En décidant le 15 mai 2020 la mise en règlement judiciaire de la société Presstalis et la liquidation de ses filiales locales (SAD et Soprocom) qui diffusaient alors la presse quotidienne (journaux) et périodique (magazines) en France, le tribunal de commerce de Paris avait (enfin) ainsi acté la situation de faillite du principal diffuseur de presse écrite en France. Les errements et manœuvres de Presstalis ont eu pour conséquence de torpiller les journaux et magazines, le gouffre financier atteignait plus d’un milliard et demi, plus des centaines de millions d’euros de créances envers les éditeurs qui ont été gelées dans la tuyauterie de Presstalis, correspondant aux recettes attendues par les éditeurs ainsi qu’aux financements “forcés” que ceux-ci avaient dû consentir au diffuseur-Presstalis sur les dernières années.
Comme la quasi-totalité des éditeurs indépendants, nous n’avons jamais été associés à la gestion désastreuse et frauduleuse par bien des aspects de Presstalis qui pourtant, ajoutant du vice aux carambouilles et arnaques a demandé, encore une fois aux éditeurs, de remettre au pot dans une nouvelle structure alors que les trésoreries ont été rendues exsangues… un procédé calqué sur les pratiques maffieuses ! Nous avions confié Chromes&Flammes à ce réseau, lui apportant un chiffre d’affaires conséquent, en contrepartie, nous avons dû subir tous les aléas, les surcoûts et les retards de paiements de cette entreprise en pleine débâcle… l’instabilité du management et la valse des directeurs généraux au cours des dernières années déviant sans cesse le cap de ce bateau ivre.
Il nous a fallu supporter, non sans difficultés, des variations de barèmes toujours plus lourds et des délais de règlement toujours plus longs. Nous avons dû trouver des solutions d’urgence pour pallier les impacts de ces décisions tarifaires chaque fois imposées du jour au lendemain : ici, allongement de quinze jours des délais de paiement ; là, alourdissement de la charge des invendus… Un summum fut atteint avec la décision brutale et unilatérale prise par Presstalis de conserver sine die 25 % de notre chiffre d’affaires ; puis d’instaurer une retenue de 2,25 % de ce même chiffre d’affaires déjà amputé, pour ensuite ne pas nous payer les montants qui nous étaient dus ! Malgré nos demandes répétées, malgré les notes précises envoyées aux différents interlocuteurs de ce dossier, nos démarches ont été ignorées. Et lorsqu’enfin une proposition a été faite, son absurdité nous a conforté dans la certitude que Presstalis n’aurait aucune considération pour nos problématiques pourtant très objectives, et que rien ne nous serait proposé dans le cadre des négociations en cours.
L’autorité de régulation de la distribution de la presse (l’Arcep), a d’abord participé à la déglingue de la presse en obligeant les éditeurs à rester chez Presstalis qui s’est empressé de pomper encore plus un maximum des sommes revenant aux journaux et magazines… puis, devant la menace d’être attaqué pénalement pour avoir favorisé et contribué à cette arnaque, l’Arcep a autorisé les “petits-éditeurs” à quitter Presstalis sans préavis.
Mais, comme il n’y avait plus de réseau de diffusion, que la CGT avait orchestré des blocages pour préserver les salaires faramineux et indécents des employés Presstalis, diffuser des journaux et magazines était suicidaire !
Nous lisions bien, entre les lignes des récents communiqués, que l’on souhaitait nous faire payer ce départ, au nom d’une solidarité que nous aurions trahie. Autrement dit, que nos encours étaient considérés comme non prioritaires, dès lors que nous n’avions pas rejoint le plan de redressement proposé par les quotidiens dans leur seul intérêt (des quotidiens qui sont, rappelons-le, largement à l’origine de la situation de Presstalis par leur refus chronique de payer le coût de leur distribution et par leurs pratiques commerciales répréhensibles). Il est bon de rappeler ici que ces recettes, perçues sur les ventes des publications, doivent revenir aux éditeurs. Pourtant Presstalis se faisait payer – assez cher – pour assurer leur distribution et collecter nos encours ; ces sommes ne lui appartenaient pas, même si la société avait pris de grandes libertés avec l’usage de nos liquidités. Ne pas les restituer était tout simplement du vol.
L’État-Macron a alors versé à fonds perdu 70 millions d’euros à Presstalis, sans qu’aucun plan viable ne soit conclu pour la continuité de l’entreprise… tout cela afin que la presse quotidienne “amie” puisse continuer la propagande étatique. Nous avons donc appelé à un audit des encours, afin que les éditeurs puissent faire valoir leurs droits sur ce fonds en toute transparence. Enfin, nous avons demandé une fois de plus, face à ce scandale d’État, et compte tenu des sommes abyssales englouties par l’entreprise Presstalis, que soit ouverte une commission d’enquête parlementaire pour connaître l’usage réel de ces fonds. Certains actes de gestion pouvant à l’évidence être portés au pénal.
