Citoyens, citoyennes, chers beaufs…, de la merde, rien que de la merde !
C’est pourtant bien la crise.
Ca permet de dire ce qu’on veut au bon peuple qui n’y comprend rien.
Enfin, oui, on lui dit : “Citoyens, citoyennes, on va agir ensemble, on va continuer d’injecter des milliards pour sauver ce qui peut encore l’être”.
Oui, il faut insister sur le côté presque désespéré.
D’ailleurs c’est désespérant.
Et puis, après on lui dit, au bon peuple, qui d’ailleurs n’est pas si bon après tout, puisqu’il a élu ceux qui l’abusent…
Après, on lui dit : “Citoyens, citoyennes, il faudra plus de rigueur, donc pour vous c’est la pauvreté assurée, mais si vous voulez gagner plus, vous devrez travailler encore plus, sans être certain pour vos retraites, ni pour rien d’ailleurs”…
Le monde, se divise en deux catégories, ceux qui creusent et ceux qui ont un pistolet chargé…, les citoyens et citoyennes creusent (Le bon, la brute et le truand)…
Voilà et c’est tout réussi, le bon peuple y a encore été pour ses frais et tandis qu’il grogne sur l’Europe, les affreux spéculateurs, dénoncés par ceux là mêmes qui les sauvent…, ah oui, c’est quand même la base…, les affreux, dis- je…, continuent leur travail de satrapes…
Bon faut être sérieux quand même et aider coûte que coûte la Grèce à acheter des sous marins allemands pour empêcher Chypre de couler…
D’un côté des réminiscences de la bêtise du 19ième siècle… et de l’autre sous couvert de modernité, le retour au Moyen Âge…
Bon, puisqu’on nous dit chaque matin que la bourse se redresse spectaculairement…et chaque soir qu’elle plonge…, je vais mettre un slip en zinc…
C’est pas mentir que dire que tout fout le camp, même mon pantalon…, je n’évoque pas ici les enculades auxquelles je fais souvent référence, trois pas en arrière (hummmmmmm !)…, dans cette vaste actualité où tout n’est que souffrance, bousculades, meurtres et digressions au plus haut… et que la morphologie du lutin ne supporte pas la ceinture, fut-elle serrée.
En effet, l’objet de toutes les convoitises, son petit ventre rond, fait glisser immanquablement la toile du pantalon.
Du coup le lutin est chafouin, à qui pourtant le destin à la faveur d’un col monté, en Suisse, lui accordât une belle paire de bretelles aux croix blanches sur fond rouge, celles là mêmes qui ornent les oriflammes helvètes montrant pour qui veut le comprendre comme disait un pote : la paix au milieu et le sang tout autour…
Oui mais voilà, je constate en tant que lutin que toutes les valeurs du passé composé ont disparu et sur le temps autant que pour la mode, un glissement s’est opéré…, en même temps que le secret bancaire, la qualité des bretelles s’est dépréciée.
Autant que pour les suisses cantonnés et leurs hôtes de passage en seront pour leurs comptes à découvert, je crains et oui, je crains, mes chers compatriotes, pour les roubignoles du lutin moyen en ces temps de frimas.
Le lutin, n’est-ce-pas un petit homme au chapeau pointu, cul nu dans le jardin…déclamant, enrhumé par toutes les extrémités, avec un accent patriotique sur l’air d’un hymne franchouillard : “Amour sacré de mes bretelles, toi qui sout’nait mon pantalon, car avant c’étaient des ficelles, qui me maint’naient les bonbons…aux armes etcétéra, aux armes etcétéra…, bandons, bandons…, qu’un sperme pur, abreuve nos dondons”…
De Dunkerque à Valleraugue…, des sables du désert aux paradis fiscaux…, des emportements à l’emporte pièce…, des n’importes quoi au n’importe comment…, des laissés pour compte aux appointements des traders…, du pétrole polluant à l’argent qui n’a point d’odeur…, du goéland mazouté à ma Smart…, des grenelles vertueux à j’m’entape je roule à l’œil…, des revendications syndicales à l’hypocrisie d’un monde qui s’écroule…, du cynisme patronal à l’inconscience générale…, des guerres oubliées à l’indifférence coupable…, de ma tronche de cake sur mon trône de fond de jardin…, je me dis que tout est lié, que tout le monde est fou à lier : mais je me demande aussi, assis sur mon trône : Ouest-ce que j’ai mis l’papier ?
C’est bête à dire et il y en a qui diront : “Tiens il pas le moral encore, mais en on conviendra facilement”…
C’est-y pas beau tout çà ?
A moins d’être béa…, membre d’une secte obscure…, cousin de sœur Marie sourire…, jeune militant enthousiaste et…, ou bien né…, tout n’est pas rose et loin s’en fout, ça ne sent pas non plus les fleurs.
