Les États-Unis d’Amérique nous conduisent vers l’apocalypse, l’enjeu financier actuel est l’évidente probabilité du non-retour, il est maintenant trop tard pour faire machine arrière tellement le monde s’enlise dans les voies établies par divers mégalomanes aux prises avec cette maladie fort connue chez ces puissants, de se prendre tantôt pour dieu ou le diable, avec le droit de tuer, comme cela leur chante, des masses entières de gens, du haut de leur chaire remplie de cadavres…
La mort sociale est annoncée à l’échelle mondiale depuis des décennies ce n’est que maintenant que nous arrivons à en comprendre les véritables enjeux…, la réalité a été parfaitement maquillée depuis des décennies à travers une propagande à la Hollywood qui n’a fait qu’engourdir les esprits même les plus brillants parmi tous les peuples de la terre…
Honte aux journaleux et aux merdias qui relaient cette propagande en déformant systématiquement les vérités et réalités pour tromper les populations !
Installez-vous confortablement et si vous le pouvez, faites une sauvegarde de cet article, au cas où…, voici les conclusions analytiques d’une longue enquête qui a débuté il y a quelques années, dont une première publication m’a valu quantités d’ennuis qui se sont terminés comme par enchantement avec ma relaxe totale et un non-lieu à poursuivre, suite à la diffusion d’un mémoire expliquant les dessous de l’affaire…
http://www.lesprotocolesdesion.com/main.aspx?page=viewPosts&threadId=2794&rubId=2
Comme on dit, mes adversaires (qui sont surtout ceux de la liberté) avaient intérêt à “noyer le poisson” !
Si tout avait débuté avec la recherche des réalités derrière le 11 septembre 2001 et en suite avec une analyse des attentats de Madrid et de Londres, l’affaire a continué avec l’annihilation de l’Afghanistan, de l’Iraq, de la Libye…, la déstabilisation de la Syrie et les tentatives similaires en Géorgie et actuellement en Ukraine…
Saddam Hussein et Kadhafi l’ont payé de leur vie…, la seule monnaie d’échange dans la vente du gaz et du pétrole doit être le dollar…, c’est une ligne rouge qu’aucun Etat au monde ne doit franchir…, c’est pour avoir touché à ce dogme que Christophe de Margerie, le PDG de Total, a été assassiné !
C’est grâce à l’assassinat du grand-patron de Total, Christophe de Margerie, que se révèle maintenant, de plus en plus, le rôle maléfique des États-Unis qui veulent dominer le monde et payent en milliards divers Chefs-d ‘États Européens pour qu’ils leurs livrent les pays dont ils ont la charge…
Christophe de Margerie voulair saisir l’opportunité de découpler le pétrole du dollar US en les rapprochant de paroles et de gestes au même effet prononcés et posés par Dominique Strauss-Kahn alors qu’il était directeur général du FMI… et par Mouammar Kadhafi, le leader libyen éliminé par les forces de l’OTAN en 2011.
Au cours des dernières semaines, d’autres esprits curieux que le mien, en Europe et aux États-Unis, se sont penchés sur cette piste et ont retracé toutes les déclarations de Christophe de Margerie au cours des deux dernières années dans lesquelles il s’est trouvé à s’opposer aux points de vue ou aux volontés des États-Unis, non seulement sur le rôle exagéré du dollar dans le commerce international du pétrole, mais aussi sur : le rattachement de la Crimée à la Russie…, sur la sortie de la Russie du G8…, sur la livraison ou non des navires de guerre Mistral par la France à la Russie…, sur la volonté de l’UE de réduire sa dépendance gazière vis-à-vis de la Russie…, sur l’inopportunité pour les États de prendre en otage leurs entreprises privées pour régler leurs différends politiques…, sur l’inopportunité de traiter la Russie en ennemi lorsque l’Europe en dépend pour ses approvisionnements gaziers…, et enfin sur l’inopportunité et l’inefficacité des sanctions adoptées contre la Russie…
http://bestofactus.blogspot.ca/2014/10/le-pdg-de-total-decede-souhaitait.html
Bref, il n’a raté aucune occasion de se taire ni de faire activement cabale contre les desseins des États-Unis auprès de tous ses interlocuteurs… et comme il s’agissait du chef d’une des plus grandes entreprises mondiales dont le champ d’activité et la personnalité très forte le mettaient en rapport avec des chefs d’État et des décideurs du monde entier aux plus hauts niveaux dans les domaines de l’industrie et de la finance… et qu’il jouissait en outre d’entrées privilégiées au Kremlin…, il constituait sans aucun doute une menace directe pour les intérêts des États-Unis !
