Gaza, un génocide pour pouvoir en voler les ressources énergétiques !
EXODUS bis…, 30 Mai 2010 !
Le 11 juillet 1947, un bâtiment battant pavillon panaméen, le “Président-Warfield”, quittait le port de Sète (France) à destination de la Colombie avec 4.500 passagers émigrants juifs.
Ike Aronowicz était le capitaine de l’Exodus et Yossi Harel en était le commandant “politique”.
Après 5 jours de navigation hors des eaux territoriales françaises, le “Président-Warfield” devient “Exodus 47”, le drapeau d’Israël remplace le pavillon panaméen et le soir même des avions de reconnaissance survolent le navire qui approche des eaux territoriales britanniques.
Le commandant de l’Exodus 47 lance un message codé à destination de la “Haganah”, à Tel-Aviv… et continue sa route.
“Haganah”, “Irgoun”, “Groupe Stern” sont des organisations terroristes juives qui sèment la terreur, la mort et la désolation parmi la population Palestinienne et l’armée d’occupation Britannique…, leur but : obtenir par la force la création d’un État-Juif en Palestine.
L’affaire de l’Exodus 47 est un plan savamment orchestré, destiné à faire pleurer le monde entier sur le sort des juifs rescapés de l’holocauste Nazi, ce qui aidera à la création d’un État-Juif.
Le matin du 18 juillet, à l’entrée des eaux territoriales de la Palestine, un croiseur et cinq contre-torpilleurs britanniques apparaissent…, mais le navire Exodus 47 refuse de s’arrêter et d’obtempérer à la demande des autorités.
Il est cependant arraisonné à seulement 27 kilomètres des côtes.
Après s’être enfermé dans la cabine de barre, le commandant tente de s’échouer sur un banc de sable devant Rafah… mais échoue dans sa manœuvre… et, en dépit de cette résistance, le commandement britannique communique en fin de matinée du 18 juillet que : “La marine britannique a intercepté de bonne heure ce matin le “Président-Warfield” avec 4500 immigrants juifs illégaux à bord. Le navire est attendu à 13 heures”.
Avec l’affaire de l’Exodus 47 et le problème de l’immigration juive clandestine, l’affaire prend une autre tournure grâce à des communiqués de presse envoyés aux différents journaux du monde entier par des membres de l’organisation “Haganah”…et, pressentant des réactions…, au lieu d’interner les prisonniers à Chypre, la Grande-Bretagne décide de les renvoyer à leur point de départ.
Les passagers prisonniers sont embarqués sur trois navires britanniques, “l’Océan Vigour”, “l’Empire rival”, et le “Runnymede Park”, véritables bateaux-cages où la totalité des passagers de l’Exodus 47 sont enfermés, hormis deux, tués lors de l’abordage et le capitaine emprisonné à Tel-Aviv.
Le 29 juillet, les trois bateaux stoppent devant Port-de-Bouc, mais, devant le refus des prisonniers de débarquer et les pourparlers franco-britanniques qui s’éternisent, ceux-ci demeurent inertes jusqu’au 23 août.
Le gouvernement français communique : “Le gouvernement français fait savoir aux immigrants de l’Exodus 47 qu’avec leur consentement, il leur sera donné asile sur le sol français où ils jouiront de toutes leurs libertés”.
75 passagers épuisés acceptent la proposition française, les autres refusent catégoriquement et répliquent : “Nous désirons nous rendre en Palestine, on ne nous débarquera ici que morts”.
Convaincu de l’aspect négatif que pourraient prendre cette affaire et sous une certaine pression des États-Unis, le gouvernement britannique donne l’ordre aux trois navires de rallier Hambourg via Gibraltar.
La flottille appareille le 23 août et pénètre dans l’estuaire de l’Elbe le 6 septembre, le débarquement commençant le 8 septembre par le premier navire, “l’Océan Vigour”.
Tout est prévu sur le quai n°29 pour accueillir les prisonniers : forces militaires et policières, lances à incendie, grenades lacrymogènes et ambulances de la Croix-Rouge, cette opération étant baptisée Oasis.
Le 8 septembre au matin, les haut-parleurs diffusent une sommation, les malades sont débarqués, les soldats pénètrent dans les cales pour l’expulsion manu-militari et l’embarquement dans des trains spéciaux.
Le lendemain, le débarquement de “l’Empire rival” se déroule presque sans difficulté.
Au débarquement du troisième navire, le “Runnymede Park”, c’est le drame, les immigrants refusent de descendre… et le plan Oasis est appliqué, les soldats chargent sous des projectiles de toutes sortes, les lances à incendie sont en action et les prisonniers s’organisent dans le refus et le combat.
Les passagers sont tout de même débarqués, mais le bilan s’est soldé par 27 blessés dont trois britanniques et 50 arrestations.
Les trains bondés d’immigrants juifs se dirigent vers les camps allemands de Poppendorf et d’Amstau, près de Lübeck, mais les prisonniers immigrants résistent, certains s’échappent, d’autres tentent de recommencer l’exode.
