GatsbyOnline, c’est payant mais gratuit… Pourquoi pas l’inverse ?
Derrière les droits d’auteur mirifiques d’un Marc Lévy, qui pèse 80,6 millions d’euros, Anna Gavalda (50,3 millions) ou Fred Vargas (33,6 millions d’euros) et les confortables “à valoir” (avance sur les ventes) d’une poignée d’auteurs “bankable”, se cache la réalité souvent précaire des métiers d’écrivain et de journaliste.
Je ne vais pas m’étendre ici sur les écrivaillons et les journaleux, quoique…
Concernant les écrivaillons, on ne compte plus les romans qui traitent du drame de l’auteur incompris, de l’auteur qui rêve à la gloire éternelle, de l’angoisse de la page blanche, de la jalousie entre écrivains.
Ça n’intéresse habituellement que les autres écrivaillons et quelques critiques d’écrivaillons qui considèrent leurs “œuvrettes” comme des “écrits-vains”…
J’ai passé l’âge des déceptions littéraires qui sont si nombreuses de nos jours…, tant de gens écrivent que ceux (et celles) qui n’écrivent pas, en ont la nausée, ne craignant pas de dire bien haut que nous sommes suralimentés, que la littérature est surpeuplée de petits écrivaillons sans lendemain…
En bref, les écrivaillons ne vivent pas de ce qu’il “écrivaillent”, généralement ils disposent d’un revenu indéfini aux yeux des autres… et c’est grâce aux “blogs” et “forums” du web qu’ils prolifèrent, dans ce milieu qui n’est pas, pour autant, un “juste-milieu” puisqu’au contraire il se situe en marge, tout en étant une majorité dans la généralité…
C’est la plus grande source financière des maisons d’édition à compte-d’auteur…, tandis que les écrivaillons y sont de leur poche…
Concernant les journaleux, il est une évidence qui a mis des décennies à s’affirmer : les médias aux bottes des gouvernements sont des Armes de Destruction Massive silencieuses et les journaleux sont les servants de celles-ci.
Cela a débuté à l’époque où la publicité est devenue véritablement un marché, tandis que les nouvelles industries prenaient progressivement le contrôle de la presse, on inventa cette chose qui allait s’appeler le journalisme professionnel.
Pour séduire les plus gros annonceurs, les nouveaux grands journaux et magazines devaient se distinguer par leur servilité, devenir des piliers de l’establishment qui créèrent les premières écoles de journalisme et le mythe de la neutralité libérale fut peu à peu institué dans les milieux du journalisme professionnel.
Le droit à la liberté d’expression, les nouveaux médias et les milieux industriels ne furent bientôt qu’une seule et même chose : une “vaste fumisterie”, car ce que de larges pans du public ignorent, c’est que pour être professionnels, les journalistes doivent impérativement veiller à ce que l’information et l’opinion soient dominées par les sources officielles !
D’ou l’utilité d’une carte de presse “officielle” et d’accréditations diverses, car ainsi, soit que les “journaleux” démontrent qu’ils ont été lobotomisés et légumés officiellement et pourront couvrir les évènements et non-évènements avec toute la servilité nécessaire…, soit qu’ils ne le peuvent pas et doivent aller ailleurs (les chiens écrasés)…
Salaire moyen 2.000 euros, les grandes pointures qui ont un réel don d’endormissement des masses (PPDA, Laurence Ferrari, David Pujadas), gagnent dix à vingt fois plus et servent ainsi d’exemples à suivre pour apporter l’espoir aux sans grades qu’ils gardent toutes leurs chances !
La domesticité des secrétaires, la prostitution des journaleux et la négritude des écrivaillons… sont les formes diverses prises par le prolétariat de la plume.
Donc, si le journalisme de lobotomisation assure un revenu modeste pour 95% de ses constituants et un revenu grotesque (au yeux de la masse) pour quelques stars de la désinformation quotidienne (privilégiant la télévision), la littérature dans sa majorité, c’est-à-dire à plus de 90% ne nourrit pas souvent son homme (expression, les femmes sont bienvenues).
