Coup de gueule…
C’est Bigard qui a raison de gueuler son ras-le-bol…
Bien vrai, une page se tourne, la dernière ! Après il n’y a plus d’autres pages, c’est le néant… Mais comme la vie à horreur du vide, c’est le chaos qui le remplit… Lorsque j’avais 16 ans, mi des années ’60, je rêvais d’avoir une moto, symbole de liberté, tout ce que j’ai pu me faire offrir par mon grand-père, ce fut une mobylette avec une antenne et une queue de renard ! Un leurre. Il y avait d’autres rêves dans les autres têtes de ma génération… Et 3 ans plus tard c’était la révolution de mai 1968… Il n’y a pas eu de libertés pour autant, quelques illusions et plus de répressions… On s’est fait baiser par une tantouze pédophile, un Con Bandit… Le fumier payé par les Américains pour saquer de Gaule qui avait sauvé la France des années quarante et avait osé foutre les ricains à la porte avec leurs armées d’obligations… Le Coca Cola est resté, une merde en plus des autres ! On nous a trompé durablement… Mais, con comme les autres, j’ai fait Rock’and’roll ! J’ai pu m’acheter une vieille Harley toute pourrie pour être comme les Anges Sauvages… Peter Fonda en vedette, quel “cauchemarda” en tromperie… Je n’ai pas eu de liberté pour autant, je suis devenu esclave de ce que coutait mon rêve… Ensuite j’ai rêvé de Bullit, McQueen, c’était un flic, un flic, putain, j’étais à côté de la plaque, trompé par l’Amérique, bien profond… J’ai voulu avoir une Mustang, à cette époque il n’y avait pas de limitations de vitesse, pas d’obligation de porter la ceinture, pas de casque… C’était la fausse liberté. Soit celle-là, soit devenir Hippie et végéter à Katmandou dans la misère et la drogue… Je suis devenu esclave de devoir rentrer de quoi payer mes rêves… Et ce fut sans cesse pareil… Des rêves et de plus en plus d’obligations… Le fisc, les emmerdes de la vie… Pfffff ! J’ai dû me tromper de rêve, car partout ce ne furent que des anti-rêves, des contraintes, de plus en plus de lois, de contraintes, d’emmerdes, de saloperies, de fisc… Jusqu’au moment où il y eut trop de monde aussi, trop de lois, trop de contraintes, trop de contraires… Toujours plus de lois, toujours plus de contraires, toujours plus de fisc…
C’est ainsi qu’on est toutes et tous arrivé dans la pré-apocalypse, trop de gens, trop de taxes, trop de mensonges, de lois, de contraintes… Je n’ai plus vu le temps passer jusqu’à ce que je frôle la mort et que j’ai un sursaut d’amour pour mes parents… J’avais perdu mon temps et je les avais trop perdus… Mes parents décédés, j’étais seul avec le “solde” de ma famille qui s’en foutait, chacun sa vie, ses emmerdes, un amant, une maitresse, que du vide et des illusions ! J’ai décidé de m’en aller plein sud, parce qu’au soleil, lorsqu’on a trop vécu le froid des grisailles du nord, au soleil il fait moins gris… Mais il y avait là aussi trop de taxes et de gens, trop de contraintes et l’imbécilité se généralisait partouze… Tout ce que j’ai de vrai en moi après ses cinquante ans ici résumés additionnés à mes 21 d’insouciances de jeunesse, c’est le dégout des cons et connes, des imbéciles et ahuris, de l’égoïsme et des arnaques, aussi bien celles des pauvres que celles des milliardaires, tous pareils, la seule différence ce sont les zéros, les riches en ont plus que les pauvres derrière la centaine basique… Mais je suis riche d’expériences, je m’amuse à en rire en écrivant mes chroniques et lorsque je reçois des critiques, je zappe leurs auteurs, je les bloque, je les efface, je les emmerde et je dors bien car je m’en f… parce que je n’en ai rien à foutre, parce que je suis déjà mort et que j’ai trouvé ça super reposant d’y entrer… On m’en a fait sortir.,, OK ! Je suis beau et bon joueur, j’avais ma compagne et mon Cocker Blacky qui voulaient que je leur revienne, finalement un meilleur choix que les traitres et traitresse de mes années d’avant !… Maintenant, je m’amuse même à perdre de l’argent en éditant mes magazines et en maintenant mon Web-site en place… Je fais cela sans doute pour les radins qui viennent me lire, quelques-uns et une payent, heureusement, 1%, pareil que le logo qu’affichent les Bikers… Merci ! Avec ça je dure pluche longtemps, gag ! Et j’ai même du plaisir à voir mes détracteurs et mes emmerdeurs se casser la gueule et mourir… Je suis sans doute maintenant un vieux con, mais ça m’amuse… Hop ! Un verre de conneries en plus, ça me saoule !