Dieudonné et “le Che“… Seuls (?) contre tous (!)
Deux révolutionnaires éloignés dans le temps, un siècle et plus, mais proches par le parcours…, le plus grand, vous ne l’avez, pas plus que moi connu nulle part ailleurs que dans des livres, des magazines, des journaux…, dans des reportages télé aussi…, voué à la mort comme d’autres le sont au bonheur.
L’un, Guevara, dit le Che, guérillero, homme politique, médecin, celui dont la légende, faite vie aussi, est déclinée sur de nombreux tee-shirts, bérets, casquettes et pages wikipedia…, en prime : l’étoile…, sans mention spécifique, qui autorise la rêverie, le doute préliminaire, l’instant dubitatif : de qui, de quoi est-il question ?
L’autre, Dieudonné, est avant tout un homme qui parle, qui sent, qui pense et raisonne en révolutionnaire : Être tout entier dans ce que l’on est, une passion éperdue…
L’un et l’autre sont dans des tombeaux…, littéraires et poétiques…, devant lesquels il en est qui se mettent en méditations sur les révolutions… et c’est tout dire de ce que les révolutions doivent aux passions éperdues, celles des bouleversements et des retours sur soi.
Devant ces deux grands morts, l’un pas vraiment encore, ni anonyme…, l’autre légendaire…, deux images : accent mélancolique, satire, lyrisme et bilan personnel en composent la matière : des vies d’hommes…, d’abord jeunes, puis moins…
Sur la révolution, qu’écrire sur cette passion collective dont la mythologie ensoleillée dans nos esprits et nos contrées supplante les coliques rouges du sang versé…, la mort des héros, des vaincus, aussi et surtout est une méditation sur le temps, la tempe qui passe au gris, sur l’énergie qu’il faut pour extraire sa vie de toute vie, toute entière là où on la laisse quand on la laisse, parfois mal accordée à celle des autres, à son époque, quand ce n’est pas à ses désirs : Comment peut-on vivre à Gaza en 2014 ? par exemple… est la question qui clôt toute rêverie, sans réponse véritable.
Strates, stèles, visibles et invisibles, nous ne disparaîtrons vraiment qu’au jour où seront morts les seuls vivants capables de nous nommer, de retenir notre nom dans le néant qui sera notre tombeau pour l’avenir, avec fluctuation des cotes de la reconnaissance toujours possible, cet art de retenir au bord du socle ou de la stèle le nom de quelques inconnus, instants de vie, art parodique parfois : un art poétique dédié au mode mineur, le temps qu’un siècle sensible s’en aperçoive enfin !
Du coup, lisant ceci (et vous n’en êtes qu’au début)…, vous, lecteur, lectrice vous vous trouvez face au défi de ce à quoi la lecture confronte : les signes d’écriture en disent toujours plus long que les phrases n’en sauraient contenir…, c’est que…, les strates de signification se superposent, s’ajoutent les unes aux autres, se contredisent ou s’additionnent et finissent par faire plis dans l’esprit de qui tente de décrypter, déjà lourd d’autres strates, acquises, innées, expériences et cultures personnelles : une crypte à décrypter, en aveugle, pas de bougie.
Les infos…, les news, les “unes”, sont toujours fraîches comme du maquereau dans un journal, les vieilles nouvelles du jour…, sur la même page, à la une de France Soir du 12 octobre 1967, :le bébé de Sacha Distel…, au Vietnam la bataille de Con Thien…, le règlement officiel anti-dopage qui entrera en vigueur en janvier 1968…, Josephine Baker qui veut adopter un bébé coréen… et au milieu une photo : le Che, le corps de Che Guevara montré par les Boliviens…, mais d’abord, en gros titre, une histoire de viande de cheval avariée qui intéresse les gens…, car les merdias diffusent ce qui n’est rien ou pas grand chose…, alors les gens, de quoi ils parlent alors que le Che est mort, sa tête de mort en première page, ou après, sur des briquets et des agendas de lycéens, les gens ?