Si aucune étude ne recense le nombre d’auteurs et leurs revenus, ils ne seraient qu’une centaine à vivre réellement de leurs œuvres.
Rien de nouveau : Maupassant était bien journaliste au Gaulois, Chateaubriand secrétaire d’ambassade et Malarmé professeur d’anglais.
Les monomaniaques qui se font un sang d’encre pour vivre de leur clavier cumulent des jobs paralittéraires : lecture publique, atelier d’écriture, chroniques dans la presse, intervention en milieu scolaire…
D’autres, et non des moindres, ne survivent que grâce à des petits boulots.
Les plus chanceux cèdent leurs droits d’adaptation cinématographique (50/50 avec l’éditeur) ou obtiennent auprès des collectivités le statut d’écrivain en résidence.
Installés six mois dans la maison d’un auteur célèbre, ils arrivent à toucher jusqu’à 1.600€ mensuels pour produire leur œuvre…
Les droits d’auteur…, ce sont les droits que rapportent les ventes d’un livre.
A chaque fois qu’il s’en vend un exemplaire, l’auteur touche un certain pourcentage, fixé par contrat, de son prix hors taxe.
Ce pourcentage varie d’un éditeur à l’autre, en théorie, il est de 10% pour un roman, de 5% pour un beau livre, nettement plus onéreux.
Une maison financièrement respectable ne descendra pas au-dessous du seuil de 8% de droits d’auteur alors qu’un petit éditeur, sous prétexte qu’il est petit justement et n’a donc pas beaucoup d’argent, peut dégringoler à 3%, voire moins (pour autant qu’il paye en finale, ce qui n’est pas garantit)…
Le code de bonne conduite éditoriale veut aussi que les droits augmentent avec les ventes : l’auteur perçoit entre 8% et 10% jusqu’à 10.000/15.000 exemplaires vendus, puis 12% au delà (à comprendre souvent par “dans l’au delà”...) !
L’auteur devra patienter avant de pouvoir toucher ses droits : ils ne lui seront versés que six mois après la clôture de l’exercice de l’année au cours de laquelle il a publié son livre.
Si celui-ci est sorti en janvier 2010 par exemple, il lui faudra attendre juin 2011, au plus tôt, pour recevoir son chèque, sauf si la maison d’édition fait faillite…
Les éditeurs traînent beaucoup des pieds quand il s’agit de payer et il n’est pas rare de devoir leur réclamer son dû.
En proportion, on peut dire que la vente d’un livre peut rapporter jusqu’à 3 mois d’un bas-salaire alors qu’il faut en moyenne une année pour écrire un livre !
Pour tenir financièrement le temps de toucher ses droits, l’auteur ne peut compter que sur ses réserves, ou sur un revenu annexe.
Les bonnes maisons d’édition filent un petit coup de main en lui versant un à-valoir, une petite somme dont la moitié est remise lors de la signature du contrat, le reste lors de la livraison du manuscrit.
Attention, l’à-valoir n’est pas une subvention mais une avance sur les droits d’auteur… et l’éditeur la déduira de ces derniers au moment de les régler.
L’à valoir, une fois versé, est considéré comme acquis, il appartient définitivement à l’auteur ; l’éditeur ne peut pas lui en réclamer le remboursement si les ventes ne décollent pas et ne couvrent pas la somme qu’il a du débourser.
Il en sera alors de sa poche, et c’est pourquoi les petites maisons d’éditions, économiquement fragiles, font généralement l’impasse sur l’à-valoir.
Entre l’à-valoir et les ventes de son livre, l’auteur n’est même pas sûr, en définitive, de toucher le moindre euro de droits.
Admettons que son livre soit vendu 20 euros HT ; s’il a reçu 2.000 euros d’avance, il doit dépasser les 1.000 exemplaires vendus avant de commence à engranger des sous.
Or, 1.000 exemplaires est aujourd’hui tout ce que peut espérer un premier roman…
Vivre de sa plume, ce n’est pas impossible, à condition de publier régulièrement, une fois par an, des livres dont il s’écoulera à coup sûr au moins 10.000 exemplaires… et d’avoir un éditeur compréhensif, dont les généreux à-valoir compenseront les mois de disette entre deux chèques de droits d’auteurs.
