DSK / IACUB… Cochonneries médiatiques pour une arnaque merdiatique !
Il est trop tard : DSK n’appartient plus à quiconque, pas davantage qu’il ne s’appartient à lui-même : il est devenu dans l’inconscient collectif (et si l’on ose dire, à son corps défendant) : plus cochon qu’homme.
Il n’est plus maître de son voyage et poursuit son parcours infernal dans La Divine Comédie.
Comme Dante et Virgile sous la ville de Jérusalem, devant la grande porte où l’on pouvait lire l’inscription “Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance”, DSK erre désormais dans un lieu hors du temps, privé de toute lumière.
Il est devenu pour toujours sans doute la figure de “l’indolent de l’Ante-enfer”, considérée comme indigne aussi bien de récompense, que de châtiment.
Obscène ? Peut-être, mais alors au sens du latin du terme, relevé par Régis Debray dans L’Obscénité démocratique (Flammarion, 2007) : “ob-scenus : ce qui reste d’un homme quand il ne se met plus en scène”.
DSK / IACUB…
Cochonneries médiatiques pour une arnaque merdiatique !
A l’époque du temps des rêves, la presse papier glacé parfumé discourait de Sartre et Beauvoir…, amours nécessaires et amours contingents…, ça avait une autre gueule que la presse papier cul actuelle, celle du temps des nuits glauques et des réveils cauchemardeux… et c’était d’un autre niveau philosophique que DSK, Sinclair et Iaccub.
Mais, le passé n’étant qu’une base et non un socle, j’ai d’emblée aimé : Tu étais vieux, tu étais gros, tu étais petit et tu étais moche. Tu étais machiste, tu étais vulgaire, tu étais insensible et tu étais mesquin. Tu étais égoïste, tu étais brutal et tu n’avais aucune culture. Et j’ai été folle de toi…, tel qu’écrit par Marcela Iacub en entrée de jeu de son livre Belle et bête qui raconte une vraie folle histoire de faux amour qu’elle a vécue en double-sens, de janvier à août 2012…
Elle prétend relater en détails sa passion, en décrivant leurs scènes de sexe, s’exhibant dans des poses appelant à regarder entre les poils l’origine d’un monde pourri… pour que les lecteurs, lectrices se masturbent les neurones de l’expérience la plus puissante de sa vie.
Comme c’était avec DSK, l’ancien patron du FMI…, du coup, le Nouvel Obs en fait sa une, pour susciter des polémiques en diable et, patatras, ni une ni deux, le principal intéressé réagit : se déclarant : Saisi d’un double dégoût… et dénonçant : Une publication commerciale et crapoteuse… Une femme qui séduit pour écrire un livre, se prévalant de sentiments amoureux pour les exploiter financièrement...
DSK s’affirme Juif, pour qui se battre sous faux drapeau fait partie des préceptes éducatifs…
Qu’il reproche d’avoir été sexuellement infiltré jusque dans son fondement ultime par une écrivain qui a du doigté, n’est donc que de bonne guerre…
Mais de quelle guerre ?
Pas simplement une humiliation, mais une stratégie…
Marcela Iacub avait défendu DSK…
Chaque semaine, comme la philosophe était payée par Libé pour y publier librement une tribune dans l’édition du samedi, sur tous les sujets, mais principalement sur les moeurs sexuelles, défendant des positions provoquant l’accord, le refus ou l’incompréhension, mais ne laissant jamais indifférent…, elle avait défendu DSK dans diverses chroniques durant toute l’affaire américaine du Sofitel, depuis l’arrestation de l’ex-président du FMI jusqu’à son retour en France.
Persuadée et voulant persuader qu’il n’était pas un violeur, elle a fait l’apologie de sa vie libertine, appliquant à ce cas concret ses thèses philosophiques et militantes.
Anne Sinclair l’a invitée, remerciée…
Mais plutôt que le faire en lui proposant d’écrire dans le Huffington-Post dont elle était la nouvelle directrice, de manière mesquine elle lui a dit que ce devait être gratuitement…
Humiliation…
Anne Sinclair lui est apparue sous un autre jour, non pas comme étant une sorte de Marguerite Yourcenar, mais comme une Maîtresse totalitaire face à une servante esclave payée moins que peu, pour rien… Maîtresse dont le caniche, son époux, était son moyen de devenir la première dame de France.
Jusqu’à l’histoire du Sofitel, pour laquelle elle considérait en tant que milliardaire que : coucher avec une femme de ménage c’est sans importance…
Quelle importance, dès-lors qu’une écrivaine originaire d’Argentine, couche avec son homme ?
