Première publication le 9 mai 2018 12h23
NAKBA… I948… http://nakba.life
Le monde a basculé en mai 1948…
Lisez NAKBA vous serez stupéfait de lire les mémoires d’Harry Truman, président des Etats-Unis-d ‘Amérique qui avait ordonné l’atomisation de deux villes Japonaises, pour en terminer radicalement avec une guerre issue de la réaction du Japon au blocus militaire Américain désireux d’empêcher le Japon de s’approvisionner en matières premières…, Harry Truman a écrit qu’il restait traumatisé d’avoir accepté deux millions de US$ d’après-guerre du Dr Chaim Weizmann, chef de l’Organisation Sioniste Mondiale (puis devenu président de l’Etat d’Israël)…, afin qu’il pousse à ce que les USA acceptent la création de l’Etat d’Israël et forcent les Nations Unies à voter en ce sens… Le territoire visé étant alors illégalement occupé et administré par les troupes britanniques… C’est ainsi que la Palestine a été volée aux Palestiniens et donnée aux Juifs…
Un jour, vers la fin des années ’50, ce bavard de classe internationale, historien à ses heures, qu’était John Kennedy, racontait les débuts de la campagne présidentielle de Truman en 1948 : Cela s’annonçait mal, tout le monde ou presque l’avait lâché ; c’est alors qu’un sioniste américain (le Dr Chaim Weizmann, chef de l’Organisation Sioniste Mondiale, puis devenu président de l’Etat d’Israël), lui apporta une valise bourrée de deux millions de dollars, directement dans son train électoral. Voilà pourquoi nous avons reconnu Israël avec une telle vitesse ! …
John Kennedy n’était pas un antisémite (à la différence de son père) : pour lui, ce n’était qu’une boutade de plus sur Truman et sur la sérénissime corruption du monde politique américain, malheureusement, la reconnaissance précipitée de l’État d’Israël a eu pour conséquence une vie complète d’années de tohu-bohu meurtrier et l’anéantissement de l’espérance des compagnons de route du sionisme : l’avènement d’un État pluraliste, qui tout en demeurant la patrie de sa population indigène de musulmans, chrétiens et juifs, serait devenu aussi la patrie d’immigrants juifs pacifiques d’Europe et d’Amérique, y compris la patrie de ceux qui affectaient de croire que le grand agent immobilier des cieux leur avait attribué à perpétuité les terres de Judée et de Samarie.
La plupart des immigrants étant de bons socialistes d’Europe, on supposait qu’ils n’admettraient pas la transformation du nouvel État en une théocratie et que les natifs de Palestine pourraient vivre avec eux en égaux. Il ne devait pas en être ainsi. Je ne reviendrai pas sur les guerres et les affres de cette malheureuse région du monde, ce que je tiens à dire, c’est que la vie politique et intellectuelle des Etats-Unis d’Amérique a été d’abord empoisonnée par la création précipitée d’Israël, puis qu’Israël a pris le contrôle des USA, espérant ainsi dominer le monde. Qui se serait attendu que les USA en deviennent le grand protecteur unilatéral en toutes causes et occasions, même lors des massacres perpétrés par Israël au Liban et à Gaza ? Jamais, dans l’histoire des Etats-Unis, une minorité n’a soutiré autant d’argent au contribuable américain pour l’investir dans son foyer national .
C’est comme si les USA avaient dû financer une reconquête par le pape de ses anciens États, sous prétexte qu’un tiers de l’électorat américain est catholique, une telle idée aurait évidemment déchaîné une tempête de protestations et le Congrès aurait dit non, or, le fait est qu’une petite minorité religieuse juive (moins de 2 %) a acheté ou intimidé 70 sénateurs, soit les deux tiers requis pour invalider un veto présidentiel chaque fois qu’il fallait aider Israël, financer Israël, protéger Israël, payer Israël, donner raison à Israël, et ce, avec le soutien entier des médias. Ce lobby a obtenu au fil des années, des milliers de milliards de dollars des USA pour faire d’Israël, d’abord un rempart contre le communisme , alors que ni celui-ci, ni l’URSS, ne s’étaient jamais vraiment affirmés dans la région, ensuite un rempart contre le terrorisme , alors que Al-Qaïda puis Daesh sont des créations de la CIA… Maintenant, l’ancienne amitié qui liait les USA au monde arabe a été brisée et s’est retournée contre l’entièreté de l’Amérique, devenue ainsi le grand Satan qui a aidé et contribué à la Nakba !. Voilà tout le résultat auquel les Etats-Unis sont parvenus.