La presse du monde entier, ameutée par les agents de la “Haganah” qui mèle diaboliquement cette situation en créant un parallèle nocif avec les camps de concentration nazi…, laissant croire que les malheureux expulsés de l’Exodus 47 se retrouvent dans le même camp de concentration qu’en 1945… se déchaîne en termes violents contre le gouvernement britannique, le parallèle avec les camps allemands étant une vraie mine d’or pour inverser le sens des réalités…
Le Manchester Gardian ne sachant plus vers quel point cardinal tendre, écrit même le 10 septembre : “On ne s’attendait pas à une telle conduite de la part d’un gouvernement britannique encore moins d’un gouvernement travailliste”…
L’affaire Exodus 47 bouleverse l’opinion mondiale…, les pressions de divers lobbyisme juifs s’accentuent, particulièrement aux USA, le Royaume Uni est critiqué de toute part…
Cette affaire aura un poids considérable dans le partage de la Palestine vers la fin de l’année 1947
Tout cela aide considérablement à ce que divers pays votent la création d’Israël en terre Palestinienne !
Beaucoup d’émigrants juifs, dont ceux de l’Exodus 47 gagnèrent finalement Israël après la création en force de cet État.
Quant au bateau lui-même, sa véritable histoire de 1947 n’a rien en commun avec le roman cinématographique hollywoodien des années soixante, un film délibérément propagandiste !
En août 1952 il sombra à Haïfa, détruit par un incendie.
Le capitaine du navire, Ike Aronowicz, né en 1923, est mort le 23 décembre 2009…, quelques mois trop tôt que pour revivre une affaire Exodus Bis…
Quand on est ado et qu’on ne connaît rien à la politique, il y a presque toujours un film qui vous influence durablement.
Moi, ce fut “Exodus”, la fondation de l’état d’Israël interprétée de façon romanesque par le grand Otto Preminger en 1960, avec Paul Newman en vedette et la sublime et mystérieuse Eva Marie Saint.
Le tout avec un thème musical extraordinaire, écrit par Ernest Gold, qui décrocha l’Oscar en 61.
Une musique reprise dans la chanson d’Edith Piaf “Exodus”, par les musiciens jamaïcains de The Skatalites, par Monty Alexander, par Secret Chiefs 3 ou encore par le pianiste Maksim Mrvica.
Nous sommes hélas aujourd’hui bien loin de l’héroïsme Technicolor de la “Haganah” et de l’envergure de Ari Ben Canaan (Paul) et de Kitty Fremont (Eva Marie).
Les bateaux “pourraves” ne servent plus à transporter les réfugiés de l’étoile de David en Palestine : ils servent à briser le blocus imposé à Gaza par Tel-Aviv et subissent les assauts de l’ex-groupe terroriste “Tsva Haganah Le-Israël”, l’Armée de défense d’Israël, plus connue sous l’abréviation “Tsahal”.
Bien sûr les civilistes et les activistes à l’origine de cette flottille de la paix frappée par Israël ne sont pas des enfants de chœur.
Mais au diable le “politiquement correct” !
Le gouvernement israélien a délibérément attaqué et tué dans les eaux internationales, c’est indéfendable, hors de toutes lois, même celle du Talion.
Gaza, un génocide pour pouvoir en voler les ressources énergétiques !
63 ans après “Exodus 47”, voici revenir une sorte de fantôme tombé dans l’oubli…
Il ne s’agit plus d’immigrants juifs désireux de s’installer de force en Palestine et qui vont, avec leur descendance devenir les bourreaux qu’ils ont fui jadis (mais envers les populations Palestiniennes) …, mais de militants pour la paix, désireux de venir en aide à la population de Gaza qui peine à se remettre du génocide subi en décembre 2008 et janvier 2009 (près de 1500 enfants, femmes et hommes massacrés et des dizaines de milliers de blessés graves) …
Dans la bande de Gaza, sorte de nouveau Ghetto de Varsovie, le blocus israélien se traduit par une longue descente vers l’enfer pour les presque deux millions de Palestiniens qui y vivent.
C’est que, depuis 2007, Israël impose un embargo terrible sur la bande de Gaza.
Avant l’opération militaire contre ce territoire Palestinien en décembre 2008 / janvier 2009, la situation s’était considérablement dégradée.
Le manque d’approvisionnement en carburant, les bombardements réguliers des installations électriques, la fermeture des points de passage, officiellement mis en place pour sanctionner le Hamas, ont détruit peu à peu le peuple Palestinien, contraint de survivre dans la pénurie et l’angoisse.
L’opération israélienne “plomb durci” a coûté 4 milliards de dollars à la bande de Gaza… et la situation économique dans l’enclave n’a jamais été aussi catastrophique depuis plus de quarante ans, selon un rapport publié par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) en septembre 2009.
“La bande de Gaza, habitée par 40 % de la population palestinienne des territoires occupées, a connu une destruction sans précédent de son infrastructure. Les estimations préliminaires font état de 4 milliards de dégâts directs et indirects, cette somme étant presque trois fois supérieure au produit national brut de l’enclave palestinienne. Du point de vue de la sécurité économique, de l’accès aux moyens d’existence, de la qualité de la vie, la bande de Gaza se trouve dans la situation la plus catastrophique depuis 1967 (guerre des Six-Jours)”, indiquait le document.
