet beaucoup, mais se dégonfle vite, comme de la gomme balloune…, au premier claquement de dents, il explose de saveurs, mais en un rien de temps, le machouillage devient caoutchouteux et ardu.
Aussi incroyable que cela puisse paraître…, le bonbon peut acquérir une incroyable expressivité au travers d’une lumineuse poésie…
Il y a en cette suite, une vraie tension qui noue les tripes, un vrai suspense pancréatico-anal, rendu palpable par la manière dont ce bonbon est fait…
Et là, il n’y a que l’humour proctologique qui peu emporter définitivement le morceau.., un humour décalé, qui cultive le non-sens, qui décortique en direct les entrailles…
C’est assez jubilatoire !
Les atermoiements de notre Président Franchouille ne sont jamais rien que l’expression des hésitations d’un peuple, pris en tenaille, entre manque de courage, illusion collective et espérances stupides.
Nous voulons croire que nous aurons des retraites.
Mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer.
Nous voulons croire que nous aurons des soins de qualité et gratuits pour tous, que les déserts médicaux vont disparaître.
Mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer.
Nous voulons croire que notre épargne ne risque rien, alors qu’elle représente l’autre côté financier de la dette de notre pays.
Mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer, nos dettes, ce qui accessoirement veut dire que l’épargne des gens ne vaut déjà théoriquement plus grand-chose.
Nous voulons croire que les chômeurs pourront continuer à percevoir leurs allocations sans problème, qu’elles pourront rester sans dégressivité.
Mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer.
Nous voulons croire qu’il faut encore plus de profs, que l’éducation est une priorité, qu’il faut encore plus de moyens.
Pourquoi pas, mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer.
Nous voulons croire que nous allons pouvoir continuer à percevoir nos CAF, nos APL, nos CMU… et j’en passe et des meilleures…
Mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer.
Nous voulons croire que nous pouvons augmenter les impôts pour financer un État providence devenu obèse, surtout ceux des autres, ceux des plus riches…
Mais nous ne voulons pas voir qu’il n’y a tout simplement plus assez de riches…, ils partent !
Alors, plutôt que de vraiment réfléchir, de vraiment penser et voter utile (mais pour qui ?), les gens, les beaufs, s’en vont rêver de tout et rien, souvent de niaiseries, le football, la F1, les loques, les jeux vidéos, les seins de kate, les fesses de la première dame…
Alors, avant de continuer mon propos sur la chute de l’Empire, je vais créer un moment dérivatif…
Si, si, un peu de sexe dans un océan de malheurs…
Visiblement archi-percuté par les 5 nananas non-surgelées que vous pouvez voir sur la photo ci-dessus, alors que je tentais de calculer mes impôts en ayant des ballonnements, les minutes passaient.
Palpitante aventure, je vous dis pas, aussi nerveusement écrite que la recette d’un bol de spaghetti bouillis par un cuisinier en phase terminale.
En gros, c’est du BHL revu et corrigé par Robbe-Grillet, qui a commencé dans la vie en écrivant des rapports agronomiques sur la maladie de la banane…
Le pire, c’est que Robbe-Grillet a continué, faisant grandement avancer la cause du nul dans le désert de la littérature misérabiliste, tendance dodo dure.
Plus tard, il s’est consacré à sa collection de cactus, mais ce n’est pas le propos de ce texte !
Qu’en est-il alors ?
Je n’en sais plus rien….
Demandez pas, c’est de l’Art.
Bref, les cinq nananas gélifiées de manière désynchronisée, déguisées en chou-rave du Far-West : c’est le grand ballet de l’universel n’importe quoi qui débarque.
Au secours.
Du gravé dans le marbre, du ciselé au poinçon d’Espagne !
C’est un truc d’ataxiques graves, avec des touches de spasmophilie, dont, franchement, vous vous en ouatez le nombril.
C’est pourtant grandiose, du grand, de l’énorme, du cosmique, avec des culottes de cheval exemplaires, des bordées de galantine, des popotins en Flanby… et des costumes dingues : elles ont fumé un truc, mais quoi ?
