Gatsby à Saint-Tropez…
Ancien village de pêcheurs situé au bord de la Méditerranée sur une presqu’île accrochée au massif des Maures, Saint-Tropez est aujourd’hui un lieu de villégiature “High-Class” et “Very High Cost” prisé des célébrités du monde entier… Tout y est folie, de la place des Lices dédiée “aux boules”, passe temps des célébrités… à la Citadelle du XVIIe siècle… des plages mythiques de la Ponche à celles des Salins, des Canoubiers, de Pampelonne et Tahiti… c’est la station balnéaire la plus prisée et la plus folle de la Côte d’Azur, connue dans la totalité de l’univers depuis les années 1950 grâce aux tournages des navets mythiques : “Et Dieu créa la femme”, “la Piscine” et surtout de la saga filmographique “le Gendarme de Saint-Tropez”, avec Louis DeFunes en vedette franchouille… (l’ancienne Gendarmerie des films est devenue un musée à sa gloire), c’est donc à Saint-Tropez que “votre” Gatsby, que vous lisez ici, a jeté l’ancre !
Saint-Tropez est propice à la création, ce pourquoi j’y ai migré, c’est le refuge de nombreux peintres et écrivains, c’est une station balnéaire excentrique et ostentatoire, mais c’est également un village pittoresque très cliché qui, malgré le flot de badauds qui l’envahissent chaque été (ils sont surnommés “les suceurs de glaces” par les indigènes autochtones), tente maladroitement de préserver, le reste de l’année, c’est à dire en dehors du consumérisme général, une âme “authentique” qui en réalité n’existe plus que dans les catalogues touristiques, les annuaires d’adresses hors de prix, dans les films-navets, les articles sponsorisés (pré-payés) par LVMH… et dans les rêves nostalgiques.
On dit à la plouquesque, façon Stéphane Bern, qu’au printemps et au début de l’automne, son véritable visage se révèle, que c’est un lieu exclusif et secret, où la simplicité et la discrétion reprennent leurs droits… En réalité, Saint-tropez se révèle après “Les Voiles” et “La Grande Braderie”, jusqu’au 1er avril… qui sonne la période “de la bonne blague générale”, (de la fameuse enculade générale) plus ou moins en même temps que “La Bravade” ou “les initié(e)s” sortent en Procession la représentation folkloriquement pieuse d’un moche moustachu défini comme étant “Saint-Torpez” (une marque déposée de vins), dont l’authentique moitié putréfiée en solde d’une sombre histoire à volets (et d’une dérive Méditerranéenne douteuse), serait arrivée miraculeusement dans une barquette (l’autre partie du corps reste avidement recherchée depuis des millénaires).
Bref, les initié(e)s préalablement bénis par le curé de la Paroisse (il bénit les gens et les choses, un tarif existe), tirent au tromblon toute la “sainte” journée, dans un vacarme assourdissant responsable de la fuite de tous les chiens non attachés… au grand dam de Brigitte Bardot protectrice des animaux… qui n’ose rien en dire tellement l’évènement est sacré, d’autant qu’il marque l’ouverture de la saison de la chasse aux touristes. Cette année (2020) la pandémie Coronavirus et le confinement ont miraculeusement sauvé les chiens Saint-Tropéziens, la Sainte-Bravade ayant été reportée aux calendes grecques…
Si vous venez loger à Saint-Tropez, mieux vaut être très riche… préférez en priorité “le Cheval Blanc”, œuvre dantesque de LVMH… et ensuite le château de “la Messardière” l’un et l’autre vous spermettant à prix d’or de vous imprégner de l’odeur de l’argent-roi… Le contraste sera d’autant plus saisissant si vous vous sentez l’envie saugrenue d’aller voir les 5 derniers pêcheurs survivants de la cité dont les embarcations quasi pourries (des pointus) apparaissent abominablement sommaires aux côtés des multiples douzaines de yachts extravagants.