Ils parlent de la viande de cheval, de la viande pourrie… et ce n’est pas comme dans Potemkine, ou on voit les marins qui, juste avant de se mutiner, refusent une viande où grouillent des vers et que les officiers prétendent parfaitement comestible… et ou après c’est la fusillade dans la ville… et les morts tombent…
Les morts ils tombent où maintenant ? De quoi meurent-ils ? De cheval ?
Plus trop…, un peu sans doute, mais moins que d’autres choses…, les problèmes de viande ne provoquent plus, dans l’ouest européen, qu’un effroi diffus, celui des rumeurs vraies qui parcourent le monde mondialisé de la grande distribution, maladies du poulet, trafics des abattoirs, porcs aux antibios tranchés sous cellophane.
On a la peur molle de ce qui fait mourir sans ennemi en face, peur intime de ce qui ne se voit pas, depuis les microbes de l’enfance des grand-mères, déjà avant quatorze (le quatorze du vingtième, pas le nouveau quatorze dont on ne sait encore rien sinon qu’on va parler beaucoup de cette Grande guerre, la première, qu’on préfère… et puis les pesticides, les virus, les bestioles dans les ordinateurs et les ondes électromagnétiques, invisibles menaces venues des téléphones…, ça fait terriblement peur, alors nous purifions tout et nous vivons sainement, élevons nos enfants aux produits de la ferme et ne fumons plus (ou moins)…, ne buvons qu’à peine, baisons comme il faut…, si, si…
Nous sommes quasiment clean, ce que nous aimons c’est la propreté, la nôtre décrétée, ce blanc démocratique qui sèche sur nos petits prés…, mains blanches, hommes blancs, électeurs depuis longtemps, chrétiens depuis toujours, Juifs depuis que ne pas l’être coupe les carrières… qui ne font jamais, n’ont jamais fait de saletés et si oui s’en confessent, s’en repentent…, jusqu’en Kol Nidré, c’est à la mode, depuis quelque temps… et quand ce monde commet des brutalités, chirurgicales mais sans anesthésie pourtant…, c’est au nom des droits de l’homme, de la démocratie, donc pour “le Bien”, naturellement…, “le Bien”, tout ce qu’on peut en dire, c’est toujours des conneries.
C’est tout ce qu’il dit, Dieudonné, il pleure en riant pour qu’on fasse de même sur le sort des laissés pour compte, de ça on a peur, surtout tout en haut ou on veut tout diriger, un peu, beaucoup… et le pire, c’est qu’il n’y a nulle part où aller, pas de nouvelle frontière, pas de pays sauvage ni lointain, pas d’Afrique, pas de Chine, pas de Lune…, et sur Mars il n’y a plus les Martiens amusants d’avant…, partir n’y fait plus rien…, qui se déplace ne connaît pas l’exil !
Mais rien, il n’y a plus rien d’autre que des voyages aux tarifications variables en fonction des heures, des jours de la semaine et de l’âge qu’on a…, déplacements ordinaires, pendulaires, en première, dans les airs ou sur terre, sans charbon ni sifflet, organisés par des agences qui vous souhaitent bienvenue à bord, en anglais, avec en apéritif la démonstration du gilet de sauvetage… en TGV remplacée par la garantie qu’il y a (au cas où), un défibrillateur…, le train imite l’avion qui imita le paquebot… et la locomotive…, toutes modernités d’exils divers…, les exilés le savent, il n’y a pas de voyage qui ne soit solitaire et de solitude qui n’en soit le prix…, pourquoi pas la rançon, de la liberté ?
Je l’écris comme ça : on ne peut l’être aujourd’hui qu’en dehors de la société de la nation et de la famille, courbés sous de honteuses servitudes…, car l’exil, qui peut le supporter sans avoir avec soi le chant sauvage des combats passés et de la mort à venir ?