Dans un ouvrage publié ces jours-ci aux États-Unis, The Colder War (Une guerre froide encore plus froide http://www.caseyresearch.com/articles/demise-of-the-petrodollar ), dont la thèse centrale a été validée ces jours derniers par nuls autres qu’Henry Kissinger et Mikhaïl Gorbatchev…, l’auteur, Marin Katusa, responsable principal de l’élaboration des stratégies de placement dans le secteur de l’énergie chez Casey Research, une firme réputée pour la qualité de ses analyses, évoque le sort de ceux qui ont osé défier la suprématie du dollar, et décrit dans des termes quasi-apocalyptiques celui qui attend les États-Unis advenant le découplage du pétrole avec le dollar US : “Le pétro-dollar joue un rôle déterminant dans le système actuel. Et je serai même encore plus clair ! La seule chose qui tient encore les États-Unis au sommet de l’univers aujourd’hui est le pétro-dollar. Si le régime du pétro-dollar s’effondre, il en va de même du statut de super-puissance des États-Unis”…
“De là à supprimer Christophe de Margerie, il y a tout de même une marge”…, me direz-vous…, or l’histoire des soixante dernières années regorge toutefois de cas où les États-Unis n’ont pas hésité à passer aux actes, à commencer par Enrico Mattei.
Il se trouve également qu’un journaliste d’enquête américain réputé, Wayne Madsen, ancien officier de la marine américaine et spécialiste des questions de sécurité nationale, invité à plusieurs reprises à témoigner en tant qu’expert par la Chambre des représentants aux États-Unis, le Tribunal pénal international pour le Rwanda, et une commission judiciaire française sur le terrorisme…, passait récemment en revue les cas où les États-Unis avaient délibérément orchestré des accidents aériens pour se débarrasser de personnalités politiques gênantes… et encore tout récemment d’Eduardo Campos, le colistier de Dilma Rousseff lors de la dernière campagne présidentielle au Brésil.
Sa liste des victimes des États-Unis est un véritable Who’s who de la politique internationale et nationale des États-Unis des soixante dernières années.
On y retrouve en effet les noms de Dag Hammarskjold, secrétaire général des Nations Unies dans les années 1960…, Juvénal Habyarimana, président du Rwanda…, Cyprien Ntaryamira, président du Burundi, en 1994…, Francisco sá Carneiro, premier ministre du Portugal, en 1980…, Muhammad Zia Ul-Haq, président du Pakistan, en 1988…, Sanjay Gandhi, candidat au poste de premier ministre de l’Inde, en 1980…, et même des personnalités américaines comme Walter Reuther, président du très puissant (et très redouté par la droite) syndicat des Travailleurs unis de l’automobile, en 1970…, l’ancien sénateur du Texas John Tower qui avait à plusieurs reprises osé défier l’extrême droite du parti Républicain, en 1991…, et Paul Wellstone, senateur du Minnesota, coupable du même délit de lèse-extrême-droite, en 2002…
Selon Madsen, tous ces “accidents” d’avion portaient la signature d’au moins une des seize agences états-uniennes de renseignement, et visaient à éliminer des personnalités dont les agissements menaçaient les fondements de l’Empire Américain.
http://www.strategic-culture.org/news/2014/08/30/all-factors-point-cia-aerially-assassinating-brazilian-presidential-candidate.html.
Un article paru il y a quelques jours sur le site WikiStrike prétend en outre que les Russes en seraient arrivés à conclusion que Christophe de Margerie aurait été assassiné par la CIA.
http://www.wikistrike.com/2014/10/selon-les-russes-le-pdg-de-total-aurait-ete-assassine-par-la-cia.html
En effet, leur agence de renseignement, le FSB, aurait découvert des contradictions inexplicables entre les informations récupérées à partir des boites noires de l’avion et les informations de la tour de contrôle publiées qui ont montré que cet avion a été subrepticement dirigé dans la trajectoire du chasse-neige qui roulait sur une autre piste, dont il a été rapporté que le conducteur était sobre, et souffre d’une maladie cardiaque aiguë ce qui fait qu’il ne boit pas du tout !