Mais qui, aujourd’hui, peut être certain que son livre sera vendu à 10.000 exemplaires, ce qui est considéré comme un joli succès ?
Le tirage moyen d’un livre est de moins de 8.000 exemplaires… et si on met de coté les best-sellers qui se vendent à des centaines de milliers d’exemplaires, le gros du peloton livre s’écoule entre 500 et 2.000 exemplaires.
Aucun auteur, même le plus célèbre, le plus riche et le plus reconnu ne peut donc être assuré de vendre son prochain opus aussi bien que le précédent !
Ecrivain à tirage moyenA partir de 7800 exemplaires.Droits d’auteur8 à 14%Prix du livre moyen15€Revenu annuelEnviron 11 500 € Ecrivain (très petit tirage)Entre 300 et 700 exemplairesDroits d’auteur4 à 10%Prix moyen du livre15€Revenu annuelEntre 450 et 1050€
Qui plus est, les journaleux sont en train de vivre ce que les Poinçonneur des Lilas ont dû ressentir quand ils ont vu arriver les tourniquets automatiques dans le métro…
Oh bien sûr, au début ils n’ont pas crû qu’on allait pouvoir se passer d’eux ; pensez-donc des trous aussi beaux que les leurs, ce n’était pas demain la veille qu’une machine allait pouvoir rivaliser…
Et puis eux, ils connaissaient toutes les correspondances par cœur, ils avaient toujours un petit mot sympa pour les “poinçonnés”, ils étaient là en cas de problème sur les quais, bref, ils faisaient parties du paysage métropolitain…et les voyageurs les aimaient bien.
Même si aucun n’a vraiment ressenti de manque lorsqu’ils ont disparu…
Pour les journaleux c’est un peu pareil.
Ils pensent qu’ils n’ont pas leur pareil pour rechercher la Vérité, avec un grand “V”, dénoncer l’injustice, traquer les politiciens véreux, arracher l’interview qui va changer le monde… alors que dans 90% ils ne font que se conformer aux diktats des rédacteurs en chef aux ordres du pouvoir…
Seulement voilà, depuis un certain Internet et son cortège d’avancées technologiques telles les plate-formes de blog, les lecteurs de flux RSS, les outils de microblogging en temps réel et autres agrégateurs de news, ils ne sont plus les seuls à moudre le grain pré-moulu…
Ils doivent affronter la concurrence de millions de producteurs d’info à travers le monde.
Et vous savez ce qu’il se passe en économie de marché, lorsque l’offre devient pléthorique ?
Les prix baissent…
Et dans le cas présent, ils baissent même tellement que, pour celui qui la consomme, le prix de l’info est aujourd’hui proche de Zéro.
Du coup, les budgets des rédactions et les salaires de ceux qui la produisent suivent, c’est à dire qu’ils tendent aussi vers zéro.
Il y a bien des tentatives de renverser la vapeur, de repasser au “modèle payant”, de récupérer la valeur ajoutée là où elle s’est carapatée, voire de créer un Hadopi de l’info, mais il faut se rendre à l’évidence ; on ne reviendra pas en arrière, du simple fait que les journalistes sont devenu des journaleux et ont perdu au moins la moitié des rôles qui faisaient leur plus-value :
– Leur rôle de “sourceur” : On n’a beaucoup moins besoin des journalistes pour aller chercher l’info puisqu’elle arrive en permanence, en direct, via de nombreuses sources (Twitter, Netvibes, lecteurs RSS…)
– Leur rôle de “metteur en perspective” : Plus besoin de journaliste pour transformer les faits en information, désormais ce sont les lecteurs qui s’en chargent dans les commentaires, avec souvent, mais pas toujours quand même (!), beaucoup plus de valeur ajoutée que ne pourrait en apporter un journaliste.
– Leur rôle d’agrégateur et de “hiérarchiseur” : Auparavant on comptait beaucoup sur les journalistes pour sélectionner l’info importante, l’organiser… A présent ils ont été remplacé par des machines : Google News, Netvibes, Newsgator, etc…, autant de moyen d’organiser sa propre info très simplement et automatiquement.