Que nenni, pour Anne Sinclair, touchée dans ses parties intimes : Ce livre est l’oeuvre d’une femme perverse et malhonnête, animée par la fascination du sensationnel, et l’appât du gain…
Il était en effet normal, pour elle, qu’une écrivaine-esclave prenne son plaisir à écrire pour rien, et obéisse servilement à son époux, ex-Maître du monde de la finance : DSK, lorsqu’il lui a dit : Comme vous aimez écrire, envoyez moi un émail de ce que vous aimeriez que je vous fasse…
Et pas qu’elle “trahisse” son Maître de sexe et sa Maîtresse de plume, pour dévoiller leurs turpitudes et qui ils sont vraiment !
C’est donc en réalité, l’histoire d’une philosophe du droit, humiliée : Marcela Iacub, qui a volontairement entretenu une liaison de sept mois avec l’homme d’Anne Sinclair, devenu politicien déchu.
C’est toutefois un style d’écriture nouveau, mêlant de la rage caustique diluée dans une perversité humoristique débridée…
Les bêtes à sabots comme les porcs sont pour les Juifs et les Musulmans, des animaux diaboliques qu’un ne peut manger, consommer…
Alors que le mari d’une Anne Sinclair Juive, l’ex-patron du FMI, Juif lui aussi… puisse être qualifié de cochon pur porc…, c’est délicieusement injurieux, ça se déguste comme un cochon de lait farci de toutes les meilleures saloperies du monde…
Ensuite, tout cela c’est aussi et surtout l’histoire d’un livre, qui cuisine cette affaire de cochonnailles…
C’est surtout la mise en oeuvre d’un plan assez diabolique ou DSK perd, quelles que soient ses réactions !
Pour construire le probable best-seller politique de ces prochaines semaines, son contenu a priori sulfureux – pour des lecteurs sensibles au talent de l’une (Marcela Iacub) ou avides du rapport au sexe de l’autre (DSK) – était une condition nécessaire mais pas suffisante.
Encore fallait-il s’assurer d’un lancement qui garantisse un buzz durable, en obéissant à des règles éprouvées et habiles de communication : le pitch : “Mi-homme, mi-cochon”…
La première règle est de susciter non seulement l’intérêt des médias mais surtout leur mobilisation éditoriale : valorisation du titrage, surface de traitement, multiplication des commentaires.
Pour ce faire, rien de tel que de créer l’événement, aussi soudain qu’inattendu.
Le mode opératoire le plus efficace est le secret bien gardé qui se dénoue dans une révélation bien orchestrée.
Celle-ci suppose un partenariat avec un vecteur – généralement médiatique – dont l’écho et la réputation sont suffisants pour garantir une exposition immédiate et forte sur la place publique.
C’est le sens de la manchette surprise du Nouvel Obs.
La deuxième règle consiste à définir “le pitch”, autrement dit à résumer le sujet dans des termes qui résonnent à l’oreille des chroniqueurs à la fois littéraires et politiques… et facilitent ainsi les reprises médiatiques.
Mi-homme, mi-cochon …, telle est donc la promesse du livre qui se présente comme bien plus qu’un simple récit.
Il s’agirait plutôt du décryptage de la personnalité de l’homme à la trajectoire insensée, qui a fait la une de tous les journaux pendant plusieurs semaines en 2011 et dont la vérité constitue un abîme d’interrogation pour les observateurs français et internationaux.
La troisième règle est le bon choix du support qui va servir de rampe de lancement à l’événement.
Ici intervient la logique affinitaire, c’est-à-dire la recherche d’une cible qui peut constituer le meilleur noyau de diffusion du message.
Le Nouvel Obs, de ce point de vue, présentait un double avantage :
– Ses lecteurs et lectrices auraient majoritairement un regard plutôt passionné sur un personnage qu’ils ont un temps plébiscité pour être candidat à la présidentielle de 2012.
– Par ailleurs, sa ligne éditoriale ouverte aux débats de société – notamment sur les questions relatives au sexe – et son statut d’éclaireur culturel…, garantiraient que l’objet-livre en question n’est pas une œuvre médiocre ou un triste règlement de comptes.
Mais pourquoi pas donc Libé, dont les atouts ne sont pas moindres… et où Marcela Iacub est une chroniqueuse régulière, à la plume dérangeante ?
