Demain, je serai libre ! Mais où ? Et vous ? Serez-vous encore de parfaits imbéciles ?
La nuit dernière, j’ai cauchemardé grâââve en éprouvant le besoin de m’habiller en Batman pour aller à l’Elysée palper le crâne de notre bien-aimé Président Emmanuel Macron, afin d’en connaître plus sur les réalités du Covid19…
J’avais lu la veille un livre sur la phrénologie qui se veut être l’art de reconnaître les instincts, les penchants, les talents et les dispositions morales et intellectuelles des hommes et des animaux par la configuration de leur cerveau et de leur tête…
La “bosse des maths” est à première vue, tout ce qui reste de nos jours de cette étrange science de l’esprit, cette phrénologie, qui selon ses adeptes leur permet de reconnaître les talents, les penchants et les facultés des individus en tâtant les bosses de leur crâne.
Reléguée au statut de fausse science pendant plus d’un siècle, la phrénologie fait en effet l’objet actuellement d’une réévaluation polémique !
Selon les uns, elle serait la première véritable science de l’homme car elle aurait, la première, tenté d’asseoir la connaissance par l’exploration de son cerveau.
Selon d’autres, la phrénologie annoncerait, pour les mêmes raisons, le réductionnisme appauvrissant des sciences cognitives.
La phrénologie a été théorisée par le médecin François-Joseph Gall (1758-1828), elle conjugue trois idées.
-La première est que le cerveau est le siège de toutes les facultés fondamentales de l’homme.
-La seconde, c’est que les diverses fonctions cérébrales correspondent à autant d’organes différents.
-La troisième, c’est que le crâne épousant fidèlement la forme du cerveau, on peut, en saisissant le relief crânien par palpation, dresser le portrait phrénologique des individus (cranioscopie).
Tout cela m’a donc donné envie de m’habiller en Batman et d’aller palper le crane d’Emmanuel Macron pour en connaître plus sur les réalités et irréalités du Covid19…
Imaginez que soudain je parviens ainsi à toucher la bosse du Covid19 de notre bien aimé Président Emmanuel Macron et ainsi tout en connaitre !
L’enjeu de cette connaissance serait scientifique, social et politique, la phrénologie offrant une théorie générale des comportements mais aussi l’examen diagnostic précis qu’est la cranioscopie, la palpation du crâne permettant de déceler les aptitudes et les penchants profonds et réels de chaque individu ; en l’occurrence celui de notre Président bien aimé !
Il deviendrait ainsi possible de sentir et voir quelle est l’organisation scientifique qui lui a dicté son comportement irrationnel et erratique qui précipite la France dans un appauvrissement général… et quel est véritablement son degré d’intelligence et son réel caractère moral et intellectuel.
Le risque étant toutefois de palper une bosse cachant un vide abyssal, l’immensité de la folie…
Dans l’examen des facultés et des penchants, des mobiles primordiaux de l’âme humaine, les phrénologistes ont oublié de faire une part à une tendance qui, bien qu’existant visiblement comme sentiment primitif, radical, irréductible, a été également omise par tous les moralistes qui les ont précédés, quoique dans la parfaite infatuation de notre raison, nous l’avons tous omise, permettant que son existence échappât à notre vue, uniquement par manque de croyance et clairvoyance.
L’idée n’est jusqu’à présent jamais venue à quiconque, simplement à cause de sa qualité surérogatoire, nous n’avions pas senti le besoin de constater cette impulsion, cette tendance parce que nous étions comme anesthésiés, nous ne pouvions pas en concevoir la nécessité, nous ne pouvions pas saisir la notion de ce primum mobile dans la tête de notre Président bien aimé, et comprendre quel rôle il veut réellement jouer dans l’économie des choses humaines, temporelles ou éternelles.
Il est impossible de nier qu’une bonne partie des sciences métaphysiques en sus d’incantations au monde de la finance, ont été brassées à priori par notre Président, c’est assurément l’homme de la métaphysique et de la logique inversée, plutôt que l’homme humanitaire altruiste qui prétend concevoir les desseins des dieux ! Ayant ainsi approfondi le vide du puits sans fond de la bêtise humaine à sa pleine satisfaction, il a bâti ses innombrables et capricieux systèmes estimant avoir découvert l’amativité, ainsi que la combativité, l’idéalité, la causalité, la constructivité, bref, c’est dans cet emménagement des principes de l’action humaine, à tort ou à raison, en partie ou en totalité, il décidé de fait de suivre les directives du Nouvel Ordre Mondial, déduisant et établissant chaque chose d’après sa destinée préconçue !
