Crever l’Europe pour l’Ukraine! Sucer l’Amérique! Tuer l’ours Russe!
Un des objectifs cachés de la guerre en Ukraine est le dépeçage et la ruine de l’Europe. Ce qui nous est présenté par des politiciens véreux et corrompus via les merdias largement subventionnés et leurs journaleux “aux ordres”, n’est pas l’affrontement du bien et du mal ! C’est la mise en œuvre de calculs internationaux moins avouables et moins louables ! Parmi les diverses formes d’impensés politiques que constitue l’atlantisme américain (1), l’économie figure en bonne place. La guerre d’Ukraine offre aux néo-conservateurs et aux hommes d’affaires des Etats-Unis d’Amérique, une opportunité exceptionnelle, d’abord pour ruiner l’Europe, ensuite pour la dépecer, tout en annihilant la Russie et en laissant les pays d’Afrique re-choir en barbarie pour continuer à leur voler leurs richesses.
À supposer que les herbivores aient une forme de conscience d’eux-mêmes, on peut penser qu’ils ne se perçoivent pas d’abord comme de la viande. Le problème, c’est que les carnivores, eux, ne voient pas les choses à la même enseigne. C’est toute la question de l’Europe.
Hubert Védrine a souvent dit que l’aventure européenne souffrait d’un défaut rédhibitoire, c’est le fait qu’elle était “un projet d’herbivores au milieu de carnivores,”. Et, de fait, l’Europe est construite depuis le départ sur une équivoque, une faiblesse si grave qu’il est essentiel, comme toutes les faiblesses majeures, de ne jamais la rappeler, même si elle est visible par tous : sa propre défense.
L’AMITIÉ AMÉRICAINE : PETITE RÉTROSPECTIVE
Cette prérogative essentielle est confiée, à travers l’OTAN, aux États-Unis (2). Or il n’existe pas d’exemple dans l’Histoire où un pays ait eu à assurer durablement la sécurité d’un pays ou d’un groupe de pays sans qu’il ait perçu ces autres, à un moment donné, comme “de la viande”. Les appétits du protecteur s’aiguisant, et les protégés étant à sa merci, il arrivera forcément un jour où il passera à l’acte. C’est dans la nature des choses : imaginons que nous engagions un “homme fort”, suffisamment armé et au caractère bien trempé, pour protéger notre famille et notre maison. Il vit avec nous, il partage tous nos instants. Qui l’empêchera un jour, quand l’envie lui en prendra, qu’il se serve dans le frigidaire, puis dans la caisse domestique ? Puis qu’il nous menace si nous protestons. Il changera la décoration si celle-ci ne lui plaît pas, puis il abusera sexuellement de nos enfants, enfin, il dormira dans notre lit, et se fera sucer par notre femme… Et ceci d’autant plus que le contexte du quartier sera plus dangereux. Dans ce cas-là, il se croira tout permis. Qui l’en empêchera, surtout si, pendant des décennies, nous lui renouvelons notre confiance malgré ses abus, sans jamais chercher ni à nous écarter de lui, ni à équilibrer nos relations en nous rapprochant d’un autre protecteur ? Certainement, ce moment arrivera un jour. L’Europe s’est mise dans cette situation, et ce jour, celui d’un pas supplémentaire dans la sujétion et l’humiliation, et demain la pauvreté et la misère, est arrivé !
D’abord, il faut remarquer que les USA, lorsqu’ils veulent quelque chose, ne font pas dans le détail, y compris avec leurs amis. Un exemple des plus éclairants est le plan du Débarquement de juin 1944. Ceux qui ne croient pas aveuglément l’Histoire officielle (celle des “libérateurs” de l’Europe) savent que le plan ne consistait pas à sauver Paris, mais au contraire à contourner le Bassin parisien, par le sud et par le nord, de façon à enfermer l’armée allemande dans une poche. Ainsi, cette dernière se serait certainement acharnée sur Paris(3), ce qui aurait eu deux avantages : faire gagner du temps aux armées alliées pour foncer sur Berlin et, par ailleurs, faciliter ensuite la “prise en main” de la France, profondément traumatisée par une destruction atroce de sa capitale, par le système politique et administratif américain, ses gouverneurs et même sa monnaie. C’est le génie manœuvrier de de Gaulle et sa force de caractère qui nous ont sauvés de cette tragédie(4). Il avait eu l’intelligence visionnaire de mettre l’OTAN hors de France ! Nous l’avons mal remercié en 1968 !
Les Américains ont agi de même dans de nombreuses occasions, en trahissant, puis en ruinant leurs propres alliés :
-En Iran, à l’époque du Shah(5), celui-ci s’est d’abord appuyé sur les USA, grâce à son amitié avec Eisenhower, puis avec Nixon, pour prendre, puis consolider son pouvoir. Lorsque, plus tard, il tente de s’émanciper un peu en se rapprochant de l’Union soviétique et de la Chine, puis de l’Europe, les Américains se serviront précisément des oppositions internes à sa politique, jugée trop moderne, pro-occidentale et pro-américaine (ce qui est un comble !). Ils pousseront Khomeiny pour le faire renverser. Il finira ses jours, atteint d’un cancer, en Égypte. On sait où en est l’Iran d’aujourd’hui, un pays où se conjuguent isolement et pauvreté.
-Saddam Hussein(6) est un autre exemple de “l’amitié” américaine. Il faut rappeler qu’à l’époque, l’Irak était, malgré ou à cause des méthodes du dictateur, le pays le plus développé du Proche-Orient. Lesquelles méthodes ne gênaient nullement l’Amérique(7). Lorsque Saddam a décidé d’envahir le Koweït, en 1990, il a obtenu l’aval préalable de ses “grands amis Américains”. Mal lui en prend, comme on le sait(8). Ensuite, l’Histoire a montré que la deuxième guerre du Golfe, en 2003, n’était pas une “guerre préventive”, mais bien une opération de prédation pure, menée de main de maître par Georges W Bush et son entourage néo-conservateur(9). Aujourd’hui, l’Irak est un champ de ruines, économique et politique. On pourrait continuer la liste. Depuis la création des USA, outre le génocide des Amérindiens, les Etats-Unis ouvrent une guerre chaque année et ils ne lésinent pas aux massacres, en sus de l’atomisation d’Hiroshima et Nagasaki (deux villes non-industrielles)… Personne d’autres qu’eux n’a atomisé un million de femmes et enfants…
UNE OPÉRATION MINUTIEUSEMENT PRÉPARÉE DEPUIS 2014
Pour ces politiciens américains, souvent dirigeants eux-mêmes de groupes pétroliers et militaro-industriels américains, aucune opportunité n’est inintéressante(10). Pour ces chasseurs invétérés, toujours en quête de proies, aucun gibier n’est négligeable. Lorsqu’on est persuadé de cela, suite à ces exemples historiques, il est facile d’imaginer à quel point la crise ukrainienne est pour eux une chance formidable, une opération minutieusement préparée depuis 2014(11) et déclenchée au moment choisi.
D’abord, le début coïncide très précisément avec la fin, assez calamiteuse, de leurs “affaires” en Irak, en Syrie et en Afghanistan, à l’été dernier(12). Le début de la “phase opérationnelle” de l’affaire ukrainienne, démarrée au printemps avec le “carpet bombing médiatique”(13), est trop parfait pour être l’effet du hasard. L’OTAN n’a jamais été “en état de mort cérébrale” comme l’a diffusé un Macron “aux ordres de son employeur, l’Amérique”. Les questions moyen-orientales une fois soldées, le temps était venu d’ouvrir ce nouveau chapitre de la “lutte pour la liberté des peuples” soumis, cette fois-ci, à l’arbitraire russe. Est-ce qu’on n’a pas déjà entendu chanter cette chanson ?
Ensuite la guerre a provoqué deux réflexes de la part des Occidentaux, ces “herbivores” objets de la prochaine chasse actuelle (2022).
Le premier a consisté à augmenter très fortement les budgets d’armements. La réaction la plus spectaculaire a été celle de l’Allemagne, qui a débloqué immédiatement une enveloppe de 100 Milliards d’euros, avec la promesse d’augmenter ensuite son budget régulièrement(14). Et ceci pour acheter principalement, cela va sans dire, du matériel américain(15). Ce processus est le même pour tous les autres pays de l’OTAN, y compris la France(16). Le tout début de cette guerre est donc déjà une extraordinaire opportunité pour l’industrie militaire américaine. On peut penser, d’ailleurs, que l’un de ses sous-objectifs, dans ce domaine, sera de ruiner et de piller dès que possible l’industrie d’armement française, qui représente, par rapport à ce “nouveau marché” européen qui s’ouvre à eux, une concurrence qu’ils vont rapidement considérer comme intolérable(17). C’est déjà fait avec le torpillage des sous-marins Français commandés par l’Australie et par le fait qu’aucun pays UE et OTAN ne commande de chasseurs à la France !
