Eretz Yisrael… La vraie histoire qu’on vous cache !
Le sionisme est le mouvement politique créé pour favoriser l’établissement d’un Etat-Juif.
Il est basé sur l’idée que les Juifs, où qu’ils vivent, constituent un même peuple.
Il s’est développé en Europe à la fin du 19 ième siècle en réaction à un climat de montée du nationalisme et du sentiment anti Juif, notamment dans les régions sous l’autorité du Tsar, où vivait le plus grand nombre de Juifs, mais aussi en France où l’affaire Dreyfus avait montré l’ampleur de l’hostilité envers les Juifs, même dans une démocratie moderne où, par comparaison, ils étaient assimilés.
Parce qu’il définit le Juif non par son observance religieuse, par une langue, un lieu de naissance ou une culture mais par son lignage, le sionisme est une idéologie de la race :Théodore Herzl…
Pour beaucoup des premiers sionistes, l’emplacement du futur Etat était sans importance ; parmi les régions envisagées figuraient l’Argentine et l’Ouganda.
Le premier congrès sioniste mondial, organisé par Théodore Herzl et réuni en 1897 à Bâle en Suisse, opta pour la Palestine afin de s’appuyer sur la tradition religieuse selon laquelle à l’arrivée du messie, les Juifs seront rassemblés là bas et que le royaume de Dieu sera accompli pour l’ensemble de l’humanité.La
Palestine moderne…
En 1868, 13.000 Juifs vivaient en Palestine qui comptait alors environ 400.000 habitants ; en majorité c’étaient des pèlerins aidés par des œuvres caritatives étrangères.
En 1882, le baron Français Edmond de Rothschild, combinant philanthropie et investissement, commença à soutenir des colons juifs d’Europe orientale amenés en Palestine pour établir un système agricole sur le modèle de ce que les Français avaient mis en place en Algérie.
Vers 1895, le nombre de juifs était passé à 50.000 ; ils parlaient le yiddish, l’arabe, le persan, le Géorgien et d’autres langues.
L’hébreu était une langue liturgique que personne ne pratiquait dans la vie quotidienne.
En 1907, les Juifs étaient seulement 80.000 pour une population totale de 700.000 habitants.La déclaration Balfour…
La Première Guerre Mondiale a éclaté en été 1914.
À cette époque, la guerre fut faite d’un côté par la Grande-Bretagne, la France, et la Russie, et de l’autre par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, et la Turquie.
En deux ans l’Allemagne avait gagné la guerre : pas seulement nominalement, mais gagné réellement.
Les sous-marins Allemands, une surprise pour le monde, avaient anéanti tous les convois de l’Océan Atlantique.
La Grande-Bretagne était sans munitions pour ses soldats, avec une semaine d’approvisionnements alimentaires, et après cela, les privations.
À ce moment, l’armée Française s’était mutinée.
Elle avait perdu 600.000 de la fleur de la jeunesse Française dans la défense de Verdun sur la Somme.
L’armée Russe désertait, ils ramassaient leurs billes et rentraient à la maison, ils ne voulaient plus jouer à la guerre, ils n’aimaient pas le Tsar.
Et l’armée Italienne s’était effondrée.
Pas un coup de feu n’avait été tiré sur le sol Allemand.
Pas un soldat ennemi n’avait franchi la frontière Allemande.
Et pourtant, l’Allemagne offrit des conditions de paix à l’Angleterre.
L’Allemagne offrait à l’Angleterre une paix négociée sur ce que les avocats appellent un statu quo sur base antérieure.
Ce qui veut dire : “Mettre fin à la guerre, et tout laisser comme c’était avant“…
En été 1916, l’Angleterre considérait sérieusement cette issue.
Elle n’avait pas le choix.
Soit elle acceptait la paix négociée que l’Allemagne lui offrait avec magnanimité, soit la guerre continuait jusqu’à totale défaite.
Alors que la guerre continuait, les Juifs Allemands, ainsi que les sionistes d’Europe de l’Est, allèrent au Ministère de la Guerre Britannique et ils dirent : “Vous pouvez encore gagner la guerre. Vous ne devez pas abandonner. Vous ne devez pas accepter la paix négociée qui vous est offerte maintenant par l’Allemagne. Vous pourrez gagner cette guerre si les USA y entrent comme vos alliés“….
Les USA n’étaient pas en guerre à cette époque.
Les sionistes ont dit à l’Angleterre : “Nous garantirons l’entrée en guerre des USA à vos côtés, si vous nous donnez la Palestine quand vous aurez gagné la guerre“…
En d’autres termes, ils ont fait cette affaire : “Contre l’entrée en guerre des USA à vos côtés, le prix que vous devrez payer est la Palestine quand vous aurez gagné la guerre et défait l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, et la Turquie“…
Le 2 novembre 1917, soit six semaines avant la prise de Jérusalem par les troupes Judéo-Britanniques et six mois avant l’octroi à la Grande Bretagne d’un mandat sur la Palestine par la Société des Nations, Lord Balfour, ministre Britannique des Affaires étrangères, à la recherche de soutiens pour l’effort de guerre Britannique au cours de la première guerre mondiale, fit dès-lors une déclaration exprimant de la sympathie avec les démarches pour établir un foyer national Juif en Palestine, alors en passe d’être sous contrôle britannique.
Il annonçait également souhaiter qu’un tel foyer national ne lèse pas les intérêts de la majorité Arabe, promettant de façon vague, non pas un État mais un “Foyer National Juif” en Palestine, cela en échange du ralliement des Juifs Allemands à la cause britannique et à leur promesse de faire entrer les Etats-Unis d’Amérique en guerre aux cotés de l’Angleterre contre l’Allemagne qui était pourtant leur patrie…
Cette lettre a également pour contexte l’effort de guerre considérable des Britanniques en 1917, et le besoin pour le gouvernement Britannique de gagner le soutien des banquiers Américains ainsi que l’entrée en guerre des USA à leurs cotés.
C’est l’époque du “Grand Jeu” selon Kipling pour maîtriser les zones riches en pétrole et protégeant l’accès aux Indes.
Voici la traduction du texte de la “déclaration Balfour” adressée par Arthur de Balfour, ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Lloyd George, à lord Rothschild, vice-président du Board of Jewish Deputies :
«Cher Lord Rothschild, j’ai le grand plaisir de vous adresser, de la part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante, en sympathie avec les aspirations juives sionistes ; cette déclaration a été soumise au Cabinet et approuvée par lui.
Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer national pour le peuple juif, et il emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui porte atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives de Palestine ainsi qu’aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans les autres pays.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.
Arthur James Balfour »
Voici la liste des avantages que la décision de Lord Balfour offrait à l’Angleterre :
L’appui des banquiers Juifs Américains à leur effot de guerre.
L’entrée en guerre à leurs cotés des Etats-Unis d’Amérique suite à l’influence sioniste.
La sauvegarde du Canal de Suez.
Un prétexte altruiste pour préempter la Palestine face à la France.
La protection des routes commerciales de l’Empire britannique.
Le recrutement des Juifs de Russie pour la Guerre Mondiale, plutôt que pour la Révolution bolchévique.
Remercier Weizmann pour la synthèse de l’acétone.
Satisfaire les chrétiens sionistes.
Il est absolument absurde que la Grande-Bretagne, qui n’avait jamais eu aucun lien, ni un quelconque intérêt, ni aucun droit sur la Palestine, puisse l’offrir comme une pièce de monnaie du royaume en salaire aux sionistes en échange qu’ils fassent entrer en guerre les USA aux cotés de l’Angleterre !
À cette époque, l’Angleterre avait aussi peu le droit de promettre la Palestine à quelqu’un, que les USA l’avaient de promettre le Japon à l’Irlande pour une quelconque raison !
Néanmoins, ils ont fait cette promesse.
La grande trahison des Juifs Allemands…
En 1917, les sionistes s’emparèrent de cette déclaration, l’interprétant comme l’accord de leur offre, signifiant un soutien total de l’Angleterre à la création d’un Etat Juif.
Et, peu de temps après un “lobbying” intense (combien s’en souviennent), les USA, pratiquement totalement pro-allemands, sont entrés en guerre alliés à la Grande-Bretagne.
Les USA étaient presque tous pro-allemands parce que les journaux étaient contrôlés par des Juifs allemands, les banquiers étaient Juifs allemands, tous les mass médias de communications étaient contrôlés par des Juifs allemands ; et tous les autres Juifs, étaient également pro-allemands.
Ils l’étaient parce que bon nombre d’entre eux venaient d’Allemagne… et voulaient voir l’Allemagne flanquer une pilée au Tsar de Russie !
Les Juifs n’aimaient pas le Tsar… et ils ne voulaient pas que la Russie gagne cette guerre.
Les banquiers Juifs Allemands, comme Kuhn Loeb et les autres grandes sociétés bancaires US, refusaient de financer la France ou l’Angleterre au dessus d’un dollar.
Ils se tenaient à l’écart et ils disaient : “Pas un cent tant que la France et l’Angleterre seront alliés de la Russie !“…
Mais ils versaient de l’argent à l’Allemagne, ils combattaient auprès de l’Allemagne contre la Russie, pour tenter d’abattre le régime Tsariste.
Alors, quand ces mêmes Juifs ont vu la possibilité d’obtenir la Palestine en échange de trahir l’Allemagne, leur patrie…, ils sont allés en Angleterre et ils ont réalisé l’affaire.
À ce moment-là, tout a changé, comme un feu de circulation passant du rouge au vert.
Là où les journaux avaient tous été pro-allemands, là où ils disaient au peuple la difficulté que l’Allemagne avait à combattre contre la Grande-Bretagne commercialement et autrement, soudain les Allemands n’étaient plus appréciés…
C’étaient des bandits, des Huns.
Ils tiraient sur les infirmières de la Croix Rouge.
Ils coupaient les mains des bébés.
Ils n’étaient pas humains.
De Londres, les sionistes envoyèrent un câble au juge Brandeis des USA, disant : “Allez influencer le Président Wilson. Nous avons obtenu de l’Angleterre ce que nous voulons. Maintenant vous allez préparer le Président Wilson afin qu’il fasse entrer les USA dans la guerre“….
Bref, peu après, de toute urgence, M. Wilson, président des Etats-Unis d’Amérique, déclara, sans raison, la guerre à l’Allemagne.
C’est ainsi que les USA entrèrent en guerre.
A l’époque de la déclaration Balfour, les Juifs représentaient moins de 10 % de la population et possédaient 2,5 % du sol de la Palestine.
Balfour a en réalité promis aux sionistes un territoire sur lequel le Royaume-Uni n’avait strictement aucun droit.
Le sionisme, qu’on se le dise, c’est l’illégalité et l’injustice dès le départ.
La Déclaration Balfour n’était que la promesse de la Grande-Bretagne de payer aux sionistes ce qu’ils avaient convenu en compensation de l’entrée en guerre des USA.
Donc cette grande Déclaration Balfour, celle dont les Juifs vous rabâchent les oreilles, était exactement comme un billet bidon de trois dollars.
C’est là que les ennuis commencèrent.
Les USA écrasèrent l’Allemagne.
La conférence de la paix de 1919…
La guerre finie, les Allemands allèrent à la conférence de paix à Paris en 1919.
Outre les représentants des pays du monde, il y avait aussi 117 représentants des délégations Juives, un par pays du monde, dirigées par Bernard Baruch un Juif Allemand, grand orchestrateur de l’entrée en guerre des USA en 1917.
Qu’arrivât-il ?
Quand ils découpèrent l’Allemagne et répartirent l’Europe entre les nations qui prétendaient avoir quelque droit à une patrie, les Juifs dirent : “Que pensez-vous de la Palestine pour nous ?”…
Et, pour la première fois, ils présentèrent la Déclaration de Balfour à la connaissance des Allemands.
