Dexia et le financement des colonies juives : une bande d’escrocs !
Et c’est une honte pour la Belgique, le Luxembourg et la France !
La crise bancaire aurait sans doute conforté le brave Rousseau dans l’idée que, décidément, la civilisation pourrit l’homme et que la société est bien dépravée.
Avant la faillite qu’on a nommé “le démantèlement“… de Dexia, les 3 État cités ci-avant devaient remettre la main au portefeuille… et rien qu’en Belgique, injecter (à nouveau) une trentaine de milliards d’euros… et prendre en outre, en garantie, des dizaines d’autres milliards d’euros d’actifs toxiques.
Et ce nouveau soutien de l’État Belge (mais aussi des autres), inspirait au moins une réflexion : cet argent ne peut pas être donné sans contrepartie.
On ne parlait pas alors de contrepartie financière, mais, oserait-on dire sans faire sourire, le mot est tellement anachronique aujourd’hui, mais d’une contrepartie morale.
La crise actuelle, comme la plupart des crises précédentes, est le fruit d’une certaine cupidité, d’un beau cynisme et d’un immense égoïsme.
Il ne faut pas avoir grande considération pour son voisin pour lui vendre un prêt qu’il ne pourra rembourser.
Il ne faut pas tenir l’éthique en grande considération pour se débarrasser ensuite de ces créances aux quatre coins du monde.
Certes, on a besoin de banques et de marchés qui fonctionnent…, mais si la collectivité intervient pour les sauver, en injectant des centaines de milliards d’euros, hypothéquant la croissance à venir pour une génération, cela ne peut pas s’effectuer sans retour.
Les banques ne peuvent pas dire : merci pour l’argent et au revoir.
Pour lutter contre ces “dépravations“, Rousseau avait inventé l’idée du contrat social…, il est grand temps d’instaurer un contrat moral !
Et quoi de plus moral que de refuser de financer une succession d’injustices et crimes…
En l’occurence, peut-on admettre que les Etats (dont l’Etat Belge) ont débloqué des milliards d’euros pour “sauver” Dexia, une banque qui finance les colonies Juives en Palestine ?
Certainement pas, c’est inadmissible.
Il était inadmissible de se servir de l’argent des citoyens Belges, Luxembourgeois et Français (l’Etat c’est nous…) pour sauver Dexia de la faillite (qui est devenue un “démantèlement”) causée par ses erreurs, en ce compris de financer à grande échelle la colonisation Juive sur les terres Palestiniennes !
Refinancer les banques, dont Dexia, était (et reste) déjà critiquable en soi, car ce ne sont pas les Etats qui sortent de l’argent par milliards d’un coffre-fort secret…, ce sont les gouvernements qui crèent des promesses sous forme de monnaie fiduciaire, ce qui revient au même que de faire tourner les planches à billets à plein régime, ce qui augmente la dette…, c’est le même principe que les “traites de cavalerie” (allez lire sur Google) condamnables en justice… et en finale ce sont les citoyens, vous, moi, qui payons cette gabegie et qui devons supporter la morgue, les salaires mirobolants et les parachutes dorés… ainsi que les pertes financières abyssales !
Alors, refinancer Dexia, qui est à la base quasi directe du climat de haine au moyen-Orient de gens qui voient des colons Juifs s’installer de force sur leurs terres, avec le financement de Dexia…, c’était immoral et criminel !
Le contrat moral que les gouvernements avaient l’obligation de passer avec Dexia aurait du consister à refuser que l’argent public finance en finale l’implantation des colons Juifs en terre Palestinienne (Cisjordanie).
En effet, Dexia a participé activement à une politique criminelle en finançant les colonies Juives dans les territoires Palestiniens…
En 1951 est créé en Israël une petite banque qui prête aux collectivités locales.
Dans les années ’90, les banques israéliennes sont privatisées.
La petite banque Otzar Hahilton Hamekomi est finalement rachetée par Dexia qui, depuis 2002 y était majoritaire à plus de 65 %.
Dexia a alors rebaptisé son acquisition en Dexia Israël Bank Ltd.
Une ONG, Intal, découvre alors que Dexia Israël est le principal pourvoyeur de fonds pour la construction des colonies Juives en territoires Palestiniens…
“Les colonies se plaignaient que Dexia ne les aide plus explique un responsable d’Intal. Devant une commission du parlement israélien, le patron de Dexia Israël est venu, documents à l’appui, montrer que le groupe Dexia avait bel et bien financé des colonies. C’était la preuve que nous voulions et qui montre que Dexia va à l’encontre du droit international puisque les colonies sont illégales. Et c’est Dexia SA à Bruxelles, qui décide de la politique en la matière“…
Du coup, Intal a mis en branle un lobby intense pour que Dexia stoppe ce genre de financement.
