L’amour, l’amour…
Ce soir, je vais m’attaquer à un problème dur et épineux…, pas les cactus…, pas les escroqueries immobilières du Var et d’ailleurs…, encore moins la libido de mon Blacky, ni la carte des vins aux resto’s (quoique, juste une…), mais les “amoures”…
Amour, Amour, ou t’es dis-donc…
Le pavé de bœuf est lancé dans la bagarre !
Quand je mets un pied, généralement les deux, dans une discussion sur le web, ce qui me f… les boules, ce n’est pas de mal dialoguer, très souvent ça ne se passe pas trop mâle de ma part…, c’est l’angoissante perspective de plonger dans l’abîme et de me noyer dans le médiocre…, c’est d’avoir la désagréable impression qu’on me fouette avec des orties fraîches, qu’on m’oblige à boire de l’urine de hyène en me faisant écouter, en boucle, l’intégrale de Jean-Louis Murat…
Le problème avec l’inconnu, tout comme avec un nain connu rencontré dans un concours de lancer de nains (et en ce cas avec une inconnue), c’est qu’on connaît très mal (très mâle aussi) à qui, à quelle, on a affaire en vue…
Une fois les préliminaires lancés, ou on papote de tout et rien, au premier émoticon qu’on m’envoie, mon estomac se contracte… et dès qu’un “LOL” survient…, ma langue se cintre… et si m’est envoyé un lien vidéo…, mon sourcil droit se fronce…, ça peut être très dangereux…, j’ai des années d’entrainement intensif…, bref, mes premiers mots sont souvent: “Bof, c’est la même chose qu’hier, mais en pire”…
Malheureusement, toutes les médiocrités se ressemblent, il y a plusieurs types de “discut’ailleurs”…, ceusses (mâles et femelles, parfois transsexuels) qui veulent impressionner, longues comme un jour sans pet…, qui additionnent les références inconnues et celles, bien trop connues pour les fuir comme un “anapeste”.
Des commentaires quasi sur-facturables de grandes surfaces qui ne proposent que des papotages vus, revus et rebus.
Il y a aussi les brèves, courtes comme une carte postale, quelques “sur-moi” qui se battent pour exister…, des sans références des anonymes, des orphelines d’amours divers (d’hivers surtout car les amourettes d’étés sont brèves)…, tellement pauvres d’idées (toutes-faites) que se promener dans un zoo pour discuter avec les bêtes peut paraître plus accueillant.
Il y a en effet les messages bourrés de “fôtes dortografe”, d’idées, de goût… et pire que tout, les messages muets…, sans queue ni tête, le désert des tartares…
Je peux concevoir que dialoguer, composer des mots en phrases, puisse ne pas être la tasse de thé des gens.
Personnellement, c’est un grand mystère que de côtoyer parfois simultanément des professionnelles, non pas de “la bonne chair”, mais de “la bonne ma chère” (aux deux sens du terme), qui attachent tellement d’importance à l’étiquette (également celle qu’elles oublient soi-disant d’enlever de leur sac, alors que ce sont elles qui l’ont cousu sur leur faux acquit en Turquie lors d’un voyage bon marché)…, à la présentation (surfaite), aux couleurs de leur salon, voire même à l’ambiance musicale (assez limitée), et qui oublient l’humour !
C’est facile, il y a des gens dont c’est le métier, il suffit de les contacter !
Le bouche à oreille, ça existe, même si avaler n’importe quoi par l’oreille est assez difficile…
La plus belle assiette du monde ne nous sauvera pas d’une vinasse, servie trop chaud, dans un petit ballon de bistrot, par une serveuse qui a ouvert plus de braguettes que de grands crus…, mais capable de vendre une paire de lunettes à un aveugle paralytique.
Pourquoi je vous écris tout ça en préambule ?
Je sais plus trop…, j’avais fêté il y a quelques jours je ne sais plus quoi dans un resto qui affichait des plats plus que sympas et “un bon service”… et j’ai eu envie de “remettre le couvert”…
J’aurais mieux fait de retourner dans le même bistro…
La semaine avait été belle et chaude comme une italienne quand elle a de l’amour du pognon et du vin…
Blacky et moi avions prévu de nous prélasser au bord de la piscine et profiter des rayons du soleil pour que je peaufine mon bronzage hawaïen et auburn aussi…, quand l’orage est arrivé, une véritable mousson, on se serait cru en vacances en Bretagne, à Kelenneg-ar-Mewan, une pluie brûlante après un soleil battant, de quoi virer au rouge.