Après ce spectacle folklorique, vous vous abêtirez dans les rues commerçantes où les enseignes de luxe et les attrape-nigauds-touristes sont associées du portefeuille (sic !) pour exploiter au maximum et tirer sur tout ce qui bouge… car il est utopique de penser aller explorer “les ruelles calmes et résidentielles où flotterait un doux parfum de vacances paisibles” dixit “Madame Figaro” qui mérite bien cette satire… C’est gag… elles n’existent pas… les vrais milliardaires restent invisibles dans leur domaine “Les Parcs de Saint-Tropez” inaccessible aux badauds, surtout aux pauvres, c’est là que cohabitent les fortunés dans leurs villas gigantesques (prix d’entrée minimum 10 millions) et pour ce qui est (pour vous) de voir se révéler le charme véritable de Saint-Tropez, “le style qu’on aime tant” c’est-à-dire “le style LVMH”... repassez pluche tard dans une autre vie ou payez-vous à vraiment bon compte un trip glauque dans les vrais pays pauvres ou sont fabriqués pour moins de 30 euros, ce qui est vendu dans les boutiques chics, plus de 1.000 euros…
Venir en touriste à Saint-Tropez se mérite !
-Privilégiez l’avion privé pour atterrir à La Môle (aérodrome de St-Tropez)… et si vous ne disposez pas d’un Lear-Jet (tout comme d’une montre Rolex) c’est que vous avez raté votre vie (dixit Jacques Seguela)… restent deux options pour la plouquesque : payer un billet pour un vol commun et régulier et atterrir à l’aéroport de Nice ou à celui de Toulon ! Le deuxième, souvent moins desservi est toutefois plus proche (50 contre 105 km). Dans les deux cas, vous serez obligés de louer une voiture pour rejoindre Saint-Tropez.
-En train (on atteint le bas du panier), arrêtez-vous à la gare de Saint-Raphaël Valescure ou des Arcs Draguignan, puis longez le golfe sur une bonne trentaine de kilomètres jusqu’à atteindre la place des Lices. (A pied c’est forcément moins cher qu’en transports en commun, mais c’est plus longtemps)… car l’été, la route du littoral peut être extrêmement embouteillée et il pourrait vous falloir plus de deux ou trois heures pour arriver à bon port,.. en voiture (les parkings étant toujours FULL) vous passerez une heure à trouver une place trop petite dans laquelle votre auto sera endommagée… mieux vaut d’emprunter la navette Varlib. Mais vous pouvez aussi vous offrir ce même transfert en forme de mini-croisière grâce aux Bateaux-Verts, des navettes menant à Saint-Tropez au départ des Issambres et de Sainte-Maxime… J’ai oublié de vous citer l’option hélicoptère, assez décriée par les locaux jaloux que les milliardaires arrivent direct de leur Lear-Jet à coté de leur piscine Tropézienne en hélicoptère)…
Existent aussi les festivals de l’été pour ceux qui n’ont pas les moyens d’engager un orchestre symphonique et les Rolling Stones pour leur sauterie privée (c’est assez classieux et ça vous pose un homme)… Chaque été, le golfe de Saint-Tropez accueille toute une série de manifestations “culturelles” dans des décors plus féeriques les uns que les autres. À partir de mi-juillet, le village médiéval de Grimaud vibre au rythme des Grimaldines, un festival de musiques du monde et des arts de la rue. Si l’édition 2020 est annulée en raison de l’épidémie de Covid-19, des marchés nocturnes sont organisés cette année les 21 et 28 juillet, et les 4 et 11 août de 18 à 23h. A partir du 1er août, comédiens, humoristes et chanteurs se succèdent dans le théâtre en pierre de Ramatuelle pendant une quinzaine de jours. Fondé en 1985 par Jean-Claude Brialy et Jacqueline Franjou, ce festival, désormais dirigé par l’acteur Michel Boujenah, propose une sélection éclectique de spectacles qui ravissent les publics populaires. Mais, pour s’élever spirituellement et financièrement, durant la première quinzaine d’août, jazz et musique classique résonnent, sous les étoiles, au cœur de la magnifique palmeraie centenaire du château de la Moutte à Saint-Tropez. Avec en prime, un concert de piano inoubliable organisé sur la plage des Canoubiers, à la nuit tombée. Le dernier week-end de septembre, enfin, plus de 300 voiliers traditionnels et modernes envahissent le port varois à l’occasion des Voiles de Saint-Tropez. Pendant plus d’une semaine, des régates spectaculaires sont organisées dans le golfe, à suivre depuis la terre ou la mer !