Concernant les “actions et les motivations des acteurs étatiques” [euphémisme du FSB pour désigner la Central Intelligence Agency ( CIA )]…, en cherchant à assassiner Christophe de Margerie, ce bulletin dit, que s’était dit à la réunion qu’il venait de conclure avec le Premier ministre Dmitri Medvedev, dans lequel Total et son partenaire, le plus grand producteur de pétrole et de gaz indépendant de Russie Novatek , commenceraient la vente de pétrole et de gaz naturel liquide (GNL) en euros ou en roubles, et non en Dollars US (aussi appelés pétrodollars).
Le FSB note que Total et Novatek ont ensemble un projet de 21.000.000.000 € (27 milliards de dollars) pour développer un projet de GNL Yamal dans l’Arctique russe, qui devrait commencer à produire en 2017.
Les réserves du champ sont estimées à environ l’équivalent de 800 millions de barils de pétrole, à partir de laquelle les deux sociétés pourraient un jour produire autour de 15 millions de tonnes par an de GNL (gaz naturel liquide)…
L’ex- PDG de Total, Christophe de Margerie avait encore plus enragé le régime d’Obama, quand en juin dernier (2014), tout en répondant à des questions sur les appels lancés par les responsables politiques français pour trouver des moyens au niveau de l’UE pour soutenir l’utilisation de l’euro dans le commerce international après une amende-record envers BNP Paribas SA, la plus grande banque de France, a déclaré: ”Il n’y a aucune raison de payer le pétrole en dollars“…
L’addendum historique du FBS note à leur bulletin que le système des pétrodollars a été mis en place après que le président Richard Nixon a bouleversé l’économie mondiale le 15 août 1971, quand il a officiellement mis fin à la convertibilité internationale de l’US Dollars en or, portant ainsi la fin officielle de l’arrangement de Bretton Woods qui a stabilisé l’économie mondiale à la suite de la Seconde Guerre mondiale.
Deux ans plus tard, dans un effort pour maintenir la demande mondiale de dollars américains, un autre système a été créé appelé le système des pétrodollars et en 1973, un accord a été conclu entre l’Arabie Saoudite et les États-Unis dans lequel chaque baril de pétrole acheté par les Saoudiens serait libellée en dollars américains.
En vertu de cette nouvelle entente, tout pays qui cherche à acheter du pétrole à l’Arabie Saoudite doit nécessairement échanger d’abord leur propre monnaie nationale pour les dollars américains.
En 1975, tous les pays de l’OPEP avaient accepté le paiement de leurs propres approvisionnements en pétrole exclusivement en dollars américains en échange d’armes et de la protection militaire, ce système des pétrodollars, créé une demande artificielle immédiate de l’US Dollars dans le monde entier.
Comme la demande mondiale de pétrole a augmenté, elle a donc fait augmenter la demande de dollars des États-Unis, un plan qui permet à l’Amérique de rester à flot en dépit d’avoir une dette de près de 18.000 milliards de dollars.
L’existence de pétrodollars, selon les notes du FSB, est l’un des piliers de la puissance économique des USA, car elle crée une demande externe importante pour la devise américaine, ce qui permet aux États-Unis d’accumuler des dettes énormes sans défaut.
Avec la Russie maintenant diabolisée et sanctionnée par le régime Obama, en raison de sa politique de retrait du dollar américain pour l’achat de pétrole et de gaz, ce bulletin du FSB conclut que la France a rejoint avec l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Iran dans la souffrance, la colère de l’audace pour aller à l’encontre du pétrodollar ! Il va de soi que tout cela était connu du gouvernement français et de la nouvelle équipe dirigeante de TOTAL qui jusqu’ici se comportent comme si de rien n’était.
Quelques jours après le décès de Christophe de Margerie, le président Hollande se rendait en visite officielle au Canada en la débutant en Alberta, une première dans l’histoire des relations franco-canadiennes, marquées depuis les années 1960 par l’élan donné par le général De Gaulle aux aspirations indépendantistes du Québec.