J’aurais pu (du) en profiter pour déclarer mes impôts avec montage un peu litigieux en défiscalisation, lire un livre de Djian comme un après-midi sous la pluie… ou inventer le trampoline sans toile…, mais je cherchais juste un prétexte pour ouvrir quelques quilles…
On s’est donc retrouvé Blacky et moi dans un resto avec vue mer…
Le patron m’avait pourtant fait mauvaise impression, rien qu’à le voir Blacky s’était mis à grogner…, avec sa tête de pine mal dégrossie et son acné couperosé à la tronçonneuse, il ne me disait rien qui vaille le coup…, le genre de gonze que tu n’aimes pas avoir dans ton dos, le type castor psychotique à tendance sodomite qui t’aurait fait une bisette sur la fesse, un furet croisé avec une fouine épileptique avec un tarzouif de tapir…, j’ai déjà visionné des hures de compétition, mais un blaire de ce style, jamais…, il doit faire peur aux enfants et se faire caillasser régulièrement avec un groin pareil, ajoutez-lui un costard plus fripé que le cul d’une centenaire, le genre qui flanquerait le cafard à un fabricant de serpillères et vous aurez une petite idée de la bête.
J’ai donc décidé de rester vigilant et bien m’en a pris…, que de bons sévices… et une carte très bof, où quelques bouteilles de pseudo-prestigieux vinards se noyaient au milieu d’une sélection de bus, rebus et rebutant…, In vino diabolicum…, je crache encore des copeaux quarante-huit heures après…
– “Ah bon, le Chirouble, c’est du Beaujolais ? Pourtant ça sent pas vraiment la banane..
Ah! Non, je vous jure, être mis au monde, payer des impôts, se farcir un taf de merde et entendre de telles foutaises, ça devrait justifier une demande de transfert chez France Telecom en vue d’une bonne défenestration !
C’est sur, la converse s’est engagée aussi mal qu’un zob d’âne dans le chas d’une aiguille.
Passé l’envie de l’assassiner à coups de ballon de rouge pour que son agonie soit plus lente… et comme je n’étais pas venu pour faire un cours d’œnologie pour les nuls, j’ai juste mis mon nez dans mon verre et j’ai continué à causer avec mon voisin, des bleus, de la coupe du monde, de la pluie, du beau temps, de politique, de religion, de la vie et de la mort, tout ces sujets aussi stériles qu’un bistouri dans les mains d’un chirurgien pratiquant une vasectomie.
Un resto, je vois ça comme une pièce de théâtre…, si les acteurs ne sont pas dans la bonne configuration, ils endossent les rôles typiques d’un drame : le leader et les étrangers, qui vont plus tard se réintégrer dans leur famille…, ils fuient tous les normes sociales, mais ils développent leurs propres systèmes en même temps.
Les choses qui fonctionnent dans notre société ne sont pas acceptées dans un bouge – les relations engagées, par exemple…, en essayant de créer une utopie sans règle, les “clients” finissent toujours par retomber dans les vieux modèles de comportements sociaux.
Il est intéressant de comprendre jusqu’à quel point les gens sont capables de profiter de la liberté avant de se faire du mal…, mis à part les voyages, les excès sont un exutoire pour les émotions de certaines personnes et sont même parfois relativement sains.
Je pense que c’était exagéré dans ce bordel de mal-bouffe, mais comme je l’ai dit, cela dépend des acteurs…
Bref, sans tambour, je me suis enfui avec mon Blacky qui m’a vengé en faisant caca un peu partout (une magnifique diarrhée, une “coulante” discontinue depuis “notre” table jusqu’à la sortie), ainsi qu’un super pipi tout gluant et glissant…
Pluche-tard, comme la nuit, la vue-mer étant noyée dans la noirceur, et que la TV ne débitait que des âneries, j’ai préféré migrer du salon à ma salle de télécom’s…, pour tapoter sur le clavier de l’ordi et… j’y ai re-rencontré un “avatar” femelle… avec qui divers échanges de mots à mots, en mots divers, avaient déjà embellis quelques débuts d’autres nuits…
Tout de go, je me suis dit que ça ne servait à rien de tourner autour du pot (de miel), autant y mettre les doigts…, fi des banalités polies et policées, je n’y suis plus allé par quat’chemins…
– Ben voilà… Donc si vous avez envie de refaire des folies pas bien méchantes avec un vieux fou, n’hésitez pas, j’ai une belle vue mer plein sud…
– Merci … j’adore cette région .. c’est si beau, mais c’est quoi faire des folies avec un vieux fou ?