L’image d’un tableau rouge, peinture de guerre sans nom, le rouge sang du 17 octobre 1961 à Paris, jour qui longtemps n’a pas existé dans l’histoire nationale, existe encore très peu…, ce jour-là justement, en quelques heures de sang, celui de l’Algérie qui courait en tous sens, des humains se faisaient noyer dans la Seine et massacrer par ordre du préfet de Paris… et vive la République dont le président Hollande se gausse d’humour colonial sur son Valls qui est revenu sain et sauf d’Algérie…, la même.
N’être que des quelconques : un président comme tout le monde, un ministre de l’intérieur très extérieur à la France, qui interdisent le voile et qui peu après s’affichent de concert, de racines sectaires, avec une Kippa…, tellement au dessus de leurs lois, qu’ils ordonnent qu’on accepte leur religiosité en protocoles…, qui ne sont pas plus d’ici que d’ailleurs…, ça ne permet pas de vaincre la lourdeur, la gravité, la fatalité des hommes qui sont eux d’ici et non de quelque part, qui ont des racines…
Ca se passe dans un pays qui est bien, parce que ce pays n’est pas rien, a de l’importance, un pays qui compte, où on n’est pas personne sans y être quelqu’un, un pays attendant du neuf, on les gens regardent passer leur jeunesse, à pied, à vélo, en bus, de l’université à la gare…, tous les jours la jeunesse passe ou l’histoire s’oublie, reécrit l’histoire à la bombe (de peinture), pour dire merde aux vieux cons qui veulent tout conserver pareil, que c’est pire qu’avant.
Le grafiti tout comme l’humour, est une citation, quelquefois…, pour toucher un homme, en toucher deux, trois, des milliers, ou un seul…, là-dessus il faut qu’on se chamaille, parfois, parce que le chiffre compte et ne compte pas du tout…, mais il compte aussi, bien que pas, on se chamaille sur le nombre, les ventes des hommes qui nous touchent… et combien ils touchent, les significations c’est jamais sérieux, c’est pour faire semblant de compter, surtout les nuls en calcul…, la théorie des nombres on n’a jamais pu en faire un cheval, de bataille, à mourir, parce qu’on s’en f…, c’est l’idée, toujours, faire tourner l’idée…
Là c’est une idée rouge sur fond gris, le gris du vieux monde qui n’en finit pas de continuer comme hier en changeant rien de rien…, comment l’histoire a pu lui passer à travers, sans modifier ses acquis, sans rougir le bitume ni “enfricher” les jungles, signe que la bourgeoisie, cette classe régnant par ses enfants promis à la réussite, élevés au biberon de la langue supérieure…, cette classe sans ennemis, amie des forts, cette classe qui a la gagne, cette classe qui sait se soigner les dents, choisir ses bagnoles et ses obstétriciens, améliorer ses placements, manger sain, limiter ses contacts, afficher ses cancers, placer ses bons mots, transformer ses vieux en seniors, ses vacances en destinations, ses lectures en billets, ses haines en familles, ses marques en distinction, cette classe indéfiniment redéfinie par les barrières de son niveau et le niveau de ses barrières, heureuse par principe, morale par tradition…, a fini par obtenir, à force de périphrases, la disparition de sa désignation.
L’histoire s’est passée… et c’est comme si rien ne s’était passé, c’est ainsi que ça continue…
Ce qui est écrit ici n’a pas été travaillé à la façon des esthètes à moitié fous de trop avoir à voir pour avoir trop à dire pour rien dire, c’est toutefois, je crois, bien écrit et pas comme à l’école où on n’apprend qu’à continuer l’école…, jamais à s’en tirer, bien écrit mais pas écrit, dit, parlé, face à face, vite comme si la parole allait être coupée.
Pas d’emphase ni de prêche, ou alors pour de rire, pas de coups portés, poings, fusils et sang… et à peine le mythe, tant l’histoire déjà nous en a ressassé toutes les variations.
De quoi est-il question alors, si ce n’est de l’exacte vérité historique ?
