L’Empire USA nous a ramené au bon vieux temps des procès & massacres de l’inquisition !
Rappelons rapidement de quoi il s’agit : Alors que les conflits créés pas les USA s’enlisaient, provocant rébellions à tout va, Barak Obama, prix Nobel de la paix (sic !), au pouvoir de l’Empire Américain devenu une dictatucratie mégalomane, a remis en application le “Mc Carran Act“, une loi de 1950, amendée par Richard Nixon, pour autoriser à placer en détention toute personne susceptible de mettre en péril la sécurité du pays… et ce, sans en référer le Congrès, une première limitation considérable de la liberté d’expression, compte tenu de l’attachement historique des États-Unis à ce droit fondamental.
Cette loi inique qu’est le “McCarran Act”, premier acte de la récupération “intelligente” du Nazisme, avait été faite sur mesure en 1950 pour exclure de nombreux individus sur base de clauses idéologiques, sous prétexte du péril communiste qui allait détruire le monde… C’était une manière d’empêcher toute discussion et tout avis contraire aux actes gouvernementaux, selon ce que Dwight Eisenhower (Ike), président des États-Unis, définissait comme les dangers d’une trop grosse influence des industriels liés au Département de la Défense des États-Unis : “Dans les conseils du gouvernement, nous devons prendre garde à l’acquisition d’une influence illégitime, qu’elle soit recherchée ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d’un développement désastreux d’un pouvoir usurpé existe et persistera”…
Cette loi “sur mesure” permettait de censurer, d’exclure et de chasser hors des USA diverses personnalités mondiales telles : le sociologue britannique Tom Bottomore, le romancier argentin Julio Cortazar, le poète palestinien Mahmoud Darwish, le dramaturge italien Dario Fo, le romancier colombien et Prix Nobel Gabriel García Márquez, le poète chilien et Lauréat du Prix Nobel Pablo Neruda et son disciple uruguayan Ange Raxna, les auteurs Graham Greene et Doris Lessing (Grande-Bretagne), le philosophe Michel Foucault (France), et divers écrivains : Dennis Brutus (Afrique Du sud), Farley Mowat (Canada), Kobo Abe (Japon), Carlos Fuentes (Mexique), Janv. Myrdal (Suède) ainsi que Pierre Trudeau avant qu’il ne devienne Premier ministre du Canada !
10 jours avant son assassinat qui n’était qu’un coup d’état, John F. Kennedy, le 12 Novembre 1963, s’apprêtait à divulguer une conspiration à l’université de Columbia, discourant de même façon que Dwight Eisenhower ! Ce discours est resté inconnu de la plupart des américains… et de la totalité (je crois qu’on peut le dire) des européens. Prenez le temps d’y réfléchir après avoir écouté cette allocution.
“Nous sommes de nouveau au bord du gouffre, toujours sous de faux prétextes ! Il y va de notre responsabilité commune face à un danger qui nous concerne tous. Les événements des dernières semaines nous ont amené à percevoir cet enjeu… Quelles que soient nos espérances pour le futur, s’agissant de réduire une menace ou de vivre avec elle, il est impossible d’éviter le défi qui concerne notre sécurité et notre survie, un défi qui se présente de manière inhabituelle dans toutes les sphères de l’activité humaine. En effet, le bureau présidentiel a été utilisé pour mettre sur pied un complot d’anéantissement de la liberté du peuple américain… et avant de quitter ce bureau, je dois informer les citoyens de cet état critique… La question de la survie de notre société fait apparaître deux nécessités, qui concernent à la fois le Président et la presse, deux gageures qui peuvent sembler contradictoires mais qui peuvent être conjuguées et remplies si nous nous groupons face à ce péril national. Je me réfère ici à l’importance d’informer largement le public et à la nécessité de refuser la politique officielle du secret. Le simple mot de secret est inacceptable dans une société libre et ouverte.. et nous sommes en tant que peuple intrinsèquement et historiquement opposés aux sociétés secrètes, aux serments secrets, aux réunions secrètes. Nous avons décidé il y a longtemps que les dangers de la dissimulation excessive et injustifiée de faits pertinents dépassent de loin les dangers que l’on cite pour les justifier. Même aujourd’hui il est peu justifié de résister à la menace d’une société fermée et totalitaire, tout en imitant ses restrictions arbitraires. Même aujourd’hui, il est peu justifié d’assurer la survie de notre nation si nos traditions ne survivent pas avec elle.. et il y a un danger très grave qu’un besoin annoncé de sécurité accrue soit l’opportunité que saisiront ceux soucieux d’étendre sa portée aux limites extrêmes de la dissimulation et