Les injustices sont la règle : les spoliations, les violences, l’ignorance crasse, la cruauté, l’hypocrisie, le masochisme et j’en passe… et me voilà à me surprendre à dire à ma fille : Ne fais pas ça… et s’en suit toute une litanie à la Dutronc : “Fais pas ci, fais pas ça”…, jour après jour, “à Dada prout prout cadet, à cheval sur mon bidet”… et je m’en trouve ridicule d’avoir voulu élever ma fille selon des principes moraux fondés sur une ambition de contribuer à l’équilibre d’une vie régie selon le sentiment que…. et merde, je vais lâcher ma fille dans ce monde à mauvaise haleine, où c’est le plus fort qui gagne dans l’égout, où c’est le plus dégueulasse qui l’emporte où… quelque soit le vote, c’est l’hypocrite et le menteur qui est plébiscité où c’est le parti des cupides et des satrapes qui règne… où enfin c’est tout le contraire de la tendresse qu’on espère, de l’intelligence qu’on guette, d’un monde meilleur qu’on espère.
Je me dis qu’on est un sacré paquet d’andouilles à apprendre à notre progéniture à tendre la joue gauche quand on lui aura frappé la droite… et que ce monde n’est pas fait pour les tendres et les justes… et qu’on a tout faux.
Tiens je vais me refaire un Nescafé Cappuccino chimique…
Je rêve.
Je joue Für Elise, de Beethoven, du temps de ma pré-adolescence, j’étais bon en piano… et je pleure de bonheur…
Ahhhh, partir un jour vers un monde meilleur après avoir taillé mes ennemis à la hache, rester ensuite au milieu de l’océan, sur une ile déserte (mais pourvue de tout le confort), avec un piano au fond du cœur.
Il y a des petits matins comme çà où je me demande…, où je me dis, que mon petit cerveau est coincé comme une andouille dans un slip trop petit.
Petits tracas du matin… et tout parait emmerdant et énervant au possible… et nul et chiant… et dérisoire… face à l’incommensurable…, au non mesurable…, au trop plein de misère et d’infortune qui touche ceux qui ont faim… et soif de justice…
Que faire et dire avec mon mal de tête quand je sais qu’un arrêté va autoriser, en France, la dissémination par recyclage des déchets radioactifs par exemple, présents dans les bétons des vieilles centrales nucléaires…?
Que faire et dire quand on a déjà mal au cul de cette ambiance délétère due au débat sur l’identité nationale quand s’est poursuivit la chasse aux sans papiers jusque dans les centres Emmaüs où Papy l’abbé Pierre n’était plus là pour gueuler contre les ignobles et les faquins de butor de pied plat, ridicules, pour en reprendre du Rostand…?
Que faire et dire quand notre Fürher Sarko ordonne la déportation des Rom’s qui sont pourtant des citoyens européens dont la libre circulation est garantie par les Traités et Prescrits européens, fondements même de l’Europe… et supra-nationaux…?
Que faire et que dire quand les vieilles bagnoles crachent des effluves témoignant de la connerie grave à vouloir exister au volant d’une guimbarde qui ne mène qu’à un hypothétique boulot qui restera dans les mémoires comme un coup de bilboquet à la cour du roi Henri le Lichou…?
Que dire et que faire quand les gens se disent qu’il leur faut en trouver une encore moins chère vu qu’elle les lâchera et qu’ils savent pourtant que les pas chères le sont à cause des délocalisations dues au dumping social qui font bosser les uns pour pas chers pour que d’autres au chômage, pour à peine plus cher, exploitent les premiers pour le profit des 40 salopards.
Alors que faire ?
Merde, je me refais un café et je gueule : Putain de bordel de nom de…
Il y a des matins comme ça….
Des routes et des bagnoles, j’en ai parlé…, jusqu’au coup, jusqu’au cul, partout en travers, en large.
Le passé se conjugue en quatre voies et se tire dans le brouillard, c’est comme si je voyais ma gueule dans la glace après toutes ces années.
Nul, un choc, putain, c’est quoi ces cernes sous mes yeux ?
C’est quoi cette forme en bouteille d’eau gazeuse ?
C’était quoi mon parcours, et mes rêves ?
Le passé se conjugue et puis il se retourne.
Je ne parlerai pas de ce passé là, ni de toutes mes fuckings routes.
Je préfère garder pour moi le sourire de sphinx de mon père, ses silences qui remplissaient tout… et que je n’ai pas oublié quand il me rassurait, quand j’étais sur les bancs de cette école extravagante d’une rue perdue de province, avec en prime jésuitiques : les beignes, les coups, les baffes, les claques, la peur, la règle en bois avec laquelle le prof se grattait les couilles avant de s’en servir pour nous frapper…, l’odeur de la classe, l’éducation en colère, le bourrage de crânes des petits singes savants jusqu’à la nausée…, pour être sûr qu’on comprenne bien les notre père à genoux… et mes pleurs devant toute cette absurdité.