L’autre “réflexe” européen (qui a en réalité été soufflé aux oreilles des dirigeants Européens par les Faucons-Américains) a été celui des sanctions. Il a été unanime et fort important. On peut penser qu’il a été moins guidé par le choix d’une méthode propre à arrêter Poutine (quelques instants de réflexion suffisent pour comprendre que ce ne sera pas le cas) que par la nécessité d’allumer un “contre-feu médiatique” aux images (véhiculées par la presse Française subventionnée par milliards), du malheur du peuple ukrainien. En effet, le choix, presque exclusif de la part des gouvernements occidentaux, d’une politique du verbe, de l’image et de la posture, au détriment d’une politique de l’action, les rend extrêmement sensibles aux campagnes médiatiques lancées par les autres, une chose que les Américains, des spécialistes de ce type de stratégie, ont bien compris, et dont ils se sont servis sans limite, avant et pendant ce conflit, et aussi par le passé.
Il est à remarquer par ailleurs que la façon dont ces sanctions ont été votées est particulièrement significative de la faiblesse européenne. En effet (et cela a été avoué par la presse), les sanctions ont été mises au point directement par le Département d’État américain, avec la Commission européenne, sans que les États-membres n’aient eu voix au chapitre… et qu’ils en ont été informés vingt-quatre heures avant leur promulgation. C’est particulièrement inquiétant.
Nonobstant le fait qu’il va falloir maintenant, et ça ne va pas être une mince affaire, expliquer aux opinions qu’on a violemment impacté leur pouvoir d’achat pour une guerre qui n’était pas dirigée contre eux(18), cette “délégation” aux Américains d’une politique de sanctions qui concerne essentiellement l’Europe(19) ouvre évidemment la porte, pour l’entourage de Biden, à des choix qui non seulement “embêtent” les Russes, mais favorisent également l’affaiblissement de l’industrie européenne, dans le but d’une future prédation sur nos industries et nos ressources.
Qui pourrait empêcher que nos “amis” de l’Ouest n’aient envie de raisonner ainsi, puisque nous avons indiqué, d’entrée de jeu, que nous le leur permettions ? Pourquoi se gêneraient-ils pour venir faire “leur marché” chez nous, alors que nous leur ouvrons si complaisamment la porte ? Et pourquoi s’empêcheraient-ils, dès aujourd’hui, de préparer ce futur raid en choisissant les sanctions qui font le plus mal aux Russes, mais aussi à nous, puisque, visiblement, nous ne faisons rien pour leur dire non ? La problématique actuelle est bien le fait que nous servons, dans ce conflit, de “chair à canon”, puisque c’est nous qui sommes en première ligne et qui prenons tous les risques : économiques, militaires et aussi nucléaires(20). À l’évidence, la suite des opérations sera le fait que nous soyons aussi les “morceaux” qui seront ramassés, au moindre prix. Qu’est-ce qui montre, aujourd’hui, que les choses risquent de se passer différemment ?
DEUX CONFIRMATIONS
Un des exemples qui tendent à prouver que c’est bien dans ce sens que les choses se dessinent est la question du paiement des exportations russes en roubles. On sait en effet que Poutine, très intelligemment, a exigé, pour lutter contre la dépréciation du rouble induite par les sanctions, que les exportations de ses produits vers les pays “inamicaux” soient payées en roubles. Cela ne gêne en aucune façon, en principe, les pays européens. Qu’est-ce qui les empêche, en effet, d’acheter du rouble ? Les seuls que cela gêne (et c’est pour eux un point très important), ce sont les USA, parce que cela tend à remettre en cause le monopole du USD pour les transactions internationales ! Si demain, l’habitude se répand que les grandes transactions internationales soient payées en yuans, en euros, en roubles ou en yens, c’en est fini de l’avantage américain. Ce serait un affaiblissement politique de première grandeur. Pour cette raison, ils tiennent à ce “dogme” comme à la prunelle de leurs yeux.
Ils ont donc fait répondre, par l’Allemagne et la France entre autres, le refus de cette modalité. Mais si, demain matin, les Russes ne livrent plus leur gaz à l’Europe parce que nous refusons d’acheter des roubles (parce que les Américains nous l’interdisent, alors que cela ne nous gêne pas), ce sera la faillite pour de nombreuses entreprises européennes(21). S’ouvrira alors, pour les fonds et les “majors” américaines, un “marché de la casse” dont ils seront bien bêtes de ne pas profiter. Dans une telle affaire, nous sommes clairement les “dindons de la farce”, et les choses sont parties pour durer, puisqu’il est clair que si les Russes ont tout intérêt à écourter le conflit, lorsqu’ils auront obtenu ce qu’ils veulent (la “finlandisation” de l’Ukraine), et à rentrer chez eux, les Américains, eux, ont un objectif principal, embourber les Russes sur place et “vietnamiser” leurs adversaires(22).
Un autre exemple est le blocage commercial imposé par les sanctions. Il se développe dans trois directions :
-L’achat de produits russes : à mesure que les sanctions nous interdisent d’acheter du gaz et autres aux Russes, nous sommes obligés de trouver des fournisseurs de substitution. Devinons, comme dans le cas du gaz, qui nous est imposé en priorité ?
-La vente de produits aux Russes : la Russie représentait pour nous un débouché important. Si nous ne pouvons plus leur vendre, nos entreprises seront très fragilisées. Devinons, là aussi, qui sera en première ligne pour nous racheter ? (souvenez-vous de nos industries en Iran)…
-Enfin, les partenariats commerciaux avec la Russie, essentiellement par le biais de nos filiales sur place. C’est le pire scénario des trois puisque, nous le savons, le gouvernement russe a déjà présenté à la Douma un projet de loi visant à nationaliser les entreprises étrangères qui cesseraient, même momentanément, de travailler en Russie. Ainsi sont menacés des fleurons français comme Renault, Total, Auchan ou Décathlon. Si Auchan et Décathlon ont déjà indiqué qu’ils n’interrompraient pas leurs activités russes, il n’en est pas de même pour Renault, cloué au pilori (dans son message aux parlementaires français !) par le zélé Zélinsky, toujours bien disposé à relayer les injonctions américaines(23). Ceci est particulièrement dangereux puisque, dans ce cas, nous perdrons à la fois notre Chiffre d’Affaires et notre capital(24). Malgré ce risque, notre propre État ne nous défend pas, et il laisse nos entreprises se faire “lyncher” par les médias si elles n’obtempèrent pas aux ordres américains. Et lorsqu’elles auront fait faillite, devinons, là aussi, d’où viendront les fonds pour les “sauver” ?
À QUI LE CRIME PROFITERA-T-IL ?
Dans tous ces cas, à qui le crime profite-t-il(25) ? Et surtout, à qui profitera-t-il demain puisque, c’est une évidence, ce conflit va durer, non pas parce que les Russes le souhaitent, mais parce que les Américains le veulent(26). Où en sera notre économie dans six mois, dans un an, dans deux ans, dans dix ans ? Et l’on comprend bien que la base, ce qui permet de faire justifier auprès d’opinions crédules, dans une certaine mesure(27), les sacrifices et les souffrances qu’elles endurent, et celles qu’elles endureront à l’avenir, c’est la guerre ! C’est elle qui peut faire accepter la veulerie des États européens, car, face à la menace, “les Américains nous protègent” et “nécessité fait loi”(28). C’est elle qui doit permettre, en fin de compte, d’accélérer la prédation. Il sera donc essentiel, aux yeux des stratèges américains de la communication, de faire en sorte que l’injonction “C’est la guerre !” et sa mise en scène durent le plus longtemps possible.
Ceci est d’autant plus grave que, encore une fois, cette guerre ne nous concernait pas(29)… jusqu’à ce que nous acceptions de nous-mêmes d’y entrer, en décidant de livrer des armes et en devenant cobelligérants. On comprend mieux pourquoi il était essentiel pour les Américains de nous pousser dans cette direction. On comprend aussi l’erreur magistrale que nous avons commise en ne refusant pas de nous engager sur ce terrain. Pourquoi ne pas nous être limités à l’humanitaire ? Maintenant, nous sommes de plein pied dans une “logique de guerre”. En temps de paix, nous avons déjà eu la monstruosité arbitraire d’accepter l’extraterritorialité du droit américain. En temps de guerre (un temps qui justifie tout), où s’arrêteront les exigences de nos très chers “protecteurs” ?
Il ne sert à rien de proposer de réparer la maison vétuste sur la plage, si l’on ne voit pas arriver l’énorme tsunami, dont la crête se découpe déjà sur l’horizon. Face à une telle mécanique, un processus terrifiant, qui se met en place sous nos yeux, et pour lequel rien ne semble montrer qu’il devrait s’arrêter (puisque personne ne le dénonce !), rien moins que la ruine programmée et consentante de l’Europe et ensuite sa vente à la découpe(30), les propositions franco-françaises de tous les candidats à la présidentielle étaient de bien peu d’importance. Misérables ! La seule chose qui pourrait influer sur le cours des choses, en réalité, serait notre politique étrangère !
1 – Voir «L’atlantisme, un impensé politique français» dans la Smart Reading Press du 18 mars 2022.