Avouez que tout ceci, dans la catégorie du n’importe quoi, est un must absolu: on n’a jamais fait pire.
C’est écrit par un analphabète, mis en page par un échappé de son bocal.
Un truc de papou.
“On les laisse voter, fumer, conduire et même mettre des pantalons. Résultat: y a un démocrate à la présidence !” s’écrie un vieux débris, alcoolo et bavochant, dans son bouge au milieu du désert.
Les cinq femelles dont il est question, semblent avoir assassiné un type en bermuda en en chaussettes noires (un peu comme Chirac en vacances) et cherchent son magot.
Strip-teaseuses dans le civil, elles conduisent une Pontiac convertible, louée chez Bob Smith à Hollywood (c’est marqué sur la plaque).
C’est dense, non ?
Vous êtes témoin que je viens d’inventer un genre bien particulier: le texticule à gros seins.
Qu’écris-je ?
A seins atomiques !
Cosmiques !
C’est pas des seins, c’est presque des fesses !
Les nananas peuvent toutes prendre une douche sans se mouiller les pieds.
Avant de peaufiner mon nouveau style à la perfection, j’ai tenté de virer à l’existentialisme.
Ici, je me retrouve à écrire une histoire sans queue ni tête qui tient sur la tranche d’un confetti.
Un seul principe est important: plus je vais vers la fin, plus le début s’éloigne…
Je prépare depuis quelques années un livre gigantesque (impatiemment attendu par les Gatsby-online-mophile sérieux du monde entier), cette encyclopédie fera le point sur la déliquescence de l’univers.
Il faut que vous compreniez que les problèmes de disharmonie sont toujours générés par un déséquilibre entre le conscient, l’inconscient et le subconscient, un déséquilibre entre le désir de vous élever et les freins générés par votre mental et votre ego… et par la dualité que vous créez malheureusement en permanence et que vous créerez tant que de votre autre réalité ne se sera pas stabilisée en vous…
Patience, mécréants.
Bien, j’en reviens au fond du texte, les tarés peuvent cliquer pour ailleurs, bon vent…, les autres, qui pensent, restez pour mieux comprendre et vous révolter…
Comme beaucoup d’entre nous, nous faisons partie de la génération qui a vécu des années avec la réalité de la Guerre froide, de la menace d’une guerre nucléaire… et bien sûr d’une Europe coupée en deux.
En 1989, nous avons assisté éberlués, heureux et inquiets à la fois à la naissance d’un nouveau monde.
Celui, au-delà de la réunification allemande, de la réunification de l’Europe.
Pourtant, actuellement, en fin 2012, un nouveau rideau de fer s’est abattu sur notre vieux continent.
Ce n’est pas un mur physiquement infranchissable, il n’est pas parsemé de miradors avec des gardes en armes tirant sans sommation comme ce fut le cas jadis.
Non, ce rideau de fer est financier.
L’Europe est coupée en deux.
Les pays du Sud d’un côté, ceux du Nord de l’autre.
Les riches et les pauvres.
Les eurocrates pensent que l’Europe peut se construire en dehors des peuples
Voilà la nouvelle Europe.
Non pas celle que des élites dé-corrélées de la vraie vie tentent désespérément de vendre aux peuples, mais celle de la vraie vie.
Nigel Farage, le leader d’un parti plutôt à droite en Angleterre (sans être pour autant un fasciste), profondément nationaliste et patriote, partisan acharné de l’État-nation, est accessoirement l’un des seuls députés européens à faire quelques interventions remarquées et remarquables dans un hémicycle aussi définitivement vide que les indemnités parlementaires sont élevées.
Nigel Farage a dernièrement effectué une excellente comparaison entre la construction européenne et… l’ancienne Yougoslavie.
Voilà pour lui ce qui arrive lorsque l’on constitue des ensembles politiques sans l’adhésion des peuples.
Sa remarque, qui semble politiquement incorrecte, est pourtant du bon sens de base.
Les eurocrates pensent ou font l’erreur de penser que l’Europe peut se construire en dehors des peuples et uniquement grâce à la vision d’une élite bien-pensante.
Or partout, l’Europe et son idée même sont à l’agonie.
