Je veux votre bien et je le veux en entier… (article 104 du Traité de Maastricht) !
Pour essayer de vous faire comprendre ce qu’est l’économie de marché et une des origines de la grande crise financière planétaire que nous subissons, je vais vous raconter une histoire vraie. Elle illustre bien l’esclavage suicidaire auquel nous a conduit l’argent.
Imaginons que sur terre il n’y ait qu’une seule banque, un seul taux d’intérêt.
Aucun argent ne vient donc alimenter le système de l’extérieur, à part la lumière du jour de l’énergie du soleil.
C’est elle qui permet de fabriquer tous les biens dont nous avons besoin.
Grâce aux taux d’intérêt, à la spéculation sur les bénéfices et sur les taux de change, la quantité d’argent peut doubler tous les ans.
Par contre notre taux de croissance naturelle n’excède pas les 5 %.
La différence entre ces deux taux induit que tout va à l’argent et que ceux qui le possèdent s’approprient peu à peu tous les biens de ceux qui produisent réellement quelque chose.
Si vous imaginez toutes les sommes dont nous allons parler, transposée en milliards de dollars, vous aurez une idée des enjeux économiques actuels.
Le jeu commence : Imaginez que vous ayez besoin de 10 000 €.
Vous venez me voir, moi, la Banque Mondiale et je vous prête cet argent pour un an, à un taux de 6 %.
Rappelez-vous qu’au début il n’y a que 10 000 € en jeu.
L’année passe et vous constatez qu’il n’y a toujours que 10 000 € en circulation.
Comment pourrez-vous me rembourser 10 600 € ?
Je vais vous faire deux propositions.
La première est la suivante : Ecoute, je vois que tu es sérieux et travailleur, ne t’en fais pas. Paie-moi les intérêts et garde de l’argent…
Dans ce cas, vous me payez 600 € et il n’y a plus que 9 400 € en circulation.
À ce rythme, au bout de dix-sept ans, il n’y a plus un €uro dans votre caisse.
Vous avez toujours payé les intérêts, jamais le capital.
Au bout de dix-sept ans vous n’avez plus d’argent et vous ne devez toujours 10 000 €.
C’est pour cela que je vous conseille tout de suite la deuxième solution.
Je vous dis, Ecoute, en souriant gentiment, tu te donnes tant de mal et tu es si honnête. Ne te soucie même pas des intérêts qui sont si ridicules. Je te les prête aussi, à 6 %…
Ce qui fait 36 € par an.
Vous acceptez, plein de gratitude.
Vous me devez maintenant 10 600 €.
Au bout de cinq ans vous commencez à être inquiet, car maintenant vous me devez 13 382 € et au bout de vingt ans le chiffre est multiplié par trois, nous en sommes à 32 071 €.
La différence de 22 071 € par rapport aux 10 000 € du départ est pour moi un gain virtuel, puisque je n’ai pas touché l’argent, que vous n’avez d’ailleurs pas.
Je n’ai fait qu’augmenter mes quantités de crédit.
Le petit jeu continue : vous êtes un homme honnête qui tient sa parole.
Mais là, vous ne savez plus comment faire pour tenir votre engagement.
En tant que partenaire, je vous aide.
Je vous dis combien d’impôt vous allez payer, combien de jours de vacances je vous accorde.
Je sais où est le seuil de la douleur, je ne dois pas exagérer.
Mais je vous tiens en mon pouvoir.
Je peux exiger l’argent quand bon me semble, je sais que vous ne pourrez pas payer.
Vous trouverez toutes les échappatoires, vous vous tordrez dans tous les sens, vous aurez honte, mais vous ferez ce que j’aurais décidé : pour votre bien ! (C’est peut-être à partir de cette situation qu’a surgi cet adage : Je veux votre bien et je le veux en entier !)…
L’atout dont je dispose est que je ne joue pas le même jeu que vous, mais, vous l’ignorez !
J’ai également acquis le pouvoir sur votre descendance, avec vos enfants, aussi sur vos amis, vos frères et soeurs qui ont du signer un aval pour ne pas vous voir sombrer…
Chacun est lié.
Je fais tout pour favoriser la concurrence, la compétition, tout autour du globe, pays entre pays, afin de vous empécher de faire d’importants bénéfices… et je vous plonge dans la méfiance, les uns envers les autres, pour que vous soyez coupés des autres, de l’énergie collective.
Surtout, je vous laisse dans l’ignorance au sujet de mon jeu en diffusant des fausses nouvelles via les médias qui sont, tout comme vous, sous mon pouvoir !
Si il y a 10 000 € en circulation, vous ne pouvez pas rembourser 1600 €.