2 – Mise à part celle de la France, mais uniquement dans sa composante nucléaire. Pour le reste, la France fait partie de l’OTAN. S’y applique donc le Traité de Lisbonne, qui indique que, pour la défense européenne, l’OTAN reste «le fondement de la défense et l’instance de la mise en œuvre» de la PESC (cf. article supra, NDBP no 15).
3 – Comme elle en avait l’habitude. C’est ce qui s’était déjà passé à Varsovie, en août 1944. Suite à l’insurrection, les Allemands s’étaient atrocement vengés sur la ville, qu’ils avaient entièrement détruite. Sur l’autre rive de la Vistule, les Russes avaient attendu patiemment la fin du martyre pour intervenir… (Voir sur Wikipédia. Le plan initial américain était de permettre la même chose avec Paris.)
4 – Voir TV5Monde.
5 – Voir Wikipédia.
6 – Voir Wikipédia.
7 – En 1983, le néo-conservateur Donald Rumsfeld lui vend le gaz moutarde avec lequel il gazera ensuite les Kurdes, l’un des méfaits qu’on lui reprochera.
8 – Voir Wikipédia.
9 – Dans les jours suivant l’invasion américaine, les 7 milliards de USD de la réserve du Trésor irakien disparaîtront comme par enchantement. Voir Wikipédia.
10 – À son époque, Eisenhower se plaignait déjà de leur rapacité. Il faut rappeler que le mari de Victoria Nuland, l’égérie de l’affaire ukrainienne, n’est autre que Robert Kagan, le chef de file des néo-conservateurs américains (voir Wikipédia). Et le budget de la défense américain est passé, entre 2001 et 2022, de 280 à 773 milliards de USD. Les enjeux industriels et commerciaux sont donc colossaux.
11 – “Ukraine : le piège s’est refermé… sur Poutine”…
12 – “Afghanistan : le changement des fondamentaux géopolitiques”…
13 – Tapis de bombes.
14 – De façon à atteindre 2 % du PIB.
15 – Comment les Français, dans un tel contexte, ont-ils pu s’étonner d’être ainsi “trahis” ? Cette réaction est de la pure mise en scène, ou alors une incroyable naïveté !
16 – 2 % du PIB au minimum également, pour tous les pays européens.
17 – Ce sont les Allemands, semble-t-il, qui sont chargés de cette “basse besogne”.
18 – Du moins, elle ne l’était pas avant que l’on ne décide de livrer des armes aux Ukrainiens…
19 – Les Américains, en effet, ne sont pas impactés par les sanctions. Elles leur profitent même, en particulier pour le gaz de roche-mère, dont ils sont exportateurs, alors que nous nous en sommes volontairement privés. Nous nous sommes enfoncés dans le piège énergétique.
20 – Le “parapluie nucléaire américain”.
21 – D’après l’économiste Charles Gave, si la Russie ne livre plus, elle peut tenir deux ans, mais l’Allemagne peut tenir quatre jours avant que son industrie ne s’arrête.
22 – Stratégie américaine.
23 – Lorsqu’un “parrain” prête à un emprunteur 10 milliards de USD, ce dernier fait exactement ce que l’autre lui demande, sinon, il risque très vite une balle dans la tête. Depuis le début des négociations entre Russes et Ukrainiens à la frontière biélorusse, deux des négociateurs ukrainiens, sans doute un peu trop zélés pour avoir trop de “retutns en pots de vin”, ont été assassinés à leur retour à Kiev…
24 – Depuis que Renault a annoncé l’arrêt de son activité en Russie, et sans même attendre que ses activités soient nationalisées, l’action a déjà baissé de 25 %, et la direction a annoncé 2 milliards d’euros de pertes pour cette année. Comment l’entreprise s’en relèvera-t-elle ?
25 – Jean-Frédéric Poisson, 26 mars 2022.
26 – Idem
27 – Et de moins en moins, il faut l’espérer.
28 – En vérité, ils ne nous protègent pas. C’est nous qui les protégeons… en faisant le tampon !
29 – Ce qui ne veut pas dire que nous ne devons pas nous protéger aussi contre les Russes. La règle “si vis pacem, para bellum” ne doit souffrir aucune exception.
30 – Laurent Izard, La France vendue à la découpe
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interview Sénateur Mike Billington et Colonel Richard Black
-Le Sénateur Américain Mike Billington est Executive Intelligence Officer pour l’Institut Schiller.
-Le Colonel Américain Richard Black, a servi 31 ans dans les Marines US, a ensuite servi à la Chambre des délégués de Virginie de 1998 à 2006, et au Sénat de Virginie de 2012 à 2020.
-GatsbyOnline : Sénateur Mike Billington, et Colonel Richard Black, bienvenue sur GatsbyOnline. Avec la guerre de substitution entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’OTAN contre la Russie, qui se déroule en Ukraine, et la guerre économique menée directement contre la Russie, cela est accompagné d’une guerre de l’information qui vise à diaboliser la Russie et en particulier le président Vladimir Poutine. Un thème récurrent de désinformation tactique militaire est de prétendre que l’armée russe mène des campagnes impitoyables de meurtres contre des civils et de destruction de zones résidentielles, faisant souvent référence aux opérations militaires russes en Syrie, affirmant que la Russie avait fait la même chose en Syrie, en particulier contre Alep. Ce sont soi-disant des exemples de leurs crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Mais en réalité, de ce que vous affirmez, Colonel Richard Black, tout est faux, c’est de la propagande de guerre Américaine. Vous avez été un porte-parole international de premier plan pendant de nombreuses années, exposant les mensonges sur ce qui s’est passé en Syrie et sur la guerre contre la Syrie. Alors d’abord, permettez-moi de demander pour débuter cet interview qui concerne la Russie, l’Ukraine, l’OTAN et l’Europe : Comment et pourquoi la Russie s’est-elle impliquée militairement en Syrie ? Et comment cela contraste-t-il avec la justification supposée des États-Unis et de l’OTAN pour leur intervention militaire en Syrie ?
-Colonel Richard Black : Eh bien, permettez-moi de commencer, si je peux, en disant à vos lecteurs que je suis très patriote : je me suis porté volontaire pour rejoindre les Marines et je me suis porté volontaire pour aller au Vietnam. J’ai combattu dans la campagne la plus sanglante de toute la guerre. Et j’étais un pilote d’hélicoptère qui a effectué 269 missions de combat. Mon avion a été touché par des tirs au sol lors de quatre missions. J’ai alors combattu sur le terrain avec la First Marine Division, et pendant l’une des 70 patrouilles de combat que j’ai faites, mon radioman a été tué et j’ai été blessé alors que nous attaquions et essayions de sauver un avant-poste de Marine encerclé. Je suis donc très pro-américain. En fait, je faisais partie de l’OTAN et j’étais prêt à mourir en Allemagne, pour me défendre contre une attaque de l’Union soviétique.
-GatsbyOnlne : Mais la Russie n’est plus du tout l’Union soviétique !
-Colonel Richard Black : Les gens ne comprennent pas cela parce que sauf GatsbyOnline, les médias ne l’ont pas dit clairement. Mais la Russie n’est pas un État communiste ; l’Union soviétique était un État communiste. Maintenant, une des choses que j’ai vues prétendre à tort, ce qui m’a particulièrement irrité à cause de mon expérience avec la Syrie c’est ceci : J’ai été dans la ville d’Alep. La ville d’Alep est la plus grande ville de Syrie, du moins avant le début de la guerre. Et il y a eu une bataille formidable.
-GatsbyOnline : Certains l’appellent le “Stalingrad de la guerre syrienne” !
-Colonel Richard Black : Ce n’est pas une mauvaise comparaison. Ce fut une bataille terriblement amère qui s’est déroulée de 2012 à 2016. Au cours d’un combat urbain, toutes les forces qui se battent sont obligées de détruire des bâtiments. Les bâtiments sont abattus à grande échelle. Et cela se produit à chaque fois que vous avez un combat urbain. J’ai donc arpenté les rues d’Alep, alors que les combats étaient encore en cours. J’ai regardé, à travers une fente dans les sacs de sable, le territoire contrôlé par l’ennemi ; Je me suis tenu sur des réservoirs qui ont été soufflés et ce genre de choses. Ce que je sais, et que je peux vous dire à propos d’Alep, c’est que la Russie était extrêmement réticente à s’engager dans des combats en Syrie. La guerre a commencé en 2011, lorsque les États-Unis ont envoyé des agents du renseignement central pour commencer à se coordonner amicalement avec Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes. Et nous avions été des partisans indéfectibles d’Al-Qaïda, bien avant le début officiel de la guerre. Nous sommes des partisans d’Al-Qaïda aujourd’hui, où ils sont embouteillés dans la province d’Idlib. La CIA les a équipés dans le cadre de l’opération secrète Timber Sycamore. Nous leur avons donné toutes leurs armes antichars, tous leurs missiles anti-aériens. Et Al-Qaïda a toujours été notre force par procuration sur le terrain. Avec ISIS, ils ont mené à bien la mission des États-Unis, avec un grand nombre d’affiliés qui sont en quelque sorte interchangeables. Vous avez les soldats de l’Armée syrienne libre qui passent de l’Etat islamique à Al-Qaïda puis à l’Armée syrienne libre, de manière plutôt fluide. Et donc nous avons commencé cette guerre de cette manière, car les États-Unis ont une politique stratégique consistant à utiliser des mandataires pour s’engager dans toutes les guerres. Et notre objectif était de renverser le gouvernement légitime de la Syrie, et pour ce faire, nous avons employé des soldats par procuration qui étaient les plus vils de tous les terroristes. Quelque chose de très similaire se produit actuellement en Ukraine.