Il se trouve que TOTAL est un acteur important de l’industrie pétrolière en Alberta et que gravite autour d’elle toute une constellation d’entreprises françaises qui lui fournissent des biens et des services et qui, gràce à elle, sont parvenues à s’implanter en Amérique du Nord. TOTAL est également présente aux États-Unis, et y gère ses affaires à partir de sa plate-forme de Calgary que Christophe de Margerie a abondamment contribué à développer.
Eût-il été encore vivant au moment de cette visite que la participation de Christophe de Margerie s’y serait imposée, tout en jetant sur celle-ci l’ombre noire d’un affrontement direct avec les États-Unis. En effet, toutes les grandes pétrolières américaines sont aussi présentes en Alberta et considèrent celle-ci comme « a home away from home », une expression populaire américaine qui signifie un second chez soi.
Sans aller jusqu’à prétendre que le décès de de Margerie faisait l’affaire de la diplomatie française, il n’y a aucun doute qu’il se trouvait à lui simplifier singulièrement la tâche lors de cette visite officielle au Canada. D’autant plus que le défunt avait semé la consternation dans la région en mai dernier lorsqu’il avait annoncé l’annulation d’un important projet de développement de onze milliards de dollars dans les sables bitumineux.
Voici comment le Globe and Mail de Toronto avait rapporté les faits :
http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/industry-news/energy-and-resources/totals-experience-offers-a-cautionary-tale-on-the-perils-of-oil-sands-projects/article18930913/
Christophe de Margerie, après avoir cru au potentiel des énergies fossiles non conventionnelles (sables bitumineux, pétrole et gaz de schiste) au Canada, s’est rendu compte que leur exploitation soulevait de nombreux défis sur le plan de la rentabilité…, il a aussi constaté l’existence de nombreux obstacles dans l’acheminement du pétrole vers les marchés, tous de nature à précariser les perspectives de rentabilité de ses opérations au Canada.
En effet, l’Alberta est située dans l’Ouest canadien et il faut pouvoir acheminer ce pétrole soit vers la côte du Pacifique pour l’exporter vers les marchés asiatiques, soit directement vers le sud des États-Unis à partir de l’Alberta, soit à l’est à destination du marché ontarien et du Mid-West des États-Unis, du Québec et des provinces atlantiques du Canada, et, via la voie maritime du Saint-Laurent, vers les raffineries du Texas, et notamment celle de Port Arthur dans la mise à niveau de laquelle TOTAL a lourdement investi ces dernières années pour lui permettre justement de traiter le pétrole bitumineux de l’Alberta.
http://www.total.com/fr/energies-savoir-faire/petrole-gaz/raffinage-petrochimie/projets-realisations/etats-unis
Or, les infrastructures de transport existantes (rail et pipelines) sont insuffisantes et vétustes, et tous les projets de mise à niveau se heurtent à une forte opposition politique, que ce soit en direction de la côte Pacifique, du sud des États-Unis, ou de l’est du Canada.
De Margerie a donc décidé de concentrer les activités de TOTAL sur des régions qui offraient des perspectives de rentabilité plus sûre et plus immédiate…et c’est la Russie qui lui en offrait alors le plus !
Il faut aussi savoir que TOTAL s’est trouvée au cours des dernières années à perdre d’importantes positions en Libye à la suite d’une série d’affaires de corruption très médiatisées en France dans la mesure où elles impliquaient des personnalités politiques françaises de très haut niveau, notamment l’ancien président Sarkozy.
C’est d’abord le cas de l’affaire Takieddine dont on peut suivre la trace sur le site FrenchLeaks opéré par Médiapart sous Documents Takieddine et Takieddine et Total en Libye .