Pierre Mariani, le nouveau boss de Dexia a reconnu les faits dans un courrier adressé à l’ONG.
Le patron de Dexia Israël, lui, n’en a cure de la polémique, il estime que son boulot est de prêter de l’argent et que le critère géographique n’a pas à entrer en ligne de compte.
En clair, prêter pour construire des colonies, fût-ce illégal aux yeux du droit international, ou prêter pour un immeuble de luxe à Tel Aviv, c’est kif kif.
“Aujourd’hui, nous sommes à la recherche de nouvelles preuves… explique-t-on encore chez Intal… Et nous voulons faire signer une charte qui interdit ce genre de financements illégaux. Nous avons interpellé Dexia et le monde politique. Après tout, en Belgique, les régions, mais surtout le fédéral sont actionnaires du holding communal de Dexia“…
Certaines communes, qui ont aussi leurs mots à dire, n’avaient d’ailleurs pas hésité à voter une motion au conseil communal enjoignant à Dexia de mettre un terme à ses pratiques douteuses.
Ce fut le cas à Viroinval, notamment, où le conseiller communal Jean-Marc Delizée, qui est aussi secrétaire d’Etat à la Lutte contre la pauvreté, avait déposé un texte en ce sens.
Le mouvement Intal reste quant à lui mobilisé.
Les points rouges sur la carte, sont les colonies Juives en territoires Palestiniens, qui ont été financées par Dexia les années précédentes. En bleu (avec flèche), les colonies actuellement (2009) financées par Dexia… et ce au mépris des résolutions de L’ONU interdisant toutes les colonies et exigeant leur destruction.
Interview de Jean Marc Delizée, une homme politique belge honnète.
– Jean Marc Delizée, pourquoi avez-vous avez déposé une motion demandant à Dexia de stopper le financement des colonies Juives en territoires Palestiniens ?
– En tant que commune, nous nous insurgeons contre les actes d’une banque qui vont à l’encontre de la paix. Ce sont des colonies Israéliennes illégales qui font qu’on ne peut pas créer un Etat Palestinien. Nous avions d’ailleurs demandé aux 261 autres communes de se rallier à nous pour pouvoir faire pression sur Dexia.
– Vous semblez réellement choqué par le financement des colonies Juives via la filiale Israélienne de Dexia…
– Je le suis. Et c’est là qu’on se rend compte que le management des banques fait n’importe quoi en termes d’éthique. Il est temps d’avoir une meilleure régulation.
– Que pensez-vous de la réaction de Dexia que les colonies Juives en terre Palestinienne sont des communes comme les autres ?
– J’estime que c’est participer à une politique criminelle. Je connais des clients de Dexia qui ont décidé de quitter cette banque en apprenant ce que Dexia faisait dans les territoires Palestiniens occupés illégalement par Israël. Dans le contexte difficile actuel que connaissent les banques,que Dexia continue à réagir de la sorte si elle veut encore perdre des clients ! Des réactions pareilles, ça va encore plus scandaliser les gens, surtout quand on voit le carnage actuel à Gaza ! Les colonies israéliennes ou colonies juives désignent des communautés de peuplement établies par l’État d’Israël en Cisjordanie et à Gaza, territoires de la Palestine mandataire britannique mais qui ne faisaient pas partie du territoire sous contrôle israélien à l’issue des accords d’armistice israélo-arabes de 1949. Pour le droit international, il s’agit là d’une violation de la IVe Convention de Genève. Le gouvernement israélien, quant à lui, refuse le terme de colonies et parle le plus souvent d’implantations. Il rappelle que la Judée est le berceau du judaïsme et que la présence multi-millénaire de communautés juives à Hébron, Jérusalem ou en Samarie est attestée par les textes bibliques et antiques. Ces colonies “israéliennes” sont exclusivement peuplées de Juifs ou de personnes ayant profité de la loi du retour (alors qu’en Israël, il y a 20% de citoyens d’origine non-juive, principalement Arabes) et leurs habitants bénéficient de la citoyenneté israélienne, et de certains privilèges fiscaux ou sociaux.
Plusieurs journaux ont fait écho, aux projets de la direction de DEXIA de vendre la filiale israélienne du groupe.
D’aucuns ont ajouté que la pression exercée depuis 2009 par un collectif (dont la Plate-forme Charleroi-Palestine fait partie) qui dénonce la contribution de DEXIA au financement de colonies juives illégales (par définition) en Cisjordanie, n’était sans doute pas étrangère à cette intention.
Au passage, notons le caractère assez approximatif des informations diffusées, qui font état de 2 milliards d’Euros d’encours de prêts pour la filiale en question.