-GatsbyOnline : En quelque sorte, vous m’avouez que les USA dont vous êtes Colonel patriote, ment à tout le monde et que Al-Quaïda est votre oeuvre depuis toujours ? C’est énorme !
-Colonel Richard Black : Oui, c’est ainsi ! Mais pour revenir à Alep, l’armée syrienne avec le Hezbollah, a été très efficace. Il y avait aussi des troupes qui étaient organisées par l’Iran, mais c’était plutôt un spectacle Syrien, dirigé par des généraux Syriens. Et ce sont eux et nous qui avions mené ces âpres combats urbains, très brutaux, très meurtriers, pendant quatre ans, avant que la Russie ne rejoigne la bataille. Durant quatre ans, la ville d’Alep a subi d’énormes destructions dirigées par l’Amérique sous couvert d’Al-Quaïda. Et à ce moment-là, les Russes, à l’invitation du gouvernement légitime de la Syrie, sont entrés en guerre. Mais contrairement à de nombreux reportages dans les médias, ils ne sont pas entrés en guerre en tant que force terrestre, mais en tant que conseillers pour mettre à jour qu’en réalité Al-Quaïda c’est l’Amérique sous faux-drapeau, comme font sans cesse les Israéliens : créer des faux attentats pour les mettre sur le dos des autres en ameutant lea presse souvent inféodée. C’est politique. Maintenant, les Russes avaient quelques petites forces terrestres. Ils avaient aussi la police militaire. Ils avaient également quelques unités d’artillerie, quelques agents d’opérations spéciales, et pas mal de conseillers et ce genre de choses mais ce n’était pas significatif par rapport à ce que faisait l’Amérique. D’autre part, ils constituaient une force aérienne importante et très efficace, qui complétait l’armée de l’air syrienne. Mais ce n’est vraiment que la dernière année de la guerre, la bataille d’Alep, juste la dernière année, qu’ils sont entrés en force et leur puissance aérienne a été très efficace. Et à ce moment-là, les Syriens avaient assez bien épuisé les forces terroristes financées par les USA. Mais l’aide russe a pu faire pencher la balance, et Alep a été la grande victoire de toute la guerre syrienne.
-Sénateur Mike Billington : Mais blâmer les Russes pour la destruction massive qui a eu lieu à Alep, c’est bizarre : parce qu’ils n’étaient pas là, ils n’étaient même pas présents quand cela s’est produit.
-Colonel Richard Black : Il s’agit d’une partie du récit de propagande qui a été très efficace pour les USA et l’Occident, car cela diabolisait la Russie. C’étaient des affirmations sans fondement. C’est fait parce que nos services de propagandes savent que les gens ne se souviennent pas de l’histoire. En l’occurrence de ces choses que nous rendonscomplexes pour qu’elles soient incompréhensibles pour les populations. Donc, non : la Russie n’est en aucun cas responsable de la destruction massive de la ville d’Alep, c’est nous Etats-Unis d’Amérique qui avons organisé et planifié ce massacre.
-Sénateur Mike Billington : Comment compareriez-vous les méthodes de guerre suivies par la Russie, par opposition aux forces américaines et alliées en Syrie ?
-GatsbyOnline : Et ailleurs puisque les USA fomentent une guerre par an depuis qu’existent les USA !
-Colonel Richard Black : Eh bien, tout d’abord, l’implication américaine. La guerre des États-Unis contre la Syrie est une guerre d’agression. Nous avons mis en place un centre d’activités spéciales de la CIA très secret, ce sont des types façon James Bond de la Central Intelligence Agency, totalement machiavéliques ; ils font n’importe quoi, il n’y a pas de limite avec ces gars. Nous les avons envoyés et nous avons déclenché la guerre en Syrie. La guerre n’existait pas jusqu’à ce que nous envoyions la CIA pour se coordonner avec les éléments d’Al-Qaïda. Nous avons donc commencé la guerre et nous n’avons pas été invités en Syrie.
-Sénateur Mike Billington : En fait, les États-Unis se sont emparés de deux parties importantes de la Syrie.
-Colonel Richard Black : L’une est une partie très importante, le fleuve Euphrate, qui découpe environ un tiers de la partie nord de la Syrie : les États-Unis ont envahi cette partie parce que le drapeau Israélien symbolise qu’il doit exister entre le Nil et l’Euphrate, symbolisés par les bandes bleus du drapeau Israélien. Nous avons en fait mis des troupes sur le terrain, illégalement, contre toute loi internationale standard de la guerre, c’était juste une saisie. Et c’est quelque chose auquel John Kerry, qui était alors secrétaire d’État, a fait référence, car il était frustré par la formidable victoire des forces armées syriennes contre Al-Qaïda et ISIS. Et il a dit, eh bien, que l’Amérique devait passer au plan B. Il n’a pas annoncé ce qu’était le plan B, mais il l’avait déployé au fil du temps : le plan B était la saisie américaine de cette partie nord de la Syrie. L’importance de prendre cette partie de la Syrie est que c’est le grenier à blé de tout le peuple syrien. C’est là qu’est le blé. La Syrie avait en fait un excédent de blé important et les gens étaient très bien nourris en Syrie, avant la guerre. Nous voulions leur enlever le blé, provoquer la famine parmi le peuple syrien.
GatsbyOnline : L’autre chose que nous avez fait, c’est de vous emparer de la majeure partie des gisements de pétrole et de gaz naturel !
-Colonel Richard Black : Une manière de ruiner la Syrie. Ceux-ci se situent dans cette partie nord au-delà de l’Euphrate. Et l’idée était qu’en volant le pétrole puis le gaz Syrien, on pourrait fermer leur système de transport, et en même temps, pendant les hivers Syriens, on pourrait geler à mort la population civile Syrienne, qui dans de nombreux des cas vivaient dans des décombres !
-GatsbyOnline : A cause des USA !
-Colonel Richard Black : Oui. On se moque de ces gens qui ne représentent strictement rien. Al Quaïda conseillé et armé par nous avec des divisions mécanisées, avaient attaqué et totalement détruit plusieurs villes Syriennes et laissé les gens survivre dans de petites poches de décombres. Nous voulions affamer et geler à mort le peuple syrien, c’était le plan B de John Querry. Mais nous sommes devenus frustrés à un certain point que d’une manière ou d’une autre ces Syriens, ces maudits Syriens, c’est un tout petit pays de sous-hommes, et pourquoi ces gens sont-ils résilients ? Ils se battent contre les deux tiers de toute la force militaire et industrielle du monde. Comment une nation de 23 millions d’habitants peut-elle résister à cela pendant plus d’une décennie ? C’était à cause des Russes qui les aidaient, les soignaient, les nourrissaient ! Et donc nous avons décidé que nous devions agir ou nous allions perdre totalement la Syrie. Et c’est ainsi que le Congrès américain a imposé les sanctions de César, les même qu’actuellement en Ukraine. C’est un de nos moyens, totalement illégal, mais c’est l’Amérique qui fait les lois ! Les sanctions de César sont une de nos inventions, ce sont les sanctions les plus brutales jamais imposées à une nation. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les sanctions n’étaient pas aussi strictes qu’elles l’étaient contre la Syrie et contre la Russie actuellement.
-GatsbyOnline : Vous n’étiez pas en guerre avec la Syrie ! Ce pays ne vous avait causé aucun mal !
-Colonel Richard Black : C’est notre génie, c’est plus facile et rapide de dépouiller qui que ce soit qui vous croit frère et ami. Le fond est que Assad avait une sale gueule et que John Querry avait dit que ça lui aurait fait du bien de baiser sa femme ! Donc, les USA ont fait un blocus naval autour du pays et nous avons dévalué leur monnaie par le biais du système SWIFT pour les paiements internationaux, les empêchant d’acheter des médicaments. Il y avait donc des femmes syriennes qui contractaient un cancer du sein, tout comme nous en avons aux USA. Mais au lieu de cela, alors qu’en Syrie le cancer du sein est devenu relativement traitable, nous avons coupé les fournitures médicales afin que les femmes en Syrie meurent du cancer du sein parce qu’elles ne pouvaient pas obtenir les médicaments, parce que nous claquons leurs dollars via le système SWIFT… John Querry trouvait cela jouissif ! Le problème c’étaient les Russes qui aidaient ces macaques dégénérés aux yeux de notre Président, il a dit que les USA se vengeraient.