https://www.frenchleaks.fr/-Les-documents-Takieddine-.html
https://www.frenchleaks.fr/-Takieddine-et-Total-en-Libye-.html
C’est ensuite une affaire révélée en avril 2012 par la Securities and Exchange Commission des États-Unis dans le cadre d’une enquête conjointe avec les autorités libyennes après le renversement du régime Kadhafi par les forces de l’OTAN…
http://www.lemonde.fr/libye/article/2012/04/09/le-parquet-libyen-mene-l-enquete-sur-total_1682687_1496980.html
Et, au moment où cette affaire est rendue publique aux États-Unis et en Europe, en éclate une autre au Canada, sans autre lien apparent, ou il est dénoncé que la participation du géant mondial québécois de génie-conseil, SNC-Lavalin à un stratagème similaire en Libye…, c’est le quotidien montréalais La Presse qui mène la charge, avec un titre très racoleur : SNC-Lavalin en Libye : des affaires avec le diable…
http://affaires.lapresse.ca/economie/201204/11/01-4514115-snc-lavalin-en-libye-des-affaires-avec-le-diable.php
Or, lorsqu’on sait que le quotidien La Presse appartient à Power Corporation, le groupe de l’Empire Desmarais qui détenait alors 4,5 % des actions de TOTAL (contre 3,2 % aujourd’hui ) , la publication de cette information et le traitement qui lui était accordé ressemblait d’autant plus à une manœuvre pour détourner l’attention de TOTAL et de ses actionnaires que La Presse ne faisait pas le moindre écho aux difficultés de TOTAL avec les autorités américaines et libyennes pour faits de corruption.
http://www.powercorporation.com/fr/a-propos/organigramme/
Mais l’affaire ne s’arrête pas là, comme en témoigne cet article paru en France dans Les Échos à l’époque :
http://www.lesechos.fr/27/03/2012/LesEchos/21153-102-ECH_ingenierie—le-canadien-snc-lavalin-rattrape-par-son-passe-libyen.htm
L’affaire a pris depuis un tournant tellement grave que le conseil d’administration, cédant sans doute à des pressions de très haut niveau vu les implications internationales, a nommé à la tête du groupe l’Américain Robert G. Card, un ancien sous-secrétaire à l’Énergie du gouvernement américain, et Senior Adviser du Center for Strategic and International Studies, et du Brookings Institution.
Qu’il ait été nommé à la requête du gouvernement américain, ou pour lui permettre d’avoir en place un homme de confiance capable de lui transmettre toutes les informations nécessaires sur l’évolution d’une affaire qui touche à la sécurité nationale des États-Unis, ne peut faire aucun doute quand on connaît la sensibilité des Américains en la matière, et quand on imagine la colère noire dans laquelle ils ont dû entrer à la découverte qu’une entreprise canadienne, et une entreprise française à laquelle des intérêts canadiens amis sont associés, trafiquaient dans leur dos.
Les services de renseignement de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui suivent l’affaire de près viennent de mettre le grappin sur un ex-haut dirigeant de SNC-Lavalin : Riadh Ben Aissa, qui s’était enfui en Suisse pensant y être à l’abri, mais qui a été arrêté, incarcéré et jugé pour des actes criminels commis en Suisse avant d’être relâché tout récemment pour être remis entre les mains de la justice canadienne. Le quotidien La Presse publiait récemment l’information suivante :
“Riadh Ben Aissa, l’ex-haut dirigeant de SNC-Lavalin accusé d’avoir orchestré de gigantesques complots de corruption au Québec et en Libye, est maintenant délateur pour la GRC dans le cadre d’une enquête sur les agissements du géant du génie-conseil québécois“…
http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/201411/06/01-4816569-riadh-ben-aissa-devient-delateur-pour-la-grc.php
Quoiqu’il en soit, il s’est passé de bien étranges affaires en Libye… et au cœur de celles-ci, on trouve une pétrolière française d’envergure mondiale (Total) dans le capital de laquelle figure une grande famille canadienne et ses partenaires belges (Albert Frère) qui y détiennent des intérêts si importants (par l’entremise de Pargesa Holdings SA, une société suisse) qu’ils lui donnent droit à désigner quatre administrateurs au conseil d’administration…, et une entreprise canadienne de génie-conseil de taille mondiale, SNC-Lavalin, qui a d’importantes activités dans le secteur pétrolier tant au Canada qu’à l’étranger, et notamment en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Il faut donc comprendre que, s’agissant de TOTAL, Pargesa SA y détient une position de contrôle ou d’influence majeure… et c’est ce qui explique qu’elle soit représentée par quatre administrateurs au conseil d’administration :
http://www.total.com/fr/medias/biographies/biographies-des-membres-du-conseil-dadministration?%FFbw=kludge1%FF
– Paul Desmarais fils qui représente le clan Desmarais au sein de Pargesa,
– Gérard Lamarche qui représente le clan Frère au sein de cette même structure,
– Michel Pébereau, l’ancien PDG de la banque française BNP-Paribas, devenu administrateur de Pargesa,
– Bertrand Collomb, président d’honneur du groupe cimentier Lafarge dans lequel Pargesa est également présente.