Parallèlement, les fausses informations, voire les mensonges impudents sur ce qui se passe au Moyen-Orient, se sont multipliés et enracinés et la principale victime en est, outre le contribuable américain, l’ensemble des Juifs des Etats-Unis, constamment bousculés par les membres du gouvernement Israélien et les autres terroristes professionnels du lobbying juif. Pis encore, à quelques honorables exceptions près, les intellectuels juifs des Etats-Unis ont abandonné leurs positions libérales en faveur d’alliances démentielles avec la droite chrétienne (antisémite, qui plus est) et le « complexe militaro-industriel». L’un d’eux a carrément écrit en 1985 que « Si les Juifs, lors de leur arrivée sur la scène américaine, ont trouvé dans l’opinion publique libérale et chez les hommes politiques libéraux plus de sympathie, plus de compréhension pour leurs préoccupations, désormais il est dans leur intérêt de s’allier avec les protestants intégristes. En effet, à quoi servirait aux Juifs de s’accrocher dogmatiquement, hypocritement, à leurs opinions des premières années ? »
La gauche américaine s’est alors divisée, et ceux qui critiquaient leurs anciens camarades juifs pour leur opportunisme mal inspiré se sont vus sans tarder affublés des épithètes rituelles d’antisémite ou de Juif animé par la haine de soi. Ni le sionisme, y compris dans son aspect apparemment séculier, ni la politique israélienne depuis les débuts de l’État d’Israël, ni les conduites adoptées par les tenants d’Israël dans la diaspora, ne peuvent être compris sans prendre en compte l’influence en profondeur des lois juives et la conception du monde qu’elles créent et expriment. Les orientations politiques appliquées par Israël après la guerre des Six Jours, notamment le régime d’apartheid imposé dans les Territoires occupés, ainsi que l’attitude de la majorité des Juifs envers les droits des Palestiniens, même in abstracto, ne font que confirmer tout cela.
La politique pratiquée dans les faits résulte d’une interaction entre, d’un côté, des considérations réalistes (qu’elles soient valables ou erronées, morales ou immorales), et, de l’autre, des influences idéologiques. Ces dernières tendent à avoir d’autant plus de poids qu’elles sont moins discutées et « portées à la lumière ». Toute forme, quelle qu’elle soit, de racisme, de discrimination et de xénophobie est d’autant plus puissante et politiquement déterminante que la société qui en est infectée la considère comme chose allant de soi. Pis encore si tout débat sur le sujet est interdit, officiellement ou par consensus tacite, à une époque où le racisme, la discrimination et la xénophobie prévalent parmi les Juifs, et sont dirigés contre des non-Juifs et nourris de motifs religieux, quelle différence avec le cas symétrique, l’antisémitisme et ses motivations religieuses ? Mais alors qu’aujourd’hui, le second est combattu, l’existence même du premier est en général délibérément ignorée, plus encore en dehors qu’à l’intérieur d’Israël.
Sans entrer dans une polémique ou on risquerait d’être traité d’antisémite, il se fait que tous les malheurs Palestiniens (Nakba) sont devenus nôtres d’autant plus que cette manière d’obtenir ce qui serait “inoptenable”, tout simplement en proposant des montants financiers et autres “qu’on ne peut et ne sait refuser de par leur ampleur gigantesque”… est un nouveau chapitre de l’Art de la Guerre auquel Sun Tsu n’avait pas vraiment imaginé : prendre le contrôle d’une nation et de ses moyens en prenant le contrôle de son dirigeant suprême… On ne sait y arriver dans une dictature car la nation appartient au dictateur, mais c’est plus facile lorsque le chef suprême doit se faire réélire et a donc besoin de grandes et incommensurables finances pour y arriver, à moins qu’il préfère s’en servir pour une retraite plus que confortable après avoir “offert” ce que demandé par qui paye… Pour la création d’Israël, c’est limpide, avoué par Harry Truman en personne… et confirmé par John F.Kennedy ! La suite, c’est de la même eau noire…