L’anti-épistémicide…
Nombreuses sont les raisons qui découlent d’une réalité inacceptable contre laquelle je me suis toujours battu et face à laquelle les réponses des États quels soient-ils, restent sans réponses, nécessitant un exorât permanent de compréhension concernant la “stupiditude” généralisée qui scelle l’exclusion et la subalternisation des masses, dans lequel la soif de pouvoir engrange des fortunes dues aux compromissions et corruptions. Cela joue un rôle stratégique en lien avec le pouvoir d’un système politique qui sans cesse structure et restucture une société organisée sur le principe de tout délimiter, que ce soit par les lois ou les coutumes souvent réinventées. Il s’agit d’un type de société dans lequel le caractère structurel du pouvoir de l’argent empêche la réalisation des fondements de la démocratie, à savoir la liberté, l’égalité et la fraternité, car une telle société consacre les hégémonies et les subalternisations comme étant les fondements inamovibles du pouvoir.
Mais seuls les bénéficiaires sont les signataires de textes de lois liberticides aux formulations volontairement complexes réalisées par des preuves empiriques dans des faits inventés qui prévalent dans toutes les instances de pouvoir de la société : dans les merdias, dans les conseils d’administration, auprès des directeurs et chefs d’entreprises, dans les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires, dans les hiérarchies ecclésiastiques, dans le corps enseignant (surtout des universités publiques ou privées), etc. C’est une dimension du pouvoir souverain sur la vie et la mort du bétail humain. Il est opérationnalisé, selon Foucault, par le “biopouvoir”, un concept qui décrit une technologie du pouvoir, une biopolitique du pouvoir qui permet l’élimination des segments indésirables. Foucault synthétise cette opération dans l’expression “laisser vivre ou laisser mourir”... Par exemple le racisme qui actuellement interdit de ne pas aimer une certaine religion, bâtie sur des massacres de populations.
Leurs adeptes volontairement très typés qui sont nommés du même compressif, véhiculent cette “doctrinisation” comme étant une religion. La remettre en cause est illégal, une disposition unique, politiquement amenée par corruption et manœuvres intimidatrices car personne (sauf au moyen-âge, ou pour une autre folle croyance on était poursuivi pour être anti Chrétien ou anticatholique Ce fut même prétexte à des éradications, des guerres, des atrocités… Que certains/certaines n’aiment pas la couleur jaune ou bleue voire rouge, ni des disproportions humaines ou architecturales, est pourtant un droit de penser… Dire et convaincre en s’appropriant la pensée unique, la possession des merdias et en faisant réécrire l’Histoire pour que soit effacé que les X n’aiment qu’eux-mêmes et ceux qui peuvent les enrichir, leur est toutefois indispensable comme condition pour pouvoir prendre la vie de quiconque est autre qu’eux-mêmes.
Pour pouvoir prendre les biens et vie d’autrui, la fonction meurtrière d’une religiosité renommée “Etat” ne peut être assurée que tant que celui-ci fonctionne, sur le mode du “bio-pouvoir”... Actuellement ne pas aimer les Ukrainiens est quasi condamnable alors que ne pas aimer les Russes est dans l’air du temps… C’est une forme de racisme ou de point de vue… Il en est de même entre les Juifs et les Arabes, c’est sans fin… On m’objectera que les Chiens et les Chats font de même… L’analyse de ces données y relatives soutient-il que les idées sont préinscrites dans les cerveaux et ne peuvent être discutées en raison de la violence qui expose les “ceusses” qui le pensent, le disent et l’écrivent ?… Il faudrait donc être obligatoirement “Politiquement-correct” donc “laisser mourir les opinions divergentes au bien-être sociétal d’une collectivité”, les choses et les gens en raison de l’omission de groupes d’États hégémoniques. Diantre ! Ce processus de bannissement est allié à l’exclusion des récalcitrants…
Comme cela ne suffit plus, ce que l’on constate en Ukraine et en Palestine… sont utilisées les “Fake-News” de tous bords semblables à de la religiosité d’éducation, principal atout de la mobilité sociale dans les pays “librement opprimés” comme le sont devenus les pays Européens… Dans cette dynamique quasi moyenâgeuse, le système éducatif s’est constitué, de manière presque absolue, pour les personnes considérées comme inférieures car étant la cause et la source de multiples processus d’annihilation de la capacité cognitive et de la confiance intellectuelle. Ce phénomène se produit par l’abaissement de l’estime de soi des gens “différents” et de la suprématie occidentale, seule garante des vraies libertés, ce qui est distillé par les merdias aux ordres ainsi que par le système éducatif… C’est ainsi qu’est cultivé racisme et discrimination jusque dans dans la vie scolaire quotidienne… A force de présenter un peuple auto-désigné élu, qu’on ne peut remettre en cause, les plus basiques se révoltent et suppriment ce qu’on leur impose…
Cela s’ancre avec le déni de la condition des sujets de connaissance, par la dévaluation, la négation ou la dissimulation des contributions d’autres populations au patrimoine culturel de l’humanité, par l’imposition de l’équivalent d’un blanchiment culturel et par la production de l’échec et des abandons scolaires, puis sociaux… J’y ajoute que des caricatures ne sont pas nécessairement des pulsions humoristiques, mais de la lobotomisation des masses sous couvert d’un mépris humoristique… C’est de l’épistémicide. C’est grave lorsque c’est institutionnel, protégé par les chefs qui en font processions et fausses émeutes avec répressions pour créer ainsi volontairement des épistémicides quotidiens, il faut donc de laver de ce qu’on nous asperge et dons aussi éliminer ce qu’on nous lobotomise…L’influence indigène des rezaderais (femmes qui font la prière) du nord-est du Brésil et de la cosmologie érotique de la déesse grecque Aphrodite ainsi que des Orishas Yemanjá et Oshun.