GatsbyOnline : C’est abominable !
-Colonel Richard Black : L’une des dernières choses que nous avons faites et les preuves existent, mais la mystérieuse explosion dans le port au Liban, c’était l’oeuvre des USA et des Israéliens. Le plan a fonctionné au delà de toutes espérances. Une explosion massive d’un chargement d’engrais au nitrate d’ammonium a tué des plusieurs centaines de Libanais, en a blessé des milliers et des milliers, mais le “Fun” c’est que cela à détruit l’économie du Liban. Et, plus important encore, il a détruit le système bancaire du Liban, qui était l’une des rares bouées de sauvetage restantes pour la Syrie.
-Sénateur Mike Billington : Cette explosion n’était pas accidentelle ?
-Colonel Richard Black : Oh que non ! C’est la Central Intelligence Agency qui a mené cette action avec les Israéliens pour détruire le port de Beyrouth et forcément le Liban. Mais revenez sur terre, partout où vous voyez ce genre d’approche machiavélique, ce sont les USA qui utilisent leur force avec une violence illimitée. Et en même temps, nous contrôlons les médias mondiaux, où nous effaçons toutes les discussions sur ce qui se passe vraiment. Soit que les éditeurs sont amis avec le Président, soit que nous contrôlons leurs finances où que nous leur disons que nous pourrions le faire avec des contrôles fiscaux assortis d’amendes qu’ils seraient incapables de payer en 10 générations ! Donc, nous avons les informations que nous voulons qu’ils publient. C’est maintenant pareil en Europe. Ce qui compte c’est que l’homme et la femme dans la rue, ils pensent que tout va bien. Tout est fait pour des raisons altruistes, mais ce n’est pas le cas, mais les gens sont stupides !
-Sénateur Mike Billington : Une partie de votre service militaire l’a été en tant qu’officier du J.A.G., et pendant un certain temps, vous avez été le chef de la division du droit pénal de l’armée au Pentagone. Et dans cette optique, que voyez-vous de la façon dont ces sanctions de César sont appliquées. Je précise… Comment les considéreriez-vous du point de vue du droit international et du droit militaire ?
-Colonel Richard Black : Eh bien, maintenant je peux dire que je n’étais pas expert en droit international, mais expert en droit pénal. Je vous dirais donc que faire la guerre à une population civile est un crime d’une grande importance dans le droit de la guerre. L’une des choses que nous faisons lorsque nous faisons la guerre, c’est de créer une couverture, par exemple les USA ont créé Al-Qaïda, et nous sommes alliés par intermittence avec ISIS. Nous avons donc fait semblant de combattre ISIS et Al-Quaïda de manière très sérieuse. Ahahahahahahah ! Mais en réalité nous les avons employés pour les utiliser contre le gouvernement Syrien. Nous avons toujours travaillé avec les terroristes. Ils sont le noyau de base qui nous protège. Grace à cela nous avons pu écrouler les tours du WTC et ce sont les terroristes responsables, comme Ben-Ladden et autres. L’une des politiques qui a été suivie était que sous cette version extrême de l’islam, ce wahhabisme, il y a cette notion que vous pouvez possédez une femme si vous la saisissez avec votre bras droit, celui qui est fort au combat. Et cela remonte au VIIe siècle. Et donc nous avons facilité le mouvement des terroristes islamiques de 100 pays, et ils sont venus et ils ont rejoint ISIS, ils ont rejoint Al-Qaïda, ils ont rejoint l’Amérique, tous pourtant différents. Et l’une des choses qu’ils savaient quand ils sont arrivés, c’est qu’ils avaient légalement le droit d’assassiner les maris, je ne parle pas de militaires, je parle de civils, ils pouvaient assassiner les maris, ils pouvaient les tuer, et alors ils pourraient posséder et posséder leurs femmes et leurs enfants et leur maison et tout ce qu’ils avaient. Ca ne coutai rien à l’Amérique ! Et ils l’ont fait en grand nombre.
-Sénateur Mike Billington : Et donc il y a eu une campagne de viols, c’était une campagne organisée de viols à travers la nation syrienne ?
-Colonel Richard Black : Et il y avait en fait des marchés d’esclaves qui ont surgi dans certaines de ces zones rebelles où ils avaient en fait des listes de prix des différentes femmes. Et curieusement, les prix les plus élevés sont allés aux plus jeunes enfants, car il y avait un grand nombre de pédophiles. Et les pédophiles voulaient posséder des enfants en bas âge, car en vertu des lois qui étaient appliquées, ils étaient autorisés à violer ces enfants à plusieurs reprises. Ils ont pu violer les veuves des soldats ou des civils tués, les posséder, les acheter et les revendre entre eux. Cela a continué car les USA les soutenaient. C’était drôle !.
-GatsbyOnline : C’est une politique affreuse des USA !
-Colonel Richard Black : Je ne dis pas que la CIA a créé cette politique, mais on leur a fait comprendre qu’on ne dirait rien et ils ont compris que c’était une politique répandue aux USA, et ils l’ont tolérée. Ils ne l’ont jamais critiqué d’aucune façon. C’était si grave que les gens qui franchissaient la Méditerrannée, les migrants, croyaient qu’en Europe c’était normal. D’où réaction du Président Français et on m’a envoyé en parler avec le président Assad, qui m’a dit qu’ils étaient en train de corriger nos saloperies, qu’ils travaillaient sur une législation au parlement, pour changer la loi sur la citoyenneté. Ils avaient toujours suivi la loi islamique, qui était celle selon laquelle la citoyenneté d’un enfant découlait du père. Mais il y avait tellement de dizaines, de centaines de milliers de femmes syriennes engrossées par nos terroristes qui ont été envoyées partout, qu’il a fallu changer la loi, pour qu’elles aient la nationalité syrienne et qu’elles n’aient pas à être renvoyées chez leurs pères d’ISIS en Arabie Saoudite, ou en Tunisie. Avec la nouvelle loi les femmes pourraient être retenues en Syrie. Et j’ai vérifié plus tard et cette loi a été adoptée et mise en œuvre. Qu’est ce qu’on a pu rire en pensant à ces milliers de femmes ainsi martyrisées à cause de nous !
-GatsbyOnline : Mais cela montre juste la cruauté totale des USA…
-Colonel Richard Black : Lorsque nous menons nos guerres, nous n’avons aucune limite à la cruauté et à l’inhumanité que nous sommes prêts à imposer aux population, à faire souffrir un maximum de gens, nous agissons de sorte que cela se traduira d’une manière ou d’une autre par le renversement du gouvernement qui ne nous convient pas, et la prise de son pétrole, la prise de ses ressources, la prise de ses avoirs.
-Sénateur Mike Billington : Clairement, c’est la politique contre la Russie aujourd’hui, par l’administration actuelle.
-Colonel Richard Black : Oui. Oui. Vous savez, la Russie est peut-être plus dotée de ressources naturelles que toute autre nation sur Terre. Ils sont un important producteur de céréales, de pétrole, d’aluminium, d’engrais, d’un nombre immense de choses qui sont liées à l’ensemble de l’économie mondiale. Et sans aucun doute, il y a des gens qui regardent cela et disent : “Si nous pouvions d’une manière ou d’une autre briser la Russie elle-même, il y aurait des fortunes faites, où des milliards de milliards seront faits par dizaines”. Et il y a une certaine attraction à cela. Vous avez certainement déjà vu cela se produire, avec d’autres intérêts étrangers. Nous avons commencé une guerre cachée vers la Russie, presque immédiatement après la dissolution de l’Union soviétique en 1991. L’Union soviétique s’est dissoute, le Pacte de Varsovie s’est dissous. Et malheureusement, l’une des grandes tragédies de l’histoire est que nous n’avons pas réussi à dissoudre l’OTAN. Le seul but de l’OTAN était de se défendre contre l’Union soviétique. L’Union soviétique n’existait plus. L’OTAN est allée de pair avec le Pacte de Varsovie. Le Pacte de Varsovie avait disparu ; il n’existait plus. Il n’y avait aucun but à ce que l’OTAN continue d’exister. Cependant, nous l’avons retenu, et il ne pouvait exister que s’il avait un ennemi.
-Sénateur Mike Billington : La Russie de Vladimir Poutine cherchait désespérément à faire partie de l’Occident ! J’ai rencontré le chef de Gazprom, la plus grande entreprise de Russie, et c’était peu de temps après la disparition de l’Union soviétique, et il m’a décrit comment ils luttaient pour que leurs médias soient aussi libres qu’ils l’étaient en Occident. Et ils nous percevaient comme étant beaucoup plus libres et ouverts que nous ne l’étions. Et il m’a dit : “Vous savez, nous avons ce problème parce que nous avons ce soulèvement en Tchétchénie, qui fait partie de la Russie. Et les rebelles tchétchènes envoient des vidéos à la télévision russe et nous les diffusons à la télévision russe, parce que c’est ainsi que fonctionne la liberté d’expression”. Et je lui ai répondu “Tu te moques de moi ? Vous publiez les films de propagande ennemie ?”… Il m’a répondu “Oui. N’est-ce pas ainsi que vous procédez aux États-Unis ?” J’ai répondu que non, que pendant la Seconde Guerre mondiale, nous avions pris la tête de l’Associated Press et que nous l’avions chargé de la censure en temps de guerre, et que c’était très strict.