À TABLE
Gatsby vous recommande un restaurant “au top”, auréolé de trois étoiles au guide Michelin : le restaurant d’Arnaud Donckele, dans l’enceinte de l’hôtel Cheval Blanc, est LA table gastronomique de Saint-Tropez. Le chef rouennais de 43 ans vous embarque pour une escale magique et bucolique à travers la Méditerranée avec sa cuisine subtile et audacieuse qui célèbre les joyaux de la nature tout autant que les artisans qui la subliment. “Je veux provoquer un feu d’artifice de saveurs”, confie le chef qui ne cache pas son goût pour les mariages insolites et alliances étonnantes. Mission plus que réussie dans un cadre incroyable, sous des pins centenaires au bord de l’eau. Comptez entre 1.200 et 2.000 euros pour un simple diner en amoureux…
La Vague d’Or, Hôtel Cheval Blanc, Plage de la Bouillabaisse, 83990 Saint-Tropez. Tél. : 04 94 55 91 00.
L’HÔTEL EN VUE
À cinq minutes de la place des Lices, se cache un refuge secret, à l’abri des regards, conçu dans l’esprit vintage chic des années 1960. Inauguré au printemps 2019, l’hôtel Lou Pinet est dédié à ces esthètes de la discrétion, amoureux de l’esprit tropézien des origines, explique la famille Pariente. Les propriétaires des lieux ont en effet su redonner à cette villa provençale le charme bohème si caractéristique du Saint-Tropez qui a jadis séduit Françoise Sagan, Boris Vian, Picasso et tant d’autres artistes. Cet hôtel 5 étoiles aux airs de maison de famille abrite 34 chambres et suites baignées de lumière, dont chacune dispose d’un jardin privé. Les clients pourront profiter d’une superbe piscine bordée de pins – la plus grande de Saint-Tropez -, de massages et soins prodigués au spa Tata Harper avant de s’attabler au Beefbar qui sert viandes et poissons d’exception. Une adresse d’initiés à partir de 390 € par personne et nuit avec petit déjeuner (et 1750 € pour la suite prestige).
Hôtel Lou Pinet, 70 chemin du Pinet, 83990 Saint-Tropez. Tél. : 04 94 97 04 37.
AU RYTHME DES TROPÉZIENS
Attaquons dans le vif du sujet avec un petit déjeuner dans ce café-restaurant mythique : Sénéquier. Pour profiter de la quiétude du port et voir la cité se réveiller doucement, tout en admirant le défilé des camions-poubelles… installez-vous dès 8 heures sur les célèbres chaises en toile rouge de la terrasse et commandez un chocolat glacé, spécialité de la maison, accompagné de viennoiseries préparées dans la boulangerie attenante. Inaugurée en 1887 par Martin et Marie Sénéquier, la pâtisserie familiale, initialement située place aux Herbes, est également réputée pour ses macarons aux amandes et son nougat blanc, à ne rater sous aucun prétexte ! Prévoyez 500 euros pour votre couple… Une fois rassasiés, remontez la rue Georges Clemenceau jusqu’à la place des Lices où se déploie tous les mardis et samedis le marché provençal le plus connu du pays. À l’ombre des platanes, plus de 120 exposants proposent fruits et légumes colorés, produits du terroir local mais aussi des vêtements bon-marché, des objets de décoration très moches et divers accessoires inutiles et chers pour touristes semi-fauchés, dans une ambiance trépidante.Mention spéciale pour le miel de lavande d’Anthony Gélibert !
Après ce bain de foule, allez déjeuner les pieds dans le sable dans l’une des plus belles criques du golfe de St-Tropez. À une dizaine de minutes à pied de la place des Lices, la plage des Graniers abrite un charmant restaurant en mode cabane de bois au bord de l’eau. Face à une eau plus ou moins transparente, vous pourrez déguster poissons frais, salades garnies ou viandes au barbecue avant de vous assoupir sur un transat, loin de l’agitation du port. Prévoyez plus ou moins 1.000 euros pour ne pas avoir l’air touriste !