– Ahhhhhhhhh !
– Quand je vois diverses de vos chroniques et certaines de vos photos avec des femmes dévétues… des p…, c’est pas vraiment mon style…
– Mon programme est simple et ludique…, hop, vous venez…, on va se raconter des histoires, on finira par se faire des calins, puis on ne sait pas…, car si chacune à peur d’elle–même…, chacun a peur de lui-même…, ensuite, soit l’aventure c’était crétin et on va se raconter d’autres histoires… ou bien c’était très bien et on va planer… Le matin on va petit-déjeuner en roucoulant, on ira visiter la région, on photographiera tout et n’importe quoi et on se racontera plein d’histoires…, avec le temps on se chamaillera… parce que je ne sais quoi…, ca peut être la brosse à dents, un pet malheureux, ou je sais pas… et là c’est un choix de se replier sur soi ou de rire de tout et de soi… la vie c’est pas plus…
– ….
– Je suis un grand faussaire des mots en phrases, je fais du Céline, du Bukowsky, du Kerouac, de l’Audiart…, du moi-même entre-eux…, c’est passionnant… Quant aux photos, si certaines incluent quelques jeunes et jolies, on ne peut rejeter en comparaison Toulouse-Lautrec qui peignait des putes… Alors, sinon…, il faudrait bannir Victor Hugo et Gainsbourg entre des milliers d’artistes… De toutes façons, avec 1200 kms de distance, vous ne craignez rien…, de moi…
– Si ce n’est que de la photo ou de la peinture, pourquoi pas, j’apprécie… et j’adore Victor Hugo et Gainsbourg… mais, vivre avec eux, là c’est autre chose !!! C’est vrai que c’est très loin St-Tropez… Dommage… Je serais bien venue faire un petit reportage photos… Mais, qui fait toutes ces photos qui illustrent vos chroniques ?
– Moi… Soit avec un Samsung Galaxy7, soit avec un Nikon D5100 objectif 105…
– C’est beau !!!
– Merci…
– Et quelle prose… Question de venir au sud, on dirait que la voiture n’est pas le meilleur moyen pour l’atteindre… le sud, on fait comment alors ?
– Je ne sais… Il faut que vous signez une décharge au cas ou j’aurais une pulsion de viol… On ne sait jamais !
– J’ai jamais signé de décharge ni été violée…, je n’y crois pas, par contre, à choisir, je préfère le sud…
– Je suis venu plein sud sans doute parce qu’enfant j’y ai vécu de bons moments… Ici en début de vidéo ! La première partie de ce film familial des jours heureux sur la Cote-d’Azur, est la raison pour laquelle j’ai décidé d’y venir profiter de ma retraite…
C’était un temps bon enfant…
Grand chagrin…
C’était un temps bon enfant ou Bourvil chantait les crayons, ou Roger Pierre et Jean Marc Thibault entonnaient “A Joinville-le-Pont, pompon”, ou Fernand Raynaud hésitait à acheter des oeufs cassés ou pas cassés…
Une époque telle un p’tit bal perdu dans un pré ou l’on cueillait aussi bien les fleurs des champs – les notes d’André Claveau, Luis Mariano, Patachou, Guétary, Eddie Constantine ou Annie Cordy – que les fleurs du mâle des Ferré, Aznavour, Bécaud et Brassens…, débutants.
On était alors zouave de l’humour, on était zoulou du ciboulot, ça dépendait de l’heure, des amours, des emmerdes, de ce qu’on avait bu ; mais pas d’un parti pris.
On ne le gardait pas pour soi, cette bohème du samedi soir, on la partageait entre potes dans des cabarets à fantaisies ou à chanteurs.
Il suffisait de franchir la porte d’un music-hall, même minable, pour que la vie en rose, que la vie en grise, que la vie en vive dans un manège à moi qui restait toi…
Beaucoup de rires, de rêves, d’illusions, d’aspirations.