Le Premier ministre britannique David Cameron envisage ni plus ni moins un référendum qui lui permettrait éventuellement de faire sortir le Royaume-Uni de l’Europe.
Certes, il n’y est jamais vraiment rentré mais c’est un symbole fort.
En Allemagne, Angela Merkel est particulièrement fâchée à l’égard de notre Président.
Pour le moment, l’Allemagne n’a rien vu des efforts de l’Hexagone nécessaires pour rester dans le peloton de tête.
La France veut croire qu’elle peut augmenter les impôts pour financer un État-providence devenu obèse !
En réalité, pour l’Allemagne, la France est déjà tombée du mauvais côté du rideau de fer financier.
Nous sommes un pays du Sud.
Nous sommes fainéants, mais surtout, nous manquons cruellement de courage.
Cela écrit, si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, c’est vrai.
D’ailleurs, nos faux-amis allemands le pensaient déjà en 1939.
C’était également vrai à l’époque.
Les atermoiements de notre Président ne sont jamais rien que l’expression des hésitations d’un peuple, pris en tenaille, entre manque de courage, illusion collective et espérances stupides.
Nous voulons croire que nous aurons des retraites.
Mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer.
Nous voulons croire que nous aurons des soins de qualité et gratuits pour tous, que les déserts médicaux vont disparaître.
Mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer.
Nous voulons croire que notre épargne ne risque rien, alors qu’elle représente l’autre côté financier de la dette de notre pays.
Mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer, nos dettes…, ce qui accessoirement veut dire que l’épargne des gens ne vaut déjà théoriquement plus grand-chose.
Nous voulons croire que les chômeurs pourront continuer à percevoir leurs allocations sans problème, qu’elles pourront rester sans dégressivité.
Mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer.
Nous voulons croire qu’il faut encore plus de profs, que l’éducation est une priorité, qu’il faut encore plus de moyens. Pourquoi pas, mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer.
Nous voulons croire que nous allons pouvoir continuer à percevoir nos CAF, nos APL, nos CMU, et j’en passe et des meilleures…
Mais il n’y a plus assez d’argent pour les payer.
Nous voulons croire que nous pouvons augmenter les impôts pour financer un État providence devenu obèse, surtout ceux des autres, ceux des plus riches…
Mais nous ne voulons pas voir qu’il n’y a tout simplement plus assez de riches…, ils partent !
Ce constat n’est pas le mien, c’est celui de nos faux-amis allemands : Angela Merkel a annoncé des baisses d’impôts, mais les Allemands n’ont pas les moyens de cette politique !
L’euro est un échec.
Partout en Europe, les difficultés économiques deviennent insurmontables et menacent la stabilité même de pays à l’histoire séculaire.
Nous voulions croire que les Grecs l’avaient bien cherché.
Nous ne sommes pas mieux.
Nous voulions croire que les Irlandais avaient un peu exagéré sur la spéculation financière et que leurs banques étaient trop grosses.
Nous ne sommes pas mieux.
Nous voulions croire que le Portugal était un petit pays qui n’avait rien à voir avec le nôtre…, d’ailleurs, quand on est Portugais, on quitte le Portugal pour être gardien d’immeuble en France…
Que mes amis portugais n’y voient rien de condescendant ou de méprisant, bien au contraire, car je pense que nous ne sommes pas mieux.
Nous voulions croire que les Italiens, avec leur âme latine, la mafia et les parties fines de Berlusconi, cela n’était pas la France…
Or nous ne sommes pas mieux.
Nous voulions croire que les Espagnols avaient trop abusé de la construction et de la spéculation immobilière, en oubliant que, partout en France, nous avons globalement fait la même chose.
Ce que nous avons voulu croire est faux…, rassurant psychologiquement, mais économiquement erroné.
En économie, la réalité vous rattrape toujours, mais rassurez-vous, les Allemands souffrent de ce même déni.
Ils s’estiment bien supérieurs à nous, les autres, ceux de l’Europe du Sud.
Le gouvernement allemand baisse ses prévisions de croissance, de même que la Bundesbank pour qui l’Allemagne va même rentrer en récession en 2013.