Le rapport notait également : “La misère touche 90 % des presque 2 millions d’habitants de la bande de Gaza, qui subissent le blocus israélien depuis l’été 2007. Pour les 65 % de population palestinienne la misère revêt des aspects extrêmes”…
Depuis, de nombreuses ONG ont tiré le signal d’alarme, faisant remarquer que le gouvernement israélien entravait toute possibilité d’entretien ou de réparation des infrastructures des services pour l’eau et l’électricité en interdisant l’importation des pièces détachées.
L’impact de la déstructuration des infrastructures des services publics est d’autant plus important qu’Israël impose des mesures punitives sur l’acheminement de l’électricité et du fuel vers Gaza.
Les hôpitaux ne sont pas en mesure de générer l’électricité suffisante pour faire fonctionner leurs équipements destinés à sauver des vies ou à produire de l’oxygène.
Depuis janvier 2009, les Palestiniens de Gaza dont la maison été détruite dorment sous des tentes, Israël empêchant l’entrée des matériaux nécessaires à la reconstruction…
En tuant une vingtaine de militants de la paix qui voulaient briser le blocus de Gaza… et en en blessant plus ou moins grièvement une centaine d’autres, Tel-Aviv a montré sa détermination à agir à sa guise, au mépris du droit international.
Seules des sanctions fortes pourraient le contraindre à renoncer à ce type d’exactions.
Pourquoi ?
C’est la première question qui se pose après le massacre perpétré par des commandos israéliens contre une flottille qui avait quitté Chypre le dimanche 30 mai 2010 et entendait livrer 10.000 tonnes d’aide humanitaire aux presque 2 millions de Gazaouis, en brisant le blocus naval illégal mis en place par Israël le long du territoire palestinien.
Plusieurs centaines de militants de la paix avaient pris place dans ces bateaux…
Pas pour en découdre, pas pour faire la guerre…, simplement pour briser un blocus inhumain imposé par Israël, avec la complicité passive des gouvernements du monde entier, pays arabes compris.
Malgré qu’Israël a minimisé ce drame en n’avouant que 9 militants décédés (pour peu Israël affirmait qu’ils se seraient suicidés), c’est près de 20 civils qui ont été tués et une centaine d’innocents pacifiques blessés lors de l’abordage de deux des bateaux, l’un turc et l’autre grec, qui plus est dans les eaux internationales, au mépris de toutes les lois !
Des affrontements violents ont eu lieu, les militaires n’hésitant pas à ouvrir le feu sur les civils, hommes, femmes et enfants résistant à l’assaut israélien.
Face à l’émotion internationale, Israël n’a pas cherché à se défendre.
La meilleure défense, étant l’attaque, le ministre travailliste de la Défense, Ehoud Barak, a renvoyé la faute du drame sur les militants qui auraient agressés violemment les militaires Israéliens venus pacifiquement… et les organisateurs de la flottille, coupables selon lui d’être soutenus par des organisations terroristes, c’est-à-dire le Hamas et al-Qaida…, oubliant qu’avant 1948 les groupes extrémistes juifs “Stern”, “Irgoun” et “Haganah” (entre autres), avaient perpétrés des milliers d’actes terroristes envers les populations arabes et britanniques pour forcer l’ONU à créer un état juif sur les terres palestiniennes…
Pour couper définitivement les affirmations Israéliennes, affirmant sans rire que ce seraient les militants pour la paix qui auraient attaqués leurs soldats, Olivier Corten, professeur de droit international, souligne que l’opération des commandos israéliens était contraire au droit international car elle s’est déroulée dans les eaux internationales.
Question : L’opération d’Israël contre les bateaux des militants pro-palestiniens s’est déroulée dans les eaux internationales. Certains détracteurs de l’Etat hébreu parlent d’un acte de piraterie.
Olivier Corten : Ce n’est pas le cas. Pour le droit international, la piraterie fait en effet référence à des actes commis à des fins privés. Cela exclut donc les interventions des Etats ou de leurs armées.
Question : L’assaut est-il pour autant légal au regard du droit international ?
Olivier Corten : Non plus. Il lui est même totalement contraire. Le droit international est clair pour la navigation maritime : il se base sur le principe de la liberté de la haute mer. Aucun Etat n’a le droit d’y exercer ou d’y faire exercer sa souveraineté, qu’elle soit militaire ou douanière. En conséquence, le simple fait d’arraisonner les navires de la flottille sans en avoir l’autorisation par l’État de leur pavillon (principalement turc et grec dans cette affaire) est contraire à la liberté de la haute mer. C’est donc illégal ! C’est évidemment encore plus vrai dans ce cas précis puisque la force a été utilisée. L’armée israélienne a eu un comportement curieux : elle a agi comme si elle était en Israël ! (à noter que les arrestations des pirates Somaliens au large des côtes africaines par les marines française ou d’autres pays sont légales car elles s’effectuent dans le cadre d’un mandat donné par l’Onu).
Question : Sur le plan juridique, les personnes présentes sur les navires avaient-elles alors le droit de se défendre ?