Mais comme tout le monde participe, vous faites pareil.
Il y a aujourd’hui beaucoup de gens qui ont démasqué ce va-et-vient perpétuel.
Mais c’est un peu tard ; les banques possèdent presque la totalité des richesses de ce monde, grâce à la dette.
La banque mondiale qui accorde des crédits de développement ne le fait pas gratuitement.
Les taux d’intérêt sont sa source de richesses et elle maintient ainsi tout le monde dans la dépendance et l’esclavage.
L’économie de marché est donc vraiment du pain béni pour toutes les banques !
Jusqu’au moment ou…
La conspiration…
Avez-vous déjà entendu parler de l’article 104 du Traité de Maastricht ?
Si ce n’est pas le cas, vous feriez bien de vous y intéresser.
Il est passé inaperçu dans les médias qui ont reçu instruction de ne jamais en parler, puisqu’ils sont sous contrôle de système dénommé : “Le Nouvel Ordre Mondial“… et pourtant il ne date pas d’hier…
Cet article, devenu l’article 123 du Traité de Lisbonne, stipule que les Etats membres de la Communauté européenne n’ont plus le droit d’emprunter auprès de leur banque centrale, mais sont dans l’obligation d’emprunter auprès de banques privées, moyennant de très forts intérêts.
Auparavant, les prêts accordés aux nations concernées n’étaient pas assujettis à l’intérêt, seul le montant net de l’emprunt était remboursé.
Depuis, les banksters ont pris le contrôle d’une grande partie de la “création monétaire“, en accord avec les personnages politiques censés nous représenter, nous protéger, dans tous les sens du terme.
Résultat : les banques privées en question génèrent des profits colossaux grâce à nos impôts ! Et la dette publique ne cesse de s’accroître inexorablement au fil du temps.
La France, la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, la Hollande etc etc etc, sont surendettées et ce n’est rien de le dire (déficit officiel : 2 000 milliards d’euros ! rien que pour la France…, si c’était une société privée, elle aurait déposé le bilan depuis bien longtemps).
Donc, pour combler les trous dans les caisses, pour paraître cette grande, prospère et puissante nation qu’elle fut jadis, la France réclame aux banques privées des fonds, qu’elle obtient immédiatement, car l’affaire est juteuse pour les créanciers.
Faute de pouvoir équilibrer la balance budgétaire année après année, elle doit emprunter à nouveau.
Primo pour faire fonctionner le pays, secundo pour rembourser le montant du précédent prêt, tertio pour rembourser les intérêts de ce dernier, d’un pourcentage indécent.
Et ainsi de suite…
C’est un cercle vicieux infernal !
Et cette arnaque engendre un effet inflationniste néfaste in fine.
Evidemment, cet article figure dans le Traité de Lisbonne, ou dans le “Traité simplifié“.
Vous savez ce traité que nos représentants politiques désirent imposer coûte que coûte, qu’on le veuille ou non.
Ils n’imaginent pas une seconde se débarrasser d’une telle aubaine qui a profité durant des décennies aux petits copains des lobbies financiers.
La dette n’est pas un sort du destin, ou due à de malencontreuses erreurs politiques.
Ceci a été conçu et entretenu afin entre autres d’enrichir les nouveaux seigneurs à l’insu des citoyens.
Je pense que pour ceux qui croient encore que nos dirigeants politiques, qui se passent le relais depuis des décennies, incarnent des êtres responsables et altruistes, élus pour le bien du peuple, pour ces gens-là, le réveil risque d’être brutal.
La démocratie est morte depuis longtemps, il faut se rendre à l’évidence…
Alors ?
C’est simple, la crise financière actuelle a été calculée…
Et grâce à cet article 104…, les Etats qui empruntent pour “sauver” les banques et le “système”, le font auprès d’institutions privées, par obligation… se rendant de plus en plus dépendants des préteurs…
Ce qui s’est déroulé, par exemple, avec Fortis et Dexia, est le plus énorme hold-up, la plus grande arnaque de ces dernières années (si on excepte les attentats terroristes orchestrés par les Etats permettant d’engranger des milliards de milliards), sur le dos des millions de petits porteurs qui ont vu leurs actions chuter de 50 € à moins de 5 € !
Cette perte abyssale profite donc à la fois au même secteur bancaire qui prête aux Etats pour renflouer les banques qui reçoivent cet argent… et leur permet, en toute “légalité” de ruiner leurs clients !
La force du public, des gnous que nous sommes, est de pouvoir destabiliser durablement le système, totalement pourri, en retirant la totalité de leurs avoirs des banques et en suspendant, tous…, la totalité des remboursements…
A ce moment, le système va capoter !
Mais qui en aura le courage ?