Il eût été plus sage, il eût été plus sûr, pour lui de baser sa classification (puisqu’il lui faut absolument classifier pour mieux régner sur les imbéciles, les ahuris, les croyants, soumis, débiles et ses zélés aux ordres) sur les actes que l’homme accomplit habituellement et ceux qu’il accomplit occasionnellement, toujours occasionnellement, plutôt que sur l’hypothèse que c’est le Nouvel Ordre Mondial qui les lui fait accomplir.
Si nous ne pouvons pas comprendre notre Président bien aimé Emmanuel Macron dans ses œuvres visibles, comment donc le comprendrions-nous dans ses inconcevables pensés invisibles ?
Si nous ne pouvons le concevoir dans ses créatures objectives, comment le concevrons-nous dans ses modes inconditionnels et dans ses phases de création ?
L’induction à posteriori, aurait conduit notre Président bien aimé à admettre comme principe primitif et inné de l’action humaine un je ne sais quoi paradoxal nommé perversité, faute d’un terme plus caractéristique….
Dans le sens que j’y attache, c’est, en réalité, un mobile sans motif, un motif non motivé, car sous son influence et ses ordres, nous devons toutes et tous agir sans but intelligible, ou, si cela apparaît comme une contradiction dans les termes, nous pouvons dire que, sous son influence, nous agissons par la déraison que nous ne le devrions pas.
En théorie, il ne peut pas y avoir de raison plus déraisonnable ; mais, en fait, il n’y en a pas de plus forte, car pour certains esprits, dans certaines conditions, cela devient absolument irrésistible.
La vie n’est pas une chose certaine la certitude de l’erreur inclus dans un acte quelconque est souvent l’unique force invincible qui pousse à son accomplissement… et cette tendance accablante à faire le mal pour l’amour du mal n’admet aucune analyse, aucune résolution en éléments ultérieurs, c’est un mouvement radical, primitif, élémentaire.
Si notre Président bien aimé persiste dans certains actes insensés malgré qu’il sente qu’il ne devrait pas y persister, sa conduite n’est qu’une modification de celle qui dérive ordinairement de la combativité phrénologique… mais un simple coup d’œil aux bosses de son crâne devrait suffire pour découvrir la fausseté de cette idée.
La combativité phrénologique a pour cause d’existence la nécessité de la défense personnelle, elle est notre sauvegarde contre l’injustice, son principe regarde notre bien-être et ainsi, en même temps qu’elle se développe, nous sentons s’exalter en nous le désir du bien-être.
Tout homme, en faisant appel à son propre cœur, trouvera, après tout, la meilleure réponse au sophisme dont il s’agit : quiconque consultera loyalement et interrogera soigneusement son âme, n’osera pas nier l’absolue radicalité du penchant en question.
Il n’est pas moins caractérisé qu’incompréhensible.
Il n’existe pas d’homme politique, par exemple, qui a un certain moment n’ait été dévoré d’un ardent désir de torturer ses auditeurs par des circonlocutions, celui qui parle sait bien qu’il déplaît, il a la meilleure intention de plaire, il est habituellement bref, précis et clair, le langage le plus laconique et le plus lumineux s’agite et se débat sur sa langue, ce n’est qu’avec peine qu’il se contraint lui-même à lui refuser le passage, il redoute et conjure la mauvaise humeur de ceux auxquels il s’adresse.
Cependant, cette pensée le frappe, que par certaines incises et parenthèses il pourrait engendrer cette colère, cette simple pensée suffit, le mouvement devient une velléité, la velléité se grossit en désir, le désir se change en un besoin irrésistible, et le besoin se satisfait, au profond regret et à la mortification du parleur, et au mépris de toutes les conséquences !
Nous avons devant nous une tâche qu’il nous faut accomplir rapidement, nous savons que tarder, c’est notre ruine, la plus importante crise de notre vie réclame avec la voix impérative d’une trompette l’action et l’énergie immédiates, nous brûlons, nous sommes consumés de l’impatience de nous mettre à l’ouvrage, l’avant-goût d’un glorieux résultat met toute notre âme en feu, il faut que cette besogne soit attaquée aujourd’hui, et cependant nous la renvoyons à demain… et pourquoi ?