Un dernier plongeon dans la baie des Canoubiers, et hop, il est temps de renfiler ses espadrilles Tropézienne (200 euros les toilées, les sandales en cuir c’est au moins le double) et de partir à la découverte du patrimoine historique et culturel de Saint-Tropez. Direction la Citadelle qui couronne depuis plus de 400 ans le village varois. Sur le chemin, prenez le temps de vous arrêter au cimetière marin où sont inhumées plusieurs figures de la vie tropézienne comme Roger Vadim, Pierre Bachelet ou Eddie Barclay. Le calme et la vue sur la baie y sont saisissants. Jamais quiconque y est enterré ne s’est plaint du bruit)… Grimpez sur la colline et pénétrez dans l’enceinte de la forteresse, qui a été pendant des siècles l’élément de défense du port le plus important entre Antibes et Toulon. Avec ses remparts et ses majestueux pins parasols, celle qui joua un rôle militaire jusqu’à la Seconde Guerre mondiale offre aujourd’hui aux visiteurs un panorama incroyable sur Saint-Tropez, son golfe, Sainte-Maxime, les Maures et le cap de l’Esterel. Elle accueille désormais le musée d’histoire maritime de la ville qui permet de comprendre le rôle majeur qu’ont joué les marins de la cité sur les mers du monde au fil des siècles.
Redescendez ensuite vers le port en longeant la rue du Commandant Guichard pour admirer de près le célèbre clocher ocre et terre-de-Sienne de l’église Notre-Dame de L’Assomption, emblème de la ville. Vous pourrez y prier et verser une obole au facétieux curé qui de la sorte engrange en un WE plus que la moyenne en un mois. Les gourmands pourront faire une halte fraîcheur chez Barbarac, l’un des glaciers auto-proclamé “le plus réputé du village”, dont les sorbets artisanaux et la glace au yaourt valent le détour chez le glacier voisin 50% moins cher ! Pour une escale culturelle, rendez-vous au musée de l’Annonciade qui rappelle que Saint-Tropez a été, au début du XXe siècle, l’un des foyers les plus actifs de l’art figuratif où se sont réunis, autour de Paul Signac, certains des plus grands peintres avant-gardistes comme Matisse, Marquet, Seurat ou Braque. En bonus, et s’il vous reste un peu d’énergie, allez faire un tour à l’étonnant musée de Dany Lartigue dédié aux papillons. Dans une maison traditionnelle, le peintre n’expose pas moins de 35.000 spécimens dont de nombreuses espèces rarissimes.
L’heure de l’apéritif a de nouveau sonné ! En pénétrant dans le sombre hall de l’hôtel Ermitage, difficile d’imaginer que l’on se dirige vers l’une des plus belles terrasses de Saint-Tropez. Suspendu sur la colline de la citadelle, le bar-restaurant Le TIGrr est à nos yeux le meilleur spot pour siroter un cocktail face au coucher du soleil. Prévoyez 200 euros pour un diner pour deux.
Pour dîner local, direction Chez Camille, une adresse authentique ouverte en 1913 par la famille Berenguier. Situé sur la plage de la Bonne Terrasse à Ramatuelle, ce restaurant est réputé dans toute la région pour sa bouillabaisse, une soupe de poissons cuite au feu de bois et préparée à base de rascasse, de Saint-Pierre, de grondin et de chapon pêchés dans les eaux du golfe. Si vous préférez rester dans le centre de Saint-Tropez, rendez-vous à La Bouillabaisse, à l’entrée de la ville, qui bénéficie d’une jolie terrasse, là aussi face à la mer. Autres options, autres ambiances : Salama (restaurant marocain), DolceVa (le restaurant italien du Pan Deï Palais) ou Le Patio (le restaurant italien de l’hôtel Le Yaca), qui possèdent tous les trois de superbes cours intérieures.
Les nuits tropéziennes sont à la hauteur de leur réputation, débridées, extravagantes, démesurées et très très chères. Que ce soit aux Caves du Roy de l’hôtel Byblos, au VIP Room de Jean Roch ou au Gaïo (ex-Papagayo), vous pourrez danser jusqu’au bout de la nuit sur les mix des plus grands DJs qui s’installent chaque été à Saint-Tropez. Au-delà de ces clubs célèbres qui ont vu passer tant de stars, quelques nouveaux bars-restaurants musicaux permettent de passer une soirée animée, avec un peu moins de décibels tels Noto ou Pablo, place des Lices. À noter : partout, une tenue ultra-correcte est exigée !
Au lendemain d’une soirée endiablée, réveil en douceur avec un petit déjeuner copieux sur le mini-balcon du Sube, qui surplombe le port. Attention, les tables sont rares et les places sont chères ! Dans le passé, se sont assis ici Alexandre Dumas, Guy de Maupassant, qui mentionne d’ailleurs l’hôtel dans son roman Sur l’eau en 1876, Paul Signac, Apollinaire ou encore Orson Welles qui y a installé son chevalet pour y peindre une scène de la Bravade. Actuellement, ce sont Bernard Arnaud et Patrice De Bruyne qui y passent du temps… C’est un lieu qui prouve, si cela est encore nécessaire, que l’histoire de Saint-Tropez a commencé bien avant que Brigitte Bardot n’y pose ses valises.