La situation sociale est dramatique en Allemagne.
Les retraités n’ont plus de retraite, donc ils retravaillent.
Le nombre de pauvres explose, les inégalités grandissent.
L’Allemagne est également très endettée et fondamentalement très dépendante de la croissance économique des autres.
C’est ce qui arrive lorsque tout un pays est tourné vers l’exportation (ce que l’on appelle également une politique mercantiliste).
La semaine dernière Angela Merkel annonçait des baisses d’impôts pour relancer la croissance en Allemagne.
En France, au même moment, le gouvernement Ayrault augmentait les impôts…, sans doute pour relancer la récession.
Les commentateurs y ont vu un télescopage de l’actualité permettant d’illustrer la bonne santé de l’Allemagne par rapport à notre pays.
En réalité… et à y voir de plus près, les Allemands n’ont pas vraiment les moyens de cette baisse d’impôts.
La chancelière allemande prépare en réalité l’Allemagne à une déconstruction européenne !
L’Allemagne renforce son marché intérieur, comme la Chine, l’Allemagne souhaite faire évoluer son modèle économique vers son marché intérieur.
Pourquoi ?
D’une part, parce qu’il n’y a plus grand-chose à attendre des autres marchés pour de nombreuses années, la Grèce montrant, avec quatre ans d’avance, l’état de notre pays à la fin du quinquennat du Président Hollande.
D’autre part, parce que nous rentrons dans une phase de déconstruction européenne.
Après plus de cinquante ans d’avancées, la déconstruction européenne semble une évidence… et pour certains une fatalité.
Ce qui nous a réunis, aujourd’hui nous sépare.
La monnaie unique nous divise entre riches et pauvres.
Les institutions politiques de l’Europe n’ont pas su s’adapter.
La démocratie européenne n’existe pas.
Le carcan de l’euro, sans être, et loin de là, la raison principale de la crise…, rend celle-ci ingérable pour beaucoup de pays.
Il faut bien comprendre ce qu’il se passe en Grèce, ce pays ne quittant pas la zone euro, il ne peut en aucun cas retrouver un peu de compétitivité en dévaluant massivement sa monnaie.
La Grèce doit donc retrouver de la compétitivité par l’austérité en baissant drastiquement son coût du travail.
En divisant les salaires par plus de deux en cinq ans, c’est exactement ce qui passe, sans pour autant d’ailleurs déchaîner les investissements étrangers…, qui se font encore attendre.
Ce qui a été possible en Grèce et avec les difficultés que l’on sait, sans oublier que l’austérité là-bas atteint les limites du supportable, ne le sera pas en Italie, ni en Espagne et encore moins en France.
L’Europe se rapproche à grand pas du chaos social et ne pourra pas survivre sous cette forme-là.
Je pense qu’en baissant les impôts, après avoir d’ailleurs l’année dernière augmenté les salaires, la chancelière allemande prépare en réalité l’Allemagne à une déconstruction européenne et à un fonctionnement plus autarcique de nos économies respectives.
Les communistes n’ont jamais réglé les problèmes du communisme par plus de communisme… et ce n’est pas faute d’avoir persévéré dans l’erreur pendant plus de soixante-dix ans.
De la même façon, et avec le même raisonnement, on peut annoncer, sans trop risquer de se tromper à long terme, que nous ne réglerons pas les problèmes de la dette avec plus de dettes, ou encore les problèmes de l’Europe avec plus d’Europe.
Lorsque notre Président nous déclare qu’il est favorable à une Europe à plusieurs vitesses, il faut bien comprendre ce que cela veut dire : l’Europe telle que nous la connaissons est morte.
Reste à savoir quand et comment elle sera reconfigurée.
Ce qui est sûr, c’est, qu’à nouveau, un rideau de fer s’est abattu sur nous…
Et si vous rêvez d’Amérique, bandez (encore) devant les constructions Hollywoodiennes qui ne sont que propagandes et déconstruction de votre identité…, c’est que vous n’avez rien compris, que vous n’avez pas lu ce texte (trop long), préférant une branlette politique…