Ainsi les Allemands, pour la première fois réalisèrent : “Ah ? c’était ça le jeu ! C’est la raison pour laquelle les USA sont entrés en guerre !” …
Les Allemands se rendirent compte pour la première fois de leur défaite…, ils subirent les terribles réparations qui leur furent infligées, parce que les sionistes voulaient la Palestine et qu’ils étaient déterminés à l’obtenir à tout prix.
Réalisant cela, les Allemands en ont naturellement éprouvé de l’amertume.
Jusqu’alors, les Juifs n’avaient jamais été aussi bien, dans aucun pays du monde, qu’ils l’avaient été en Allemagne.
Vous y trouviez M. Rathenau, qui était peut-être 100 fois aussi important dans l’industrie et les finances que l’était Henry Ford aux USA.
Vous y trouviez M. Balin, propriétaire des deux grandes lignes de navires à vapeur, la North German Lloyd et la Hambourg-America Lines.
Vous y trouviez M. Bleichroder, le banquier de la famille de Hohenzollern.
Vous trouviez à Hambourg les Warburg, les grands banquiers marchands, les plus grands du monde.
Les Juifs étaient très bien en Allemagne.
Aucun problème à ce sujet.
Les Allemands ont réellement ressenti ça comme une trahison.
Depuis 1905, quand la première révolution Communiste en Russie a échoué, quand les Juifs ont dû se bousculer pour sortir de Russie, ils sont tous allés en Allemagne.
Et l’Allemagne leur a donné asile.
Et ils y ont été très bien traités.
Et ils ont trahi l’Allemagne pour l’unique raison qu’ils voulaient la Palestine comme un soi-disant Commonwealth Juif...
Le ressentiment Allemand a favorisé l’éclosion du Nazisme…
Maintenant Nahum Sokolow et tous grands leaders et les grands noms que vous avez peut-être lus en relation avec le sionisme en 1919, 1920, 1921, 1922, et 1923, ont écrit dans tous leurs articles (et la presse était pleine de leurs déclarations) sur le sentiment anti-Juif en Allemagne, dû au fait que les allemands s’étaient rendu compte que leur grande défaite de 1918 avait été provoquée par l’intervention Juive qui avait mis les USA en guerre.
Les Juifs eux-mêmes avaient admis cela.
Il n’y avait aucun sentiment religieux.
Il n’y avait aucun ressentiment contre ces gens concernant leur croyance religieuse.
Tout était politique, économique, tout sauf religieux.
En Allemagne personne ne se souciait si un Juif rentrait chez lui pour abaisser les stores et dire “Shema Yisroel” ou “Notre Père“.
Personne ne s’inquiétait désormais en Allemagne de ce qu’ils faisaient aux USA.
À cette époque, le ressentiment qui montait en Allemagne était dû à une chose : Les allemands jugeaient les Juifs responsables de leur écrasante défaite.
Et à ce moment-là, il y avait 80 à 90 millions d’allemands, et seulement 460.000 Juifs, soit environ 0,5 pour cent de la population Allemande.
Mais ils contrôlaient toute la presse… et la majeure partie de l’économie parce qu’ils étaient arrivés quand l’argent était bon marché, quand le mark a été dévalué… et ils ont raflé pratiquement tout.
Les Juifs ont essayé de garder ce fait pour eux.
Ils ne voulaient pas que le monde comprenne vraiment qu’ils avaient trahi l’Allemagne et que les Allemands en étaient offensés.
La réunion Juive d’Amsterdam de 1933…
Plus tard, les Juifs du monde ont appelé tous les pays du monde à une réunion à Amsterdam.
Ils étaient furieux que l’Angleterre ne leur donne pas ce à quoi ils estimaient avoir droit : la Palestine, selon la déclaration Balfour !
Les Juifs les plus importants de chaque pays du monde ont assisté à cette réunion en juillet 1933.
Ils ont réclamé “leur dû“, mais ils n’ont rien reçu !
On leur a dit qu’ils devaient encore un peu aider le monde et contrer le nouveau Parti Nazi qui menaçait de redresser l’Allemagne.
Les Juifs étaient alors entre deux chaises : ils avaient été trompés par les Anglais et ils étaient maintenant rejetés par les Allemands qui ne supportaient toujours pas d’avoir été trahis par les Juifs Allemands en 1917…
Et ils ont dit aux Allemands : “Vous excitez Hitler et vous refoulez chaque Juif de son ancienne position, qu’il soit communiste ou peu importe ce qu’il était, parce que nous avons conclu un accord avec les Anglais en 1917…. Vous ne pouvez pas nous traiter de cette façon, nous sommes Juifs mais Allemands. Nous exigeons de récupérer nos postes et de rediriger l’Allemagne parce que nous en sommes les propriétaires financiers. Et nous, les Juifs du monde, vous donnons un ultimatum ou bien c’est un Juif qui accède au pouvoir en Allemagne, ou alors, vous allez mourir de faim“…
Vous pouvez imaginer ce que les Allemands leur ont dit.
Plus ou moins la même chose que les chefs Israéliens ont dit aux Palestiniens… avant d’éradiquer Gaza !
Alors, qu’ont fait les Juifs ?
Quand l’Allemagne a quitté la conférence mondiale Juive d’Amsterdam, M. Samuel Untermyer, qui était le chef de la délégation Juive Américaine et président de la conférence, est revenu aux USA et s’est rendu directement du navire aux studios de Columbia Broadcasting System pour faire une émission radio diffusée sur l’ensemble des USA, dans laquelle il a dit, en réalité : “Les Juifs du monde déclarent maintenant la Guerre Sainte à l’Allemagne. Nous sommes maintenant engagés dans un conflit sacré contre les Allemands. Et nous allons les priver de nourriture jusqu’à leur reddition. Nous utiliserons un boycott mondial contre eux. Cela les détruira car ils dépendent de leurs exportations“…
C’était un fait que deux tiers des fournitures alimentaires Allemandes étaient importées… et ils pouvaient seulement importer au montant de leurs exportations.
Donc, si l’Allemagne ne pourrait plus exporter, deux tiers de sa population allait mourir de faim.
Il y avait tout simplement juste assez de nourriture pour un tiers de la population.
Cette déclaration a été ensuite publiée par le New York Times le 7 août 1933 et M. Samuel Untermyer a hardiment ajouté en gras : “Ce boycott économique est notre moyen d’autodéfense. Le Président Roosevelt a préconisé son utilisation à la National Recovery Administration et certains d’entre-vous peuvent se rappeler que tout le monde doit être boycotté, sauf ceux qui suivent les règles stipulées par le New Deal”…
Règles qui furent ensuite déclarées inconstitutionnelles par la Cour Suprême de cette époque !
Néanmoins, les Juifs du monde ont établi un boycott sur l’Allemagne… et il était si efficace qu’on ne pouvait trouver dans un magasin quelconque du monde une chose marquée “Made in Germany“.
Un directeur de Woolworth Company a dit que de la vaisselle et des articles pour une valeur en millions de dollars furent jetés dans le fleuve ; que les magasins étaient boycottés si quelqu’un y trouvait un article marqué “Made in Germany“…, ils étaient entourés de palissades avec des pancartes indiquant “Hitler meurtrier“.
Dans un magasin appartenant à la chaîne R.H. Macy, qui était dirigé par la famille Strauss, qui s’avéra être justement aussi Juive, des bas, trouvés là par une femme, venaient de Chemnitz, marqués “Made in Germany“.
C’étaient des bas de coton qui pouvaient être là depuis 20 ans, puisqu’on en voyait sur les jambes des femmes depuis de nombreuses années.
Macy fut boycotté, avec des centaines de gens marchant autour en brandissant des écriteaux : “Meurtriers Hitlériens“….
À ce moment là, jusqu’à cette époque, pas un cheveu Juif n’avait été touché en Allemagne.
Il n’y avait aucune souffrance, aucune privation, aucun meurtre, rien.
Naturellement, les Allemands ont dit : “Qui sont ces gens pour déclarer un boycott contre nous, pour mettre notre peuple au chômage, pour immobiliser nos industries ? Qui sont-ils pour nous faire ça ?“…
Bien sûr, ils n’aimaient pas du tout ça.
C’est alors que certains, exédés, ont malheureusement peint des svastikas sur des magasins Juifs en disant : “Pourquoi un allemand devrait-il entrer et donner son argent à un commerçant qui participe au boycott qui va faire mourir de faim l’Allemagne pour qu’elle fasse soumission aux Juifs du monde, qui vont imposer qui devra être leur ministre ou chancelier ?“…
Hé bien, c’était ridicule.
Toujours est-il que c’est à partir de tout cela que le ressentiment Allemand à favorisé le Nazisme et pire, a engrangé une haine telle qu’elle débouchera sur l’effroyable et abominable extermination de plus de 6 millions de Juifs, une honte qui marquera le monde !
La conquète de la terre et du travail…
En Palestine, pendant ce temps, le problème de la construction d’une société Juive au milieu d’une écrasante majorité non Juive était connu sous l’expression de “conquête de la terre et du travail”…
Les sionistes avaient créé une société, le Jewish National Fund (JNF), qui achetait des terres au nom du peuple juif.
Le JNF ne louait ces terres qu’à des Juifs qui n’étaient pas autorisés à les sous louer.
Les baux du JNF prohibaient spécifiquement le recours à de la main d’œuvre non Juive sur les parcelles lui appartenant.
Dans certains cas, quand la terre avait été acquise auprès de gros propriétaires absentéistes, les agriculteurs Arabes qui résidaient et travaillaient sur ces terres étaient expulsés.
La démarche d’instauration d’un monopole Juif s’étendit à l’industrie et les sionistes créèrent une institution, l’Histadrout, pour organiser les travailleurs Juifs et exclure les Arabes de la compétition avec eux sur le marché du travail.
Malgré ces politiques et les encouragements du gouvernement Britannique, pendant les trente ans qui suivirent la déclaration Balfour la majorité des Juifs dans le monde manifestèrent peu d’empressement à s’installer en Palestine.
Entre 1920 et 1932, seulement 118.000 Juifs s’établirent en Palestine, moins de 1 % de la population juive mondiale.
Même après l’ascension d’Hitler, les Juifs européens n’optèrent pas pour la Palestine.
Sur les 2,5 millions de Juifs qui fuirent l’Europe entre 1935 et 1943, à peine 8,5 %, environ 200.000 personnes vinrent en Palestine.
Près de deux millions se rendirent en Union soviétique, 182.000 aux Etats-Unis et 67.000 au Royaume Uni, en dépit de quotas d’admission stricts dans ces deux derniers pays.
Les restrictions Britanniques et Américaines sur le nombre de Juifs admis à immigrer coïncidaient avec la politique sioniste énoncée par David ben Gourion, le premier chef de gouvernement d’Israël : “Si je savais qu’il était possible de sauver tous les enfants d’Allemagne en les amenant en Angleterre, et seulement la moitié en les emmenant en Eretz Yisrael [le pays d’Israël], alors j’opterais pour la deuxième alternative. Car nous devons tenir compte non seulement de la vie de ces enfants mais aussi de l’histoire du Peuple d’Israël” (Brenner 1983, pp. 149 – 150).
La politique d’attacher plus d’importance à l’instauration de l’Etat d’Israël qu’à la survie des Juifs (ce qui était cohérent avec le rejet de l’assimilation par les sionistes), conduisit les sionistes à collaborer avec les nazis (avec qui ils partageaient la conviction que les Juifs étaient une communauté raciale basée sur le sang), pour promouvoir l’émigration Juive en Palestine.La création d’Israël…
Quels sont les faits sur les juifs ?
Les juifs de l’Europe de l’Est, qui forment 92 pour cent de la population mondiale de ces gens appelés Juifs, étaient à l’origine les Khazars.
C’était une tribu guerrière qui vivait profondément au cœur de l’Asie.
Ils étaient si guerriers que les asiatiques même les ont conduits hors d’Asie en Europe de l’Est.
Ils ont établi un grand royaume Khazar de 800.000 milles carrés.
À cette époque, la Russie n’existait pas, ni de nombreux autres pays européens.