Olivier Corten : Tout à fait. A bord de tels navires, c’est le droit de l’État du pavillon qui s’applique. Généralement, ces différents droits prévoient le principe de légitime défense : si on est attaqué (ce qui était le cas puisque l’arraisonnement était illégal), on a le droit de se défendre, tout en restant dans des proportions similaires à l’attaque. Les gens qui se trouvaient à bord des bâtiments avaient donc la possibilité légale de riposter.
Question : Mardi matin, l’ambassadeur d’Israël en France a affirmé sur Europe 1 que “le droit international donnait à Israël la possibilité d’arraisonner dans les eaux internationales des bateaux représentant une menace” pour son pays car Israël “est en guerre“”.
Olivier Corten : C’est un point de vue injustifiable au regard du droit international. Ni la Turquie ni la Grèce ne sont en effet en guerre aujourd’hui contre Israël. L’État hébreu n’avait donc aucune ouverture légale pour attaquer leurs navires. Et sur le fond, c’est également injustifiable et injustifié puisque le blocus de Gaza, que la flottille souhaitait forcer, est lui-même contraire au droit international (ndlr : sa levée a notamment été demandée par l’Onu dans sa résolution 1860 en janvier 2009). C’est encore plus vrai si l’on considère que le contrôle par Israël des eaux de Gaza découle des accords d’Oslo de 1993. Or ce contrôle aurait dû être annulé par la suite lors de la mise en place d’un processus de paix qui n’a pas eu lieu.
Question : Si Israël avait attendu que les bateaux soient dans ses eaux territoriales pour intervenir, la situation serait donc différente.
Olivier Corten : Tout à fait. La marine aurait dû attendre que la flottille entre dans les eaux israéliennes. Dans ce cas, l’opération de contrôle douanier aurait été légale et légitime. Et la question de la proportionnalité de la réplique armée aux éventuels agissements des militants aurait eu tout son sens.
Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a affirmé de son côté que des armes auraient été trouvées à bord des bateaux…, une affirmation gratuite dans la mesure où les autorités Cypriotes avaient fouillés les navires avant leur départ.
Comme à leur habitude, les dirigeants israéliens ont donc cherché à brouiller les pistes et à semer le doute dans les esprits malléables….
De toute manière, Ehoud Barak l’a dit et redit : “Israël est prêt à accepter les conséquences de ses actions”.
Évidemment ! : aucune action n’a jamais été entreprise contre Israël.
Pis, les massacres de Gaza ont été récompensés par un rehaussement des relations avec l’Union européenne et une adhésion à l’OCDE qui entérine, de fait, l’apport des colonies à l’économie israélienne.
La Maison-Blanche s’est d’ailleurs bornée à regretter les morts de la flottille.
Réagissant à l’attaque par Israël du navire Turc faisant partie de la flottille en route vers Gaza, le premier ministre Turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé Israël d’avoir commis un acte de “terrorisme d’État”.
Ankara a estimé que cet acte allait entraîner des conséquences irréparables sur les relations entre les deux pays : “Israël devra supporter les conséquences de cette attitude, qui constitue une violation de la loi internationale”, a poursuivi un communiqué du ministère Turc des Affaires étrangères, “Nous examinons les actions que nous pourrions décider selon le droit international”, a-t-il ajouté.
Dans un premier temps, Ankara a rappelé son ambassadeur en Israël, annulé des manœuvres militaires conjointes en Méditerranée orientale, ainsi qu’une rencontre de football (gag !) devant opposer l’équipe nationale turque à celle d’Israël.
En outre, le ministre Turc de la Défense, Vecdi Könül, qui se trouvait en Macédoine, ainsi que le chef d’état-major de l’armée Turque, Ilker Basbug, qui était en Égypte, ont interrompu leurs visites pour rentrer en Turquie.
Cette attaque contre un navire turc intervenait en effet dans un contexte de rapports tendus entre Ankara et Tel-Aviv.
Depuis quelques années, les relations entre les deux pays, qui avaient conclu un “partenariat stratégique” militaire en 1996, n’ont cessé de se dégrader, du fait de la politique israélienne à Gaza… et se sont nettement détériorées depuis que Benyamin Netanyahou était “aux affaires”…, l’une de ses premières décisions ayant été la suspension des négociations indirectes avec la Syrie sous médiation turque…, ce qui n’a pas été du goût d’Ankara.
De fait, l’épisode du coup de colère de Recep Tayyip Erdogan pendant un débat à Davos avec le président israélien, Shimon Peres, à propos de Gaza, n’était pas un incident anodin.
Ajouté au fait que le premier ministre Turc a qualifié en avril 2010 Israël de “principale menace pour la paix au Proche-Orient”, il faut bien convenir que les rapports entre les deux pays, qui étaient déjà au plus mal, ont tourné à une crise ouverte.
Alors, pourquoi Israël, qui avait déjà bloqué d’autres flottilles de solidarité, s’est cru obligé de tuer 20 civils et d’en blesser une centaine d’autre le dimanche 30 mai 2010 ?
La réponse tient certainement dans l’isolement dans lequel s’est plongé Tel-Aviv, mois après mois.