de la censure officielle. Voilà ce que je n’ai pas l’intention de laisser faire dans la mesure où j’en ai le contrôle… et aucun officiel de mon administration, quelque soit son rang, civil ou militaire, ne devrait interpréter mes paroles ici ce soir comme une justification pour censurer la presse, étouffer la dissidence, cacher nos erreurs ou taire au public et à la presse les faits qu’ils méritent de savoir. Mais je demande à tout publiciste, tout éditeur, tout journaliste dans ce pays de réexaminer ses propres principes moraux et de reconnaître la nature du péril qui menace notre pays. En temps de guerre, le gouvernement et la presse ont traditionnellement mis en commun leurs efforts reposant largement sur l’autodiscipline, pour empêcher la divulgation d’informations non-autorisées à l’ennemi. En temps de danger “clair et présent”, les tribunaux ont maintenu que même les droits privilégiés du premier amendement doivent céder devant le besoin commun de sécurité nationale. Aujourd’hui, aucune guerre n’a été déclarée, et aussi féroce le combat puisse-t-il être, elle pourrait bien ne jamais se déclarer à la façon habituelle. Notre mode de vie est attaqué. Ceux qui se veulent nos ennemis progressent partout dans le monde. La survie de nos amis est menacée. Et pourtant, aucune guerre n’a été déclarée, aucune frontière n’a été franchie par des troupes en marche, aucun missile n’a été tiré. Si la presse attend une déclaration de guerre avant d’imposer l’autodiscipline qui s’impose dans ces conditions, alors peut seulement dire qu’aucune guerre n’a jamais autant menacé notre sécurité. Si vous attendez une situation de danger clair et actuel, alors je peux seulement dire que le danger n’a jamais été aussi clair et sa présence plus imminente.
Cela requiert un changement de perspective, un changement de tactique, un changement de missions, par le gouvernement, par le peuple, par tout homme d’affaire ou chef d’entreprise et par tout journaliste. Car nous sommes confrontés dans le monde à une conspiration monolithique et implacable qui repose essentiellement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence, de l’infiltration plutôt que de l’invasion, de la subversion plutôt que des élections, de l’intimidation plutôt que du choix libre, des guérillas de nuit plutôt que des armées en plein jour. C’est un système qui a mobilisé de vastes ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machinerie très efficace et au maillage très serré qui combine opérations militaires, diplomatiques, de renseignement, économiques, scientifiques et politiques.
Ses plans sont dissimulés, non publiés. Ses erreurs sont cachées, non affichées. Ses dissidents sont réduits au silence, pas complimentés. Aucune dépense n’est mise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret révélé. Il conduit la guerre froide, bref, avec une discipline de temps de guerre aucune démocratie ne pourrait jamais espérer ou désirer bien se porter. Cependant, toute démocratie reconnait les restrictions nécessaires liées à la sécurité nationale et la question demeure de savoir si ces restrictions doivent être plus strictement observées si nous devons faire face à ce genre d’attaque et d’incontestable invasion. A vrai dire c’est un fait que les ennemis de cette nation se sont ouvertement vantés d’acquérir dans nos journaux les informations qu’ils auraient dû obtenir dans le cas contraire en engageant des agents, par le vol, la corruption et l’espionnage ; que les détails des plans secrets de cette nation pour contrer les opérations secrètes de l’ennemi ont été mis à la portée de chaque lecteur de journal, ami autant qu’ennemi ; que les effectifs , la puissance, l’emplacement et la nature de nos forces et armes, et nos plans et stratégie pour leur utilisation ont tous été précisés dans la presse et autres médias à un degré suffisant pour satisfaire n’importe quelle puissance étrangère ; et que dans au moins un cas, la publication de détails concernant un mécanisme secret par lequel les satellites étaient suivis, a demandé son altération au prix de beaucoup de temps et d’argent. Les journaux qui ont imprimés ces histoires étaient loyaux, patriotiques, responsables et de bonne volonté. Si nous avions été engagés dans une guerre ouverte, ils n’auraient sans aucun doute pas publiés ces faits. Mais en l’absence de guerre ouverte, ils ne reconnaissaient que les contrôles du journalisme et non ceux de la sécurité nationale. Et la question que je pose ce soir est de savoir si des contrôles additionnels ne devraient pas être adoptés maintenant. A vous seuls d’y répondre. Aucun officiel ne devrait le faire à