Le royaume khazare était le plus grand pays d’Europe, si grand et si puissant que quand d’autres monarques voulaient aller faire la guerre, les Khazars leurs prêtaient 40.000 soldats.
C’est dire leur grandeur et leur puissance.
C’étaient des adorateurs phalliques, ce qui est dégoûtant… et je ne veux pas entrer dans les détails de cela maintenant.
Mais c’était leur religion, car c’était aussi la religion de beaucoup d’autres païens et de barbares ailleurs dans le monde.
Le roi Khazare est devenu tellement dégoûté par la dégénérescence de son royaume qu’il a décidé d’adopter une soi-disant religion monothéiste, soit le Christianisme, l’Islam, soit ce qui est connu aujourd’hui comme le Judaïsme, qui est en réalité le Talmudisme, qui est devenue la religion d’État.
Il est descendu aux écoles talmudiques de Pumbedita et de Sura, a fait monter des milliers de rabbins, a ouvert des synagogues et des écoles… et ce peuple est devenu ce que nous appelons les Juifs.
Pas un seul d’entre eux n’avait d’ancêtre ayant jamais posé un orteil en Terre Sainte.
Non seulement dans l’histoire de l’Ancien Testament, mais même revenant depuis le début des temps.
Pas un d’entre eux !
Mais ils arrivent chez les chrétiens et demandent de soutenir leurs insurrections armées en Palestine en disant : “Ne voulez-vous pas aider à rapatrier le peuple élu de Dieu dans sa Terre Promise, la demeure de ses ancêtres ? C’est votre devoir de chrétien. Nous vous avons donné l’un de nos fils comme seigneur et sauveur. Vous allez maintenant à l’église le dimanche, et vous vous mettez à genoux pour adorer un juif, et nous sommes des juifs“…
Mais ce sont des Khazars païens qui ont été convertis exactement de la même façon que les Irlandais ont été convertis.
C’est aussi ridicule de les appeler le peuple de la Terre Sainte, que ce le serait d’appeler les 54 millions de chinois musulmans des arabes.
Le triomphe du sionisme fut rendu possible par l’existence de millions de réfugiés à la fin de la seconde guerre mondiale, au maintien des restrictions sur l’immigration aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ainsi qu’à la sympathie que s’étaient attirés les Juifs en tant que victimes des persécutions Nazies.
Après l’annonce par la Grande-Bretagne en 1947 de son intention d’abandonner son contrôle sur la Palestine, les Nations-Unies votèrent pour diviser la Palestine en un Etat Juif et un Etat Arabe, accordant à l’Etat juif 54 % du territoire en dépit du fait que les Juifs ne possédaient pas plus de 7 % des terres.
Malgré l’immigration de 75.000 Juifs en Israël entre 1945 et 1978, les Juifs restaient minoritaires dans le pays.Le terrorisme Israëlien…
Avant même la proclamation de l’Etat d’Israël, les sionistes avaient commencé à expulser les habitants Arabes.
L’attaque contre Deir Yacine en avril 1948, au cours de laquelle des forces paramilitaires sionistes sous le commandement du futur Premier ministre israélien Menahem Begin, massacrèrent plus de 250 civils Palestiniens, adressant aux autres le message qu’ils auraient intérêt à partir, est le meilleur exemple de la manière dont le transfert de population a été réalisé.
Israël a édifié un mur de la honte autour des ghettos Palestiniens, pour éradiquer le terrorisme…
Israël prétend être une “nation” désireuse de vivre en paix, nation édifiée dans l’amour afin de permettre aux Juifs du monde entier de se regrouper dans la joie d’un paradis retrouvé…
La réalité est toute autre…
Voici comment, de 1945 à 1948, les Juifs ont remercié les britanniques d’avoir combattu le Nazisme !
Voici comment les Juifs ont inventé le terrorisme, massacrant sans remords, hommes femmes et enfants, Anglais et Palestiniens…
Ce fut la continuation de la haine mondiale et le départ de la haine des Arabes envers les Juifs…
“Il n’est nul besoin de promulguer des lois liberticides pour se souvenir de l’abominable Holocauste, mais puisque les lobby’s sionistes s’y activent, hurlant à l’anti-sémitisme pour un oui ou un non, alors il faut remettre en mémoire ce qui a précédé la naissance de la nation Juive” (dixit Harry Trumann dans son livre : l’Etat d’Israël)…
PALESTINE 10/10/45 : La Haganah attaque le camp militaire britannique d’Athlit, où sont enfermés plus de deux cents immigrés juifs clandestins. Ces derniers sont libérés, alors qu’un soldat anglais est tué et plusieurs autres sont blessés.
PALESTINE 31/10/45 : Dans la nuit, la Haganah, le Groupe Stern et l’Irgun Zvai Leumi lancent l’opération ‘Nuit Wingate’. A Jaffa, une station radar et deux bateaux des garde-côtes britanniques sont dynamités, alors qu’un autre navire est endommagé dans le port de Haïfa. Dans un même temps, de nombreuses lignes ferroviaires sont détruites, ainsi que plusieurs gares, dont celle de Lyda (on dénombrera plus de cent quatre-vingts attentats à l’explosif contre le réseau de chemin de fer). Les quartiers-généraux du C.I.D. britannique de Jérusalem et de Jaffa sont attaqués par des commandos et dynamités. Pendant cette première nuit d’offensive générale de la résistance juive, les Britanniques perdent six hommes, alors que de nombreux autres sont blessés.
PALESTINE 27/11/45 : Jérusalem. Un commando de l’Irgun Zvai Leumi attaque, à la bombe incendiaire, le bureau britannique des enquêtes civiles. Pour couvrir leur fuite, les agresseurs laissent des mines derrière eux; cependant, l’armée les rattrape et un violent affrontement s’ensuit, au terme duquel huit soldats britanniques sont tués.
PALESTINE 27/12/45 : Tel Aviv. Une personne est tuée, suite à un raid de la Haganah contre un arsenal britannique.
PALESTINE 28/01/46 : Un commando d’une vingtaine de membres de l’Irgun Zvai Leumi, déguisés en soldats britanniques, attaque une base de la Royal Air Force et s’y empare d’un stock de deux cents armes.
PALESTINE 06/02/46 : Tel Aviv. Un commando de l’Irgun Zvai Leumi attaque un camp militaire britannique, tuant un officier et un soldat. Les agresseurs perdent quant à eux trois des leurs.
PALESTINE 25/04/46 : Des terroristes de l’Irgun Zvai Leumi attaquent un camp militaire britannique, afin de s’y emparer d’un stock d’armes. Sept soldats sont tués pendant le raid.
PALESTINE 18/06/46 : Jérusalem. Deux militaires britanniques sont blessés, alors que l’Irgun Zvai Leumi tentent de les enlever.
PALESTINE 18/06/46 : Tel Aviv. En signe de représailles contre la condamnation à mort prononcée à l’encontre de deux de ses membres, l’Irgun Zvai Leumi enlève cinq officiers britanniques. L’un d’entre eux parvient à s’échapper, deux autres sont libérés, le 22 août, et les deux derniers recouvriront la liberté le 4 juillet suivant.
PALESTINE 22/07/46 : Jérusalem. Une bombe de forte puissance explose à l’intérieur de l’hôtel Roi David, bâtiment qui abrite le quartier général des forces britanniques. L’immeuble n’a pas été évacué, ce, malgré un avertissement téléphonique préalable émanant de l’Irgun Zvai Leumi. Il y a cent et onze morts et quarante-six blessés. Les Britanniques instaurent la loi martiale à la suite de cet attentat.
PALESTINE 09/09/46 : Tel Aviv. L’Irgun Zvai Leumi fait sauter un bâtiment occupé par l’armée britannique. Deux officiers sont tués et il s’ensuit cent et une arrestations dans les milieux activistes juifs.
PALESTINE 06/10/46 : Jérusalem. Un pilote de la Royal Air Force est assassiné par l’Irgun Zvai Leumi.
PALESTINE 08/10/46 : Un véhicule de l’armée britannique explose, en passant sur une mine posée par l’Irgun Zvai Leumi. Deux soldats sont tués et quinze autres blessés.
PALESTINE 30/10/46 : A Ras El Air, dans les environs de Jérusalem, un commando de l’Irgun Zvai Leumi attaque un terrain d’aviation de la Royal Air Force et y provoque d’importants dégâts. Six soldats sont tués et onze autres blessés.
PALESTINE 09/11/46 : Début d’une campagne d’attentats à la bombe, organisée par l’Irgun Zvai Leumi. Des engins explosifs sautent dans des gares, des trains et des lieux publics. Dix-neuf personnes civiles et innocentes, principalement des femmes et enfants trouvent la mort dans cette série d’attentats, plus onze membres des forces de l’ordre.
PALESTINE 17/11/46 : Une mine posée par l’Irgun Zvai Leumi explose au passage de Britanniques et tue quatre d’entre eux (trois policiers et un sergent de la Royal Air Force).
PALESTINE 02/12/46 : Des mines, posées sur plusieurs voies routières par l’Irgun Zvai Leumi, détruisent des véhicules de l’armée britannique, tuant cinq soldats.
PALESTINE 05/12/46 : Jérusalem. Un commando de l’Irgun Zvai Leumi attaque le domicile de Sir Evelyn Barker, commandant des forces britanniques en Palestine. Pas de victime.
PALESTINE 29/12/46 : Un major et trois sergents britanniques sont enlevés par l’Irgun Zvai Leumi à Nanthanya, Tel-Aviv et Rishon-le-Sion, par représailles contre la séance de fouet, subie par le Juif Benjamin Kimkhin. Ces quatre hommes sont à leur tour fouettés et ensuite relâchés.
PALESTINE 12/01/47 : Haïfa. Un camion piégé est lancé par le Groupe Stern contre un commissariat de police, tuant cinq policiers (deux Britanniques et trois Arabes) et blessant cent quarante autres personnes.
PALESTINE 26/01/47 : Jérusalem. Le banquier britannique Collins est enlevé par un commando de l’Irgun Zvai Leumi. En échange de la libération de leur otage, les terroristes demandent la suspension de la peine de mort prononcée à l’encontre de l’un des leurs. Les autorités britanniques acceptent et Collins est libéré par ses ravisseurs le 29 janvier.
PALESTINE 28/02/47 : En signe de représailles contre l’embarquement, vers Chypre, de Juifs entrés illégalement en Palestine, l’Irgun Zvai Leumi fait exploser une bombe contre la banque Barclay, provoquant la mort de deux personnes et en blessant cinq autres.
PALESTINE 01/03/47 : L’Irgun Zvai Leumi et le Groupe Stern font exploser une bombe contre le club des officiers britanniques de Jérusalem, ainsi que contre quinze autres cibles réparties sur tout le territoire, dont les casernes de Haïfa, Rehoveth, Beth Lid et Pardess Hana. Il y a vingt-deux morts et vingt-sept blessés et la loi martiale est établie le lendemain par les autorités britanniques, ce jusqu’au 17 mars.
PALESTINE 03/03/47 : Haïfa. Un commando de l’Irgun Zvai Leumi mène une attaque à la grenade un bureau militaire britannique. Pas de victime.
PALESTINE 05/03/47 : Jérusalem. En signe de représailles contre la déportation de réfugiés juifs entrés illégalement dans le pays, l’Irgun Zvai Leumi fait exploser une bombe, sans occasionner de victime, contre le bureau des taxations.
PALESTINE 08/03/47 : Tel Aviv. Un commando de l’Irgun Zvai Leumi attaque le quartier général des forces britanniques. Un soldat et quatre terroristes sont tués pendant le raid. Par ailleurs, d’autres commandos attaquent les camps militaires britanniques de Sarona et de Hadera sans, cette fois-ci, occasionner de victime. Un second raid, qui ne fera pas plus de victime, aura lieu le lendemain contre le camp de Hadera.
PALESTINE 12/03/47 : Jérusalem. Un commando de l’Irgun Zvai Leumi fait sauter le bureau de paye de l’armée britannique, tuant un soldat.