Les stratèges israéliens voyant dans une escalade régionale (le Liban, la Syrie et la bande de Gaza pourraient s’embraser alors que les Arabes israéliens entrent dans une grève générale), le moyen d’éviter un retour au processus de paix et à des négociations directes ou indirectes.
Alors que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a décrété un deuil de trois jours, comment des émissaires palestiniens pourraient-ils encore rencontrer leurs homologues israéliens.
Pour parler de quoi ?
Pour engager quel type de coopération ?
La communauté internationale devait se décider immédiatement à sanctionner, à punir Israël, économiquement, politiquement et, pourquoi pas, culturellement, jusqu’à ce que ce pays cesse de se croire au-dessus des lois internationales, sous peine de s’attendre à de nouvelles guerres dans la région.
Mais, l’explication de toutes ces affaires était simplement une question de très gros sous…, qu’aucun média n’a jamais divulgué de crainte de susciter des émeutes dans les pays arabes et principalement en Palestine occupée illégalement par Israël…
En effet, les eaux territoriales palestiniennes de Gaza renferment un stock de gaz énorme qui a été découvert il y a une dizaine d’année par British Gas (BG Group).
Ce stock gigantesque, propriété pleine et entière de Gaza, qui n’avait pas les moyens financiers de l’exploiter, a amené à des négociations aboutissant rapidement à un accord entre l’ancien président Palestinien Arafat et British Gas (BG Group), autorisant l’extraction du gaz dans les eaux territoriales de Gaza en contrepartie d’un important pourcentage financier.
Arafat en aurait conservé la quasi totalité… et à son décès, le gouvernement Israélien à ordonné à British Gas (BG Group) de cesser de verser les royalties au nouveau gouvernement Palestinien, le Hamas, prétextant qu’il s’agissait d’un mouvement terroriste…
Beaucoup ont vu là, la résultante d’un plan machiavélique ourdi par Ariel Sharon…, consistant à financer le Hamas pour le pousser au pouvoir…, afin ensuite d’en prendre prétexte pour qualifier “la bande de Gaza” d’entité terroriste et donc de supprimer le paiement des royalties liées au pompage du gaz…
Pis encore, les Israélien ont imaginé créer un mouvement de terreur à Gaza pour décimer un maximum de sa population et faire fuir les survivants, afin de s’approprier définitivement de “la bande de Gaza” et de ses ressources énergétiques !
En tirant les négociations de paix à l’infini (alors que quelques années plus tôt les négociations pour l’extraction du gaz avaient été menées en moins d’une semaine), les Israéliens attendent d’avoir pompé la quasi totalité des ressources gazières de Gaza !
C’est simple…
L’Egypte s’est également invitée dans ce festin et exploite tout aussi illégalement qu’Israël, les gisements gaziers et pétroliers en périphérie des territoires Gazaouis, raison pour laquelle un rapprochement s’est opéré entre l’Égypte et Israël, ces deux pays “bouclant” quasi hermétiquement “la bande de Gaza”…
Les évènements liés au massacre des militants de la flotille de la paix, a toutefois modifié l’attitude du gouvernement Égyptien…, en ré-ouvrant le passage entre l’Égypte et la “bande de Gaza”, ils espèrent s’accorder les bonnes grâces Palestiniennes lorsque viendra le temps pour ceux-ci de demander des comptes (financiers) pour le vol de leurs ressources gazières.
Plus d’infos ici : www.oilinisrael.net/tag/dead-sea , ci-dessous (Viméo http://www.vimeo.com/9533615 ) et en fin de cet article.
Gaza…, la grande explication finale !
Ce qui va suivre est sûrement trop long…
Je déplore d’avance que certaines et certains n’arriveront pas à tout lire…
Je suis peiné, en suite, qu’un grand nombre éprouvera quelques difficultés à comprendre…, où fera mine de ne pas comprendre…, où ne comprendra que trop bien…
Il n’empêche, que ce qui va suivre, est la résultante de 20 ans d’éveil au monde en ce compris une petite décennie d’observation des intoxications et manipulations médiatiques et politiques, nous ayant toutes et tous plongé dans un immense et inextricable chaos… depuis le 11 septembre 2001 !
La clé qui ouvre à la compréhension de ce grand bazar, c’est le mot : énergie…
La transformation actuelle de la bande de Gaza en “nouveau Ghetto de Varsovie”, tout comme ses précédentes multiples invasions par Israël, sont en relation directe avec le contrôle total et le vol… des réserves stratégiques de gaz offshore qui se trouvent en Palestine, principalement dans les eaux territoriales Palestiniennes…
Il s’agit d’une guerre de conquête… et rien d’autre.
C’est la seule et unique raison pour laquelle les Israéliens et les Égyptiens sont devenus des “frères d’armes” et ont transformé la bande de Gaza en prison…, ils se partagent les ressources énergétiques qu’ils volent à la Palestine…
C’est également la seule raison pour laquelle la marine et l’aviation Israélienne imposent un blocus général et interdisent aux pêcheurs Palestiniens de dépasser 3 miles marins en mer, tout en n’hésitant pas à couler tout navire s’approchant de moins de 30 miles marins des côtes…
Découvertes en début 1999, d’immenses réserves de gaz gisent au large de la côte de Gaza.
