Emouvante et troublante est la rencontre.
On regarde sur le visage la trace du temps.
La douceur d’une petite griffure au bord des yeux, jaillie de ses bonheurs, de ses regrets, de ses espoirs…, petite mais profonde car reliée au cœur…
On cherche ensuite sur le corps la trace des instants.
La caresse des heures qui a sculpté dans la chair des lignes de poésies…, lignes enchevêtrées car connectées aux sens…
L’ensemble devrait en tous cas se révéler bijou de sensibilité, mais tourne parfois à l’excès de susceptibilités…, l’amour devenant amour-propre, oubliant les moments de bonheur qui changent les vies…
Eprouvante et troublante est la rencontre.
On ressent sur le visage la marque du temps.
Les sillons de la faucheuse autour des yeux, labourés par des aigreurs, des remords, des malheurs…, larges et profonds et déconnectés du cœur…
On éprouve alors dans le corps les cicatrices des mêmes instants.
Les coups des moments qui ont forgés dans l’âme des blocs de mélancolies…, blocs empilés car rejetés des sens…
L’ensemble devrait en tous cas se révéler épines de cruautés, mais tourne souvent à une envie de renouveau…, la mélancolie se transformant en amour-sale, se nourrissant des moments de noirceurs qui modifient les errances…