PALESTINE 13/03/47 : Jérusalem. Un commando de l’Irgun attaque le quartier-général britannique et le détruit à l’explosif.
PALESTINE 28/03/47 : Haïfa. Un commando fait sauter un pipeline de l’Iraq Petroleum Company.
PALESTINE 31/03/47 : Haïfa. L’Irgun Zvai Leumi dynamite des cuves de stockage de la Shell Oil Company. Les dégâts sont importants, mais il n’y a pas de victime.
CHYPRE 02/04/47 : La Haganah dynamite le navire britannique Ocean Vigour, dans le port de Famagusta. Pas de victime.
PALESTINE 08/04/47 : En signe de représailles contre la mort du terroriste juif Moshe Cohen, abattu par les forces de l’ordre, un commando de l’Irgun Zvai Leumi assassine un agent britannique.
PALESTINE 18/04/47 : Un commando de l’Irgun Zvai Leumi attaque les forces de l’ordre par représailles contre la pendaison, à Jérusalem, du terroriste juif Dov Bela Gruner. Deux soldats britanniques sont tués et deux policiers sont blessés. Un second commando attaque la cité de Nantanya. Enfin, les terroristes assassinent un citoyen britannique à Tel Aviv, toujours pour la même raison.
PALESTINE 20/04/47 : Tel Aviv. En signe de représailles contre l’exécution du terroriste Dov Bela Gruner, l’Irgun Zvai Leumi fait exploser plusieurs bombes, blessant douze soldats britanniques.
PALESTINE 22/04/47 : Une bombe de l’Irgun Zvai Leumi explose près de Rehoboth, à bord d’un train venant du Caire. Cinq soldats britanniques et trois civils sont tués et trente-neuf autres personnes blessées.
PALESTINE 25/04/47 : Sarona. Le Groupe Stern fait sauter un camion piégéa, tuant cinq policiers britanniques.
PALESTINE 26/04/47 : Haïfa. L’Irgun Zvai Leumi assassine le superintendant de police Conquest (cet officier avait la charge des enquêtes concernant les mouvements extrémistes).
PALESTINE 04/05/47 : Jérusalem. L’Irgun Zvai Leumi fait sauter un mur de la prison Saint-Jean d’Acre, permettant à deux cent cinquante et un prisonniers juifs de s’évader. L’armée intervient et ouvre le feu sur les fuyards, tuant seize d’entre eux et en blessant trente-deux autres. Six gardiens britanniques sont également blessés. Vingt-trois prisonniers évadés seront repris. Par la suite, trois condamnations à mort seront prononcées.
ROYAUME UNI 04/06/47 : Scotland Yard intercepte vingt lettres, piégées à la gélinite, qui avaient été postées en Italie par le Groupe Stern. Ces envois visaient le Ministre des Affaires étrangères Ernest Bevin, ainsi que d’autres personnalités, dont Anthony Eden.
PALESTINE 09/06/47 : Ramat Gen. L’Irgun Zvai Leumi enlève deux policiers britanniques. Ces deux otages sont relâchés le 10 juin.
PALESTINE 28/06/47 : Un commando du Groupe Stern attaque des militaires britanniques, dans les environs de Tel Aviv, tuant trois soldats et en blessant deux autres. Cette attaque est accomplie en signe de représailles contre la mort d’un prisonnier juif de soixante ans, décédé dans un camp militaire britannique.
PALESTINE 29/06/47 : Herzliyya. Un commando du Groupe Stern attaque des soldats britanniques sur une plage, blessant quatre d’entre eux.
PALESTINE 12/07/47 : Nantanya. L’Irgun Zvai Leumi enlève deux sergents britanniques. En échange de leur libération, les ravisseurs exigent l’annulation de la peine de mort prononcée à l’encontre de trois des leurs. Le 30 juillet, les Britanniques pendent, à Jérusalem, les trois condamnés. Par représailles, l’Irgun Zvai Leumi pend, à son tour, les deux sergents.
PALESTINE 16/07/47 : Un véhicule militaire britannique explose, dans les environs de Nantanya, après être passé sur une mine posée par l’Irgun Zvai Leumi. Un soldat est tué et seize autres blessés.
PALESTINE 18/07/47 : Un véhicule militaire britannique explose en passant sur une mine, posée par l’Irgun Zvai Leumi, près de Nantanya. Un soldat est tué et sept autres blessés.
PALESTINE 22/07/47 : Haïfa. Une bombe posée par l’Irgun Zvai Leumi endommage un pipe-line de l’Iraq Petroleum Company.
PALESTINE 23/07/47 : La Haganah coule le navire britannique Empire of Lifeguard dans le port de Haïfa. Le même jour, Avashalon Haviv, Yaacov Weiss et Meir Nakar, trois membres de l’Irgun Zvai Leumi, sont pendus. Par représailles, les terroristes juifs enlèvent les sous-officiers Plaice et Martin et les pendent à leur tour, pour ensuite piéger leurs corps à l’explosif.
PALESTINE 26/07/47 : Jérusalem. Une bombe explose, tuant deux soldats britanniques et en blessant huit autres.
PALESTINE 05/08/47 : Jérusalem. En signe de représailles contre l’arrestation de trente-cinq dirigeants sionistes, l’Irgun Zvai Leumi fait exploser une bombe contre le Département du travail, tuant trois fonctionnaires britanniques.
PALESTINE 09/08/47 : L’Irgun Zvai Leumi fait débrailler un train près de Lydia, provoquant ainsi la mort du machiniste.
R.F.A. 09/09/47 : Découverte d’une bombe, placée des terroristes juifs, à bord du navire britannique Empire Rival, qui fait escale dans le port de Hambourg. Les terroristes parlent de représailles contre le retour forcé de réfugiés juifs vers la R.F.A.
PALESTINE 26/09/47 : Tel Aviv. Des membres de l’Irgun Zvai Leumi attaquent une banque. Leur butin est de cent quatre-vingts mille dollars et quatre agents britanniques ont trouvé la mort pendant l’agression.
PALESTINE 27/09/47 : Des terroristes palestiniens font exploser une bombe, sans occasionner de victime, contre le consulat de Suède.
PALESTINE 29/09/47 : Haïfa. Plusieurs bombes explosent au quartier général de la police britannique, tuant dix personnes (quatre Britanniques, quatre policiers arabes et deux civils arabes) et en blessant quarante-six autres. L’Irgun Zvai Leumi revendique l’attentat et fait savoir qu’il s’agit de représailles suite aux mesures de déportation prises à l’encontre de réfugiés juifs.
PALESTINE 12/10/47 : Jérusalem. Une bombe explose, sans occasionner de victime, contre le consulat de Pologne.
PALESTINE 13/10/47 : Jérusalem. Une bombe, posée par des activistes, explose contre le consulat des Etats-Unis, blessant deux personnes.
PALESTINE 14/11/47 : Jérusalem. Deux policiers britanniques sont assassinés.
PALESTINE 24/11/47 : Deux membres du Groupe Stern sont condamnés à la prison à vie par un tribunal de Jérusalem.
PALESTINE 12/12/47 : Des commandos de la Haganah attaquent les quartiers arabes de Ramleh et de Haïfa, tuant vingt-sept personnes (vingt Arabes, deux soldats britanniques et cinq Juifs).
PALESTINE 25/12/47 : Tel Aviv. Des hommes du Groupe Stern ouvrent le feu à l’intérieur d’un café, tuant deux soldats britanniques.
PALESTINE 29/12/47 : Jérusalem. L’Irgun Zvai Leumi fait exploser une bombe contre la Porte de Damas, tuant treize personnes (onze Arabes et deux policiers britanniques).
PALESTINE 04/01/48 : Jaffa. Le Groupe Stern fait exploser une bombe dans le bâtiment qui abrite le quartier général du Comité National Arabe, tuant quatorze personnes et en blessant plus d’une centaine d’autres.
PALESTINE 05/01/48 : Jérusalem. La Haganah fait exploser une bombe à l’intérieur de l’Hôtel Sémiramis. Trente-six personnes sont tuées.
PALESTINE 05/01/48 : Safad. L’Irgun Zvai Leumi fait exploser une bombe, tuant quatorze personnes.
PALESTINE 07/01/48 : Jérusalem. Deux bombes sont lancées à la Porte de Jaffa, par des membres de l’Irgun Zvai Leumi déguisés en policiers. Huit Arabes sont tués.
PALESTINE 03/02/48 : Jérusalem. Le Groupe Stern assassine deux policiers britanniques.
PALESTINE 29/02/48 : Le Groupe Stern fait exploser des mines au passage du train le Caire/Haïfa, tuant vingt-huit soldats britanniques et en blessant trente-cinq autres.
PALESTINE 31/03/48 : Le train le Caire/Haïfa déraille près de Haïfa au contact de mines posées sur la voie par le Groupe Stern. Quarante Arabes sont tués et soixante autres blessés.
PALESTINE 07/04/48 : L’Irgun Zvai Leumi attaque un camp militaire britannique, dans les environs de Haïfa et y tue sept soldats.
PALESTINE 09/04/48 : Deir Yassin. Deux cents cinquante-quatre civils, hommes, femmes et enfants sont massacrés par cent vingt terroristes de l’Irgun Zvai Leumi et du Groupe Stern.
ROYAUME UNI 03/05/48 : Colverhampton. Rex Farran est tué par l’explosion d’une lettre piégée. Cette lettre était, en fait, adressée à son frère Roy qui avait été acquitté pour le meurtre d’un membre de l’Irgun Zvai Leumi. L’attentat est revendiqué par le Groupe Stern.
PALESTINE 05/05/48 : En signe de représailles contre le renforcement de l’armée britannique en Palestine, un commando du Groupe Stern monte une embuscade contre des soldats, près de Nantanya, tuant quatre d’entre eux.
ISRAEL 07/07/48 : Jérusalem. L’Irgun Zvai Leumi enlève quatre employés britanniques de l’Electric & Public Service Corporation. Ces hommes sont accusés d’espionnage par les terroristes juifs.
ISRAEL 17/09/48 : Un commando de quatre hommes du Groupe Stern tend une embuscade contre la voiture du Comte suédois Folke Bernadotte, qui négocie à Jérusalem le plan de partage au nom de l’O.N.U. suite à la première guerre israélo-arabe. Les terroristes ont ouvert le feu vers la voiture et tué le Comte, ainsi que le colonel français André Sérot, observateur de l’O.N.U. Le Comte Bernadotte a probablement été assassiné parce qu’il envisageait une réduction du territoire israélien.
Extraordinaire façon de remercier les britaniques d’avoir combattu les nazis…
Il est à noter, qu’avant ces tragiques évènements, les palestiniens vivaient en paix en palestine et n’avaient jamais réalisé le moindre attentat contre des Juifs…
Les plans et les préparations visant à mettre en application l’objectif d’une “nation juive” ont commencé longtemps avant le vote des Nations Unies de la résolution 181 le 29 novembre 1947.
En 1920, la Haganah a été formée en tant qu’organisation militaire illégale.
En 1931, un groupe des membres de la Haganah s’est séparé de l’organisation, sous la direction d’Avraham Tehomi et est devenu ce qui est connu comme l’Irgun Tzeva’i le’umi ou son acronyme, Etzel (Irgun Zvai Leumi, IZL).
Un groupe dirigé par Abraham Stern, s’est séparé d’Etzel en 1940 et a commencé à opérer séparément sous le nom d’ “Etzel en Israel”.
Après l’exécution de Stern par les Anglais en février 1942, les nouveaux leaders du groupe (dont Yitzhak Shamir) se sont réorganisés sous le nom de Lohamei Herut Yisrael (Combattants Juifs pour la Liberté) et son acronyme, Lehi.
Un certain nombre de plans opérationnels militaires ont été préparés.
Le Plan Dalet a été préparé en mars 1948 par la Haganah.