(Moi-même chaque matin, j’ai comme premier réflexe d’aller sur… Google news) !
Mais alors que reste-t-il aux journalistes, sont-ils condamnés à disparaître ?
Je ne pense pas, car il leur reste encore quelques rôles que le Net n’a pas encore été capable de mettre à mal. Voici les 3 principaux à mon avis :
– Un rôle de “metteur en scène” : Trouver une accroche, rédiger un texte qui invite à lire, prendre soin d’apporter une info à chaque phrase, bref construire un papier… On ne trouve pas ça sur twitter et on le trouve rarement sur les blogs. Pourquoi ? Parce que ça réclame du métier, un certain talent et… du temps.
– Un rôle de “fouineur” : Toutes les infos n’arrivent quand même pas par Twitter and co. Prenez le Canard Enchainé par exemple, aucune, ou très peu, des infos qu’il diffuse chaque semaine ont déjà circulé sur la Toile avant. Il reste donc une info à forte valeur ajoutée, même si peu à peu elle est noyée dans la masse.
– Un rôle “d’enquêteur” : Seuls des gens payés pour passer du temps à récolter l’info et à la classer sont capables de sortir : “le prix de l’immobilier à Paris”, “Les 100 boîtes qui vont embaucher en 2010”, “Les 10 meilleurs restaurants de la côte”… etc.
Contrairement à ce que pensent certains lecteurs, produire un article ne consiste pas uniquement à s’asseoir derrière un ordinateur et à taper !
Je dirais même que l’aspect écriture est presque secondaire par rapport au long parcours qui précède la rédaction.
Pour vous aider à mieux comprendre pourquoi l’information est susceptible d’être reprise et sous quelle forme, je vous propose de suivre pas à pas les différentes étapes nécessaires pour aboutir à un article.
L’idée…
Air du temps, fait novateur, anticipation par rapport à un événement planifié, suggestion d’un attaché de presse, information glanée dans un dîner en ville… Au commencement est toujours l’idée ! Il faut bien sûr qu’elle corresponde à la ligne éditoriale du journal et qu’en plus elle s’insère dans une de ses rubriques. Par exemple : L’œuf ou la poule ?
La pré-enquête et le Présynopsis…
Ce n’est pas parce qu’on a une idée d’article qu’elle est forcément bonne… Il faut donc la valider. Comment ? En pré-enquêtant, autrement dit en menant un certain nombre de recherches (sur Internet, autour de soi, en interrogeant quelques interlocuteurs rapidement…). Par exemple : l’œuf ou la poule ? Le journaliste qui propose l’article va consulter les organismes qui produisent des statistiques, quelques producteurs d’œufs, la préfecture de police, des assurances… histoire de vérifier qu’il y a bien un ou plusieurs faits novateurs et qu’ils peuvent faire l’objet d’un article…
Fort des informations glanées, le journaliste commence à cerner un peu mieux son sujet et comment il est possible de l’aborder. Un document, appelé pré-synopsis ou plan d’enquête est alors rédigé. On y trouve un certain nombre d’éléments administratifs tels la date de rendu, le nombre de pages prévues, le nom de l’auteur, du superviseur… et des informations qui servent de base à une discussion plus élaborée :
- L’angle, à savoir l’idée maîtresse de l’article. Dans mon exemple cela pourrait par exemple être : “La cuisson de l’œuf cause de plus en plus de problèmes”… ou encore : “Comment, grâce au développement de la Bio, l’économie des œufs est boostée par les coqs, car moins d’heures sont perdues dans la fécondation des poules”…, etc.
- Le titre envisagé, directement inspiré de l’angle. Par exemple : “L’œuf ou la poule ?”