Bon d’accord, si vous en voulez, de la vérité, il y en a toujours une : un fait, un détail, une analogie indiscutable, quelque chose d’indéfinissable mais qui est certifié, garanti pur sucre historique et vrai.
Et tout le reste alors ?
De la fiction, de l’action, rien que ça, car c’est l’idée qui compte, l’idée de révolution et l’idée n’est pas théorique…, non l’idée c’est vivant, c’est actif, c’est de la bombe, l’homme donc, donne à penser sur l’idée et sur l’idée d’action, sur la révolution et ce que ça veut dire, non pas en théorie ni même en politique, mais en une poétique des idées politiques.Il faut comprendre ça : les vraies révolutions, puisqu’il y en eut et qu’il y en aura, puisque la révolution court toujours…
C’est le sang qui coule, des fusils, des mains, des poings, des couteaux plantés franc, des ventres à ouvrir, juste de la vie, la vie qui passe, le reste c’est de la théorie, autant dire rien du tout : la révolution est une idée et l’idée meurt dès qu’elle se théorise…, la révolution c’est toujours dans le temps avec des hommes, des vrais…, pas des petits charlatans qui s’en prennent à un humoriste après avoir étouffé les autres, qui en sont morts les autres, comme Desproges qui demandait s’il y avait des Juifs dans la salle…, pour Dieudonné y en a plus un seul, sauf pour noter pour dénoter… et dénoncer que l’humour dérange ceux qui ne savent pas rire…
Jouer avec les mots pour toucher l’homme, pas le grand majuscule avec ses droits qu’on nous impose : BHL qui en a…, qui en a même trois, l’homme idéal ou idéalisé composé de trois parties égales : un tiers de cabeza, un tiers de corazon, un tiers de cojones…, l’homme BHL avec sa grande gueule, ses millions d’Afrique, ses relations et ses couilles…, des couilloneries à mon avis…, de la virilité de héros tout ce qu’il y a de douteux… et ces histoires de sang et de race comme indice de vrai, je ne sais pas trop compter en milliers d’années et j’emmerde Moïse…, parce que se battre pour une idée…, c’est avoir des idées qui ne sont pas les réveries d’autres bonimenteurs, pour rester poli…
La dessus on pourrait se chamailler, si on voulait, mais on n’a plus le temps, il y a la vie qui tourne, car j’aime bien l’idée que ça tourne, même si c’est rien qu’une idée, la seule qui n’ait jamais pu cesser de tourner parce que c’est dans son nom, qui n’en finit pas de devenir en revenant…, c’est ça la révolution, toujours elle tourne.
Mal ? Et alors ?
“Tout le monde le sait depuis tout le temps, que les révolutions tournent mal !” qu’il dit ce philousophe…, moi, ça me fait rire…, de qui il se moque ?
Ce nouveau philousophe a découvert que les révolutions ça tournait mal…, faut vraiment être un peu débile… et ça fait rire, la pensée fixe…
Ce qui déconne chez cet être de pouvoir, c’est qu’il veut fixer le temps, il veut sa vérité, sa vraie et définitive vérité à imposer…, mais la révolution c’est le contraire.
Le pouvoir de ce qu’il se revendique, en caste, entres amis, en secte ou on place des garde-chiourmes merdiatiques pour que “les autres” n’aient plus aucun accès aux médias…, procès coûteux, lourdes sanctions et coups de batons en finale pour faire taire ceux et celles qui dénoncent qu’une instance prosaïque et prétendumment magique s’installe au pouvoir pour avoir tous les pouvoirs afin d’immobiliser, figer… et fabriquer un appareil, une caste, une dictatucratie, celle de ceux qui ont “la carte” contre ceux qui ne l’ont pas.
Dans la fragilité des traces que nous laissons, la vie y est Commencement et Fin, Prologue et Épilogue, Tête et Jambe : le ventre a disparu, même si le corps souffrant de l’Exilé, liquidé dans son école, veines ouvertes dans son grenier, est raconté par le menu, ouvrant par ce côté la voie aux envolées (pour moi grand-guignolesques) romantiques sur la régénération, le suicide ou la mort, choisissez !