Des droits d’exploitation gazière et pétrolière de 25 ans, ont été signés en novembre 1999 avec l’Autorité Palestinienne (PA), et ont été accordés à British Gas (BG Group) et à son partenaire d’Athènes, Consolidated Contractors International Company (CCC), propriété des familles libanaises Sabbagh et Koury.
Les droits sur le gaz offshore se montent respectivement à 60 pour cent pour BG, 30 pour cent pour CCC, et 10 pour cent pour le Fonds d’investissement de l’Autorité Palestinienne.
L’accord PA-BG-CCC inclut l’exploitation des gisements et la construction d’un gazoduc (Source : Middle East Economic Digest, 5 janvier 2001).
La licence de BG couvre la totalité de la zone maritime au large de Gaza, laquelle est contiguë à plusieurs installations gazières offshore Israéliennes, dont une se trouve au large des cotes Libanaises.
Il convient de noter que 60 pour cent des réserves gazières le long de la côte de Gaza et d’Israël appartiennent à la Palestine.
BG Group a foré deux puits en 2000 : Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2.
British Gas estime que les réserves sont de l’ordre de 1,4 billions de pieds cubes (plus de 390 milliards de m3), évaluées à environ 50 milliards de dollars.
Ce sont les chiffres publiés par British Gas.
La taille des réserves de gaz Palestiniennes pourraient être bien plus importantes.
La question de la souveraineté sur les gisements gaziers de Gaza est donc cruciale.
Du point de vue juridique, les réserves de gaz appartiennent à la Palestine.
C’est d’ailleurs en ce sens que des commissions très importantes ont été versées à Yasser Arafat… puis stoppées à son décès qui était plus un assassinat camouflé qu’une mort naturelle.
La mort de Yasser Arafat, la poussée politique du Hamas au gouvernement et la débâcle de l’Autorité Palestinienne, ont permis à Israël d’établir un contrôle de facto sur les réserves de gaz offshore de Gaza (les voler), c’est à dire qu’en finançant indirectement le Hamas, en faisant croire via les États-Unis qu’il était démocratique d’accepter que le Hamas participe aux élections palestinienne, Israël mettait en place un plan pour ensuite remettre tout en cause sous le prétexte (faux) du coté terroriste du Hamas, et ce pour masquer au monde et aux Palestiniens que les réserves de Gaz et de pétrole appartenaient à la Palestine…
British Gas (BG Group) a donc eu (a donc été obligé) à traiter avec le gouvernement de Tel-Aviv.
De son côté, le gouvernement du Hamas a été court-circuité en ce qui concerne les droits d’exploration et d’exploitation sur les gisements gaziers.
L’élection du Premier ministre Ariel Sharon en 2001 fut un tournant majeur.
Dans le cadre des plans américains de domination du monde et de la prise de possession par la force des réserves énergétiques du Moyen-Orient via l’invasion de l’Afghanistan puis de l’Iraq (en attente de l’Iran, du Yemen, du Soudan etc.etc…), sous le fallacieux prétexte d’une guerre contre le “terrorisme” en rétortion de la destruction des tours du World trade Center attribuée à la nébuleuse Al-Quaïda dirigée par le prétendu milliardaire Saoudien BenLaden (une totale invention et une manipulation planétaire au nom du Nouvel Ordre Mondial prôné par le gouvernement Bush)…, Ariel Sharon s’est aligné sur les USA en prenant “la part du gâteau d’Israël”…, c’est à dire les réserves énergétiques pétrolières et gazières de la Palestine.
La souveraineté de la Palestine sur les gisements de gaz offshore et sur les nappes pétrolières fut dès-lors contestée à la Cour Suprême israélienne… qui était juge et partie…
Sharon déclara sans ambiguïté qu’Israël n’achèterait jamais de gaz à la Palestine…, laissant entendre que les réserves gazières au large de Gaza appartenaient à Israël.
En 2003, Ariel Sharon opposa son veto à un premier accord, qui aurait permis à British Gas d’alimenter Israël en gaz naturel des réserves offshore de Gaza. (Source : The Independent, 19 août 2003).
La victoire électorale du Hamas en 2006 (selon le plan d’Ariel Sharon évoqué ci-avant), a favorisé le déclin de l’Autorité Palestinienne, qui est s’est retrouvée confinée à la Cisjordanie, sous le régime fantoche de Mahmoud Abbas.
En 2006, British Gas a été à deux doigts de signer un accord de pompage de gaz vers l’Égypte. (Source : Times, 28 mai 2007).
Selon des rapports officiels mais tenus secrets vis-à-vis du public, le Premier Ministre britannique Tony Blair (le porte-serviette de Georges Bush), est alors intervenu pour le compte d’Israël en vue de faire capoter l’accord avec l’Égypte… afin de faire acheter le gaz Palestinien prioritairement auprès d’Israël.
L’année suivante, en mai 2007, le cabinet israélien n’a donc plus eu qu’à approuver une proposition du Premier ministre Ehud Olmert, d’acheter du gaz à l’Autorité Palestinienne.
Pour une première tranche d’exploitation, le contrat proposé était de 4 milliards de dollars, avec des bénéfices de l’ordre de 2 milliards de dollars, dont un milliard pour les Palestiniens.