Certainement, en partie, pour des questions d’audience et d’impact, le news magazine ayant trois fois plus de lecteurs que le quotidien !
La quatrième règle, enfin, est la gestion de la parole de l’émetteur, en l’occurrence de l’écrivaine. Plus elle est maîtrisée et rare, plus elle peut susciter des interrogations ou des supputations.
Bref, du lignage, du son et de l’image pour alimenter la chronique d’un lancement littéraire hors du commun.
En d’autres termes, la loi de l’offre et de la demande valorise d’autant plus l’auteure et son oeuvre que son message est finalement succinct et bref, renvoyant la curiosité des lecteurs aux rayons des librairies.
Voici notamment pourquoi Marcela Iacub indique, dans le Nouvel Obs, que : C’est la seule interview que je donnerai à propos des faits qui ont été à l’origine de ce livre (…) Je ne dirai rien d’autre…
Evénement, pitch, vecteur médiatique, maîtrise de la parole : ces recettes sont largement utilisées par la communication politique.
Après tout, s’agissant de l’intervention militaire au Mali, le secret a été conservé jusqu’au dernier moment, le message sur la riposte aux “terroristes” soigneusement rôdé, la télévision amplement mobilisée et les images minutieusement filtrées.
A ce jour, c’est plutôt un succès !
Et, dans le style, j’en rappelle un autre : le vraisemblable faux enlèvement de Florence Aubénas qui a oeuvré pour Libération puis pour Le Nouvel Observateur, avec une rançon demandée de 15.000.000 d’euros et 8.000.000 payés par la France, laisse songeur quand aux moyens utilisés…, outre qu’elle était extraordinairement fraîche et maquillée au sortir à la seconde d’une si terrible épreuve (sic), auparavant elle enchaînait les petits boulots, travaillant comme femme de ménage sur les ferries au quai de Ouistreham…
Avec les “avantages” acquis de cet “enlèvement”, de cette ancienne expérience naîtra le livre Le Quai de Ouistreham, qui se vendra à 120.000 exemplaires, sûrement le même chiffre qu’atteindra Belle et Bête…
Tous ces millionnaires de gauche, quels talents pour faire de l’argent…
J’en suis pantois !
Mais ce n’est pas tout…
Acte 1 – L’humiliation de Marcela Iacub, puis son sacrifice sexuel lui permettant de se venger en écrivant un livre sur son expérience sexuelle avec un porc, visant DSK et Anne Sinclair…
Acte 2 – L’opération Nouvel Obs qui va tirer profit de cet évènement de la manière que je viens d’expliquer…
Acte 3 – L’instrumentalisation de la Justice, et du système démocratique (une opinion basée sur mon expérience d’éditeur durant 40 ans)…
J’explique : Florence Aubénas, Marcela Iacub, Libé, Nouvel Obs, sont à mettre dans le même sac, dans le même panier, car ils utilisent les mêmes ficelles pour en tirer un max de pognon…
Et, plus particulièrement le Nouvel Obs…
J’imagine avec délectation un plan assez machiavélique, j’imagine que c’est tout exprès qu’un long délai de 8 jours a été indiqué entre le battage médiatique et la prétendue date de sortie du livre en librairie…, uniquement parce que le livre n’a été jusquà présent imprimé qu’à un millier d’exemplaires destinés à la presse… et que les auteurs de cette stratégie attendent que DSK/Sinclair estent en justice pour demander que le livre soit saisi (ne soit pas publié…, c’est ce qui vient de se passer)…
A ce moment, les stratèges qui ont déjà gagné sur les sur-tirages et sur-ventes du Nouvel Obs…, n’ont aucun désagrément financier d’avoir imprimé une centaine de milliers d’exemplaires…, ils attendent la suite, l’imprimeur aussi !
Qui sait si l’impression en attente n’a pas déjà été facturée…
Si les stratèges obtiennent ensuite l’autorisation de publier, DSK/Sinclair qui auront tiré leur seule cartouche (soit ils faisaient censurer, soit ils demandaient des dommages et intérêts après publication)… ne pourront plus rien faire d’autre que payer des dommages et intérêts aux fins stratèges pour avoir censuré la presse…, lesquels fins stratèges vont pouvoir tirer un max avec ce deuxième coup de putes de pub…, s’assurant un double revenu qui plus est payé par DSK…
De l’art pour des cochons… ou deux lards pour les cochons…
DSK est grillé à la broche, fin de l’affaire…
Anne Sinclair vend une oeuvre d’art pour compenser…