le tandem Desmarais/Frère était parfaitement au courant des faits de corruption commis par TOTAL en Libye, d’autant plus qu’il est également lié d’assez près à l’ancien Président Sarkozy qui a élevé Paul Desmarais père et Albert Frère, tous deux présents à la fameuse fête du Fouquet’s, à la dignité de Grand-croix de la Légion d’honneur, un grade généralement réservé à des chefs d’État ou à des personnes s’étant distinguées de façon exceptionnelle au service de l’État, et que l’intérêt de Nicolas Sarkozy pour la Libye est bien connu…
http://www.zonebourse.com/barons-bourse/Albert-Frere-3/actualites/Albert-Frere-GBL-CNP-a-recu-lui-aussi-la-Grand-croix-de-la-Legion-dhonneur–13107700/
Le tandem Desmarais/Frère n’approuvait pas l’initiative stratégique de TOTAL en Russie et les prises de position de Christophe de Margerie sur le dollar !
Paul Desmarais père comptait parmi ses amis George Bush père qui avait été ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies avant de devenir le premier diplomate américain en Chine, puis directeur de la CIA… et enfin président des États-Unis.
Qui plus est, André Desmarais, l’autre fils de Paul Desmarais père, siège depuis plusieurs années à la Commission Trilatérale et il en aurait atteint les échelons les plus élevés…, il est également actif au sein du Groupe Bilderberg.
Paul Desmarais père a également été associé dans le passé aux activités du Carlyle Group, un fond d’investissement de très haut niveau directement branché sur les plus hauts échelons du pouvoir aux États-Unis…, le tandem Desmarais/Frère ne souscrivait pas aux dernières orientations de Christophe de Margerie, car la conjoncture politique internationale s’est beaucoup détériorée au cours de la dernière année, et la possibilité d’un affrontement avec la Russie est devenue très réelle.
http://www.zonebourse.com/barons-bourse/Paul-Desmarais-21/actualites/Paul-Desmarais-PowerCorp-GBL-rejoint-par-un-Sarkozy-chez-Carlyle–13107684/
Tout investissement en Russie se trouvant donc à risque, TOTAL se trouve très largement exposée. Dans un scénario où la situation continuerait à se dégrader, on ne pourrait exclure la possibilité d’une saisie totale ou partielle des actifs de TOTAL, ou de toute autre entreprise française faisant des affaires en Russie, soit pour payer les dédommagements suite à la non livraison des Mistral, soit pour les nationaliser purement et simplement.
Christophe de Margerie savait que son activité allait mettre en péril la puissance des États-Unis…, quelqu’un, quelque part, a joué double jeu.
Qui ? Au bénéfice de qui ? En échange de quoi ?
Les projecteurs se tournent vers le clan Desmarais…
Si la visite du président Hollande en Alberta ces derniers jours a le moindre sens, il faut y voir la perspective d’une relance des investissements de TOTAL dans les sables bitumineux dans la mesure où une aggravation sérieuse de la situation internationale interdirait l’accès au pétrole et au gaz russes et justifierait leur exploitation en remplacement.
N’est-ce pas la façon dont il faut comprendre cette annonce récente de l’Union Européenne qui renonçait à son projet de déclarer sale le pétrole albertain ?
C’est certainement la conclusion à laquelle en est venue Radio-Canada International dans un reportage récent : http://www.rcinet.ca/fr/2014/10/07/50444/
La proposition rendue publique par l’UE a donc pour effet d’enlever tout obstacle interdisant au Canada d’exporter du pétrole brut vers l’Europe…, elle arrive aussi au moment où “curieusement” les tensions sont vives entre l’Union européenne et son fournisseur principal de pétrole, la Russie.