Toutefois, Tel-Aviv n’avait pas l’intention de partager 50/50 les revenus avec la Palestine !
Une équipe de négociateurs israéliens a été constituée par le cabinet israélien pour arriver à un accord avec le BG Group en court-circuitant à la fois le gouvernement du Hamas et l’Autorité Palestinienne : “Les autorités de la défense israélienne veulent que les Palestiniens soient payés en biens et en services, et insistent sur le fait qu’aucun argent ne doit aller au gouvernement contrôlé par le Hamas. L’objectif était avant tout de rendre caduc le contrat signé en 1999 sous Yasser Arafat entre BG Group et l’Autorité Palestinienne“.
Dans le cadre de l’accord avec BG proposé en 2007, le gaz Palestinien des réserves au large de Gaza devait être acheminé par un gazoduc sous-marin vers le port israélien d’Ashkelon, transférant de cette façon le contrôle sur la vente du gaz naturel à Israël.
L’accord a échoué.
Les négociations ont été suspendues : “Meir Dagan, le chef du Mossad, s’est opposé à l’opération pour raison sécuritaire, prétextant que cela pourrait financer le terrorisme“. (Source : Gilad Erdan, membre de la Knesset allocution à la Knesset sur L’intention du Vice-Premier Ministre Ehud Olmert d’acheter du gaz aux Palestiniens alors que le paiement servira le Hamas, 1er mars 2006, cité dans l’article du général (ER) Moshe Yaalon, Does the Prospective Purchase of British Gas from Gaza’s Coastal Waters Threaten Israel’s National Security Jerusalem Center for Public Affairs, octobre 2007)
L’intention d’Israël était d’empêcher que de possibles redevances soient payées aux Palestiniens.
En décembre 2007, le BG Group s’est retiré des négociations avec Israël, et, en janvier 2008, il a fermé son bureau en Israël.
Le plan d’invasion de la bande de Gaza…
Selon des sources militaires israéliennes, le projet d’invasion de Gaza dans le cadre de l’Opération Plomb-Jeté (qui deviendra l’opération Plomb-durci lorsque l’invasion de la bande de Gaza a été modifié en plan de destruction de toutes les infrastructures palestiniennes), a été mis en branle en juin 2008 : “Des sources proche de la direction de la Défense ont déclaré que le ministre de la Défense Ehud Barak a chargé les Forces de Défense Israéliennes de se préparer à l’opération il y a plus de six mois, bien qu’Israël ait commencé à négocier un accord de cessez-le-feu avec le Hamas“. (Source : Barak Ravid, Operation Cast Lead : Israeli Air Force strike followed months of planning, 27 décembre 2008).
“Ce même mois, les autorités israéliennes ont pris contact avec British Gas, dans le but de reprendre des négociations cruciales sur l’achat du gaz naturel de Gaza ! À la fois le directeur général du Ministère des Finances, Yarom Ariav, et le directeur général du Ministère des Infrastructures Nationales, Hezi Kugler, ont convenu d’informer BG du souhait d’Israël de renouer les pourparlers. Nos sources ont ajouté que BG n’a pas encore officiellement répondu à la demande d’Israël, mais que des cadres de l’entreprise pourraient sans doute aller dans quelques semaines en Israël pour des conversations avec certains fonctionnaires du gouvernement“. (Source : Globes online-Israel’s Business Arena, 23 juin 2008)
La décision d’accélérer les négociations avec British Gas (BG Group) coïncidait chronologiquement avec la planification de l’invasion de Gaza, amorcée en juin 2008.
Israël était soucieux de parvenir à une entente avec BG Group avant l’invasion, qui était déjà à un stade avancé de préparation, le prétexte étant qu’il fallait prendre le pouvoir à Gaza pour éradiquer totalement le Hamas “terroriste” qui n’arrêtait pas d’envoyer des roquettes artisanales dans les jardins des colons juifs en territoires palestiniens…
Et qui plus est, ces négociations avec British Gas ont été conduites par le gouvernement Ehud Olmert qui savait que l’invasion militaire était à l’étude.
Selon toute vraisemblance, un nouvel arrangement politico-territorial d’après-guerre a aussi été envisagée par le gouvernement israélien pour la “bande de Gaza”, prévoyant les retombées négatives de différents pays…
De fait, les négociations entre British Gas et les responsables israéliens étaient en cours en octobre 2008, 2 à 3 mois avant le début des bombardements du 27 décembre.
En novembre 2008, le Ministère israélien des Finances et le Ministère chargé des Infrastructures Nationales ont ordonné à Israel Electric Corporation (IEC) d’engager des négociations avec British Gas, pour l’achat de gaz naturel provenant de la concession de BG au large de Gaza. ( Source : Globes, 13 novembre 2008).