Ce nouveau paradigme constitue une alternative à chacun de ces traits. En premier lieu, il n’y a pas une forme unique de connaissance valide. Il y a beaucoup de formes de connaissances, autant que les pratiques sociales qui les génèrent et les soutiennent. La science moderne occidentale s’appuie sur une pratique de division technique professionnelle et sociale du travail et sur le développement technologique infini des forces productives dont le capitalisme est aujourd’hui l’unique exemple. Les pratiques sociales alternatives génèrent des formes alternatives de connaissance. Ne pas reconnaître ces formes de connaissance, implique de délégitimer les pratiques sociales qui les appuient et, dans ce sens, de promouvoir l’exclusion sociale de ceux qui les promeuvent. Le “généocide” qui caractérise tant de fois l’expansion européenne fut également un épistémicide : on a éliminé des peuples étranges parce qu’ils avaient également des formes de connaissances étranges…
Et l’on a éliminé ces formes de connaissances étranges parce qu’elle se fondaient sur des pratiques sociales et des peuples étranges. Mais l’épistémicide a été beaucoup plus étendu que le génocide parce qu’il a toujours prétendu subalterniser, subordonner, marginaliser ou “illégaliser” des pratiques et des groupes sociaux qui pourraient constituer une menace pour l’expansion capitaliste, ou durant une bonne partie de notre siècle pour l’expansion communiste (sur ce point aussi moderne que le capitalisme), et aussi parce que cela est arrivé aussi bien dans l’espace périphérique et extra- nord-américain du système monde que dans l’espace central européen et nord-américain, contre les travailleurs, les indigènes, les noirs, les femmes et les minorités en général (ethniques, religieuses, sexuelles). Le nouveau paradigme considère l’épistémicide comme un des grands crimes contre l’humanité. Et cela revient en force en Ukraine et en Palestine, Européens, nous somme des monstres, des colonisateurs destructeurs…
Les normes définissent ceux et celles qui les représentent en excluant les autres. Tant qu’on décrit la diversité du monde par le prisme de la norme, nous créons de l’exclusion. Toute norme aboutit ainsi à l’exclusion de celles et ceux qui n’y répondent pas. On peut essayer d’apprendre à tolérer ces autres, mais ce ne sera qu’un pis-aller. Il n’y a en effet pas à les tolérer, puisque cette catégorie d’autres n’a fondamentalement pas lieu d’être. En biologie, la norme ne tire sa légitimité que du fait d’être représentée par le plus grand nombre. Si l’on parle de diversité, alors elle doit inclure chacun(e), en tant que représentant(e) de cette diversité, de manière égalitaire : personne n’a à être toléré, la tolérance ne fonctionnant que dans un sens. Or personne ne représente une normalité porteuse d’une quelconque légitimité supérieure. Bien sur, prêchant pour ma sainte chapelle, je ne puis que vous inciter à vous abonner (1 euro) à www.GatsbyOnline.com où à www.ChromesFlammes.com pour lire des articles différents…
NB : Attention ! Les effets sont immédiats, chacun des 4.000 articles renvoient dans chaque cas, à une sensibilité et une esthétique éthique “autre” comme un leitmotiv philosophique provoquant des images, des sensations et… la vie !
2 commentaires
Maître, vous évoquez Michel Foucault dans votre texte, mais Judith Butler et, surtout, Jacques Derrida pourraient enrichir la discussion sur les notions de centre et de marges, ainsi que sur la déconstruction des oppositions binaires susceptibles d’engendrer l’exclusion. Je rappelle néanmoins avec humilité que pendant que vos lecteurs s’enorgueillissent de leur supposée compréhension de vos écrits, vous ne vous limitez pas à la lecture, mais vous vous engagez activement dans la rédaction et la publication. Cette tâche est infiniment plus complexe, mais contribue au bonheur de vos lecteurs. Merci encore.
Je pensais à l’ancien présentateur télé… Mais il est d’évidence que ce texte m’est personnel… Je l’ai tapoté en extasie fulminante, un état de sidération que seuls des Maitres à penser peuvent écrire dans une sorte d’extasie. Personne n’est mort, je vous l’assure, quoique ce serait possible… J’ai le vague souvenir de l’avoir écrit dans le but que personne ne comprenne ou je voulais en venir. J’avais oublié que vous en étiez capable.
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