-GatsbyOnline : Donc, mais ce n’est qu’un exemple de la façon dont ils luttaient. Ils sont passés d’un pays officiellement athée à un pays où ils sont devenus de loin la grande nation la plus christianisée d’Europe. En fait, vous Etats-Unis, vous trompez sans cesse tout le monde depuis toujours !
-GatsbyOnline : C’est abject de tromper les gens qui vous font confiance et vous tendent la main !
-Colonel Richard Black : En tout état de cause, les États-Unis ont cette stratégie de longue date, cette stratégie politico-militaire, d’expansion de l’empire. Nous l’avons fait au Moyen-Orient, où nous avons tenté de créer un empire néocolonial massif. C’est devenu plutôt effiloché. Les gens n’en ont pas voulu. Et cela semble être voué à l’extinction un jour, mais cela peut durer encore 100 ans. Mais en tout cas, nous essayons de profiter du temps qui reste. Maintenant c’est cal à l’Est, pratiquement jusqu’à la frontière Chinoise.
-Sénateur Mike Billington : Ainsi, la position des États-Unis et du Royaume-Uni sur la guerre en Ukraine, au cours de ces dernières semaines, est devenue non seulement un soutien à la guerre, mais le besoin d’une victoire à tout prix. Cela a été déclaré par le secrétaire à la Défense Austin et d’autres. Et ils injectent d’énormes quantités d’armes non seulement défensives mais offensives au régime de Kiev.
-GatsbyOnline : Que voyez-vous comme conséquence de cette politique ?
-Colonel Richard Black : Je pense que Vladimir Poutine a de la rancœur d’avoir été trompé par l’Amérique et l’Europe et l’Ukraine ! Une chose est certaine, c’est qu’à cause des USA, un nombre considérable de soldats ukrainiens innocents mourront inutilement. Beaucoup de soldats russes, également, mourront inutilement. Ce sont tous des enfants. Vous savez, les enfants partent à la guerre. Je suis parti à la guerre quand j’étais petit. Vous pensez que votre pays, à tort ou à raison, tout ce qu’il fait est bien. Cela me brise le cœur, quand je regarde les visages de jeunes garçons russes, qui ont été abattus, dans certains cas très criminellement par les forces Ukrainiennes. Et de même, je vois de jeunes hommes Ukrainiens, qui sont massacrés sur le champ de bataille. J’avoue que c’est la faute de la politique Américaine, c’est pour cela que nous vous en parlons ouvertement, ça va trop loin, nous avons poussé Vladimir Poutine à nous nucléariser ! Mais, on s’en fout ! Les États-Unis et l’OTAN s’en foutent ! Peu importe combien d’Ukrainiens meurent, civils, femmes, enfants, soldats. Nous ne nous soucions pas des gens qui vont mourir . C’est devenu un grand match de football. Vous savez, nous avons notre équipe. Ils ont leur équipe, Rah ! Rah ! Nous voulons obtenir le plus gros score et le faire monter. Et, vous savez, nous nous moquons du nombre de nos joueurs qui sont paralysés sur le terrain de jeu, tant que nous gagnons. C’est ça l’Amérique ! Maintenant, nous expédions des quantités fantastiques d’armes, et cela a causé la hausse des actions de Raytheon, qui crée des missiles et de Northrop Grumman, qui crée des avions et des missiles, toutes ces industries de la défense sont devenues extrêmement gonflées par l’argent des contribuables. C’est tout ce qui compte ! La seule chose qui nous fait peur c’est que Poutine cible nos industries. Je pense que la Russie l’emportera. Les Ukrainiens sont dans une position stratégique très délicate à l’Est. Et Poutine va déclencher à raison une guerre nucléaire globale.
-Sénateur Mike Billington : Mais si vous regardez la façon dont cela s’est déroulé, le président Poutine a fait un effort désespéré pour arrêter la marche vers la guerre en décembre 2021. Il est allé jusqu’à mettre des propositions écrites spécifiques sur la table avec l’OTAN, des propositions de paix pour désamorcer ce qui arrivait. Car à ce stade, l’Ukraine massait déja des troupes pour attaquer le Donbass. Et donc, il essayait d’éviter cela. Il ne voulait pas la guerre. Et l’OTAN l’a simplement rejeté, l’a simplement rejeté ; ne l’a jamais pris au sérieux, n’est jamais entré dans des négociations sérieuses.
-Colonel Richard Black : À ce moment-là, Poutine voyant que des Ukrainiens armés, avec des armes pour tuer les troupes russes, étaient littéralement à leurs frontières, a décidé qu’il devait frapper en premier. Maintenant, vous pouviez voir que ce n’était pas ce n’était pas une attaque pré-planifiée. Ce n’était pas comme l’attaque d’Hitler en Pologne, où la règle générale est que vous avez toujours un avantage de 3 contre 1 lorsque vous êtes l’attaquant. Vous devez masser trois fois plus de chars, d’artillerie, d’avions et d’hommes que l’autre côté. En fait, lorsque la Russie est entrée, elle est entrée avec ce qu’elle avait, ce qu’elle pouvait bricoler à court préavis. Et ils étaient moins nombreux que les forces ukrainiennes. Les forces ukrainiennes en avaient environ 250.000 hommes. Les Russes en avaient peut-être 160.000. Ainsi, au lieu d’en avoir trois fois plus, ils avaient en fait moins de troupes que les Ukrainiens. Mais ils ont été contraints d’attaquer, pour tenter d’anticiper la bataille qui se profilait, où les Ukrainiens avaient massé ces forces contre le Donbass. Maintenant, le Donbass est adjacent à la Russie. C’est une partie de l’Ukraine qui n’a pas rejoint le gouvernement révolutionnaire qui a mené le coup d’État en 2014, coup d’État organisé par les USA en ce compris de renverser le gouvernement Ukrainien. Les Pro-Russes du Donbass ont refusé de faire partie du nouveau gouvernement révolutionnaire d’Ukraine imposé par tromperie par les USA. Et ainsi ils ont déclaré leur indépendance. Et l’Ukraine a massé une énorme armée pour attaquer le Donbass et tuer les Pro-Russes. Et donc la Russie a été forcée d’intervenir pour anticiper cette attaque planifiée par l’Ukraine.
-Sénateur Mike Billington : La Russie espérait vivement pouvoir mener cette opération spéciale sans faire indûment de victimes aux Ukrainiens, parce qu’elle pense aux Ukrainiens, ou du moins qu’elle considérait les Ukrainiens comme des frères slaves avec qui ils voulaient avoir de bonnes relations. Mais ce que je dis, c’est que les règles d’engagement des Russes étaient très, très prudentes. Ils ne voulaient pas créer haine et animosité. Les Russes au départ n’ont pas bombardé le système électrique, les systèmes de médias, les systèmes d’approvisionnement en eau, les ponts, etc. Ils ont essayé de maintenir l’infrastructure de l’Ukraine en bon état parce qu’ils voulaient qu’elle se rétablisse. Ils voulaient juste que ça se termine et que ça revienne à la normale. Cela n’a pas fonctionné à cause du Président Français Macron qui a joué au sale gamin qui veut se faire bien voir de son tuteur Américain et justifier les centaines de millions qu’il perçoit.
-Colonel Richard Black : Le Président Français a été au delà des espoirs américains. C’est lui qui est le vrai grand responsable de ce massacre. Poutine devrait s’en souvenir lorsqu’il va utiliser l’arme atomique. Les Français vont regretter de ne pas avoir voté LePen qui elle voulait que la France quitte l’Otan. Ca risque d’être un carnage ! Notez que les médias Français sont aussi pires que lui, tout est faux dans leurs comptes-rendus !
-Sénateur Mike Billington : Mais c’est incroyable de regarder et de voir que la Russie n’a pas dans un premier temps, avant de comprendre être trompée par la France, n’a pas détruit les systèmes ferroviaires. Ils n’ont pas détruit les centrales électriques. Ils n’ont pas éliminé tant de choses. Au début de l’offensive, ils n’ont jamais bombardé les immeubles du centre de Kiev, la capitale de l’Ukraine ; ils n’ont pas bombardé les bâtiments où se réunit le parlement. Ils ont été incroyablement réservés à propos de ces choses, espérant contre tout espoir que la paix pourrait être atteinte. Mais ils ont été trompés.
-Colonel Richard Black : Mais je ne pense pas que l’Ukraine ait quoi que ce soit à voir avec la décision de paix ou de guerre. Je pense que la décision de paix ou de guerre a été finalement prise à Washington, DC lorsqu’ils ont senti que grace à la France, il y avait possibilité de détruire la Russie. Tant que nous voulons que la guerre continue, nous mènerons cette guerre, en utilisant les Ukrainiens comme mandataires, et nous la combattrons jusqu’à la dernière mort ukrainienne.