“Yarom Ariav, directeur général du Ministère des Finances, et Hezi Kugler, directeur général du Ministère des Infrastructures Nationales, ont écrit récemment à Amos Lasker, PDG d’IEC, l’informant de la décision du gouvernement de permettre aux négociations d’aller de l’avant, conformément à la proposition cadre approuvée plus tôt cette année. Il y a quelques semaines, le conseil d’administration d’IEC, dirigé par le président Moti Friedman, a approuvé les principes de la proposition cadre. Les pourparlers avec BG Group commenceront dès que le conseil d’administration approuvera l’exemption d’adjudication“. ( Source : Globes, 13 novembre 2008)
Gaza et la géopolitique de l’énergie…
L’occupation militaire de Gaza n’a pas eu lieu, en place, Israël a préféré détruire pour détruire et tuer pour tuer, pour ensuite cloturer la bande de Gaza et en faire “un nouveau ghetto de Varsovie”, opération bien plus simple et rapide qu’une occupation qui aurait généré des émeutes, une antifada complémentaire et donc une escalade sans fin…
Tzipi Livni a préféré une méthode bien plus vicieuse : affamer physiquement et asphyxier financièrement la population, tout en créant suffisement d’horreurs (explicables) que le monde ne verrait strictement rien de l’appropriation unilatérale (le vol) des énormes gisements de gaz naturel au large des cotes palestiniennes…
Cela explique que l’Égypte est devenue alliée d’Israël (ils pompent ensemble), cela explique pourquoi strictement aucun navire ne peut approcher des eaux territoriales annexées par Israël, ni qu’aucun bateau de pêche palestinien ne peut quitter les bords de mer (s’ils voyaient les installations en mer, ils se douteraient de quelque chose…) !
Cela explique aussi la destruction d’une partie du Liban pour ruiner les propriétaires Libanais Sabbagh et Koury qui avaient financé l’exploitation en mer avec la British Gas…
Cela explique aussi pourquoi le livre “Les Protocoles de Sion” co-écrit avec Patrick Henderickx a été violemment attaqué pour grande part à cause de la couverture qui pastichait les logos de la “Zion Oil and Gaz cy” une institution gouvernementale américano-israélienne qui pompe le pétrole palestinien dans les territoires annexés à coup de bulldozer et de frappes (les attaques de destruction massives)…
Vous avez ainsi compris que toute cette histoire de Gaza a pour but de transférer définitivement la souveraineté des gisements gaziers à Israël, en violation du droit international.
Et comme l’ONU est impuissante… et qu’Israël va lui verser quelques centaines de millions pour les dégâts à ses installations de Gaza…, plus ce qu’on ne sait pas…, sans oublier les gouvernements pourris de l’intérieur par des fanatiques dévots d’Israël (comme actuellement la France de Sarkozy ou comme les USA, Obama s’avérant une nouvelle girouette marionnette) qui ont inventés le terrorisme et Al Quaïda et Ben Laden et tutti-quanti…, qui veulent tous profiter du gâteau énergétique, quitte à rejouer la même pièce qu’en 1938…, Israël est certain de garder “son” gâteau de 50 milliards !
C’est pas plus… et ce n’est pas moins !
À quoi pouvons-nous nous attendre suite à tout cela et quelle est l’intention d’Israël en ce qui concerne le gaz naturel de la Palestine ?
– Peut-être à un nouvel arrangement territorial, avec le stationnement de troupes israéliennes et/ou la présence de “forces de maintien de la paix“…
– Sûrement à une militarisation de la totalité du littoral de Gaza qui est stratégique pour Israël…, pour l’instant rien ne va bouger en attente de l’enterrement du rapport Goldstone et de… l’assassinat de Barak Obama…
– La confiscation pure et simple des gisements gaziers palestiniens et la déclaration unilatérale de la souveraineté israélienne sur les zones maritimes de la bande de Gaza… en contrepartie d’un peu de désert… sera la solution finale qui évitera qu’on assassine Barak Hussein (Obama)… en sus de quelques menus sévices et services dans le monde…
Quand cela va arriver, les gisements gaziers de Gaza seront intégrés aux installations offshore d’Israël, qui sont adjacentes.
Ces diverses installations offshore sont aussi reliées au couloir de transport énergétique d’Israël, qui va du port d’Eilat (le port maritime terminal de l’oléoduc sur la Mer Rouge), au terminal du pipeline à Ashkelon, puis vers Haïfa au nord, et qui devait rejoindre (éventuellement) le port turc de Ceyhan grâce au pipeline israélo-turc en projet (projet qui a été tout dernièrement remis en question par le gouvernement Tutc, excédé de l’attitude Israélienne)…
Ceyhan est le terminal du pipeline Transcaspien Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC).
Ce qui est envisagé, c’est de relier le pipeline BTC au pipeline transisraélien Eilat-Ashkelon, aussi connu sous le nom de Tipline d’Israël. (Source : Michel Chossudovsky, The War on Lebanon and the Battle for Oil, Global Research, 23 juillet 2006).
Maintenant que je vous ai dévoilé tout cela, ce qu’aucun média n’a jamais fait, attendez vous à ce que le Mossad m’organise un bête accident : glisser sur une peau de banane par exemple…, ou alors n’envoie ses pseudos sur les sites, blogs et associations diverses, pour me discréditer comme on l’a fait pour Thierry Meyssan…
Mais, confiant, je fais un autre pari sur l’avenir…
Diffusez ceci, changez la donne !