L’école nuit à l’éducation…
C’est la rentrée scolaire…
Alors copiez ce billet d’humeur, donnez-le à lire à vos enfants, à vos proches, aux professeurs de vos enfants et aussi, envoyez-le à l’éducation nationale et à quelques ministres dont les responsables de l’enseignement…
22 années que je suis ma fille dans ses cheminements éducatifs…
Rapidement elle fut confrontée au système des “points”, des cotations pour tout et n’importe quoi, y compris l’abomination suprème : une cotation pour le cours de religion…
Voir une enfant de 7/8 ans se faire “recaler” pour des cours mensongers et lobotomisateurs, c’est révoltant…
Voir également que des cours de chant, de dessin, de gymnastique et même de français ou de mathématique puissent donner lieu à des cotation, est à mon sens inadmissible dans ces années d’apprentissage de la vie !
L’école devrait apprendre, donner envie de savoir, stimuler l’intelligence, développer le sens critique et la remise en question en même temps que les connaissances…
Voir des “bout’choux” adorables, revenir en pleurant parce qu’incapable de comprendre qu’il ont des “mauvais points” alors qu’ils font tout leur possible, est une désolation durable, en même temps qu’on constate que l’école finit par dégoutter plutôt qu’apprendre à aimer connaître la vie…
Et cette gabegie qu’on fait subir à nos enfants continue de plus belle dans les cycles suivants, jusqu’aux plus hautes études, s’ils y parviennent, d’autant que les frais, alors, deviennent parfois insurmontables pour les parents à faibles revenus.
Tout ce système a favorisé l’éclosion d’êtres obéissants à se positionner dans le moule d’une fausse démocratie privilégiant les carrières administratives dans les institutions étatiques…
Tant d’années d’études et une si importante montagne d’argent dépensé pour en arriver à faire de nos enfants des fonctionnaires au service d’une sorte de dictatucratie nazifiante qui considère tous les autres comme des moins que rien, des ratés ou des parvenus à tondre…
Cet état d’esprit s’étend, bien entendu aux grosses industries (nationales et multinationales) qui fonctionnent comme des ministères… (J’en ai eu, là aussi l’expérience, avec un énorme projet d’implantation de la voiture électrique en France et en Europe via GDF, il y a deux ans, qui a été refusé parce que je n’étais pas issu du sérail dirigeant… et ce avec, en finale, un mépris souverain… sauf que mon idée a été récupérée, mais c’est une autre histoire)…
Tout le reste du tissu économique, les petites et très moyennes entreprises, les indépendants, les créatifs, ne viennent pas du même clan et sont rejetés, méprisés, raillés…
40 ans, pour ma part, que je suis en conflit avec les fonctionnaires, tous considérant que mes semblables et surtout moi-même n’étions que des vaches à traire avant de les mener à l’abattoir fiscal…
Aucun service, que des sévices…, toujours des obligations, aucune politesse et pas la moindre considération…
Questionnez autour de vous, pas un seul petit patron, pas un seul indépendant, n’est heureux de vivre…, qui plus est, à la veille de mourir, au moment de la retraite, des pensions…, tous sont floués en constatant qu’ils n’auront quasi rien, à tout le moins la moitié de la plus basse retraite d’ouvrier ou d’employé…
Ce qui signifie que c’est le système entier qui est orienté par le servage, l’esclavage…
Aucun épanouissement, pas de répit…, payer toujours et encore, de plus en plus sans rémission…
L’école n’apprend rien de tout cela…
Alors, ras-le bel des programmes scolaires, symboles, selon moi, d’une institution contre-productive qui lobotomise les enfants et étudiants.
Mes arguments ?
Je récuse d’abord l’idée selon laquelle le système scolaire contribuerait à réduire les inégalités sociales, même quand il cherche à s’en donner les moyens.
Je constate ainsi qu’aucun programme scolaire, n’a empêché les élèves de milieux défavorisés de continuer à accumuler du retard par rapport aux enfants de familles plus aisées, pis, les milieux moins favorisés ne peuvent quasi plus accéder aux études supérieures pour leurs enfants, sauf à les préparer à devenir de la chair à canon en s’engageant dans des écoles militaires…
Asservissement encore, avec obligation, humiliation ultime, de défiler au pas et en rang devant les dirigeants-fonctionnaires, tous, en France, sortis de l’ENA !
Je dénonce ensuite le système des cotations, des “points” attribués… et le “processus de l’escalade” : l’école est en effet actuellement une obligation dirigée dans un but d’asservissement et d’obéissance, dans lequel réussir signifie consommer toujours plus d’années d’études…, c’est d’ailleurs le nombre d’années d’études réussies qui donne de la valeurs aux élèves…, strictement rien n’étant (volontairement) fait pour favoriser l’intelligence, la réflexion, la déduction et l’analyse personnelle…, tout n’est qu’orienté vers un principe d’assimilation (le par-cœur) sans jamais permettre des mises en perspective !
Et même en s’en tenant aux années de scolarité obligatoire, j’estime que ces années d’études font des enfants : des adultes intellectuellement invalides et des êtres à jamais arriérés !
L’assimilation est certes utile, une base de connaissance, mais tenant compte des nouveaux moyens techniques qui stockent durablement toutes les données du monde, apprendre par-cœur toutes les dates de guerres passées et toute une série de faits sans véritablement d’importance dans une vie, sauf à briller en société pour être un dictionnaire vivant…, n’apporte aucune véritable valeur éducative dans le sens d’un développement intellectuel de qualité !
Enfin, par son caractère obligatoire et monopolistique, rendant suspect tout accomplissement personnel en marge de l’institution scolaire, l’école produit un sous-développement progressif de la confiance en soi et dans la communauté.
Ainsi, le système scolaire actuel est finalement, pour la plupart des hommes et femmes, une entrave au droit à l’instruction !
À l’opposé du système scolaire existant, il faudrait jeter les bases d’une nouvelle institution éducative qui aurait trois objectifs : grâce à l’instauration d’un crédit éducatif, donner accès aux ressources existantes à tous ceux qui veulent apprendre à n’importe quel âge ; favoriser le libre partage des connaissances grâce à la constitution de réseaux du savoir ; permettre aux porteurs d’idées nouvelles de se faire entendre et d’affronter l’opinion publique.
Cette nouvelle institution éducative devrait être totalement indépendante du diktat du travail après études !
Car le système scolaire actuel représente une institution qui forme les individus à leur assimilation : être obéissant, être patriote, croire en dieu ou en des valeurs “dictaturiales”, favorisant les enfants à devenir des pions dans un système et à ne pas pouvoir le remettre en cause…
Il existe en effet des institutions qui sont faites pour être utilisées plutôt que pour produire…, et des institutions manipulatrices qui créent la demande pour leurs services en même temps qu’elles l’assouvissent…, n’ayant d’autre but que de justifier leur existence et leur pouvoir, devenant contre-productives.
L’institution telle qu’à repenser n’est pas génératrice de solutions, mais la partie essentielle du problème à traiter.
Dans cette perspective, il ne s’agit plus de dégraisser le mammouth, mais bien de se mettre en quête d’un autre mammifère !