Coïts interrompus…
En me réveillant ce dimanche matin, j’ai délogé de mon cerveau hypertrophié une thèse sur la Femme d’Aujourd’hui après avoir, la veille après-midi, par hasard et ennui, seul aux toilettes…, lu le magazine du même nom…
A partir du moment où Adam eu pleins d’emmerdes dans l’Eden paradisiaque suite à l’épisode de la pomme, avec le serpent qui n’était qu’une métaphore de sa petite bite, et donc avec la fameuse Eve qui s’appelait en vérité Ursula Andress, il était normal que nous autres, les mâles modernes, soyons à la merci de ces êtres percés d’une rose.
Le point douloureux apparaît à la suite de la seconde guerre mondiale.
Jusqu’alors Germaine, Catherine ou Berthes pouvaient avoir de grands pieds, être de Médicis ou aimer la tarte aux poires, ce n’était pas dramatique car elles se trouvaient dans la cuisine en compagnie des domestiques et que leur préoccupation première était de faire tourner la baraque pendant que Monsieur allait guerroyer en Centre-Afrique ou jouter dans les jupes des favorites du palais.
S’il réintégrait sa couche pleine de boue recueillie dans une tranchée modeste de Verdun, madame avait eu le temps de faire le ménage et d’expulser le teuton charmant de la chambre d’amis.
Seulement voilà, suite au désastre post-alémanique, ces donzelles étaient entrées dans l’air atomique et rien ni personne n’allait les empêcher de se montrer.
L’homme était ravi de découvrir les jambes pelées d’une mini-jupe, acceptait docilement de descendre les poubelles mais manquant de prévoyance sur l’avenir, il n’imaginait pas qu’elles iraient au bout de la chose.
Jusqu’à faire par exemple de la politique.
Encore celles-là restaient dociles, féodées aux convenances des siècles passées mais c’est dans la tête de leurs filles que tout allait se jouer.
Nos fameuses quinquagénaires et sexagénaires actuelles (la génération baby-boom qui a eu le droit d’exister en fomentant une pseudo révolution en compagnie de tchacheurs guevaristes en culotte courtes et cheveux roux), ce sont elles qui ont brûlé les restes d’une antique constitution matriarcale qui roulait à “donf” sur la route du succès.
Parce que voyez vous, toujours dans la réflexion du thésard, on leur a déroulé le tapis rouge comme quoi elles auraient un cerveau à égalité avec nous et qu’elles pouvaient s’en servir.
C’est beau l’idéalisme !
Quand vous imaginez que l’homme a pris plus de 4.000 ans pour en être toujours au même point, à faire la même chose, vous imaginez ce qu’en 50 ans la fille peut engranger même si elle est plus intelligente que le mec (c’est prouvé) …, entre la circonférence d’une bassine à linge et le remplissage de neurones dans un crâne il y a un monde.
Une génération sacrifiée sur l’autel de la liberté et de l’indépendance.
Ce sont donc elles, ces quinqua-sexa roulant sur l’or des trente glorieuses qui pourrissent nos vies courantes.
Les mères de nos femmes Messieurs.
Celles qui ont su mêler travail amour tristesse en zigzaguant de l’un vers l’autre à coup de Lexomil.
De fameuses belles-mères qui arrivent dans la pré-retraite, ce qui annonce des jours fameux pour nos soirées tranquilles.
Car occupés par un boulot d’hygiène, elles étaient canalisées, sans aucune barrière à leur stature de patron pop-yéyé : préparez vos mouchoirs !
Sheila, Christine Bravo, Stone et Charden qui était une femme en pantalon, Véronique et Davina qui était un homme en jogging ont entretenu le mythe…
Dorothée même…, mais à quel prix, elles sont des exemples à ne pas suivre.
Avant, l’hominidé à barbe prenait partie, fait et cause dans la discussion, tapait du poing sur la table et faisait taire ces piailleuses de grandes surfaces d’une claque ajusté entre les deux yeux.
Vous imaginez qu’on aurait pu demander à André Pousse s’il avait rempli le lave-vaisselle vous ?
Mais dorénavant il reste assis, écoute sagement et opine du chef pour éviter des nervous-breackdown catastrophique au couché.