En vue de la guerre et pour acquérir les armes et les équipements nécéssaires à la bataille, Ben-Gurion est arrivé à New York le 1er juillet 1945 et a tenu une réunion secrète avec 18 millionnaires Juifs Américains dans la maison de Rudolph Sonnenborn qui assistait lui aussi à la réunion.
Ben-Gurion a expliqué ses projets pour acquérir des millions de dollars d’armes afin de défendre “l’Etat Juif” recherché.
Ceux qui assistaient à la réunion se sont engagés à faire tout ce qui était en leur pouvoir pour le projet, ce qui a marqué le début de l’Institut Sonnenborn.
En tant que couverture, Sonnenborn était engagé dans l’expédition d’équipements et de médicaments pour des hôpitaux, mais secrètement il a collecté le premier million de dollars pour acheter des armes.
Plus tard, il a continué à collecter d’autres millions pour acheter des armes et de nombreux bateaux pour l’immigration illégale.
Le 30 septembre 1947, Ben-Gurion a envoyé son assistant, Munia Mardo, en Europe pour rechercher des sources d’approvisionnements en armes.
Trois jours plus tard, il décidait d’acheter des avions et de recruter des experts militaires à l’étranger.
Le 6 Octobre, Ben-Gurion a convoqué le responsable de Ta’as, l’usine locale de fabrication d’armes et de munitions, et lui a ordonné de commander immédiatement toutes les matières premières dont il avait besoin.
Ehud Avriel a été chargé de s’envoler pour l’Europe afin de faciliter l’acquisition des armes.
À Paris, Avriel a rencontré un contact du gouvernement tchèque qui l’a invité à venir à Prague où le premier accord d’achat avec la Tchécoslovaquie a été signé.
Suite à la prise de pouvoir des Communistes en février 1948, le flux d’armes vers la Palestine s’est intensifié pour inclure des avions.
Quand la Résolution 181 des Nations Unies a été a été publiée, la Haute Commission Arabe a appelé à une grève de trois jours en protestation.
L’Irgun a profité d’une émeute Arabe début décembre pour lancer une campagne terroriste meurtrière qui a ôté la vie à de nombreux civils Arabes dans de nombreuses villes et villages.
Le Chef de l’Irgun, Menachem Begin a plus tard expliqué : “A cette époque, mon plus grand souci était que les Arabes pourraient accepter le plan de l’ONU. Alors nous aurions eu l’ultime tragédie, un Etat Juif tellement petit qu’il ne pourrait pas absorber tous les Juifs du monde.”
Le terrorisme de l’Irgun s’assurerait qu’aucun accord ne soit possible.
Les Anglais auraient pû intervenir et éviter la catastrophe; ils ont simplement préféré tourner le dos à ce qui se passait.
Le 13 décembre 1947, Sir Alan Cunningham, le Haut Commissaire Britannique en Palestine, a admis que : “Les manifestations initiales des Arabes étaient spontanées et non organisées et étaient plus des manifestations de mécontentement face à la décision des Nations Unies que des attaques déterminées contre des Juifs. Les armes utilisées au début étaient des bâtons et des pierres et si les Juifs n’avaient pas eu recours aux armes à feu, il n’est pas impossible que l’énervement aurait diminué et qu’il y aurait eu moins de pertes en vies humaines. Cela est plus probable depuis qu’il y a des preuves fiables que l’AHC en général et le Mufti en particulier souhaitaient une réponse forte à l’appel à la grève mais qu’ils n’étaient pas en faveur des explosions graves“.
Le 19 mars 1948, Warren Austin, Ambassadeur américain aux Nations Unies, a demandé une session spéciale de l’Assemblée générale pour élaborer un plan de tutelle afin de remplacer temporairement le Plan de Partage en Palestine.
Austin cherchait à obtenir une reconnaissance du Conseil de sécurité déclarant que, pour autant que les Etats-Unis étaient concernés, le Plan de Partage n’était plus une option viable, et donc que son gouvernement favorisait une tutelle internationale pour la Palestine.
Deux jours plus tard, Truman rencontrait Weizmann et l’assurait du sérieux de l’Amérique dans le soutien au plan de Partage.
Mais le Département d’Etat ne savait rien de cette réunion, et Truman n’était pas au courant des messages circulant entre le Département d’Etat et la délégation des Nations Unies à New York.
Pour priver toute possibilité de mise en application de la proposition américaine de tutelle et pour continuer leurs projets de nettoyage ethnique prémédités et attendus depuis longtemps, la Haganah a lancé l’opération Nachshon le 3 avril 1948 marquant le point de départ du Plan Dalet.
Tandis que l’opération Nachson se poursuivait, un massacre horrible a été commis à Deir Yassin le 9 avril tuant des centaines de civils innocents.
La nuit du 16 au 17 avril, les unités de la Brigade Golani et le 3ème bataillon Palmach ont attaqué la vieille ville de Tibériade.
Les habitants Arabes ont fait appel aux Anglais pour lever le siège de la Haganah sur la Vieille Ville et pour étendre leur protection aux secteurs Arabes.
Les Anglais ont répondu aux Arabes qu’ils avaient l’intention d’évacuer la ville dans quelques jours et qu’ils ne pourraient offrir aucune protection aux Arabes au delà du 22 avril.
Les Arabes ont décidé d’évacuer la ville.
Des autobus et des camions ont été amenés et les Arabes ont quitté leur ville sous escorte britannique.
Le dimanche 18 avril 1948, le Général Hugh C. Stockwell, commandant de l’armée britannique à Haïfa, a convoqué à son quartier général, Harry Beilin, l’officier de liaison de l’Agence Juive avec l’armée britannique dans la ville.
Stockwell a informé Beilin qu’il avait l’intention de retirer ses forces des frontières et du no-man’s-land entre les quartiers Arabes et Juifs d’Haïfa et que le retrait serait achevé d’ici le 20 avril.
La non-intervention de l’armée britannique dans les combats à Tibériade et son évacuation de la population Arabe de la ville ainsi que le feu vert donné par Stockwell à Beilin a encouragé la Haganah à agir.
L’opération Misparayim (ciseaux), qui avait été préparé pour une attaque massive contre les quartiers Arabes d’Haïfa, a été revue pour produire une répétition du dénouement de Tibériade.
L’opération revue a été renommée Bi’ur Hametz (Nettoyer le levain).
Le retrait britannique des frontières et du no-man’s-land à Haïfa, s’est terminé au coucher du soleil le mardi 20 avril.
À 10h30 le mercredi 21 avril, la Haganah a lancé son offensive.
L’assaut sur Jaffa a commencé le 25 avril 1948 par une offensive lancée par l’Irgun (IZL).
La Haganah est entrée dans Jaffa le 10 mai 1948 et la ville a été finalement occupée le 13 mai.
Le 13 mai 1948, le Général Irakien, Ismail Safwat, Président du comité militaire de la Ligue Arabe, qui avait été nommé pour diriger les armées Arabes en Palestine, a démissionné parce qu’il n’y avait aucun accord sur un plan précis de guerre.
L’entrée des armées Arabes le 15 mai 1948 était un canular.
Elle n’a rien changé ; les Etats Arabes étaient bien plus concernés par la frustration des ambitions d’Abdullah que de combattre “Israël“.
Faire disparaître tous les Arabes…
Il y avait un accord tacite entre la direction Sioniste et l’Emir Abdullah de Transjordanie.
Selon cet accord, la Palestine serait divisée entre les Sionistes et Abdullah qui prendrait la région de la Palestine attribuée aux Arabes à l’ouest de la Vallée du Jourdain.
La Grande-Bretagne était au courant de l’accord tacite et a encouragé les ambitions d’Abdullah.
Le 28 mai 1948, Yosef Weitz a rencontré Moshe Shertok (Sharrett), le ministre des Affaires Etrangères israélien nouvellement nommé.
Weitz a recommandé que des actions soient effectuées pour empêcher le retour des Arabes qui quittaient le pays.
Dans ce but, Weitz a suggéré qu’il était nécessaire d’habiliter quelqu’un pour s’occuper de la situation selon un plan approuvé et proposait que le gouvernement désignent Elias Sasson, Ezra Danin et lui-même, “pour résoudre un plan d’action conçu (pour réaliser) l’objectif du transfert“.
Shertok a préféré d’abord consulter Ben-Gurion sur le sujet.
Weitz, Danin,et Sasson n’ont pas attendu une approbation officielle et se sont rencontrés le 30 mai pour esquisser le travail éventuel du comité de “Transfert”.
Programme pour la Solution finale de la Question Arabe dans l’Etat d’Israel…
Le nouveau comité a tenu une réunion le 4 juin 1948 et a décidé que le retour des Arabes devait être empêché. Weitz a déclaré que de l’argent était nécessaire, et a alloué 5.000 I£ afin de commencer la destruction des villages Arabes abandonnés de sorte que les réfugiés n’aient nulle part où revenir.
Weitz a rencontré Ben-Gurion le 5 juin 1948 et lui a soumis un mémorandum intitulé “le Transfert Rétroactif, un Programme pour la Solution finale de la Question Arabe dans l’Etat d’Israël“.
Le mémorandum était signé de Weitz, Danin et Sasson et décrivait ses propositions pour une “action“.
Le jour suivant, le 6 juin, Weitz a envoyé à Ben-Gurion une liste détaillée des villages et les villes abandonnés, avec des données sur leur population.
A la liste était jointe une note dans laquelle Weitz déclarait qu’il avait donné l’ordre de commencer les opérations requises dans différentes parties de la Galilée, dans la vallée de Beit Shean, dans les collines d’Ephraim et dans la vallée d’Hefer.
Le 10 juin 1948, Yosef Weitz a envoyé deux responsables de la colonisation, Asher Bobritzky et Moshe Berger, pour faire le tour de la plaine côtière “pour déterminer dans quels villages nous pourrons installer notre peuple et ce qui devrait être détruit“.
Ce même jour, la direction du Fonds National Juif (JNF) a attribué 10.000 I£ à Weitz pour mener à bien les travaux de destruction. Dans son journal intime, Weitz a noté que : “il est apparu clairement que nous étions d’accord sur la question des villages abandonnés: Destruction, rénovation et colonisation par des Juifs… “
Il ajoutait qu’il y avait partout un consensus sur le fait que les Arabes devaient être empêchés de revenir et en même temps, que le “vide” devait être comblé par de nouvelles colonies Juives.
Le 11 juin 1948, une trêve de quatre semaines est entrée en vigueur.
Des observateurs des Nations Unies sont venus en Palestine en tant qu’élément d’une équipe dirigée par le médiateur, le comte Folke Bernadotte de Suède, qui avait été nommé comme médiateur pour résoudre le conflit en Palestine.
La trêve déclarée le 11 juin s’est terminée le 8 juillet et les combats ont repris pendant 10 jours (9-18 juillet).
L’opération Dekel (opération Palmier) a été lancée dans le nord le 9 juillet pour conquérir les parties Ouest et Basse de la Galilée.
Au centre du pays, l’opération Dani (Mivtza Dani) a été lancée le 10 juillet pour ouvrir et sécuriser la route vitale entre Tel Aviv et Jérusalem et pour conquérir Lydda et Ramle, y compris l’aéroport de Lydda.
La ville de Nazareth est tombée entre les mains israéliennes le 16 juillet 1948.
Le comportement des Israéliens à Nazareth fut différent de leur comportement dans les autres villes et villages Arabes.
Ils réalisaient que l’expulsion des Arabes Chrétiens dans l’un des lieux les plus Saints des Chrétiens produirait des titres de journaux défavorables dans le monde entier.
En conséquence, il a été autorisé à la population de la ville de rester.
Chaim Laskov, commandant israélien, a indiqué : “Nous avons eu des instructions spécifiques pour ne rien dégrader, ce qui signifiait que nous devions prendre Nazareth par stratagème”.
Ben-Gurion a ordonné que quand la ville serait prise, l’armée devrait éviter : “toute possibilité de pillage et de profanation des églises et des monastères. “Nazareth” étant l’exception qui confirmerai la règle“.
