BHL, la gestion du vide…
Qui est-il donc ce BHL ?
Qu’a-t-il fait dans sa vie de si extraordinaire pour se permettre de juger comme ça tout le monde ?
BHL n’aime pas la France, il a la bave aux lèvres, avec la haine qui suinte de partout…
BHL n’aime que lui-même !
J’ai la faiblesse de ne pas croire au destin.
De manière générale et sans distinction précise, tout est pour moi affaire d’enchaînements illogiques et jamais préconçus, de non-déterminisme englobant des résultats parfois inéluctables toujours pris en défaut. L’acquis et l’inné , beaucoup de l’un et très peu de l’autre.
Une vision des choses aussi dérangeante pour les gnous que politiquement-non-correcte… me permettant de me méfier des individus pleutres qui fuient sans cesse leurs responsabilités.
De tout temps, j’ai toujours constaté que la part de non-sens de la vie galvanisait mes jouissances, parvenant à rire de tout et de tous dans une concrétisation salvatrice.
Encore maintenant…
Oui, je suis un rebelle déjanté, mais ce n’est qu’une observation finale amputée de tout contexte.
S’il fallait produire un condensé schématique de mon passage ou plutôt du mouvement passé inaperçu que j’ai opéré en ce monde, on ne pourrait se contenter d’en citer les extrémités pour le moins contrastées.
Ce site par exemple…
Néanmoins, je ne saurais en moi-même accepter une telle présentation quand ma fierté instinctive me susurre avec obstination que la moelle de mon existence ne peut se voir évaporée sans être d’une quelconque manière retracée par mes écrits…
En lisant divers auteurs particulièrement crétins, dont Bernard Henry Levy est le chantre, j’ai remarqué qu’ils s’ouvraient facilement de sérieuses perspectives d’avenir en pratiquant la masturbation intellectuelle, la gestion du vide s’acquérant ainsi pour eux avec fulgurance.
Ils préparent exclusivement leur terrain pour leur suite financière, sans l’afficher bien sûr, c’est tellement plus sournois, mais il faut bien avouer que sans ça, l’intérêt qu’ils suscitent auprès des plus cons qu’eux…, aurait tôt fait de décliner.
Une vie sociale foisonnante, bon, caricaturale certes, ponctuée de débats aussi enflammés qu’inutiles, parsemés de fausses polémiques sans concessions et de contre-argumentaires virulents mais creux…
L’art de la rhétorique intégré au papier peint, c’est tout un programme, difficile de prétendre le contraire.
De temps en temps, il arrive que les motifs imprimés répondent vraiment, oui, sans qu’ils aient mentalisé la réplique ni rien.
Alors là, on vit de grands moments.
Pour Bernard Henry levy, plus précisément, il faut arracher quelques bandes sur plusieurs mètres carrés pour vérifier la présence en question et poursuivre l’échange plus confortablement, mais, sinon, avec ses points-de-vue orientés dans le sens du vent qui souffle…, ce sont toujours des instants marquants de profondes débilités, dont le crétinisme exacerbé est camouflé derrière les gesticulations corporelles de sa chantonneuse en bouche de cul-de-poule qui joue au racollage de petite vertu.
Même avec la carrure et la pigmentation d’une crevette grise rabougrie, on a la rage à portée de main en voyant ce spectacle de cabaret putassier… et certains trouvent heureusement parfois le courage de notifier à ce vagin sur jambettes qu’il commence à nous pomper sérieusement, que sa présence, tout bien réfléchi, est dispensable.
Essai non transformé, sa démarche nous fait voir de très près l’intérieur…, le tout sans prise d’appui au sol. C’est l’intention qui compte.
Il y en a d’autre aussi !
L’époque des utopies…, plus pour longtemps.
On introspecte à grandes eaux, là où il n’y a rien à analyser tout en se flétrissant par le biais de leurs préoccupations aussi aberrantes que symptomatiques.
Pour illustrer, Bernard Henry Levy, secondé par son vagin déambulatoire et chantant…, n’envisageraient-ils pas en réalité, dans la confusion et la cruauté panoramiques d’émissions télévisées à leur gloire : soit d’embrasser une carrière de dictateurs des écrits, de gourous d’une secte hostile au genre humain et prônant le retour d’êtres illuminés annihilateurs de libre-arbitre… pour monter un groupuscule paramilitaire qui aurait pour tâche de s’en prendre à tous ceux (et celles) qui ne les aiment pas, avec le plus grand sérieux et en rédigeant de nuit les organigrammes en question, à l’éclairage de leur lampe de bureau ?