votre place. Aucun plan gouvernemental ne devrait imposer ses restrictions contre votre volonté. Mais je manquerais à mon devoir envers la nation, considérant toutes les responsabilités que nous assumons maintenant et tous les moyens dont nous disposons pour remplir ces responsabilités, si je n’attirais pas votre attention sur ce problème et ne conseillais vivement sa considération réfléchie. En de nombreuses occasions auparavant, j’ai dit… et vos journaux ont constamment dit…, que nous sommes en des temps qui font appel au sens du sacrifice et à l’autodiscipline de chaque citoyen. Ils demandent que chaque citoyen mette en balance ses droits et son confort avec ses obligations au bien commun. Je ne peux pas croire maintenant que ces citoyens qui travaillent dans le journalisme se considèrent non concernés par cet appel. Je n’ai pas l’intention de mettre en place un nouveau bureau de l’information sur la guerre pour canaliser le flot des nouvelles.
Je ne suggère pas de quelconque nouvelles formes de censure ou quelconque nouveau types de classification pour le secret. Je n’ai pas de réponse évidente au dilemme que j’ai soulevé, et ne chercherais pas à l’imposer si j’en avais une. Mais je demande aux membres de la profession journalistique et de l’industrie dans ce pays de réexaminer leurs propres responsabilités, de considérer le degré et la nature du danger présent, et de respecter le devoir d’auto-restriction que ce danger nous impose à tous. Tout journal maintenant se demande, par rapport à chaque histoire : “S’agit-il de nouvelles informations ?”. Tout ce que je suggère est que vous ajoutiez la question “Est ce dans l’intérêt de la sécurité nationale”. Et j’espère que tout groupe en Amérique, associations et hommes d’affaire et officiels à tous niveaux, poseront la même question des efforts à accomplir, et soumettront leurs actions aux mêmes justes contrôles. Et si la presse américaine considérait et recommandait la mise en place volontaire de nouveaux éléments spécifiques dans les rouages du gouvernement, je peux vous assurer que nous coopérerons de tout cœur et prendrons en considération ces recommandations. Peut être n’y aura t’il pas de recommandations. Peut être n’y a t’il pas de réponse au dilemme auquel se trouve confrontée une société libre et ouverte dans une guerre froide et secrète. En temps de paix, toute discussion sur ce sujet, et toute action qui en résulte, sont à la fois douloureuses et inédites.
Mais nous vivons un temps de paix et de péril tel qu’on n’en connu pas de précédent dans l’histoire. C’est la nature sans précédent de ce défi qui aussi exige de vous de répondre à une deuxième obligation, une obligation que je partage… et c’est celle d’informer et d’alerter le peuple américain, de s’assurer qu’il possède tous les éléments d’information nécessaires et qu’il les comprenne également : les périls, les perspectives, les objectifs, de notre programme et les choix qui se présentent à nous.
Aucun président ne devrait craindre que le public ne scrute son programme, car cet examen approfondi permet la compréhension… et la compréhension autorise le soutien ou l’opposition. Les deux sont nécessaires. Je ne demande pas à vos journaux de soutenir l’administration mais je demande votre aide dans la tâche énorme d’informer et d’alerter le peuple américain. Car j’ai toute confiance en la réponse et le dévouement de nos citoyens dès qu’ils sont pleinement informés. Non seulement je ne pourrais pas réprimer la controverse entre vos lecteurs, mais je dis qu’elle est la bienvenue. Cette administration a l’intention d’être franche concernant ses erreurs car comme un homme sage a dit un jour : “une erreur ne devient une faute que lorsqu’on refuse de la corriger”. Nous avons l’intention de prendre la pleine responsabilité de nos erreurs… et nous attendons de vous que vous les pointiez du doigt quand nous manquerons à cet engagement. Sans débat, sans critique, aucune administration et aucun pays ne peuvent réussir, et aucune république ne peut survivre. C’est pourquoi selon le législateur Athénien décréta que c’était un crime qu’un citoyen se dérobe à la controverse. Et c’est pourquoi notre presse fut protégée par le premier amendement (le seul business en Amérique spécifiquement protégé par la constitution), pas en premier lieu pour amuser ou divertir, pas pour exacerber le trivial et le sentimental, pas pour simplement “donner au public ce qu’il veut”, mais pour informer, stimuler, réfléchir, faire état des dangers et opportunités, montrer nos crises et nos choix pour mener, façonner, éduquer et parfois même provoquer la colère de l’opinion publique.