Le17 septembre 1948, un commando de quatre hommes du Groupe Stern a tendu une embuscade contre la voiture du Comte suédois Folke Bernadotte, qui négociait à Jérusalem le plan de partage au nom de l’O.N.U. suite à la première guerre israélo-arabe.
Les terroristes Juifs ont ouvert le feu vers la voiture et tué le Comte, ainsi que le colonel français André Sérot, observateur de l’O.N.U.
Le Comte Bernadotte a probablement été assassiné parce qu’il envisageait une réduction du territoire israélien.
Le temps des massacres Israëliens envers les Palestiniens…
La seconde trêve est entrée en vigueur en date du 19 juillet 1948.
La trêve n’a pourtant pas arrêté l’IDF de poursuivre ses opérations pour occuper plus de terres, pour détruire plus de villages et pour pousser encore plus d’Arabes à l’exode.
L’opération 10 Plaies (renommée plus tard Opération Yoav) a été lancée le 15 octobre contre les Egyptiens dans le sud.
Des massacres ontu lieu dans de nombreuses villes pendant cette opération.
L’un des pires massacres a eu lieu à Dawayma dans lequel environ 300 civils Arabes ont été abattus.
Isdud (Ashdod) a été attaqué le 28 octobre.
Quelques 300 de ses habitants qui ne s’étaient pas enfuis de la ville ont accueilli l’IDF avec des drapeaux blancs.
Ils ont été presque immédiatement expulsés vers le Sud.
L’opération Hiram a été lancée le 29 octobre pour occuper les parties restantes de la Haute Galilée et pour expulser leurs habitants.
Dans cette opération, un massacre a été commis dans le village de Safsaf tuant 70 civils de sang froid et un autre massacre a été commis à Eilabun.
Le Cabinet israélien a approuvé la nomination du Comité au Transfert le 29 octobre.
Leurs recommandations ont été soumises au Cabinet proposant, entre autres, que le nombre d’Arabes autorisés à rester dans le pays ne devrait pas excéder 15% de la population dans les villes mixtes.
Le 16 novembre 1948, le Conseil de sécurité a adopté la Résolution 62 appelant à un armistice dans tous les secteurs de la Palestine.
En conséquence, des accords d’armistice ont été signés entre Israel et l’Egypte le 24 février; Israel et le Liban le 25 mars; Israel et la Jordanie le 3 avril; et Israel et la Syrie le 20 juillet 1949.
A la fin de la guerre, les sionistes contrôlaient plus de 80 % de la Palestine et plus de 750.000 Arabes avaient été expulsés de chez eux.
Ces gens et leurs descendants sont constitutifs du problème des réfugiés Palestiniens, un quart de l’ensemble des réfugiés de la planète.
Malgré les demandes répétées de l’ONU pour qu’ils soient autorisés à rentrer chez eux, le gouvernement israélien a refusé.
Dany Ayalon, ambassadeur d’Israël à Washington, a déclaré le 31 octobre 2006 à des journalistes de son pays que la lettre que le président George W. Bush avait écrite à Ariel Sharon le 14 avril 2004, était : “plus importante que la Déclaration Balfour” pour Israël.
Une comparaison qui avait été employée la première fois par le quotidien saoudien Al-Bilad et qui avait été, à l’époque, qualifiée d’antisémite par la presse sioniste.
Dans sa lettre, le président Américain réfute le droit au retour de 3,7 millions de réfugiés Palestiniens et reconnaît comme faisant partie intégrante d’Israël les territoires successivement occupés, ou plutôt conquis, depuis 1949 (Gaza, Cisjordanie, Jérusalem-Est, Sinai égyptien, Golan syrien, Chebaa libanais).
Ce faisant, M. Bush a délibérément rompu avec la politique de ses prédécesseurs et bafoué les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité des Nations Unies et l’article 49 de la 4e Convention de Genève.
Cet “accord” tout comme bien d’autres est le fruit de l’intense et perpétuel lobbying mené par une myriades d’associations Juives qui n’hésitent pas à menacer de hauts politiciens, juges et fonctionnaires, s’ils ne se plient pas aux diktats Israëliens.
Dans ce contexte, il apparaitrait que l’affaire Madoff serait une action volontaire pour noyeauter les organisations Juives Américaines en les touchant là ou ça fait le plus mal… au portefeuille… et permettre aux inspecteurs judiciaires et financiers de contrôler l’origine des avoirs perdus de ces associations, soit 2.000 milliards de dollars !!!
La fondation de l’Etat d’Israël a signifié la destruction par les sionistes de près de 400 villages arabes…
Dans un célèbre discours devant les étudiants de l’Institut Israélien de Technologie d’Haïfa en 1969, Moshe Dayan, ministre Israélien de la défense de 1967 à 1974, avait déclaré : “Des villages juifs ont été bâtis à la place des villages arabes. Vous ne savez même pas les noms de ces villages arabes et je ne vous le reproche pas car les livres de géographie n’existent plus. Non seulement les livres n’existent plus mais les villages arabes n’existent plus. Nahial a surgi à la place de Mahlul ; Kibboutz Gvat à la place de Jibra ; Kibboutz Sarid à la place de Huneifis et Kebar Yehusha à la place de Tal al-Shuman. Il n’existe pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’avait pas antérieurement une population arabe” (Davis 1987, p. 108).
Le premier recensement de l’Etat d’Israël, réalisé en 1949, dénombrait 650.000 Juifs et 150.000 Arabes.
La base juridique de cet Etat racial repose sur deux lois adoptées l’année suivante…
La première, la Loi du Retour, permettait à tout Juif, de n’importe où dans le monde, d’avoir le droit d’immigrer en Israël et d’en acquérir la citoyenneté.
La seconde fut la Loi sur les Biens des Absents qui confisquait les possessions des Arabes qui ne résidaient plus sur la terre dont ils étaient propriétaires.
Les réfugiés arabes vivant à l’intérieur d’Israël furent qualifiés de présents absents avec interdiction de revenir dans leurs propriétés.
Ceux qui tentèrent de le faire furent désignés comme des infiltrés et furent tués au cours de ces tentatives.
Les terres confisquées sont depuis devenues des terres domaniales israéliennes louées seulement à des Juifs et représentent la grande majorité des nouvelles colonies juives.
L’Etat d’Israël n’appartient pas, même en théorie, à ceux qui résident sur son territoire, mais a été défini par les juridictions israéliennes comme étant “l’Etat souverain du peuple juif où qu’il se trouve“…
En cohérence avec cette conception de soi, l’Etat n’a jamais défini ses frontières ni même déclaré l’existence d’une nationalité israélienne.
Avantages réservés aux Juifs en Israël…
Selon le droit israélien, toute personne née d’une mère Juive est Juif, sauf conversion de cette personne à une autre religion.
Le raisonnement qui amène cet écart par rapport à la loi judaïque est que ce genre de personnes affaiblit l’identité nationale Juive à cause de leur tendance à se marier en dehors de la communauté Juive.
En même temps, l’Etat d’Israël désireux d’augmenter le nombre d’habitants loyaux, à étendu le droit au retour à des personnes qui ne sont pas de mère juive mais ont un lien avec l’identité Juive par le mariage ou par transmission par filiation paternelle.
Ce genre de personnes est enregistré comme étant “sous observation“…
De plus, quelques individus ont obtenu le statut de Juif après conversion au judaïsme et reconnaissance officielle de leur conversion.
En Israël, Juif est une identité assignée.
Parmi les avantages associés à ce statut, outre le droit à l’immigration et à l’acquisition de terres, se trouvent la citoyenneté, l’accès au logement, les possibilités d’accès à l’éducation et à l’emploi, la participation à la vie politique et un traitement préférentiel par le système judiciaire.Citoyenneté…
Les Juifs qui immigrent en Israël deviennent automatiquement citoyens.
Les Arabes qui veulent la citoyenneté doivent satisfaire à un certain nombre de conditions, à la discrétion au final, du ministère de l’Intérieur.
Ceci s’applique également aux Arabes nés dans ce qui est maintenant Israël…, pour ceux qui ont résidé ailleurs, quelle que soit la durée de cette résidence.
Les non citoyens arabes qui épousent des citoyens reçoivent seulement un statut de résident, pas la citoyenneté.
Comme un universitaire l’avait affirmé, “la citoyenneté n’est presque jamais accordée à des non Juifs” (Adalah 1988, pp 24 – 28).Logement…
Le gouvernement israélien pratique ouvertement la discrimination pour le logement.
La Cour suprême a statué qu’un Arabe qui voulait acquérir une maison dans un logement dans un quartier juif devait en être empêché par la voie légale sur la base que les appartements avaient pour fonction d’aider les Juifs à surmonter les effets de la discrimination au cours du mandat britannique.
Les taux d’intérêts subventionnés par le gouvernement sont au moins inférieurs d’un tiers pour les Juifs que pour les non Juifs.
Les autorités restreignent le développement des villes arabes en leur refusant les permis d’extension tandis que des permis sont accordés à des villes juives peu peuplées.
Des permis de construire sont couramment refusés aux Arabes et des obstacles sont mis en travers du chemin des Arabes quand ils cherchent à construire des maisons.
Sur 429 localités désignées comme zones de priorité nationale “A” selon la loi de planification et de construction, seules quatre sont arabes.
En conséquence, les Arabes ont été contraints de vivre dans des secteurs surpeuplés d’agglomérations mixtes et dans des villes non reconnues ne disposant pas de services de base comme l’eau courante, le tout à l’égout ou l’électricité.
Les habitants de ce genre d’endroits vivent sous la menace constante d’être expulsés et de voir leurs maisons démolies.Education et politique familiale…
Le pays gère ce qui est pour l’essentiel un système scolaire ségrégé.
Des écarts significatifs existent entre les écoles Juives et Arabes à tous les niveaux, de l’école primaire à l’enseignement supérieur.
Le ministère de l’Education exerce un contrôle sur le curriculum des écoles Juives non religieuses et Arabes tout en accordant l’autonomie aux écoles religieuses Juives.
Le curriculum, même dans les écoles arabes, met l’accent sur l’histoire et la culture juives et ignore l’histoire et la culture des natifs palestiniens.
Comme les Arabes ne servent pas dans les forces armées, ils ne sont pas éligibles pour des avantages financiers comme les bourses, les prêts et les allocations familiales accessibles à ceux qui servent dans l’armée.
La Cour Suprême a cependant statué que le paiement de subsides à des étudiants Juifs qui fréquentent des écoles religieuses et sont exemptés de service militaire, tout en les refusant à des étudiants Arabes qui ne font pas l’armée, n’était pas discriminatoire.Emploi…
L’Histadrout est née en tant que combinaison d’une union syndicale et d’une société coopérative pour les travailleurs Juifs.
Pendant des années elle fut l’institution dominante de la société israélienne et a servi de base populaire pour le Parti travailliste au pouvoir.
Ces dernières années, avec l’évolution de l’économie israélienne, l’Histadrout a perdu en importance mais son héritage demeure puisque les travailleurs juifs dominent dans les secteurs avancés de l’économie tandis que les travailleurs arabes constituent une couche inférieure.
De plus les travailleurs arabes sont de plus en plus souvent remplacés pas des Thaïlandais ou des Philippins, partiellement en raison du renforcement de la résistance palestinienne.
Participation à la vie politique…
Aucun parti qui conteste l’existence d’Israël en tant qu’Etat Juif n’a le droit de participer aux élections.
Il est même contraire à la loi d’arborer des signes ou de chanter des hymnes d’organisations antisionistes.
De plus, les grands partis ont pris clairement position pour qu’aucune coalition ne dépende du soutien de la communauté arabe (qui représente 20 % de la population) et aucune décision relative à l’avenir de l’Etat Juif ne peut être adoptée sans une majorité juive au parlement.