Il n’est pas inutile non plus de savoir qu’après avoir eu ses entrées privilégiées à l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, le tandem Desmarais/Frère est parvenu à les maintenir sous François Hollande par l’entremise de son vieil ami Jean-Pierre Jouyet qui se trouve également à avoir bénéficié de ses largesses, comme l’alléguait une requête au Conseil d’État introduite le 24 août 2012 par l’homme d’affaires français Jean-Marie Kuhn en vue de l’annulation du décret du 19 juillet 2012 portant nomination de Monsieur Jean-Pierre Jouyet, Inspecteur général des finances, au poste de Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.
http://www.vigile.net/Le-duo-Desmarais-Frere-face-a-une plainte au criminel en France…
On voit donc comment deux pays comme la France et le Canada peuvent se retrouver liés dans un enchevêtrement d’intérêts nationaux et particuliers dans le contexte d’une crise internationale… et il y quelque chose d’assez choquant à voir les dirigeants de ces deux pays se comporter comme si le scénario du pire allait effectivement se matérialiser.
Nous auraient-ils fait des cachotteries ?
Au fait, à voir aller les gouvernements du bloc atlantiste à l’heure actuelle, ce scénario n’en est-il pas déjà aux premiers stades de son déploiement ?
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5263
À qui profitera-t-il ?
Certainement pas aux populations qui seront touchées…, mais à des intérêts plus ou moins anonymes. À ces 1 % de la planète qui sont parvenus à confisquer à leur profit la démocratie telle qu’elle s’incarnait dans la souveraineté des États.
À ceux pour qui roulent tous les Obama, Hollande, Harper, Cameron, Merkel, Renzi, Juncker, Rajoy, Barroso, etc…que nous avons laissé troquer la qualité de notre environnement, nos valeurs, notre identité, notre dignité, nos droits, nos libertés, notre langue, notre patrimoine historique et culturel…, contre une prospérité illusoire et la forte probabilité d’une guerre mondiale dont Christophe de Margerie aura été la première victime !
La mise en scène contre la Russie à laquelle nous assistons, nous démontre qu’il reste très peu de temps pour renverser la situation.
Qui va oser se mettre en travers de la machine infernale ?
http://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=876&cat=ataraxie
Discours du député européen Aymeric Chauprade* à la Douma russe…
<< Depuis l’effondrement de l’Union soviétique, en 1989, les Etats-Unis ont tenté d’accélérer la formation d’un monde unipolaire qu’ils voudraient dominer.
Ils ont travaillé à étendre l’Otan, à dominer les sources d’énergie au Moyen-Orient pour contrôler la dépendance de l’Asie et affaiblir la Russie sur la scène énergétique mondiale. Partout cette politique n’a produit que chaos, de l’Asie centrale jusqu’au Moyen-Orient en passant par le Maghreb. Le fondamentalisme islamique en est sorti renforcé et les Etats-nations affaiblis, la sécurité de l’Europe menacée.
Les Etats-Unis ont amplifié leur contrôle de l’Union européenne grâce aux élargissements qui leur ont donné des gouvernements des pays baltes, d’Europe centrale, d’Europe orientale à la botte, des gouvernements parfois servilement antirusses; ils ont amplifié leur contrôle de l’UE grâce aussi au contrôle capitalistique des groupes de presse européens qui leur ont donné la capacité de peser sur des élites politiques occidentales faibles, soumises au conformisme intellectuel, aux puissances d’argent, grâce encore à la culpabilisation des nations d’Europe, interdite de puissance comme l’Allemagne, interdite de défense comme la France, dont l’outil nucléaire est progressivement remis en question par les lobbies pro-américains dominants et le courant néo-conservateur pro-américain qui étend son emprise sur le Quai d’Orsay et le Ministère de la Défense français.
Ce contrôle des Etats-Unis sur l’Union européenne, le vice-président américain Joe Biden en a fait l’aveu récemment en déclarant, à l’Université de Harvard, que c’était bien les Etats-Unis qui avaient forcé, il a employé le terme forcé, les Européens à prendre des sanctions contre la Russie dans la crise ukrainienne.
Nous savons tous ici que cette crise ukrainienne a été soutenue par Washington dans le but principal d’intégrer l’Ukraine dans l’Otan, parce que l’Ukraine est ce que déjà Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller d’un président américain et d’origine polonaise, écrivait dans les années 1990, à savoir que l’Ukraine est le pays clé dont la prise peut amoindrir l’influence de la Russie sur le continent européen, un pivot essentiel pour les Etats-Unis dans la géopolitique eurasiatique.