Cela signifie une plus vaste couverture et analyse des nouvelles internationales (car elle n’est plus lointaine et étrangère mais à portée de main et locale).
Cela signifie une attention accrue à une compréhension améliorée des actualités autant qu’une meilleure transmission. Et cela signifie, enfin, que le gouvernement à tous les niveaux, doit remplir son obligation de vous fournir l’information la plus complète possible en dehors des limites les plus étroites de la sécurité nationale… et nous avons l’intention de le faire. C’est au tout début du 17ème siècle que Francis Bacon remarqua trois inventions récentes qui étaient déjà en train de transformer le monde : la boussole, la poudre à canon et la machine à imprimer. Maintenant le lien entre les nations qui a été d’abord accompli par la boussole a fait de nous tous des citoyens du monde les espoirs et les craintes d’un seul devenant les espoirs et les craintes de tous. Tandis que les efforts se poursuivent pour vivre ensemble dans ce monde unique, l’évolution de la poudre à canon jusqu’à ses limites ultimes a mis en garde l’humanité contre les terribles conséquences d’un dérapage. C’est donc de la machine à imprimer, de la mémoire des actions des hommes, la gardienne de leurs consciences, la messagère de leurs nouvelles, que nous attendons de la force et de l’assistance, qu’elle nous donne confiance qu’avec votre aide l’homme sera ce pourquoi il est né : libre et indépendant.
J.F.Kennedy
Kennedy assassiné, kennedy qui s’opposait à ce qu’Israël possède des armes nucléaires, Kennedy qui savait que le Moyen-Orient était une poudrière qui pouvait être la cause d’une troisième guerre mondiale… Georges W.Buch a, plus tard, affiné le “Patriot Act”…
A ce jour il existe bel et bien aux states des camps de redressement ou il n’y a pas de réinsertion possible ! Il y est question que d’apprivoisement et de pur dressage. Plus aucun débat d’idée ne doit perdurer, il n’y a qu’une façon de penser qu’on se doit de respecter, sans concession ! Il faut tirer à boulets rouges sur une pensée unique qu’on tente de nous imposer. La mondialisation mise en chantier depuis belle lurette, écarte par la plus primaire dissuasion, voire la force, les opposants, ou au mieux en les marginalisant comme des pestiférés capables de propager un virus qui serait néfaste à l’asservissement par une pensée dominante. Les opposants représentant un danger bien trop important, mettant en avant les paradoxes d’une société qui prône en apparence les même valeurs que les “contestataires” tout en agissant à l’opposé…, il convient donc de les brider, de les dompter auquel cas, s’ils ne venaient à ne pas céder, ils pourraient même se voir purement et simplement éliminés . Les procès qui précèdent les “chasses aux hommes” qui nous informent des dérives totalitaires des USA (Bahring, Assange, Snowden), ne sont d’ailleurs que pure mascarade… procès que l’on croirait tout droit sorti des temps médiévaux avec ses hérétiques… et dans lequel les jeux sont faits dès le départ. Chaque accusé est jugé coupable avant même de s’exprimer…, la justice se retranchant systématiquement derrière une pseudo morale, n’ayant pour seul but d’éradiquer les minorités, noires, communistes, anarchistes, féministes, défenseurs des droits de l’homme…
Tout cela nous ramène finalement au bon vieux temps des procès de l’inquisition qui n’ont jamais cessé et ne cesseront jamais d’exister. Finalement seule la forme varie, il n’y a de toute façon aucune échappatoire possible… Jouer le jeu ne se révèle que naïveté. Ceux qui choisissent cette voie, pensant encore pouvoir garder leur identité et agir plus tard, seront de toute manière broyés, cassés, vidés de leur substance.