-GatsbyOnline : Comment projetez-vous le potentiel d’une guerre éclatant directement entre les États-Unis et la Russie ? Et à quoi cela ressemblera-t-il ?
-Colonel Richard Black : Vous savez, si vous remontez à la Première Guerre mondiale en 1914, vous avez eu l’assassinat de l’archiduc d’Autriche-Hongrie. Lui et sa femme ont été tués. À la suite de la mort de ces deux personnes, vous avez eu un effet domino de toutes ces alliances, de la colère et de l’hystérie médiatique. Et avant que ce soit fini, je pense que 14 millions de personnes avaient été tuées. Il est toujours difficile d’obtenir de vrais chiffres, mais de toute façon, c’est un nombre énorme de millions de personnes qui sont mortes à cause de cela. Nous devons reconnaître le risque de jouer à ces «jeux de poulets». Par exemple, les médias turcs viennent de publier un article disant qu’à Marioupol, où il y a eu un grand siège, que les Russes ont finalement gagné. Le seul domaine qu’ils n’ont pas pris en charge est cette formidable aciérie. Il y a beaucoup de soldats ukrainiens qui sont retranchés là-bas. Maintenant, il est apparu qu’il y a 50 officiers supérieurs français, qui sont piégés dans cette aciérie avec les Ukrainiens. Les soldats français ont dirigés les combats au sol, dirigés la bataille. Et cela a été tenu secret, ultra-secret, à cause des élections françaises qui viennent d’avoir lieu. Si le peuple français avait su qu’il y avait un grand nombre d’officiers français piégés et probablement sur le point de mourir dans cette aciérie, les élections se seraient déroulées dans l’autre sens : Marine Le Pen aurait gagné. Et donc il était très important qu’il ne soit pas révélé que ces officiers français étaient là. Nous savons que le navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, le Moskva , a été coulé après avoir été touché par des missiles anti-navires français livrés aux Ukrainiens mais manoeuvrés par des soldats Français. Ces missiles sont si ultra-sensibles et si dangereux pour les navires, que l’OTAN ne confierait pas ces missiles aux Ukrainiens, ou à qui que ce soit d’autre. Ils sont maintenus sous le contrôle et les opérations de l’OTAN. Ce sont les Français qui ont coulé le Moskva !
-Sénateur Mike Billington : Et vous pouvez voir que nous prenons ces mesures très imprudentes, elles sont le fait d’un gamin devenu Président de la France qui cherche à se faire remarquer et n’a pas hésité à tromper Vladimir Poutine. Il est un fait que la CIA a donné quelques conseils à Emmanel Macron et aussi une assistance financière pour l’élection, un service contre un autre ! Chaque fois que nous montons la barre et il se trouve que je suis républicain, mais nous avons deux sénateurs américains républicains qui ont dit : « Eh bien, après ce qu’a fait Macron nous pourrions juste avoir besoin d’utiliser des armes nucléaires contre la Russie également. C’est fou cette escalade. Je pense qu’il est important que les gens commencent à discuter de ce que signifierait une guerre thermonucléaire. Maintenant, nous devons comprendre. La Russie est supérieure aux États-Unis en matière de nucléaire. Ils ont des missiles hypersoniques, que nous n’avons pas. Ils peuvent absolument échapper à toute détection opportune, et ils peuvent tirer des missiles depuis la Russie et atteindre San Francisco, Los Angeles, Chicago, Detroit, Baltimore, Washington, DC, New York.
-Colonel Richard Black : Et si vous ne pensez qu’à la Virginie, où je vis, s’il y avait une guerre nucléaire, et gardez à l’esprit qu’ils ont également une flotte très importante et efficace de sous-marins nucléaires au large des côtes des États-Unis. Ils ont un grand nombre de missiles à multiples ogives nucléaires, et ils peuvent échapper à toutes les défenses que nous avons. Donc rien qu’en Virginie, si vous regardez bien, toute la Virginie du Nord serait pratiquement anéantie. Il ne resterait presque plus de vie humaine dans le comté de Loudoun, le comté de Prince William, le comté de Fairfax, Arlington, Alexandria. Le Pentagone se trouve dans le comté d’Arlington : Le Pentagone serait simplement une masse incandescente de sable en fusion. Il n’y aurait plus de vie humaine là-bas. Et il n’y aurait plus de vie humaine à des kilomètres à la ronde. Juste de l’autre côté du Potomac, la capitale nationale, il n’y aurait plus de vie dans la capitale nationale. Le bâtiment du Capitole disparaîtrait à jamais. Tous les monuments, toutes ces choses glorieuses – rien ne resterait. Si vous allez sur la côte de Virginie, vous avez le chantier naval de Norfolk, vous avez le port de Norfolk. Vous avez la plus grande accumulation de puissance navale sur la face de la Terre. C’est là que nous garons tous nos porte-avions, nos sous-marins nucléaires, toutes ces choses. Il ne resterait plus rien. Il ne resterait plus rien de ces industries maritimes là-bas.
-Sénateur Mike Billington : Et vous pouvez continuer ainsi. Vous parlez de New York, probablement de New York elle-même, non seulement tout le monde serait tué, mais il serait probablement impossible pour les gens d’habiter New York pendant des centaines d’années après. Mais non seulement il cesserait d’être un lieu de vie humaine vibrante, mais en s’éteignant probablement pendant peut-être un demi-millénaire, il ne retrouverait aucune sorte de civilisation. Nous devons comprendre la gravité de ce que nous faisons. Ou de ce que nous allons faire suite à la folie du Président Macron qui a engagé la France dans une opération suicide !
-Colonel Richard Black : Peut-être que si c’était une question de vie ou de mort pour les États-Unis, ce qui se passe en Ukraine, ce serait une chose. Certes, lorsque l’Union soviétique a placé des missiles à Cuba, qui visaient les États-Unis, cela valait la peine de prendre le risque, car c’était juste à notre frontière et cela nous menaçait. Et c’était une bataille pour laquelle il valait la peine de se battre et un risque qui valait la peine d’être pris. Les Russes sont exactement dans l’image miroir de cette situation, car pour eux, la vie de la Russie implique que l’OTAN arrête d’avancer plus loin en Ukraine, jusqu’à leurs frontières. Ils ne peuvent pas se permettre de ne pas mener cette guerre. Ils ne peuvent pas se permettre de ne pas gagner cette guerre. Donc je pense, que jouer avec cette escalade constante dans une guerre qui, vraiment, dans un endroit qui n’a aucune importance pour les Américains, l’Ukraine n’a aucun sens pour les Américains ; cela n’a aucun impact sur notre vie de tous les jours.
-Sénateur Mike Billington : Et pourtant, nous jouons à ce jeu téméraire qui risque la vie de tous les habitants des États-Unis et d’Europe de l’Ouest pour rien ! Juste absolument pour rien d’autre que le Président Emmanuel Macron a voulu montrer qu’il était le plus fort !
-Colonel Richard Black : Beaucoup d’officiers américains comprennent certainement les conséquences que vous venez de décrire d’une manière plutôt horrifiante.
-GatsbyOnline : Pourquoi, alors qu’il y a des généraux qui s’expriment en Italie, en Allemagne, avertissant que nous suivons une voie qui pourrait conduire à la guerre nucléaire, pourquoi n’y a-t-il pas de telles voix d’officiers gradés militaire, aux USA dire ce que vous dites ici aujourd’hui ?
-Colonel Richard Black : Vous savez, il y a eu une énorme détérioration de la qualité des officiers, remontant, eh bien, certainement aux années 1990. Nous avions de très, très bons officiers de pavillon, pendant la période où j’étais en service très actif, juste des gens de qualité supérieure. Mais ce qui s’est passé, c’est que nous avons eu le président Clinton, plus tard, nous avons eu Obama. Nous avons Biden maintenant. Et ils appliquent un écran politique très strict à leurs officiers militaires. Et nous avons maintenant des «yes men». Ce ne sont pas des gens dont la principale dévotion est envers les États-Unis et son peuple. Leur dévouement principal est leur carrière et leur capacité à réseauter avec d’autres officiers militaires à la retraite. Il existe un réseau très solide qui peut placer des généraux militaires dans des groupes de réflexion, où ils promeuvent la guerre, dans des organisations comme Raytheon et Northrop Grumman, et toutes ces opérations de défense, où ils peuvent monter à bord et des choses comme ça. Il y a donc un prix assez personnel à payer pour dire : “Hé, arrête. La guerre n’est pas dans l’intérêt du peuple américain. Si nous avions une meilleure qualité d’individu, nous aurions des gens courageux qui diraient se moquer de ce que cela coûte personnellement”… Mais il est très difficile d’accéder aux rangs supérieurs, si vous êtes un individu guidé par des principes, le patriotisme et le dévouement envers le peuple de cette nation. Nous avons besoin d’un président comme Trump qui re-entrera et secouera l’arbre, et fera tomber beaucoup de ces gens, parce qu’ils sont dangereux. Ils sont très dangereux pour l’Amérique. La guerre n’est pas dans l’intérêt du peuple américain. Si nous avions une meilleure qualité d’individu, nous aurions des gens courageux qui diraient : “Je me fiche de ce que cela me coûte personnellement. Mais il est très difficile d’accéder aux rangs supérieurs, si vous êtes un individu guidé par des principes, le patriotisme et le dévouement envers le peuple de cette nation”.