C’est alors que nous nous sommes aperçus que le Groupe Michel Hommell était co-actionnaire de Presstalis, ce qui l’aidait à publier ses titres malgré plus de 15 millions d’euros de déficits dans ses caisses… Le Groupe Michel Hommell en était finalement arrivé à vivoter à crédit non remboursable en même temps que Presstalis vivait sur de la cavalerie financière ! Cet immense “Barnum” les a toutefois entrainés vers la faillite, Presstalis s’est servi d’un million et demi d’euros des ventes du Groupe Michel Hommell qu’ils ont englouti dans le puits sans fond créé par Presstalis ! Comme il doit y avoir une sorte de justice immanente les 15 millions et demi de pertes du Groupe Michel Hommell dus à une gestion chaotique de fin de vie l’ont amené en faillite et liquidation totale et comme d’habitude les charognards ont dépecé la bête, l’ensemble des magazines étant vendu pour quelques milliers d’Euros tandis que les employés-esclaves, dupés restaient les mains vides ! Me souvenant des commentaires graveleux d’une partie d’entre-eux à l’égard de Chromes&Flammes durant les 40 ans de la “guerre du Kustom”, on ne peut que pleurer sur la bétise humaine ! La presse indépendante, lorsqu’elle est de même dirigée par des épiciers à la sauvette, disparaît, pareille hécatombe signifie qu’en France, désormais, l’information est le monopole des grands groupes. Une situation indigne d’une démocratie !
Voilà pourquoi Chromes&Flammes n’est pas sorti fin avril 2020 et que c’est notre site-web www.GatsbyOnline.com qui a été mis en avant, d’autant qu’il affiche entre 3.000 et 6.000 visiteurs/visiteuses par jour !!!! En un clic vous y êtes en totale liberté. Pour ce qui en est des réseaux sociaux et de la censure dictatoriale qui y est pratiquée, cela n’existe pas sur www.GatsbyOnline.com
Rétréci à l’infime partie concernant la presse automobile “spécialisée-automobile”, les rapports entre Nitro et Chromes&Flammes étaient et sont toujours une forme de vanité… Si Chromes&Flammes a été mis sur la touche mi des années ’80 c’est suite à l’œuvre téléguidée de Paris d’un inspecteur du fisc qui était également pigiste “ami” du Groupe Michel Hommell qui nous a collé une imposition d’office de 117 millions, ce qui va m’entrainer dans un dédale judiciaire pour finalement après huit ans, obtenir raison. Si l’édition C&F France a ainsi été provisoirement perdue, ce qui a bénéficié au donneur d’ordre et à Nitro, il n’en a pas été de même avec les éditions étrangères de Chromes&Flammes représentant 450.000 exemplaires mensuels en 5 langues/éditions ainsi que d’autres titres tel Top’Wheels aux USA (100.000 exemplaires)qui ont continué leur progression … Chromes&Flammes France ne représentait que 20% de l’ensemble des Editions Patrice De Bruyne…
Ce à quoi s’est ajouté un business de ventes (y compris aux enchères) d’automobiles de collection dans le monde entier représentant plusieurs milliers d’automobiles extraordinaires en plus de 35 ans. Cette “masse” a ainsi permis d’écrire près de 4.000 chroniques/histoires réunies pour une faible partie (environ 4.000) dans www.GatsbyOnline.com ! Ce qui explique que celles-ci ne sont pas écrites façon “pigiste inféodé à un système” dont il est la pute de sévices d’infos biaisées !
L’affaire du Covid19 à finalement plombé toute l’économie mondiale et simultanément les obligations écologiques internationales mènent à l’interdiction, dans une dizaine d’années, des moteurs thermiques ! Et en cette fin d’année 2020 s’est posée la question de racheter partie de la faillite du Groupe Michel Hommell… Tout était à vendre pour quasi rien, les 100 et quelques employés restant plongés dans “la merde”, leurs charges sociales et autres frais, en sus des factures non payées et autres joyeusetés, tout ça pour un marché en déclin et des lecteurs volatils… Les charognards n’ont eu aucune pitié ni aucun état d’âme… Business is business… Ils ont raflé les cadavres pour parfois 1 euro symbolique, pas de quoi se gausser ! Un monde de putes ! Pôvre Michel Hommell j’en ai presque pitié, d’autant que c’est son Manoir de l’automobile qui va être mis en barbaque pour éponger les dettes !
-Heroes Media a acheté Speedster, Combi et Super VW pour 50.000 euros
-Larivière Edition a acheté Echappement pour 10.000 euros et Gazoline pour 520.000 euros
-Caractère Edition a acheté Berlinette Magazine pour 1 euro symbolique
-Caïro Edition a acheté Auto-Modélisme pour 1 euro symbolique
-Riva Edition a reçu Nitro pour 1 euro symbolique
La vie ne se limite pas à des stupidités !… Avant la faillite du Groupe Hommel, c’est le Groupe Ten Publishing qui, aux USA, a stoppé net en 15 jours près de 20 magazines automobiles… Pareil en Australie et Nouvelle-Zélande ou Robert Murdoch, magnat de la presse, a stoppé net 20 magazines et journaux… C’est la grande déconfiture mondiale ! Ce qui reste de la presse sont des titres “approuvés Commission Paritaire” totalement aux mains de milliardaires qui reçoivent des “dons”, des “subventions” et des “assistances” par centaines de millions, auxquels s’ajoutent des “dons”, des “subventions” et des “assistances” des “GAFAM” (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) pour une sorte de “pensée unique”. Dans ce micmac, on peine à trouver de l’intérêt (comme il y a 40 ans) pour des Peugeot 203 “Kustomizées”, pour des Hot-Rods version “Rat’s” et autres engins devenus illégaux de par les Prescrits Européens ! Donc, pour faire simple, nous améliorons sans cesse notre site www.GatsbyOnline.com et poursuivons la publication de notre Gatsby Magazine dont le N°2 est actuellement en vente… et pour Chromes&Flammes, pourquoi pas un N°7 ?