Il n’y a pas d’explication !
Demain arrive, et en même temps une plus impatiente anxiété, plus le temps fuit, plus ce désir gagne de force, il n’y a plus qu’une heure pour l’action, cette heure est à nous qui tremblons par la violence du conflit qui s’agite en nous, de la bataille entre le positif et l’indéfini, entre la substance et l’ombre.
Mais, si la lutte en est venue à ce point, c’est l’ombre qui l’emporte, nous nous débattons en vain, l’horloge sonne, et c’est le glas de notre bonheur.
C’est en même temps pour l’ombre de notre Président bien aimé qui nous terrorise, le chant réveille-matin, la diane du coq victorieuse des fantômes.
Hélas ! Il est trop tard.
Nous sommes sur le bord d’un précipice, nous regardons dans l’abîme, nous éprouvons du malaise et du vertige, nous reculons devant le danger de l’inexorable répression… mais inexplicablement nous restons et acceptons l’inacceptable d’une dictatucratie médiocre gérée par des auto-enrichisseurs d’eux-mêmes.
Peu à peu notre malaise, notre vertige, notre horreur, se confondent dans un sentiment nuageux et indéfinissable, graduellement, insensiblement, ce nuage prend une forme, comme la vapeur de la bouteille d’où s’élevait le génie des Mille et une Nuits… mais de notre nuage, sur le bord du précipice, s’élève, de plus en plus palpable, une forme mille fois plus terrible qu’aucun génie, qu’aucun démon des fables… et cependant ce n’est qu’une pensée, mais une pensée effroyable, une pensée qui glace la moelle même de nos os, et les pénètre des féroces délices de son horreur…. un anéantissement foudroyant, par la simple raison qu’ils impliquent la plus affreuse, la plus odieuse de toutes les plus affreuses et de toutes les plus odieuses images de mort et de souffrance qui se soient jamais présentées à notre imagination, le Covid19 !
Il n’est pas dans la nature de passion plus diaboliquement impatiente que celle d’un homme qui, frissonnant sur l’arête d’un précipice, rêve de s’y jeter.
Se permettre, essayer de penser un instant seulement, c’est être inévitablement perdu car notre Président bien aimé nous commande de nous en abstenir… et c’est à cause de cela même, que nous ne le pouvons pas.
S’il n’y a pas là un bras ami pour nous arrêter, ou si nous sommes incapables d’un soudain effort pour nous rejeter loin de l’abîme, nous nous élançons, nous sommes anéantis !
Examinons ces actions et d’autres analogues, nous trouverons qu’elles résultent uniquement de l’esprit de perversité de notre Gouvernement qui nous affirme tout et son contraire.
En deçà ou au-delà, il n’y a rien d’intelligible et nous pourrions, en vérité, considérer cette perversité comme une instigation directe de l’Archidémon-Macronnien !
Si je vous en ai dit aussi long, c’était pour répondre en quelque sorte à vos questions, pour vous expliquer pourquoi je vous montre une cause qui motive les fers que notre Président bien aimé nous fait porter et nos cellules de condamnés au confinement que nous habitons.
Si je n’avais pas été si prolixe, vous ne m’auriez pas du tout compris, ou vous m’auriez cru fou… alors que maintenant vous percevrez facilement que je suis une des victimes innombrables du démon de la perversité Macronniène.
Il est impossible qu’une action n’ait jamais été manigancée avec une plus parfaite délibération mortifère.
Pendant des semaines, pendant des mois, j’ai médité sur les motifs de ce crime contre l’humanité, j’ai examiné mille plans, à la longue, lisant un jour quelques mémoires, j’ai trouvé l’histoire d’une pandémie presque mortelle !
C’est une chose tout à fait ordinaire que d’avoir les oreilles fatiguées, ou plutôt la mémoire obsédée par une espèce de tintouin, par le refrain d’une chanson vulgaire ou par quelques lambeaux insignifiants de discours formatés.
Et la torture ne sera pas moindre, si la chanson est bonne en elle-même ou si le discours est estimable…. il nous appelle vers la mort.
Ayant relaté tout ce qui était nécessaire pour la pleine conviction de la justice, je tombe terrassé, pourquoi en dirais-je plus ?
Demain, je serai libre !
Mais où ?
Et vous ?
Serez-vous encore de parfaits imbéciles ?