Il y en a même qui se faisaient enculer à sec par les abbés, les curés, vicaires, l’archevèque…
J’ai jamais vu un parent claquer la gueule d’un de ces salauds, fallait prier pour le salut des âmes…, les leurs, bien sur !
On en est ou, là, depuis qu’elle existe, la grande catho et ses pompes et ses papes : “Laissez venir à nous les petits enfants”…
Et on vient de là, il y a même ce faux-cul de Giscard d’Estaing qui a insisté pour que dans la Constitution Européenne soit écrit en lettres d’or que l’Europe est Catholique et à toutes ses racines dans la foi Chrétienne…
Fallait oser…
Et tant que tous les pays membres ont votés “NON” à ce bazar, on a fait revoter, jusqu’au moment ou c’était “OUI”, même si pour y arriver on n’a plus fait voter la population, mais seulement quelques politiciens…
Hitler n’a pas fait pire, y a pas de raison d’avoir honte de lui, on a tout appris de lui…
Ne m’en voulez pas, j’ai pas le temps d’aller plus avant, je suis tellement heureux, que vous veniez me lire ici tous les jours.
Combien y en a-t-il qui sont morts aujourd’hui, hein ?
Sur les fiches qui tombent là haut dans l’open-space du firmament, j’entends d’ici la question, lancée d’un bureau à l’autre, alors qu’ils s’interrogent sur les statistiques rapprochées des réévaluations corrigées des variables saisonnières en données brutes ou bien allégées des corrections apportées susnommées à l’adresse du portier qui assure un max le bougre, vu l’affluence en cours depuis des siècles et des siècles amen…
La mort nous broute, je dirais même elle nous emmerde et comme dit Woody Allen : “L’homme ne sera jamais détendu tant qu’il se saura mortel”.
Il y a deux ans mon père, alors encore vivant, me regardait du fond de ses yeux, seuls encore témoins de la lumière qui brillait à l’intérieur pour m’interroger et me dire : “Et toi qu’en penses tu de la vie, attends d’avoir mon âge, ce sera pire encore !”…
Facile pour moi qui était debout au pied de son lit de penser à l’ultime saut tandis qu’il glissait déjà sur les dernières marches qui mènent jusqu’au plongeoir.
Oui, la mort, ce que j’en pense…, encore qu’il faille demeurer poli, on ne sait jamais et elle peut bien frapper à ma porte sans crier gare.
Le compte est bon.
Au moment du décès, certains disent que le mort perd quelques grammes à la mesure du poids de son âme.
Mystère qui lie dans la même nuit les grands et les petits, les humbles et les forts en thème, voire en calcul mental.
A la mort, je n’y pense pas tous les jours, mais parfois, comme ça, au hasard du temps qui passe, entre deux catégories mentales, des fois avec effroi, des fois rassuré quelque peu par son caractère absolument égalitaire, non pas dans la forme mais pour ce qui est du résultat, définitif et sans appel.
De l’après, bien que j’en lu des rayons, je ne puis rien en dire si je suis un peu sérieux et c’est bien cela qui me chagrine, le sérieux de l’affaire face au ridicule des petites embrouilles du quotidien.
Une seule constatation, devoir vivre seconde après seconde comme s’il s’agissait de la dernière et façon la plus intelligente et commode qu’il puisse être, à savoir plutôt se faire du bien que d’emmerder son voisin, et paradoxe plutôt s’oublier que de s’apitoyer en se laissant glisser au long de cette vallée de larmes où parfois il fait bon vivre lorsqu’elle se fait belle et curieux de voir jusqu’où tout cela nous mène comme j’entendis il y a peu à la radio Jeanne Moreau de sa belle voix.
La mort, la grande affaire qui met en relief tout le décor de nos vies jusque dans ces moindres détails, jusque dans les moindres pensées, où tout est important où tout est ridicule, où dans les derniers instants qu’ils soient à défiler avec lenteur ou bien fulgurants, on revit tout, peut être à la manière de l’étranger de Camus quand il décrit dans sa cellule sa recognition du moindre détail d’une pièce qu’il revoit en imagination, la description éternellement partagée entre l’angoisse, le dénuement imminent et le soulagement.
Fin d’un périple.
Le syndrome de la grenouille dans la casserole d’eau qui chauffe doucement m’est revenu comme un pan dans la gueule.
J’ai fait mon tour.