C’est-à-dire ; approfondissant davantage l’expérience du pathétique qu’à l’accoutumée, hormis le port imposé de bottes.
Elle ne vaut pas mieux que l’autre, finalement, avec ou sans petite culotte en termes de pénis-portefeuille de compagnie… et sous ses airs vaguement affectés par le mal-être sociétal.
On troquerait l’humiliation supplémentaire de la voir se prétendre créatrice et pas procréatrice…, contre une paire de baffes et ce, sans aucune hésitation…, cependant l’alternative ne s’est pas encore présentée malgré mes provocations en ce sens.
Elle outrepasse sans cesse le périmètre social de sécurité, par pure bétise dévote envers son écrivaillon, le plus souvent et motivée par le besoin d’asseoir son image de contemptrice sans scrupules.
Elle ne fait pas dans le détail, même si elle ne s’attaque pas de face aux autres, ses mots pourfendent les “ceusses” hors de son cercle, avec une crudité saladière qui a fait sa renommée.
Hargneuse masquée et impudente, son parcours tient dès-lors plus de l’encyclopédie que de la partition.
L’actualité me donnera un jour une occasion de renverser la vapeur, le jour ou suite aux folies ultra-religieuses du pays à l’étoile bleue, le monde s’atomisera…
Pas d’interactions, pas de soucis, s’entend.
Toute entreprise d’abordage de BHL serait ouvertement suicidaire et source de pénibilité accrue, considérant le physique à mi-chemin de l’intello et du malade mental.
Une ignorance réciproque est donc en l’occurrence et pour l’instant, un compromis de bon aloi.
La ruse à intervalles instables n’est que futilité dans les eaux sales de la vraie vie, plus encore lorsque la conscience de cette futilité est acquise par une victoire facile, face à la consternation qui me tenaille d’être encore debout chaque matin pour supporter un imbécile violent et une égoïste impuissante à peine capable d’avaler sans assistance de l’aspirine dès son petit-déjeuner.
Pour affronter l’absence de solutions à l’imbécilité et la connerie humaine, la prémonition constante d’un futur inévitablement tragique, puisque rien ne sait instiller la passion ou ne serait-ce que l’envie au cœur de nos entreprises machinales…, allez savoir si l’une et l’autre n’auraient eu l’idée sérieuse d’un suicide… et que, malgré tout et suite à un débat impitoyable au sommet, ils et elles auraient décidé amèrement de remettre à plus tard cette alternative…, quoique, derrière le soulagement instinctif et contradictoire d’avoir opté pour la continuation, se cache un espoir sans fondements.
Un espoir qui n’arrive pas à se justifier lui-même…, cependant il est là et joue son rôle de dernière ligne défensive avant capitulation.
Toutefois, la patience est salvatrice, les années passant, cette période désespérante à vivre implique logiquement des lendemains qui ne pourront que chanter, que pire ne saurait s’étaler.
Généralement, les gens parcourent les années avec une sourde abnégation en bandoulière, un mal-être grossier en tête et l’âme en veille.
Les élans de confiance et d’enthousiasme qui les atteignaient parfois plus jeune, finissent par considérablement se réduire, presque jusqu’à l’évanescence, au même titre que leurs propensions schizophréniques, l’invivable prenant une dimension qu’ils n’avaient pas eu le courage de soupçonner dans leurs pronostics d’enfants tourmentés.
Un temps, ils bercent l’ambition de se déployer dans la chanson ou l’écriture, pour s’apercevoir en fin de compte qu’ils ne font que reproduire avec une intensité moindre les structures et les styles qui les avaient charmé ailleurs.
Au nombre des exutoires défectueux, ils peuvent aussi compter le dessin paysager, la peinture de petits soldats Warhammer, des tentatives instantanément avortées en tant que philatélistes amateurs, la cinéphilie qui les lasse par sa récurrence, le jardinage et son lot de déceptions inhérentes à l’impossibilité de cultiver des plantes carnivores sous un climat tempéré, l’étude de la zoologie et de ses spécimen méconnus… Abandons sur abandons, restaient les Pink Floyd, la branlette et l’envie intermittente de sauter par la fenêtre, dépendante de leur niveau toxicologique du moment.
Et c’est à peu près tout, jusqu’à BHL et sa compagne…
La continuation pour la continuation est une philosophie dont on se lasse.
La règle édicte qu’une défaite aussi complète que celle qui afflige l’inhumanité implique une sortie définitive du jeu.