De la sorte, la minorité non juive est empêchée non seulement d’essayer de contourner son statut de seconde classe par des moyens parlementaires, mais même de mettre son poids dans la balance quand l’opinion juive est divisée.Le système judiciaire…
L’Etat Juif ne fournit pas d’informations comparatives sur les sentences infligées aux Juifs et aux Arabes convaincus d’actes criminels, mais l’examen des archives judiciaires montre de grandes disparités dans les condamnations comme dans les inculpations.
Les tribunaux israéliens ainsi que la Cour suprême ont statué avec constance que la discrimination entre Arabes et Juifs était légitime compte tenu de la création d’Israël en tant qu’Etat pour les Juifs.
Dans un dossier caractéristique, un colon juif avait été condamné pour avoir tué un enfant arabe, le juge l’avait condamné à une peine de prison de six mois avec sursis assortie d’un travail d’intérêt général.
En réponse aux critiques, le juge avait déclaré : “C’est une erreur que de demander au nom de l’égalité, un même résultat et des sentences égales pour deux contrevenants qui ont des nationalités différentes et qui enfreignent les lois de l’Etat. La sentence qui dissuade l’un ne dissuade pas l’autre et sa communauté”… (Adalah, pp. 17-21).
Les types de discrimination susmentionnés s’appliquent à l’intérieur de ce qu’on appelle la Ligne verte qui délimite l’Etat d’Israël à sa fondation en 1948.
En 1967, Israël a occupé Jérusalem-Est, la Cisjordanie, la péninsule du Sinaï et la bande de Gaza, restaurant en l’occupant illégalement par la guerre, l’intégrité territoriale de la Palestine qui avait été une unité administrative des siècles durant, d’abord sous les Ottomans puis par la suite sous mandat britannique.
Après 1967, le système d’administration militaire mis d’abord en place en 1948, et qui avait été partiellement levé à l’intérieur d’Israël en 1966, fut imposé sur le reste de la Palestine qui fut ouvert à la colonisation juive avec des aides financières de l’Etat pour les colons.
Colonisation…
Au début du XXIème siècle 500.000 Juifs résident en Cisjordanie.
Ils vivent dans des cités fortifiées entourées de soldats et bénéficient de leurs propres services collectifs et qui sont reliées à un réseau routier réservé aux Juifs.
Les villes et villages arabes sont isolés les uns des autres par des centaines de check-points et des routes sur lesquelles les Arabes n’ont pas le droit de circuler.
En 2002, le gouvernement israélien, invoquant le besoin d’assurer sa sécurité intérieure a commencé à construire une structure d’une dizaine de mètres de haut en béton et en barbelés qui sinue à travers la Palestine historique.
Si en théorie cette barrière devait suivre la Ligne verte (sauf à Jérusalem-Est annexée officiellement par Israël), elle a donné l’occasion d’une nouvelle expansion de la colonisation juive.
En 2003, le commandement militaire de la Cisjordanie a signé un ordre selon lequel toutes les terres situées entre ce mur et la Ligne verte étaient interdites à tous à l’exception des citoyens israéliens.La démocratie en Israël…
Depuis la fondation de l’Etat d’Israël, ses défenseurs ont eu du mal à concilier la réalité d’un Etat juif avec une conception de la démocratie.
Certains ont traité le problème en rejetant la démocratie comme un but pour les non juifs.
Parmi eux on trouve Ariel Sharon qui devint premier ministre en 2001 ; Sharon avait affirmé : “Nos grands parents ne sont pas venus ici pour bâtir un Etat démocratique. Ils sont venus pour bâtir un Etat juif”…
D’autres ont nié la contradiction en insistant sur le caractère à la fois juif et démocratique de l’Etat.
Pour ces personnes, l’occupation de Gaza et de la Cisjordanie a posé de nouveaux problèmes idéologiques : si les Arabes qui vivent à l’intérieur de l’Etat d’Israël, où ils représentent 1/5 de la population, peuvent être considérés comme des citoyens de seconde zone, les 3,5 millions d’Arabes qui résident dans les territoires occupés après 1967 doivent être considérés comme une population sans Etat dépourvue de droits et de représentation politique.L’holocauste Palestinien…
Sous la pression de critiques internes et de l’opinion internationale, les autorités sionistes ont accepté le principe d’un Etat séparé sur une partie de la Palestine historique.
Le problème est de maximiser la superficie qui fera partie de l’Etat juif tout en réduisant au minimum le nombre de natifs Palestiniens à l’intérieur.
A cette fin, les autorités sionistes ont continué à étendre la colonisation juive pour conforter leurs revendications de terres supplémentaires dans l’anticipation d’un accord, tout en évinçant les indigènes palestiniens, en détruisant des villages en réalisant un génocide sur la bande de Gaza et en rendant la vie difficile pour ceux qui restent, soit à Gaza soit en Cisjordanie.
Les autorités ont débuté l’éradification totale de la bande de Gaza, une bande de terre de 360 km2 où résident 1,5 million de Palestiniens, essentiellement des réfugiés de 1948 ou 1967 et leurs descendants.
Israël, dans ce but actuel, avait fait préalablement retirer 7.500 colons Juifs (1,7 % de l’effectif total des colons dans les territoires occupés par Israël après 1967), mais laissant la région encerclée de clôtures de barbelés électrifiés et de tours de surveillance controlant l’ensemble de la circulation et du commerce vers et à partir de Gaza de même que l’espace aérien et les ressources en eau, de manière a asphixier lentement mais sûrement la population Palestinienne, sur un calque du Ghetto de Varsovie !
En 1947 les Nations-Unies n’avaient pas compétence pour partager la Palestine…
Dans sa lettre au Secrétaire Général des Nations Unies datée du 2 avril 1947, le gouvernement Britannique demanda que la Question de la Palestine soit inscrite à l’ordre du jour de la prochaine session de l’Assemblée Générale, session au cours de laquelle elle serait appelée à prononcer des recommandations, selon l’Article 10 de la Charte, sur l’avenir politique de la Palestine.
Une session spéciale de l’Assemblée Générale fut fixée pour le 28 avril 1947 pour traiter cette question.
Cinq États arabes, l’Égypte, l’Iraq, la Syrie, le Liban et l’Arabie Saoudite demandèrent au Secrétaire-Général d’inclure à l’ordre du jour de sa session spéciale la fin du mandat sur la Palestine et la déclaration de son indépendance.
Le Mandat prenait fin avec la dissolution de la Société des Nations !
Le mandat sur la Palestine était déjà arrivé légalement à sa fin du fait de la dissolution de la Société des Nations (SDN) en avril 1946.
Le mandat était exercé en tant que pouvoir tutélaire sous l’égide de la SDN.
Dans une résolution adoptée à sa dernière réunion le 18 avril 1946, la SDN rappela que l’Article 22 de la Convention régissant certains territoires placés sous mandat, garantissait : le principe du bien-être et du développement de leurs habitants en terme d’ engagement civilisationnel sacré et reconnut aussi que, au terme de l’existence de la SDN, ses fonctions relatives au mandat seraient appelée à prendre fin.
La SDN prit note des intentions de ses membres administrant les territoires sous mandat de continuer à les administrer pour le bien-être et le développement des populations concernées jusqu’à ce que des arrangements soient faits entre les Nations Unies et les puissances mandataires conformément à la Charte des Nations Unies.
Certains pays sous mandat ont déclaré leur intention de conclure des accords d’administration selon la Charte, mais la délégation égyptienne expliqua que le mandat avait pris fin avec la dissolution de la SDN et que, ainsi, la Palestine ne pourrait être placée sous administration.
Procédures aux Nations Unies en 1947 : le Plan de Partition de la Palestine…
Quand la question de la Palestine a été soumise à la discussion aux Nations Unies en 1947, les Juifs et les Palestiniens ont été invités à présenter leurs points de vue.
Les premiers, représentés par le rabbin Hillel Silver, demanda la reconstitution du foyer national Juif en Palestine conformément à la Déclaration de Balfour, faisant aussi référence au martyr des Juifs durant la seconde guerre mondiale et lança un appel pour l’établissement d’un Etat Juif en Palestine.
Henry Cattan, ancien juriste et avocat en Palestine avant la création d’Israël, en Syrie, en Jordanie et au Liban, présenta le point de vue de la Palestine en tant que porte-parole du Haut Comité Arabe qui représenta le peuple de Palestine.
Il s’opposa au plan de partition de la Palestine et souligna que les Arabes de la Palestine avaientt droit à leur indépendance sur la base de la Charte et de leurs droits naturels et inaliénables.
Les Etats arabes ont expliqué que la seule issue offerte aux Nations Unies était la reconnaissance de la fin du mandat et l’indépendance de la Palestine.
Cependant, suite à des manœuvres des sionistes et de leurs amis, la proposition Arabe n’a pu obtenir la majorité requise et à sa place, l’Assemblée Générale a constitué le 15 mai 1947 un Comité Spécial sur la Palestine (UNSCOP) pour préparer un rapport sur la Question de la Palestine à soumettre à sa prochaine session.
Cependant, les Palestiniens boycottèrent l’UNSCOP et ne participèrent pas à ses enquêtes.
L’UNSCOP soumit deux plans, un majoritaire, l’autre minoritaire.
Le plan majoritaire proposa la fin du mandat et la partition de la Palestine, la création d’un Etat Arabe et d’un Etat Juif avec une union économique entre eux et un corpus separatum pour la ville de Jérusalem qui serait soumise à un régime international spécial administré par les Nations Unies.
Le plan minoritaire, quant à lui, envisagea aussi la fin du mandat, mais proposa la création d’un État fédéral qui comprendrait un Etat Arabe et Juif avec Jérusalem en tant que capitale de la fédération.
Au cours du débat qui s’en suivit, les Arabes rejetèrent la proposition de partition et mirent en question la compétence ou le pouvoir des Nations Unies à recommander la partition de leur patrie en deux Etats et de ce fait porter atteinte à son intégrité territoriale.
Ils soulevèrent aussi la question de l’invalidité de la Déclaration de Balfour et du mandat.
Le Sous-Comité II à la Commission ad hoc sur la Question de la Palestine recommanda que ces points soient soumis à la Cour Internationale de Justice pour avis.
Cependant, cette recommandation ainsi que les nombreuses demandes des Arabes de soumettre ces points à la Cour Internationale de Justice ont été écartées par l’Assemblée Générale.
L’opposition des Juifs à la partition…
La partition de la Palestine a été rejetée non seulement par les Arabes Palestiniens mais aussi par les Juifs orthodoxes natifs de la Palestine qui ont vécu en bons termes avec leurs voisins Arabes.
En fait, le concept de foyer national Juif était étranger aux Juifs orthodoxes originaires de la Palestine.
Ronalds Storrs, le premier Gouverneur britannique de la Palestine, écrivit : “Les Juifs religieux de Jérusalem et de Hébron et les Sépharades étaient violemment opposés au sionisme politique“.
Opposition aussi d’hommes politiques juifs…
Les plus remarquables parmi ceux qui combattirent la partition étaient Sir Herbert Samuel, le premier Haut Commissaire en Palestine et J. L. Magnes, Président de l’Université Hébraïque de Jérusalem.
Les deux hommes se sont opposés à ce que la Déclaration de Balfour puisse s’acheminer vers un Etat Juif.
Dans un discours à la Chambre des Lords le 23 avril 1947, Sir Herbert Samuel, alors Vicomte Samuel, dit : “Je ne soutiens pas la partition, parce que, connaissant le pays comme je puis le faire, cela semble être géographiquement impossible. Cela créera autant de problèmes qu’il en résoudrait“.