Papa venait de cet univers-là.
Qui n’existe plus.
Ou alors, une fois tous les cent ans, en un casino de province appelé “Never- more”, tel un brigadoon d’années d’après-guerre qui enseigne à ne pas se prendre au sérieux.
Quand je suis né, il est devenu ma vedette.
Sa voix ronde montait dans le grave quand la tendresse le chatouillait, une tendresse bourrue.
Au fil du temps, entre la “Deuche” et le “Tepaz”, il se mettait en cravate pour monter au turbin, avec sa silhouette quotidienne, son air bonhomme, sa manière de boire une bière, de taper sur l’épaule d’une commère ou de hocher la tête face à la misère du monde, le cœur sur la main, dur quand il fallait pour ne point se fondre dans le gris des réalités.
Je ne me plains pas qu’il est parti de l’autre coté du miroir, il m’a fait vivre et ça c’est magnifique.
En passant au travers, hier, il m’a dit qu’au fil du temps qui passe, il me suffirait de regarder le miroir pour le voir de plus en plus nettement…
Je suis triste, parce que les vociférations débiles de la rue ont brisé le miroir, et c’est grand chagrin…
– Très beau !
– C’est le texte de la première partie…
La douce dame en noir qui sentait le massepain me l’offrit un soir.
La maison était chaude, la lumière dessinait le chien et le loup avec du doré entre les dents.
C’était mon cadeau de Nöel.
La poupée en caoutchouc dur avait 18 centimètres de haut et portait un short rouge.
“C’est une souris et il s’appelle Mickey”, m’a dit ma grand-mère Marie.
Elle n’était pas riche et avait du se priver pour m’acheter ce jouet.
Je te salue Marie et je t’aime.
Je pense à toi.
On a tous un Mickey.
Le mien se confond avec la bonté que dégageait mon aïeule et le cocon de la maison de mon enfance.
Quand on rêve à la maison natale, on participe à cette chaleur première, à cette matière bien tempérée du paradis matériel.
Dans cette ambiance ou vivent les êtres protecteurs apparus en ces lieux, Mickey devint mon dieu lare.
La demeure immobile de l’enfance nous tient définitivement dans ses bras et la poupée Mickey, qui me regarde debout et les bras écartés sur mon bureau pendant que j’écris ce texte, fait partie des objets devenus vivants par le travail de la mémoire.
Ce Mickey ne me quitta plus.
Il devint mon confident.
Caché dans le cartable, il entra à l’école avec moi.
Serré sous ma veste, il m’accompagnait au cinéma et après, on se racontait en riant les bons moments du film.
Contrairement aux Mickeys embourgeoisés d’aujourd’hui, le mien a le museau long, une gueule de brave voyou, d’autant qu’au fil du temps ses couleurs s’écaillent.
Avec moi, il regardait les filles et m’affirmait que nul trésor de Rackam-le-Rouge n’est plus beau que ceux qui bougent sous les jupes et les pulls.
Plus tard, je lui confirmait que c’était exact et, le feu aux joues, je lui décrivait des secrets plus ronds que ces oreilles.
Je quittai des gens, je quittai des maisons, lui ne me quitta jamais.
Je fis des valises et l’y glissai.
Tournai, Paris, Londres, Miami, New-York, Hollywood, Dubai, Bruxelles……
Et Mickey !
Il y a des avions que je n’ai pas pris parce que je l’avais oublié.
Des chemins ratés d’adulte ratés parce que je tenais trop à lui.
Drôle d’histoire d’amitié.
Je vieillissais un peu plus en suivant le temps.
Moins que lui, craquelé et le caoutchouc durci par mes défaites, mes toquades et mes schizophrénies que je soufflais dans sa tête de Mickey, comme si nous renouvelions le pacte de Dorian Gray et du tableau.
S O S psyckey !
Ridicule récit que de quelqu’un de niais attaché à un fétiche ?
Nenni !
Mickey, ce monsieur objet est une valeur vivante car il avale l’irréalité sans laquelle vivre est impossible.
Il faut que la réalité tremble dans le fantasme pour que nos valeurs ne meurent pas.
Mon Mickey, par exemple de vos propres souvenirs, créé par grand mère Marie, il y a presque cinquante ans.
Le jour ou Marie est morte, la tête du Mickey est tombée.
