La vie continue inexorablement….
Le temps passé est la chronique de disparitions mises peu à peu bout à bout.
On ne le ressent qu’au fil des souvenirs qui viennent s’ajouter à d’autres qui ressurgissent alors qu’on les avait enfouis au creux d’émotions.
Comme une pierre d’amertume que l’on jette et qui fait des ronds dans l’eau du tissu vivant d’amitiés, d’amours, de connaissances qui l’entoure.
On recommence sans cesse des histoires de vie, d’amour aussi parfois, malgré les craintes et incertitudes issues d’expériences parfois mal vécues.
Toutes des histoires qui commencent toujours trop tard et se terminent lorsque d’autres souvenirs brouillés sont en train de s’estomper.
Entre temps, le temps cache un moment son visage de vie pour accomplir une oeuvre macabre pour que les bouleversements de renouveau s’accomplissent…
Face à cette manière obscène qu’à le vivant de continuer inexorablement, nous éprouvons mille difficultés à renoncer aux liens passés pour s’ouvrir à nouveau à la vie qui attend.
Ainsi se construit autant le vide des absences que des nouvelles présences, tous ces vides ou le temps a passé imperceptiblement pour combler tous les creux et nos vides.
Il reste alors un dernier regard à donner sur la manière dont la vie fut ainsi modifiée, comment la vie se referme en absorbant les souvenirs, les déformant, les rendant approximatifs, lacunaires…
Ne laisser parler que le cœur et l’esprit, mettre en élocution les doutes et les angoisses, chercher les flammes de vie et d’amour qui rejaillissent envers et contre tout.
La vie redevient la vie, violente, tortueuse, cynique, mélancolique, à l’image d’elle même avec des liens qui se cassent, créant tristesses, et d’autres qui naissent, créant sourires, joies et émotions.
La vie continuera quand l’amour s’évanouira encore, quand une autre rupture sera à nouveau consommée et qu’il faudra reconstruire, encore, continuer avec ses failles et ses blessures vers de nouveaux ailleurs…
Se sera une autre sorte de mort pour une meilleure survie pour le pire et le meilleur à nouveau.
C’est la seule manière de se réconcilier avec soi-même, de donner chair au temps et de continuer vers la vie, malgré les gouffres qui entourent cette route et cette quète du destin…
Voila amies et amis de ce site, critiques et délateurs, délatrices, mes joies, tristesses et mélancolies pour que vous puissiez vous en abreuver.