Rien ne doit être figé c’est certain, pourtant, je constate que tout est maintenant traversé de part en part, saigné et défoncé de quatre voies pour la voiture toute puissante, tous les environs sont construits et parsemés de verrues hideuses et ternes et de ronds points qui poussent comme autant de boutons de véroles jusqu’à un nombre incroyable, sans oublier les casse-vitesses meurtriers pour les motards et sans aucun changement pour les piétons…
J’en ai même été victime, presque mort lorsqu’un jeune idiot roulant trop vie a décollé sur l’un deux et a percuté ma voiture pleine face, heureusement en rebondissant en vrille sur le pneu avant gauche…
Moins de 10 centimètres entre la vie et la mort…
La bagnole…, tout est devenu le royaume de la bagnole et de la consommation de masse…
Quatre voies, ronds points, zones commerciales, cubes et boites à godasses alu, parfum de cochon, quatre voies, ronds points, zones commerciales, cubes et boites à godasses alu, parfum de cochon, one more time…
J’en ai mal…, mal au cul.
L’urbanisation étend son chancre et son uniformité internationale faite de boites et de cubes, d’échangeurs et de flux incessant de camions, tout autant et partout peut on craindre l’hydre et son emprise globalisée… et associer mal bouffe, fringues en noir et gris, matériaux entassés à tous les ronds points prêts à être embarqués par le consommateur impénitent et crédité jusqu’au cul en des taux insensés pour des années de sur-endettement, amen.
Bouffe de la merde et respire le bon parfum du lisier…, conduit dans ta bagnole aux couleurs tristes de tes fringues qui ne sont que l’uniforme de la World Compagnie…, revient en hâte t’endormir devant ton écran plat…, rêve comme ton voisin d’étage et parle lui en Face Book…, tourne autour de ta vie comme perdu dans tous ces fuckings ronds points… et fait semblant de croire que ton destin t’appartient en criant haro sur notre Fürher Sarko.
Je reviens au syndrome de la grenouille dans la casserole d’eau, car ici dans ma casserole personnelle, je n’ai pas vu venir…, seul le choc de voir les autres grenouilles dans leurs bassines alu chauffées à blanc m’a fait réagir.
Ce monde s’enlaidit et s’enconnarde à une vitesse qui ne laisse guère de doute sur sa finalité : faire cracher sans sourciller le plus grand nombre du nord au sud et de droite à gauche en le confinant dans une triste banalité d’un monde filmé pour une télé couleur qui ne fait part que des convulsions des patients uniformisés en blanc noir et gris… et où rien ne dépasse, pas même une idée nouvelle, pas même le soupçon du désir d’au moins repeindre et se révolter en couleurs…
La route qui se tord donne le tournis.
Pas de montagnes ou de ravins ou bien des champs incontournables, juste des chicanes aménagées.
Les dos d’âne se succèdent, les bosses de goudron ou bien les bosses faites de plaques boulonnées sont à chevaucher et secouent la bagnole.
Schizophrénie d’une société qui se construit sur la bagnole et qui lui en veut pour se donner bonne conscience.
Toutes ces bosses construites à dessein sont peut être là pour justifier les 4X4 qui pullulent… et les ronds points comme peut être autant de subventions par centaines… ou bien nouvelle aubaine des aménageurs d’espaces à tourner en bourrique sont là pour donner mal au cœur et se succèdent jusqu’à l’absurde.
Les vitesses réglementées ne réglementent que les porte-feuilles… et les bouquets de fleurs continuent de sangloter la commémoration d’un mort sur la route.
Les radars surveillent, tels les automates de La princesse de Kirikou… et scrutent le client comme une caisse enregistreuse.
Toutes mesures et signes propres à se demander pour quelles raisons encourage-t-on encore l’industrie de la bagnole si compliquée à fabriquer, à réparer surtout, des milliers de pièces qui s’usent, qui polluent… alors qu’il y a plus d’un siècle, la voiture électrique était plus populaire, plus pratique, plus simple à fabriquer, plus simple à entretenir…
Qu’est ce qui nous a pris d’accepter que l’industrie pétrolière domine le monde et s’installe durablement en finançant Henri Ford pour que ces “T” soient moins chères, artificiellement, que les voitures électriques…?
A Paris, début du précédent siècle, tous les taxis étaient électriques… et il n’y avait pas de problème de batteries…
Comparez la complexité d’un moteur essence ou diesel avec un moteur électrique…
Tout est dit, tout est écrit…, on nous a baisé jusqu’au trognon, à sec, bien profond…
Et même maintenant, ce que les “grands” constructeurs proposent, en électrique, c’est de la complication gratuite pour que leurs ateliers continuent de tourner, même délocalisés…
Jusqu’à l’os qu’ils nous bouffent, les salauds !
Bagnoles, routes, biroutes, quatre voies, huit voies, milliers d’hectares d’asphaltes recouvrant et sabrant la terre, zones commerciales tentaculaires, camions par millions éjectant, gaz et bouteilles de pisse sur les bas côtés… que restera-t-il de l’empreinte du moment, sinon des terres rendues incultes et des taches d’huile et des plastiques et des déchets…
De la merde…, rien que de la merde…