Outre les grandes maisons de luxe qui ont “naturellement” élu domicile à Saint-Tropez, l’ancien village de pêcheurs (il n’en reste que 5) regorge de boutiques plus traditionnelles mais également très chères. Pour vous faire confectionner des sandales tropéziennes sur-mesure, filez chez Rondini, un atelier familial qui chausse les habitants depuis 1927. Ici, tout est fabriqué sur place et à la main à partir de cuirs français tannés à l’écorce de chêne pendant 12 mois… Si vous cherchez de jolies serviettes de plage ou de la déco, Marinette est l’adresse qu’il vous faut. Ouverte en 1963, cette boutique a progressivement colonisé la rue Georges Clemenceau, signe de son succès auprès des touristes et des locaux. Enfin, faites un saut aux Galeries Tropéziennes. Linge de maison, maillots de bain, espadrilles, chapeaux de paille… Ce bazar chic à l’atmosphère vintage tenu par la famille Moreu depuis 1903, rassemble tous les inutilement indispensables du look tropézien.
Une fois vos emplettes terminées, flânez dans le labyrinthe de ruelles colorées, le nez en l’air, les sens en éveil. Faites un crochet par la délicieuse plage de la Ponche, la ravissante place de l’Ormeau, la rue des Feniers et du Portail Neuf et la rue Miséricorde. Mais surtout perdez-vous (ce n’est pas grand, pas d’inquiétude !) pour saisir sur le vif l’âme véritable de la ville. Avant de partir déjeuner sur les plages, passez place aux Herbes, offrez-vous une petite assiette de fruits de mer et jetez un œil au minuscule passage qui accueille chaque matin le marché aux poissons. Les épicuriens discrets opteront pour la plage des Salins dont l’eau turquoise est à mes yeux la plus belle du coin. Le restaurant éponyme n’a rien à envier à ceux de la baie voisine. Plus accessible, moins tape à l’œil, la clientèle est ici décontractée, le personnel agréable et disponible. Vous l’aurez compris, les Salins ont clairement ma préférence.
Si vous souhaitez vous déhancher et observer les bouteilles de rosé et de champagne défiler devant votre table, il faudra vous rendre sur la plage de Pampelonne, connue pour ses très nombreux restaurants à l’ambiance survoltée. Soyez prévenus : les prix y sont exorbitants et dépassent parfois la qualité des plats servis mais disons que l’on paye davantage pour l’animation et le cadre (certains y dépensent une dizaine de millier d’Euros) ! Quelques “paillottes” sortent toutefois du lot : Cabane Bambou, Loulou, le Jardin Tropezina et L’Orangerie. Chacun de ces restaurants possède une plage privée où vous pourrez lézarder une bonne partie de l’après-midi. Je vous recommande l’Indie Beach ou j’ai dégusté quelques apéritifs avec “LE” Jeff Bezos d’Amazon…
De retour dans le centre-ville, il est enfin temps de déguster une part de tarte tropézienne chez Marcel Cavazza, une pâtisserie inaugurée en 1933 et désormais tenue par son fils Laurent. Avec sa fine pâte briochée et sa crème pâtissière allégée parfumée à la fleur d’oranger, elle est à mon goût plus raffinée que chez l’inventeur de ce dessert hautement calorique : Alexandre Micka qui a fondé “La tarte tropézienne”. Avant de repartir, joignez-vous aux boulistes de la place des Lices pour une partie de pétanque sur cette place mythique. Une dernière carte postale, certes un peu clichée, mais pourtant toujours d’actualité.
Se renseigner :
Office de tourisme de Saint-Tropez, 8 Quai Jean Jaurès, 83990 Saint-Tropez. Tél. : 04 94 97 45 21.
Carnet d’adresses :
Les Graniers, 1 plage des Graniers, 83990 Saint-Tropez. Ouvert de mai à septembre. Tél. : 04 94 97 13 43.
Chez Camille, Résidence Cap Nioulargue, Route de Camarat, 83350 Ramatuelle. Tél. : 04 98 12 68 98.