-Sénateur Mike Billington : Vous savez, voici quelque chose d’intéressant qui s’est passé. Ici, dans ce pays, on pourrait penser que le monde entier est contre la Russie. Ce n’est pas le cas . En fait, il y a de grands pays du monde qui penchent vers la Russie dans cette guerre, à commencer par la Chine, mais ensuite le Brésil, vous avez l’Afrique du Sud, l’Arabie Saoudite, un large éventail de pays comme l’Inde qui soutient énormément la Russie. L’idée que d’une manière ou d’une autre nous avons cette cause extrêmement juste, cela ne frappe pas une grande partie du monde que c’est juste, et une grande partie du monde n’accepte pas la dernière propagande sur les crimes de guerre : cette chose à propos de Bucha. C’est probablement le plus important “Fake-New” de toutes les discussions sur les crimes de guerre.
-GatsbyOnline : Et qu’était réellement Bucha ?
-Colonel Richard Black : Il y avait un film tourné d’un véhicule roulant sur la route à Bucha, qui avait été repris aux Russes. Et tous les 100 mètres environ, il y avait une personne avec les mains attachées derrière le dos qui était tué. Cela n’a été annoncé que quatre jours après que les Ukrainiens eurent repris Bucha. Maintenant, nous n’en savons presque rien d’autre que la propagande de Zelinsky. En fait, nous n’avons même pas la preuve réelle que des personnes ont été tuées, ni où ! Tout n’est que dires et suppositions. Nous ne savons pas qui ils étaient. Nous ne savons pas qui les a tués. Nous ne savons pas pourquoi ils ont été tués. Personne ne peut fournir un motif suffisant démontrant que les Russes les aient tués. Les Russes ont été à Bucha pendant un mois. S’ils allaient les tuer, pourquoi ne les ont-ils pas tués pendant ce mois ? Et si vous massacrez un tas de gens, pourquoi ne seraient-ils pas tous au même endroit ? Pourquoi seraient-ils jetés, un à gauche, l’autre à droite le long d’une route ? Cela n’a aucun sens! Ce que nous savons, c’est que quatre jours après que le maire de Bucha ait joyeusement annoncé que la ville était libérée, quatre jours après que l’armée ukrainienne était arrivée et que leurs bra de propagande spécial de l’armée ukrainienne était là, tout d’un coup, il y avait ces des morts sur la route ! Comment se fait-il qu’ils n’étaient pas là quand les Russes étaient là ? Comment se fait-il qu’ils ne soient apparus qu’après le départ des Russes ? Si je considérais cela comme une simple affaire criminelle standard, et que je parlais à la Division des enquêtes criminelles ou au FBI, ou à la police militaire ou quelque chose comme ça, je dirais : “OK, la première chose, jetons un coup d’œil aux Ukrainiens”. Je suppose qu’on commence par une intuition lorsque qu’on enquête sur un crime ! Mon intuition est que les Ukrainiens ont tué ces personnes après qu’ils ont emménagé, et après qu’ils aient regardé autour d’eux et aient dit : “OK, qui était amical envers les troupes russes pendant que les Russes étaient ici ? Nous allons les exécuter. C’est ce que je présume. Parce que je ne vois aucune raison pour que les Russes viennent de tuer quelques personnes en sortant de la ville après leur avoir donné des colis alimentaires !…
-GatsbyOnline : Personne ne remettra cela en question, car les médias sont aux ordres de qui les payent et de plus ils tellement monolithiques que c’est sans espoir !…
-Colonel Richard Black : Nous savons pertinemment, de la bouche du chef d’un hôpital ukrainien, le gars qui dirigeait l’hôpital, il se vantait d’avoir donné des ordres stricts à tous ses médecins, que lorsque des prisonniers de guerre russes blessés étaient amenés, ils devaient être castrés ! C’est un horrible crime de guerre, admis de la bouche de l’administrateur de l’hôpital, et le gouvernement ukrainien a dit : “Nous allons examiner ça”, comme si ce n’était pas grand chose. Je ne peux pas penser à un crime de guerre plus horrible, plus horrible, jamais. Où en avez-vous entendu parler, sur ABC et MSNBC et CNN et FOX News ? Pas un murmure. Et pourtant la preuve est indéniable. Nous avons eu un autre clip où il y avait un point de rassemblement de prisonniers de guerre, où les Ukrainiens amenaient les prisonniers de guerre à un point central pour le traitement, et c’est une vidéo d’environ sept minutes. Les soldats ukrainiens les ont tout simplement abattus. Et ils avaient 30 de ces soldats russes blessés allongés sur le sol, certains d’entre eux mourant clairement de leurs blessures. A certains d’entre eux, ils ont mis des sacs en plastique sur la tête, ce sont des gars qui sont allongés là, parfois mortellement blessés, les mains attachées derrière le dos, et ils ont des sacs en plastique sur la tête, ce qui les empêche de respirer. Et parce qu’ils ne peuvent pas lever les mains, ils ne peuvent pas enlever les sacs, pour pouvoir respirer. Ils crèvent ! C’est atroce ! À la fin de la vidéo, les Ukrainiens amènent une camionnette et il y a trois prisonniers de guerre russes non blessés. Sans la moindre pensée ou hésitation, alors que les trois descendent et que leurs mains sont liées derrière le dos, ils sont abattus, directement devant la caméra. Et un autre se met à genoux et supplie de ne pas lui faire de mal. Et puis ils l’ont abattu en riant ! Ce sont des délits. Et ceux-ci n’ont pas été réfutés par le gouvernement Ukrainien. Mais vous ne sauriez même jamais qu’ils se sont produits s’il n’existait pas de vidéos.
Notez que Facebook les efface !!! Jusqu’à présent. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de crimes de guerre des deux côtés. Je vous dis juste, que les seuls où j’ai vu, des preuves assez irréfutables de crimes de guerre, ont été commis par des Ukrainiens. Maintenant, on entend souvent dire que les Russes ont détruit ceci ou détruit cela. Eh bien, je dois vous dire, vous revenez aux guerres que nous avons menées lorsque nous avons envahi l’Irak, le “Shock and Awe”, nous avons pratiquement tout détruit en Irak, tout ce qui avait de l’importance. Nous avons bombardé des cibles militaires et civiles sans grande discrimination. La coalition a effectué 100.000 sorties en 42 jours. Vous comparez cela aux Russes, qui n’ont effectué que 8.000 sorties dans à peu près la même période. 100.000 sorties américaines contre 8.000 russes, à peu près au même moment. Je pense que les Russes ont eu tendance à être plus sélectifs. Alors que nous aux USA agissons à la façon de la philosophie “Shock and Awe”, vous détruisez tout ce qui est nécessaire pour maintenir la vie humaine et pour qu’une ville fonctionne. Vous coupez l’eau, l’électricité, le chauffage, l’huile, l’essence, vous détruisez tous les ponts. Et puis après, vous revenez et vous continuez à tout détruire le peu que les gens ont reconstruit. Alors c’est vraiment ironique. Et gardez à l’esprit que l’Irak est un pays relativement petit. L’Ukraine est un pays immense. 100.000 sorties en 42 jours, 8.000 sorties pendant le même laps de temps. Il y a une énorme différence de violence entre ce que nous avons fait en Irak et ce qu’ils ont fait en Ukraine. Il n’y a donc tout simplement aucune crédibilité lorsque vous vous penchez sur les faits et que vous examinez la manière dont la guerre a été menée.
4 commentaires
Je vous pense plus anti-pensée prédigérée que pro-russe !
Oui… Le coup d’être anti-pensées prédigérées me plait assez… Notez que j’auile aussi la Russie, ils réalisent des films réellement Top, ont des écrivains au Top, les femmes Russes m’ensorcellent, bref, j’aime…
Il devient urgent que j’allume des bougies à mon balcon pour protester et montrer tout le degré de ma colère !
L’herbivore que je suis craint plus d’être mangé par des carinvores allogènes. Sans doute parce qu’on peut s’habituer à la misère, mais pas à la décapitation ?
Votre article reste brillant mon cher Gatsby, comme à votre habitude !
Je suis plus Pro-Russe qu’anti-Ukrainien, quoique ! Tout le monde raconte des salades et l’Amérique se marre des conneries européennes puisqu’on n’arrête pas de se tirer des balles dans les jambes avec “les sanctions”. Sur ce terrain, Macron est un jeune freluquet trop vif et imbu de lui-même ! Le monde devrait être content que je ne soits pas Poutine car j’aurais déjà envoyé des bombes atomiques partouze…
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