Je l’ai recollée mais ça n’a pas fait renaître grand mère.
Mais au moins je parle d’elle et de ma vie, expériences et souvenirs avec Quelqu’un.
Viens mon Mickey, dis moi ou habite le vent pour que je ne me jette pas par la fenêtre du jardin, car je n’aime pas les temps qui courent.
– Magnifique cette vidéo d’enfant et le texte avec Mickey … difficile de croire que c’est le même homme qui écrit, par rapport avec la prose habituelle de vos chroniques un peu orgiaques (suis pas sûre que ce mot existe)… Belle soirée dans le sud…, il faudra que je revienne passer qq jours dans cette région que j’adore…
– Il y avait Gainsbourg et Gainsbarre, Tom et Jerry, Maq et Iavel, Jeckyll et Hyde, il y a moi et moi-même… Je vous avoue de temps à autre fatiguer de la complication des humains et du temps perdu…
– Eh oui il y a eu…, ce n’était pas mal non plus… A la recherche du temps perdu…
– Pas du tout perdu…, je suis basiquement compliqué et complexement simple…, j’ai divorcé, rompu d’avec ma maîtresse, changé d’univers en partant m’installer plein sud… Ayant 67 ans et n’étant pas (encore) foutu ni malade, tel que l’alzeimer et autres cancers…, portant bien malgré quelques kilos de bonheur…, parfois j’ai envie de me la couler douce et relax, seul avec mon chien Blacky…, parfois le fond basique ressort concernant le sexe et son cortège de oui’s et non’s…, de peut-être, peut-être pas, demain, hier, bientôt, jamais, quoique… qui use les plus solides… Mon chien ne me pose aucune question, sauf quelques aboiements…, mais comme j’ai pu lui voler en photos quelques mimiques et attitudes, il a l’air heureux, s’inquiète de mes rares minutes d’absences et me pousse à des balades… J’en reviens au basique, ou je vous vois seule, pas stupide, active, jolie… qui voit aussi le temps passer… et je me dis en vous l’écrivant : “Pourquoi ne pas jouir ensemble, se faire des p’tits plats, visiter la région, faire des photos, des textes, en papoter en terrasse vue mer… tout ça avant de perdre un peu plus de ce qui reste”… C’est pas plus… S’il y avait autre chose, d’autres gens, on ne serait pas là, ni vous ni moi, à minauder et dire sans rien dire… Voilà… Pas plus, pas moins qu’un humain un peu décalé qui a beaucoup vécu, boulingué et beaucoup vu… qui est poète, a toujours une âme d’enfant mais a été parfois salaud d’affaires car la vie est aussi une jungle peuplée d’affreux et de sauvages… Pour ce qui est de l’amour…, j’ai un sourire, en double sens, je me suis fait “avoir” quelques fois… Donc, d’un coté ça me fait plaisir, d’un autre je regrette déjà…, je suppose que c’est pareil pour vous…
– …
– Après ma maîtresse Waterlootoise dont j’ai écrit une chronique assassinement suave d’humour décalé…, et “pluche tard” dans le temps qui passe, j’ai attiré une Parisienne de mon même âge avancé, me disant qu’une plus jeune ce n’était peut être plus de mon âge (de toutes façons, une plus jeune, c’est plus cher)… et que mon ex-femme avait le même… Et la voilà QUI OSE venir quitter son Paris et venir s’encanailler aux Issambres… Elle m’a trouvé timide… et s’est d’elle même mise nue pour réveiller mes ardeurs… Tatatata… 15 jours cool, puis son retour à Paris pour en revenir 15 jours plus tard… en trop d’amour… et là, ça a dégénéré, fouillant mon compte, me reprochant mon trop petit nid douillet et cherchant à me faire croire que le bonheur serait assuré dans l’achat d’une belle et grande maison, toujours vue mer mais avec plus de place pour recevoir ses amis et sa famille… Je l’ai trouvé mauvaise, surtout qu’elle me soulignait (souvent) appartenir “à la haute”…, de vagues lointains à particules…, et a fini par me dire qu’on n’était pas du même monde…, pas du même milieux…, moi qui payait tout en gentlemen (c’est à dire en imbécile le sachant)…, mais ça m’a fait mal vis-à-vis de mon pov’papa maître-tailleur de province qui avait tant et tant travaillé…
J’ai mis sa phrase sur le dos de trop de vin rouge, mais c’est revenu le lendemain, donc, je l’ai ramenée à la gare… Fin triste d’une aventure que j’imaginais radieuse… Voilà qui peuple mon temps perdu…
– …
– Je m’en vais cuisiner un poulet saté aux beignets confis pour Blacky et moi… Bonnes lectures, joyeux rires… Ne vous inquiétez pas de moi ni pour moi… je ne suis pas plus pornocrate que pornobeauf et autres, simplement un humain…
Amies, amis internautes qui me lisez (toujours), vous n’êtes pas sans savoir qu’il existe quelques petites différences entre les spécimens de sexe féminin et ceux de sexe masculin.