La Bouillabaisse, Départementale 98A – Quartier de la Bouillabaisse, 83990 Saint-Tropez. Ouvert toute l’année pour le déjeuner, et l’été en continu de midi à 2h. Tél. : 04 94 97 54 00.
Salama, 1 chemin des Conquettes, 83990 Saint-Tropez. Ouvert tous les jours d’avril à octobre de 20h à 23h30. Tél. : 04 94 96 52 93.
DolceVa, Pan Deï Palais, 52 rue Gambetta, 83990 Saint-Tropez. Ouvert tous les jours de 19h30 à 23h. Tél. : 04 94 17 71 71.
Le Patio, Hôtel Le Yaca, 1 boulevard d’Aumale, 83 990 Saint-Tropez. Ouvert tous les jours de mai à octobre de 20h à 23h. Tél. : 04 94 55 81 00.
La plage des Salins, Route des Salins, 83990 Saint-Tropez. Ouvert tous les jours d’avril à octobre pour le déjeuner à partir de midi. Tél. : 04 94 97 15 66.
Cabane Bambou, Route de Bonne Terrasse, 83350 Ramatuelle. Ouvert tous les jours pour le déjeuner de mai à octobre et en juillet et en août pour le dîner. Tél. : 04 94 79 84 13.
Loulou, Plage de Pampelonne, Chemin des Tamaris, 83350 Ramatuelle. Ouvert tous les jours de mai à octobre de 11h30 à 20h. Tél. : 04 94 79 80 04.
Hôtel Ermitage – Bar-restaurant Le TIGrr, 14 avenue Paul Signac, 83990 Saint-Tropez. Ouvert tous les jours de 18h à 2h. Tél. : 04 94 81 08 10.
Les Caves du Roy, 27 avenue Foch, 83990 Saint-Tropez. Ouvert de 22h à 5h. Tél. : 04 94 56 68 28.
VIP Room, Quai de l’ Epi, 83990 Saint-Tropez. Ouvert tous les jours de juin à septembre, de 00h30 à 5h. Tél. : 06 77 07 77 07.
Gaïo, 4 Rue du 11 Novembre 1918, 83990 Saint-Tropez. Ouvert tous les jours d’avril à octobre de 20h à 6h.Tél. : 04 94 97 89 98.
Noto, 5 places des Lices, 83990 Saint-Tropez. Ouvert tous les jours de 19h à 3h. Tél. : 07 88 17 65 31 .
Pablo, place des Lices, 83990 Saint-Tropez. Ouvert du jeudi au mardi de 20h à 1h. Tél. : 04 94 97 11 33.
Hôtel Cheval Blanc Saint-Tropez, Plage de Bouillabaisse, 83990 Saint-Tropez. Tél. : 04 94 55 91 00.
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Le Yaca, 1 boulevard d’Aumale, 83990 Saint-Tropez. Tél. : 04 94 55 81 00.
Villa Cosy, route Belle Isnarde, 83990 Saint-Tropez. Tél. : 04 94 97 57 18.
Sénéquier, 29 quai Jean Jaurès, 83990 Saint-Tropez. Ouvert tous les jours de 7h30 à 23h. Tél. : 04 94 97 20 20.
Barbarac, 2 rue Général Allard, 83990 Saint-Tropez. Ouvert tous les jours de 11h30 à 23h. Tél. : 04 94 97 67 83.
Le bar de l’Hôtel Sube, 15 quai du Bailli de Suffren, 83990 Saint-Tropez. Tél. : 04 94 97 30 04.
Marcel Cavazza, 29Bis Rue Georges Clemenceau, 83990 Saint-Tropez. Ouvert du mardi au dimanche de 9h à 21h. Tél. : 04 94 97 83 53.
Rondini, 18 rue Georges Clemenceau, 83990 Saint-Tropez. Ouvert tous les jours de mai à septembre de 9h30 à 20h (du mardi au samedi le reste de l’année). Tél. : 04 94 97 19 55.
Marinette, 30 rue Georges Clemenceau, 83990 Saint-Tropez. Tél. : 04 94 56 23 17.
Galeries Tropéziennes, 82 rue Gambetta, 83990 Saint-Tropez. Tél. : 04 94 97 02 21.
Gatsby – Chromes&Flammes – Saint-Tropez Vice
SAS Pavale, 9 Boulevard Louis Blanc, 83990 Saint-Tropez. Tel. : 06 27 74 49 10