Faut-il apprendre à mourir pour commencer à vivre ?
Interprétez les signes, les oracles, les mots, les anecdotes, les silences…dans cette mise en scène d’une France ou le futur est mis en oeuvre par des “tout le monde” qui ont un idéal de mollusque.
Spectateur impuissant, je rumine l’idée d’une vraie révolution…, car quand on voit leurs restes, à nos Maîtres à penser dans la norme…, je me dis qu’heureusement il y a la mort qui déblaie, égalise tout au bout du bout…, ce qui est la traduction de ce que Dieudonné a dit concernant un des multiples garde-chiourmes du politiquement correct, tous armés de couteaux suisses…
Bien dressé, le beauf qui regarde ce spectacle, mange sa soupe en silence…, retour des bonnes manières et des investissements : dans le miroir des illusions nourries par le système imposé il a la nostalgie de l’avenir… et, ce neuf qu’on nous promet, ressemble à un passé inutilisable…
Le malentendu est inévitable : l’ordre qu’on tente de nous imposer n’est pas l’ordre du monde…, osez !
Coraggio, fratello !
Dieudonné : Le New York Times s’intéresse à ses déboires en France !
Dans son édition papier du mardi 11 mars 2014, le New York Times consacre un article à Dieudonné.
Alissa Rubin dresse le portrait du polémiste et tente d’expliquer pourquoi Dieudonné est en pleine tourmente en France.
L’intervenant Andrew Hussey, doyen de l’University of London à Paris et spécialiste de l’histoire de l’antisémitisme en France, compare Dieudonné à Louis-Ferdinand Céline.
L’article du New York Times dans l’édition papier de mardi revient sur le passé judiciaire de Dieudonné… et il s’attarde sur la demande du gouvernement actuel d’interdire les représentations du polémiste en France.
“Si la campagne contre Dieudonné est importante, le polémiste a échappé à la condamnation dans la plupart des affaires contre lui… et il a facilement contourné les limites de ses apparitions publiques grâce à internet et aux réseaux sociaux”, note la journaliste Alissa Rubin.
Le journal va plus loin, en remarquant que l’acharnement contre Dieudonné lui permet de rassembler tous les déçus du gouvernement et de la politique actuelle : dérapages violents de Dieudonné, quenelle, soutien de plusieurs personnes dont Nicolas Anelka, toute l’histoire de l’affaire Dieudonné est passée en revue.
Le New York Times note que : “L’affaire a provoqué un véritable débat en France, car la liberté d’expression est moins protégée en France qu’aux Etats-Unis… et que les limites de la liberté d’expression sont toujours floues. Les injonctions préliminaires qui ont été prononcées à l’encontre de ses spectacles sont dangereuses, pas pour Dieudonné, mais parce qu’en citant un trouble à l’ordre public, on ouvre la voie à d’autres injonctions similaires”…, y explique Agnès Tricoire, avocate spécialisée dans la propriété intellectuelle et la liberté d’expression, et qui représente la Ligue française des droits de l’homme.
Même si les dérapages de Dieudonné sont condamnés, Agnès Tricoire note la subjectivité de ce qui lui est reproché sur le plan judiciaire : “La différence entre le phénomène Dieudonné M’bala M’bala et certains auteurs précédents d’extrême-droite antisémites, c’est sa capacité à atteindre un large public”...
Andrew Hussey, le doyen de l’University of London à Paris et spécialiste de l’histoire de l’antisémitisme en France, compare le polémiste à Louis-Ferdinand Céline, écrivain français de la première moitié du XXe siècle, qui a exposé ses visions antisémites dans des écrits : “En faisant des blagues sur la Shoah, Dieudonné fait une autre plaisanterie : celle de tester les limites de la loi française”…, conclut-il.