Grâce à leur porte-monnaie qui remplit la caisse de Carrefour et leurs armoires de futilités, elles ont le monde entre leurs mains et la croyance des omniscients.
Si gente dame affirme, monsieur accepte et s’imagine des choses avec sa maîtresse au bureau.
Ce n’est qu’un mauvais moment à passer.
Nous laissant ses rejetons, dans le caca d’une condition non-maîtrisable.
Dans le but que nous y passions itou.
Que nous aussi nous prenions nos vélos afin de faire un tour, que la marotte du tournois de golf entre potes (qui a sauvé tant de couples) puisse nous éclairer.
Car elle s’agite la fumeuse, elle s’y croit.
Elle participe.
Elle veut tout savoir.
Elle régule.
Lisant Marie-Claire et Femmes d’Aujourd’hui pour se cultiver, aimant les films de Colline Serreau et les prenant pour des chefs d’œuvres, votant même souvent à coté de la plaque mais fière de le faire.
Avec le particularisme de rester ancré à la propreté de la maison et la sainteté du corps grâce à madame Botox celle qui enlève les rides mais laissent les trous au plafond.
Comme Madame a réussit mieux que nous autres sacrifiés de la crise de ’74 : on a qu’à se taire.
Son père a connu la guerre, nous nous allons connaître la gégène petit fumier se dit elle en son for intérieur creux qui fait échos à son sac Hermes plein.
On ne va pas piquer leurs filles pour presque rien ! Sans dot ! Sans leur proposer un avenir de technocrate.
Car un autre point très important de leur comportement : la quinqua-sexa veut toujours le pire en pensant que c’est le meilleur.
Comme il y a moins d’énarques que d’hommes frais robuste et intelligent, moult rombières sont malheureuses de la destinée de leurs stock-filiales.
Fermer nos gueules et prendre notre cahier d’écolier pour apprendre ses règles immaculées voici notre lot à tous.
Nos compagnes docilement aliénées à leurs mamans acceptent cet état de fait.
C’est normal : une histoire de gênes, de biberons, de culpabilité…
Pendant ce temps, nous autres, pauvres brebis égarées de leurs cuisses de marâtres : nous morflons. (Petite vengeance pour les propriétaires d’un nouveau-né, marquer expressément auprès d’un public vaste de sa connaissance le particularisme qu’elle soit une grand-mère)
La quadra actuelle : on ne peut plus rien faire pour elle : il faut l’abattre ! Toute une fondation de la pyramide des âges qu’il est nécessaire de raboter.
Le triangle ne sera plus équilatéral mais tant pis !
Trop proche de leurs cousines ou tantines la femme des années 80. Il est vrai que Michel Sardou ne les a pas aidés.
La trentenaire fébrile peut se sauver du piège avec courage.
Parce qu’elle n’en peut plus, elle est à bout, elle tient le cap mais c’est dur ! Toutcomme nous, leurs gendres, elles haïssent ces vieilles qui se croient encore belles alors qu’elles n’en finissent plus de pourrir.
Il faut vivre avec son temps et passer la main.
Des exemples de trentenaire insoumises sont là pour nous rappeler que l’espérance demeure.
Mais dans la grande majorité la femme de trente ans se laisse mener par sa devancière.
Pour connaître la femme idéale dans cette tranche d’âge il faut qu’elle entre dans des critères bien sélectifs : qu’elle mange de la viande, ne fasse pas le marché le dimanche matin mais coure vite au Supermarché du coin pour boire un coup en compagnie de son mec, se fasse tondre les cheveux chez diminu’tif pour moins de 15 euros, lise des polars et aime jouer à la console pour tanner la gueule des garçons.
En conclusion, j’ose prétendre que, dans la nouvelle reproduction, c’est à dire celles qui atteignent ces jours-ci la majorité, il y a un espoir de voir la femme parfaite.
Dénouée des liens affectifs avec les seins de la louve, désinhibée de notre musculature et prête à onduler des cheveux strictement pour la beauté du sport, elles seraient sur la voie de la finition.
Je recommande le test toute séance tenante de ces filles libres et heureuses.
Elles devraient être la solution finale à tous nos problèmes de mâles…