- Le déroulé envisagé, c’est-à-dire les différentes grandes parties de l’article (par exemple une intro, un texte principal, deux encadrés, un témoignage avec photo…)
- Des idées d’illustrations et d’infographie
- Des idées de hors texte (précisément le contenu des encadrés, des témoignages possibles…)
La réunion de calage et l’enquête…
Une fois ce document finalisé par le journaliste… et éventuellement l’aide de son supérieur hiérarchique, une réunion dite de “calage” est programmée. Elle réunit généralement le rédacteur de chef, un chef de service et le journaliste qui va rédiger l’article. C’est à lui de “défendre” sa proposition d’article, en s’aidant du pré-synopsis. Les autres participants apportent également leur pierre à l’édifice ; ils peuvent demander des modifications…, le rédacteur en chef a une vision globale, il peut donc vouloir changer un angle ou un type de traitement pour ne pas “cogner” avec un autre sujet, par exemple “La poule et l’œuf !”… A la sortie de cette réunion, tout le monde sera normalement d’accord sur le traitement final… Le journaliste pourra donc commencer à enquêter.
C’est dans cette phase que le journaliste mène ses interviews, récolte un maximum d’informations, tire toutes les ficelles qui lui semblent bonnes à tirer… Il n’y a pas de durée type (il n’a jamais fini d’enquêter), mais il y a une durée “économiquement raisonnable” au delà de laquelle le rapport informations récoltées/investissement en temps n’est plus rentable (les œufs sont cuits)…
Le synopsis et la réunion “rough”…
A l’issue de son enquête, le journaliste possède une idée beaucoup plus précise de son article à venir. Il connaît le volume d’information dont il dispose, il sait comment il va soutenir son angle, quels témoins il pourra faire parler, quelles données il peut proposer pour une infographie, etc. Il rédige donc un synopsis très précis dans lequel on retrouve les mêmes informations “administratives” que dans le pré-synopsis, mais en plus un descriptif complet des différentes séquences de son article.
Il convoque alors une nouvelle réunion… Dans laquelle on retrouve les mêmes protagonistes que lors de la réunion de calage, avec en plus le directeur artistique (celui qui s’occupe de la mise en page des articles) et l’iconographe (celui qui s’occupe des photos). Chacun prend connaissance du synopsis et le directeur artistique commence à réfléchir à une mis en page possible. A l’issue de la réunion le journaliste modifie et affine son document en fonction ce que qui a été dit pendant la réunion (il lui faut par exemple modifier les longueurs de certaines parties, réintégrer un hors texte dans le corps principal de l’article si le directeur artistique estime par exemple qu’il n’y a pas assez de place…)
La rédaction de l’article et la réalisation de la maquette
A partir de la fin de la réunion rough, tout le monde sait ce qu’il a à faire ! Le journaliste commence la rédaction de son article en tenant compte de ce qui est précisé dans le synopsis (par exemple, un texte d’introduction de 2.000 signes, 2 témoignages de 1.000 signes…), le directeur artistique (ou plutôt l’un de ses maquettistes) met en page le futur article, en glissant du faux texte dans l’attente de recevoir le vrai article… et l’iconographe envoie ses photographes prendre des portraits d’une poule et d’un oeuf qui apparaîtront dans l’article. Environ une semaine plus tard, il ne reste plus qu’à coller les différents morceaux !
L’article terminé et publié se trouve ici : Fêter la Femme, c’est célébrer l’oeuf cosmique dans “l’Hommelette” brouillée… et non dans l’oeuf cuit dur !
C’est pour toutes ces raisons, chers toutes et tous, que j’en viens à me demander pourquoi j’écris encore ici gratuitement, alors que je serais en droit de valoriser mes prestations de manière adéquate à mon talent, en demandant 1 euro pour un droit de visite annuel…
“Toute peine mérite salaire”…, c’est un précepte !
J’ai en effet pu remarquer qu’en quatre ans de bons et loyaux sévices, je n’ai strictement rien reçu en défraiements et salaire, alors que presque 50 millions de visites ont été enregistrées via le compteur Xiti, sur GatsbyOnline…
Si j’avais demandé 1 euro à chacun/chacune d’entre-vous, je pourrais me la couler douce avec presque 45 millions d’euros en porte-feuille…
Quel est votre avis, acceptez-vous de réparer cette injustice flagrante ?