DROBERT STORY season 1
Parfois la vie amène à faire des pauses, volontaires ou forcées… et à prendre la pose.
Un type rentre chez lui, au troisième.
Arrêt fauteuil.
Il philosophe, il songe.
Plus de boulot, plus d’auto.
Rien que du temps et un stylo.
Alors pourquoi n’en ferait-il pas, à ses moments perdus, la chronique ?
Laissez-moi vous présenter Drobert.
Drôle de nom, Drobert ?
Comme Robert D., Robert Ducarme, mon vénéré grand-oncle, peintre, cinéaste, écrivain, critique d’art… et philosophe.
Un vrai, estampillé naguère docteur en philo et lettres.
Philosophe, ça veut dire qui aime la sagesse.
Le genre de gars qui aime avoir la paix.
La preuve, un autre écrivain a dit de lui: « Il n’aimait pas la guerre, alors la guerre l’a tué ».
Aux premiers jours même… et au front, c’est le cas de le dire.
Pan, une balle dans la tête.
Sa drôle de grosse tête…, il paraît que j’ai la même.
A plus d’un égard, d’ailleurs, il semble que je lui ressemble.
Sauf que lui il est mort.
J’ai donc décidé de le ressusciter… ici, là, dans mon fauteuil Gordon.
Avec des mots, des feutres et des couleurs.
Qui je suis, moi ?
Le descendant qui monte.
Le type du troisième sans ascenseur, en haut de la Villa Eugénie, la grande villa en face du parc.
Lequel ?
Le Parc, voyons.
Celui qui est en face de la villa, avenue des Villas bien sûr.
Très haute, la villa.
Parfois, quand je renonce à m’évader, vous pouvez me rencontrer au pied des escaliers.
Trois étages d’escaliers, quatre-vingt marches à grimper, ça donne à réfléchir.
Surtout sur des béquilles.
Si si, je vous jure, je l’ai fait pendant des semaines.
Si pas des mois.
Arrivé en haut, j’avais généralement une idée plus ou moins précise d’un nouveau papier à publier.
Diabloguer, c’est comme ça que je dis pour pondre sur mon blog.
Remarquez que je n’écris pas ‘blogue’ : comme c’est entre le dogue et le bouledogue, je laisse ça à ceux qui aboient en ligne… Bref, j’ai beaucoup diablogué.
Puis, au bout d’un an et demi, j’en ai eu marre d’écrire des papiers un peu trop sérieux que personne ne lit, ou presque.
Enfin si, mais il y a tellement de gens sérieux qui écrivent des papiers que personne ne lit ou presque.
A vous enlever l’envie de penser, je pense.
Et je me suis dit que, plutôt que philosopher, j’allais dessiner.
Des chroniques illustrées de ma vie désœuvrée, voilà ce qui m’amuserait.
S’amuser c’est rire.
Et le rire c’est très philosophique aussi, paraît-il…, surtout quand on rit de soi-même.
C’est très sérieux, ne pas se prendre au sérieux.
Voilà comment Drobert est devenu le Prisonnier de la Ville Eugénie.
Condamné pour rire à la philosophie à vie, ou presque, dans les Chroniques du type du troisième.
Rien à voir avec les rencontres du même nom, sauf le nom.
Et le type, Drobert, du genre extra-terrestre aussi.
Suffit de voir sa photo.
Bon, là-dessus je vous laisse, j’ai un autoportrait sur le feu…
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Il vous en sera tenu compte, vous en tiendrez compte… et ça vous fera le plus grand bien (à moi aussi)…
Allez-y…
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