Au moment ou par une manoeuvre politicienne, ce sont les citoyens contribuables Belges et Français qui vont finalement payer les crapuleries et escroqueries des dirigeants de Dexia, il était opportun qu’on sache qu’une grosse part des milliards perdus (ou jetés) ont en réalité servi à financer l’Etat Juif qu’est Israël dans sa colonisation des territoires Palestiniens…
Jolie manoeuvre, d’autant que les 2 milliards seront totalement perdus puisque seulement 180 millions reviendront dans la banque Dexia, grâce àla vente de la filiale Dexia-Israël pour 180 millions (moins de 10% de sa valeur) via un mandat de négociation avec la banque Rothschild…
Le dernier rapport annuel du groupe DEXIA fait état d’un portefeuille de prêts à long terme de 1,1 milliard d’Euros, qui curieusement gonfle très sensiblement d’année en année (+44% en deux ans) alors que depuis 2008 le volume de prêts à long terme conclus chaque année ne cesse de diminuer (-14% en deux ans).
Les miracles sont certes monnaie courante en terre dite sainte, mais doit quand même se demander comment une banque qui officiellement conclut de moins en moins de contrats de prêts – ce qui découle notamment de la décision annoncée en 2009 par Jean-Luc Dehaene de ne plus accorder de financements pour les colonies – en a de plus en plus en portefeuille…
Mais comme par ailleurs on sait que les assurances données par Dehaene étaient au moins en partie bidon (des documents officiels israéliens démontrent que des colonies juives de Cisjordanie ont hypothéqué des biens en faveur de DEXIA bien après 2008, ce qui ne peut s’expliquer que par des prêts obtenus), on peut subodorer une entourloupe.
Quoi qu’il en soit, il faut se féliciter que la campagne “Palestine occupée – Dexia impliquée” ait – semble-t-il – convaincu les dirigeants de DEXIA que les dommages causés à l’image du groupe (déjà pas bien fameuse après la crise financière qui a mis en lumière sa fragilité et l’octroi de bonus indécents à ses dirigeants) par cette filiale israélienne étaient trop importants en regard des bénéfices engrangés et espérés (à l’échelle du groupe, DEXIA-Israël est microscopique : 0,501% du total des prêts à long terme en cours au 31 décembre 2010).
MAIS, à ce stade, il ne s’agit que d’une intention : DEXIA cherche à couvrir cette escroquerie et a affirmé avoir reçu des offres de rachat selon le mandat de négociation avec la banque Rothschild, c’est à dire que ce sera une Nième entourloupe nébuleuse…, mais rien n’est encore conclu.
Il faudrait maintenant que l’intention se concrétise et que la vente soir officiellement scellée… mais sur base du véritable encours, faute de quoi ce serait comme avaliser un “cadeau” de 9/10ième du crédit octroyé, car le “repreneur” récupèrera ces 9/10ième selon les contrats de crédits aux colonisateurs Juifs…
Mais il lui restera à indemniser ceux qui ont été victimes de sa politique.
Comme le Professeur Eric David, l’a mis en évidence au cours d’un colloque de droit international qui se tenait le vendredi 8/4/2011) à l’ULB * :
« L’implantation et le maintien de colonies de peuplement dans les territoires palestiniens occupés sont des crimes de guerre. Des entreprises privées collaborent à l’implantation de ces colonies (…) et contribuent aussi au maintien de ces colonies par des relations économiques qu’elles nouent avec ces colonies, notamment en finançant des constructions immobilières (…).
Dans la mesure où les relations économiques des entreprises privées avec les colonies sont substantielles, elles apparaissent donc comme une assistance concrète à ces colonies. De telles relations valent donc complicité de crimes de guerre. En outre, en acquérant ou en détenant des biens et produits (y compris financiers) en provenance de ces colonies, les entreprises privées commettent les infractions de recel et de blanchiment. (….)
En étant complices de crimes de guerre et/ou de crimes contre l’humanité et/ou auteurs de recel et de blanchiment des produits de ces crimes, les entreprises privées engagent leur responsabilité pénale, en tant que personnes morales. Elles peuvent être poursuivies pénalement dans les Etats où elles ont un siège social ou une représentation si le droit interne de ces Etats prévoit la responsabilité pénale des personnes morales.
Leur responsabilté pénale n’exclut pas celle de leurs mandataires qui ont pris part aux décisions à la suite desquelles ces entreprises complices de crimes de guerre et/ou de crimes contre l’humanité commis par Israël dans les territoires occupés.
La responsabilité pénale des entreprises entraîne aussi leur responsabilité civile : la Palestine et la population palestinienne peuvent demander réparation ».
Il se fait que la loi belge prévoit la responsabilité pénale des “personnes morales” (les sociétés commerciales) !
Quel collectif, quel citoyen (belge) s’estimant lésé, osera entamer une action judiciaire ?
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