Nous savons tous ici que le coup d’Etat de Maïdan a été monté de toutes pièces par Washington, malheureusement aussi avec la complicité du gouvernement allemand, dans le but de réussir ce que la tentative de révolution colorée en 2004 n’avait pas réussi à accomplir, le basculement de l’Ukraine dans l’Union européenne, c’est-à-dire in fine dans l’Otan.
La Russie n’avait pas d’autre choix, face à cette offensive géopolitique violente, que de préserver ses intérêts vitaux, que de ne pas laisser la Crimée, dont l’identité et l’histoire sont russes, et qui est d’une haute importance stratégique, devenir une plate-forme stratégique de l’Otan pour contrôler la mer Noire; la Russie ne pouvait pas laisser les droits des minorités russophones et russes de l’Est de l’Ukraine brimés par un gouvernement ukrainien illégal et intégrant des nostalgiques du IIIe Reich allemand sans même que cela ne suscite le moindre scandale dans les gouvernements occidentaux.
Face à ces agressions stratégiques, face aux crimes commis par l’armée envoyée par Kiev, qui bombarde des villages dans l’Est de l’Ukraine, qui tue des civils, la Russie a réagi comme tout Etat souverain indépendant, comme tout Etat soucieux de ses intérêts vitaux réagirait. Elle l’a fait avec mesure, avec retenue, et cette attitude de retenue est la bonne attitude qu’il faut conserver face aux provocations de l’Otan.
Comme Français, attaché à la liberté de mon pays pour laquelle, durant 1.500 ans, des millions de Français sont tombés au combat, comme partisan de la grande politique capétienne de la France face aux empires, et comme 80% des Français aussi, comme le montre un sondage récent, je suis venu vous dire que je veux que la France honore sa parole, que je veux qu’elle livre les bâtiments BPC de classe Mistral, parce qu’il en va de la crédibilité de sa signature, parce qu’il s’agit de nos intérêts à développer une coopération forte avec votre pays, parce qu’il s’agit de la crédibilité de notre industrie de défense dont l’immense majorité des acteurs refuse de céder au diktat américain exercé sur le président Hollande.
L’affaire de la livraison est de la plus haute importance :
– si nous livrons, cela voudra dire, malgré les immenses critiques que je formule contre mon gouvernement qui accélère la décadence de la France, qui précipite la perte de son identité face à l’islamisation, cela voudra dire qu’il reste encore un peu de souveraineté en France.
– Si au contraire nous ne livrons pas, contre l’avis de 80% des Français je le répète, contre l’avis de nos industriels, comme le regretté Christophe de Margerie, disparu à un moment critique de nos relations, auquel je veux rendre hommage ici, car il fut l’un de ces grands patrons qui n’oublia jamais l’intérêt de la France, cela voudra dire que les pressions américaine et allemande, que j’observe sans cesse au Parlement européen, auront été plus fortes que la volonté de liberté des Français.
Je suis venu ici, au nom de Madame Marine Le Pen, Présidente du Front National, lancer un appel à la paix dans la crise ukrainienne. Aucune sortie de crise ne pourra se faire sans un compromis avec la Russie.
La voix de la raison passe par le dialogue entre les grandes nations européennes, et la Russie est un acteur incontournable de la paix et de l’équilibre en Europe. Ce compromis est possible si l’Allemagne ne s’enferme pas dans un réflexe impérialiste qui s’inscrit dans la continuité du rêve pangermaniste allemand, il est possible si les Européens font comprendre aux Américains que l’avenir de la paix, de l’équilibre, de la coopération sur le continent européen passe d’abord par un dialogue bilatéral fort et productif entre Européens et Russes.
La restauration de la confiance en Europe, puisque telle est la question de ce colloque, ne peut résulter que de la sortie de l’hypocrisie européenne et américaine et que du retour à l’esprit de vérité.
Vive la France éternelle et vive la Sainte Russie ! >>
Aymeric Chauprade est un homme politique et géopolitologue français. Membre du Front national, il a été élu député européen le 26 mai 2014…