Dans sa déposition devant le Comité Anglo-américain d’Enquête sur la Palestine, J. L. Magnes déclara : “Les Arabes ont d’importants droits naturels en Palestine. Ils ont été là depuis des siècles. Les tombes de leurs ancêtres sont là. Il y a des traces de la culture arabe à chaque coin. La Mosquée d’El-Aqsa est la troisième mosquée sacrée de l’Islam“…
Dans un mémorandum à l’UNSCOP en date du 23 juillet, L. J. Magnes a expliqué son opposition à la partition en ces termes : “On nous a demandé le pourquoi de notre opposition à la partition de la Palestine… Nous pensons qu’une véritable séparation est impossible. Vous mettrez partout où vous voudrez les limites de l’Etat Juif, il y aura toujours une très grande minorité Arabe… Il est impossible de tracer des limites satisfaisantes du point de vue économique… Plus l’Etat Juif est plus grand, plus l’existence économique de l’Etat Arabe devient impossible… Si l’objectif est de promouvoir la paix, des frontières satisfaisantes ne peuvent être déterminées. Là où vous poserez ces frontières, vous créerez des hommes radicaux des deux côtés de la frontière. Des hommes radicaux mènent presque toujours à la guerre… Il y a ceux qui disent que nous devons accepter la partition maintenant, parce que les frontières ne sont pas éternelles… En d’autres termes, la Palestine Juive partitionnée pourrait être l’avant poste d’une conquête future de tout le pays… Beaucoup de Juifs sont en faveur de la partition… Mais, il y a beaucoup de Juifs, qu’ils soient modérés ou extrémistes, religieux ou non, qui sont opposés à la partition… Imposer la partition pourrait être une entreprise risquée. Pour toutes ces conditions, nous trouvons étrange que personne ne prétende à une partition qui soit pour lui, au moins, définitive. Pour nous, elle nous semble n’être rien d’autre que le commencement d’une guerre réelle… peut-être entre Juifs, et une guerre entre Juifs et Arabes“.
Les États Unis et l’Union Soviétique appuient la partition…
Bien que l’ambition sioniste de créer un Etat juif ne fut pas partagée par tous les Juifs, les sionistes mobilisèrent toutes leurs forces pour garantir un vote par les Nations Unies en faveur de la partition.
Ils réussirent à mettre de leur côté Harry Truman, Président des USA, qui pour des raisons électorales liées au vote Juif, a usé de son immense influence pour persuader plusieurs membres des Nations Unies de voter en faveur de la partition.
L’Union soviétique aussi a favorisé la partition essentiellement pour deux raisons : premièrement pour mettre fin à l’Administration Britannique en Palestine et deuxièmement, du fait que la grande majorité des immigrants Juifs en Palestine venaient de l’Union Soviétique, de Pologne et d’Europe centrale, elle espéra qu’un Etat juif devienne son allié au Moyen-Orient.
Sous l’influence conjuguée des Etats Unis, de l’Union Soviétique, et de leurs satellites, l’Assemblée Générale adopta le 29 novembre 1947 la Résolution 181 pour la partition de la Palestine en un Etat Arabe et un Etat Juif par un vote de trente-trois contre treize, avec dix abstentions.
Le Royaume-Uni s’est abstenu.
Les votes négatifs sont ceux des Etats arabes : l’Egypte, l’Iraq, le Liban, l’Arabie Saoudite, la Syrie, et le Yemen ; de quatre pays musulmans : l’Afghanistan, l’Iran, le Pakistan, la Turquie ; et Cuba, la Grèce et l’Inde.
Les frontières entre les deux Etats ont été fixées dans la Résolution…
Selon celles-ci, la surface de l’Etat arabe devrait avoir 11.800 km² représentant 42 % de la surface totale de la Palestine, alors que l’Etat Juif devrait avoir une superficie de 14.500 km² représentant 57 % de la Palestine.
En outre, la résolution a prévu un corpus separatum pour la Ville de Jérusalem qui devrait être soumise à un régime international spécial sous administration des Nations Unies.
La résolution a stipulé aussi que les deux Etats doivent former une Union économique du fait que sans cette Union, la partition ferait de l’Etat arabe un Etat non viable.
Il a été prévu que ces deux Etats et le régime spécial pour Jérusalem devraient voir le jour deux mois après la fin de l’évacuation des forces armées du Mandat.
En décembre 1947, le Gouvernement Britannique informa les Nations Unies qu’il mettait fin au mandat et retira ses forces le 15 mai 1948.
Le rôle joué par les USA et l’Union Soviétique en influençant le vote en faveur de la partition a été reconnu par le Département d’Etat américain dans son Report of the Policy Planning Staff sur l’attitude des USA vis-à-vis de la Palestine, en date du 19 janvier 1948.
Ce rapport dit en substance : “Les USA et l’URSS ont joué un rôle déterminant dans le vote favorable à la partition. Sans le leadership américain et les pressions qui ont été exercées au cours des délibérations sur la Palestine, la majorité des deux-tiers nécessaires au vote n’aurait pu être obtenue… Il a été démontré que des personnalités et des organisation américaines non gouvernementales, y compris des membres du Congrès, surtout à la fin de la session de l’Assemblée, ont exercé des pressions sur divers délégués étrangers et sur leurs gouvernements afin de les pousser à soutenir l’attitude des USA sur la Question Palestinienne“.
Malgré le fait que les USA ont soutenu la partition de la Palestine et la création de l’Etat Juif, il est important pour l’histoire de signaler les voix dissonantes d’au moins trois membres supérieurs de l’Administration américaine.
James Forrestal, Secrétaire de la Défense, a condamné les manœuvres utilisées pour assurer le vote favorable à la partition dans ses Mémoires.
Forrestal affirma que : “notre politique Palestinienne a été dictée par des visées politiques sordides“…
Warrin Austin, représentant américain aux Nations Unies, s’est opposé à la partition dans ses discussions avec sa délégation.
Ce document l’atteste : “En phase avec le principe déclaré des USA de soutenir les Nations Unies en défendant l’indépendance et l’intégrité politique, l’Ambassdeur Austin ne voyait pas comment découper un lopin de terre pour en faire un Etat à partir d’une terre elle-même trop petite pour faire un Etat. Il pensait qu’il était certain qu’un tel Etat devrait se défendre pour toujours à l’aide de baïonnettes, jusqu’à ce qu’il périsse dans le sang. Les Arabes, dit-il, ne voudraient jamais en leur for intérieur avoir un Etat si petit“.
La plus sévère critique de la partition de la Palestine a été exprimée par Lord Henderson, directeur du Bureau du Moyen-Orient et des Affaires africaines au Département d’Etat.
Dans un rapport au Secrétaire d’Etat en date du 22 septembre 1947 il critiqua le rapport majoritaire de l’UNSCOP recommandant la partition et déclara qu’il n’était pas dans les intérêts des USA de soutenir le plan de partition ou la création d’un Etat juif.
Il fit référence à l’Enquête du Comité Anglo-Américain qui n’a pas recommandé la partition.
Loy Henderson poursuivit : “Nous ne sommes pas dans l’obligation vis-à-vis des Juifs de créer un Etat Juif. La Déclaration Balfour et le mandat n’ont pas prévu un Etat Juif, mais un foyer national Juif. Je souligne aussi que la partition serait ‘en violation totale des divers principes prévus dans la Charte ainsi que des principes sur lesquels se fondent les concepts américains du politique“.
Invalidité de la résolution de la partition…
La résolution de la partition est grevée par des irrégularités grossières que l’on peut résumer ci-après :
(1) Incompétence de l’Assemblée Générale des Nations Unies à partager la Palestine. Les Nations Unies ne possédaient aucune souveraineté sur la Palestine, ni le pouvoir de priver le peuple de Palestine de son droit à l’indépendance sur toute sa patrie et de porter atteinte à leurs droits nationaux. Dès lors, la résolution des Nations Unies pour la partition de la Palestine ne possède aucune valeur, en droit ou en fait, comme cela a été reconnu par de nombreux juristes éminents. P. B. Potter a remarqué que :”Les Nations Unies n’ont aucun droit de dicter une solution en Palestine“…
(2) Le déni de justice dans le rejet opposé par l’Assemblée Générale de plusieurs requêtes aux fins de soumettre les questions de l’incompétence de l’Assemblée Générale ou de l’illégalité de la Déclaration de Balfour, ou du Mandat à l’avis de la Cour internationale de Justice. P. B. Potter a remarqué que : “Ce rejet tend à confirmer le manquement de la loi internationale à cet égard. Ce manquement constitue un déni de justice qui a ôté la résolution de partage de toute valeur juridique“.
(3) Violation de l’Article 22 de la Convention de la SDN qui a reconnu l’indépendance du peuple Palestinien et envisagea un mandat temporaire sur la Palestine en vue d’acheminer ses habitants à une totale indépendance.
(4) Violation de la Charte des Nations Unies et du principe de l’autodétermination du peuple de Palestine.
(5) Violation des principes les plus élémentaires de la démocratie en ignorant de façon flagrante la volonté de la majorité des habitants d’origine qui s’opposèrent à la partition de la Palestine.
(6) Influence illégitime exercée par l’administration Américaine, et personnellement par le Président des USA, pour garantir le vote de l’Assemblée Générale en faveur de la partition.
(7) Iniquité flagrante du plan de la partition.
Les Palestiniens sont assujettis au pouvoir Juif dans un Etat Juif par des immigrants Juifs amenés en Palestine contre la volonté des populations d’origine…
Comme cela a été délimité par le plan de partition, la population de l’Etat Juif proposé consiste en 509.780 Musulmans et Chrétiens et 499.020 Juifs.
D’un autre côté, et selon les Statistiques urbaines établies par le Gouvernement Palestinien, les Juifs possédaient à la fin du Mandat 1.491.699 dunoms de terre (le dunom équivaut à mille m²) sur un total de 26.323.023 dunoms représentant la superficie de la Palestine, soit 5,66 %.
Ceci a été reconnu par David Ben Gourion, alors qu’il était Président de l’Agence juive et plus tard Premier minsitre d’Israël, dans son témoignage devant l’UNSCOP en 1947.
Il a dit : “Les Arabes possèdent 94% de la terre, et les Juifs seulement 6%“.
Et malgré cela, les Juifs qui ne représentaient que moins du tiers de la population totale de la Palestine et qui étaient pour la plupart des étrangers, ont eu droit à une portion de terre dix fois plus que ce qu’ils possédaient réellement.
Cela ne s’appelle pas une partition, mais une spoliation.
Les Etats Arabes ont proclamé leur opposition à la résolution de la partition parce qu’ils la considérèrent comme une violation de la Charte et comme illégitime.
Les Palestiniens rejetèrent aussi la partition de leur patrie, mais les Juifs l’acceptèrent avec réticence.
Les Palestiniens et les Arabes en général ont été accusés d’intransigeance, de manque d’esprit de compromis et d’erreur à cause de leur rejet de la partition, alors que les Juifs ont été loués pour leur attitude conciliante et pour leur acceptation de la partition, même à contrecœur.
Cette critique a été réfutée par un observateur neutre en la personne de J. Bowyer Bell en ces termes : “Il est trop facile de parler après-coup des gaffes des Arabes, de leurs occasions ratées, de leur intransigeance. Il est cependant trop facile de demander à d’autres de donner la moitié de leur pain. Sûrement, l’argument des Arabes est trop juste… Simplifiée, la position des Sionistes apparaît comme celle de ceux qui devant le dilemme palestinien, proposent de couper la poire en deux, alors que les Arabes voudraient l’avoir en entier. C’est aussi naïf, aussi malin, mais néanmoins, cet argument finit par rejeter le point de vue arabe du mauvais côté. Et le plus grave en tout cela, c’est que cela a bien marché“.
Le Jugement de Salomon…
La résolution sur la partition pourrait paraître pour certains comme une sorte de jugement de Salomon.
Pour autant, quand le roi Salomon était appelé à donner son jugement sur la dispute entre deux femmes qui réclamaient toutes les deux le même enfant, il ordonna de le couper en deux, afin de donner la moitié pour l’une et la moitié pour l’autre… (1 Rois 3,25).
Il a voulu seulement par cela faire éclater la vérité pour connaître la véritable mère de l’enfant.
Et quand il le fit, il ordonna de ne pas sacrifier l’enfant, mais de le rendre à sa vraie mère.
Mais dans le cas de la Palestine, la sagesse du Roi Salomon n’a pas été appliquée et la Palestine a été effectivement coupée en deux et, en effet, elle n’a cessé, depuis, de saigner.