Inutile d’insister sur les différences de type morphologiques comme le fait que la femme porte des boucles d’oreille et que l’homme porte des slips kangourou…, il y a aussi des différences d’ordre intellectuel, qu’il est indispensable de connaître si l’on envisage d’avoir des activités communes prolongées avec une personne de l’autre sexe.
Pour cela, la meilleure façon d’étudier le sexe dit faible, c’est de se pencher sur les magazines dits féminins et de les comparer à ceux réservés aux hommes.
Les couvertures sont sensiblement pareilles, une jolie fille, plutôt habillée sur le magazine féminin et plutôt peu ou pas couverte sur le masculin.
Au niveau éditorial, là aussi, quelques similitudes : amour, sexualité, régime, psychologie, mode, beauté pour les magazines féminins. Plus ou moins la même chose chez les hommes, sauf la psychologie et les grands tests, les deux premières rubriques ont, par souci d’économie, fusionné…, les différences sont donc infimes.
Les magazines féminins proposent des régimes et des fiches-recettes, alors que dans ceux des hommes, on trouve des posters géants en double page de filles consommables (c’est-à-dire jeunes et jolies).
On peut rationnellement en déduire que l’homme s’intéresse à la décoration, alors que la femme ne pense qu’à bouffer.
On trouve souvent des magazines féminins dans les salles d’attente des toubibs, le masculin quasiment jamais…, cela prouve indubitablement que les hommes jouissent d’une meilleure santé. Mais c’est dans un magazine féminin que j’ai trouvé cette information extraordinaire : “Mon vin excite sa libido !”…
Après une odieuse étude menée par des abstèmes dépressifs qui tentaient d’établir une relation de causalité entre la dégustation d’un verre de vin et le risque de cancer, c’était une démarche autrement plus alléchante et séduisante…, quoique…, c’était un urologue et andrologue qui l’affirmait, chiffres à l’appui : “Il y a un lien entre le vin et la bagatelle”…
Il s’agissait d’une étude réalisée par l’hôpital Santa Maria Annunziata à Florence prouvant que le vin rouge consommé modérément augmentait le désir sexuel féminin…, l’étude démontrant que les femmes ayant bu du vin rouge montraient un “indice de fonction sexuelle” de 27,3 points contre 25,9 pour celles qui avaient consommé d’autres boissons alcoolisées… et 24,4 pour les abstinentes.
“Les femmes qui boivent du vin ont donc une vie sexuelle plus trépidante que les autres”, me suis-je dit !
Et l’article d’expliquer que 800 femmes âgées de 18 à 50 ans avaient accepté de répondre à un questionnaire évaluant leur santé sexuelle… Selon les résultats, les femmes buvant deux verres de vin par jour étaient plus épanouies sexuellement que celles qui buvaient un verre de vin par jour qui avaient quant à elles une vie sexuelle plus mouvementée que celles qui ne buvaient pas du tout.
Heureusement pour nous, les hommes, il y a des savants qui savent encore chercher dans la bonne direction…, plus une femme est amoureuse, plus elle aime le vin…
Le vin et l’ivresse sont-ils bénéfiques pour la qualité des gros câlins ?
De tous temps, le mot orgie a signifié “bonne chair” sous toutes ses formes : bonne nourriture charnelle, vin qui a du corps, de la cuisse et chair des corps nus en fusion.
Ce n’est pas un hasard !
On se rappelle qu’un effet similaire sur la libido des femmes avait déjà été observé, toujours en Italie, avec la consommation de chocolat noir.
Ce soir, en conséquence : fondant au chocolat, accompagné d’un bon vin rouge…
Merci qui ?
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