Un soir trop arrosé de Mojitos, le Chaînon Manquant de l’humanité m’est apparu sous la forme d’une femme nue, portant une croix, symbolisant le poids de l’inhumanité… qui m’a dit :
– “Il est nécessaire que les humains acceptent le côté sauvagerie animale de leur nature…, ils doivent trouver un moyen de venir à bout du réflexe : se battre ou s’enfuir…, ce talent appris au cours de milliers de générations, car si les humains ignorent leur besoin de blesser et d’être blessés, si ils le refusent et qu’ils laissent les frustrations s’accumuler, alors les humains auront ce qu’ils ont semé : les guerres, les tueurs en série, les fusillades dans les lycées et les enculades dans les shows de voitures anciennes…”.
– “Tu prétends que les guerres existent parce qu’on a un faible seuil de tolérance à l’ennui ?”, lui a rétorqué ma Sainte Descente de Boyaux…
Et le Chaînon Manquant de l’humanité a répondu :
– “Je prétends qu’elles existent parce que les humains ne veulent pas admettre ce faible seuil de tolérance“.
– “Mais tuer un animal, bon, c’est une autre affaire…, les animaux, les chats ou les chiens, ce sont eux qui font notre humanité, ils en sont le témoignage…, les autres êtres humains ils nous font juste nous sentir inutiles, mais avec un chat ou un chien, un oiseau ou un lézard, on est Dieu“… ais-je répondu, clouant tout le monde (moi y compris) sur place, sur la croix !
Cette invective, que j’ai salué d’un phénoménal vomissement, est un missile nucléaire, un baril de poudre, un champ de mines, chaque phrase est une cargaison de mots-grenades, chaque paragraphe un wagon d’AK 47, quelque soit le sens de lecture, il n’y a rien qu’on ne puisse pour ne pas se faire enculer comme il faut et en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire !
Dans ma vie d’affaires, tout se passe à la surenchère maximale, souvent et plus qu’il n’en faut, les évènements se succèdent comme autant de salves de mitraillette qu’on me tire dans le dos.
Les “ceusses” qui rêvent de “me tirer“, profond, se disent que si la première salve me manque, la deuxième ne me ratera pas, que je serai mort à la troisième, ce qui leur permettra de me dépecer.
Je ne devrais pas laisser traîner mes grôles dans ce trou pourri qu’est le monde de l’automobile (bagnoles neuves, d’occasions, de collection… mais aussi les shows, expositions, sanctifications… sans oublier les pires : les pourris de l’édition de magazines)… avec autant de barjots pour s’amuser avec les couilles des gnous lobotomisés, ce monde ressemble ni plus ni moins à un asile en plein air où les gens se sont retrouvés coincés et ont continué à copuler et à se développer dans leurs bagnoles…
Tout le monde, ou presque, baise tout le monde, tout le monde se fout sur la gueule avec tout le monde, tout le monde est presque tout le temps saoûl des conneries débitées… tout le monde ne sait quoi faire de tout le monde à part ragoter et faire des saloperies à tout le monde en attente d’acheter/vendre une bagnole et de baiser quelques “nan’attendent-que-ça”….
Mais il y a pire, le monde des bagnoles “de course“, les plus chères, les plus faussement authentiques, celles qui nécessitent le savoir d’experts qui n’y connassent rien de plus que ce qu’on leur glisse dans des enveloppes, un monde couronné par les Ferrailleries qu’on se dispute…, même pas en double-sens !
Là-bas, presque seuls en milliers de milliers de clones-clowns bariolés derrière les grillages, les tifosis survivent suivant un mode de vie très particulier…
Les tifosis sont pour la plupart issus du pays des autocollants “Jésus Enzo parmi nous“, c’est marqué au sang sur les râteliers à fusils, c’est le pays ou l’église est le pivot de la vie quotidienne, où la marque de sa voiture (italienne) compte plus pour le prestige d’un homme que sa femme, où les racines familiales plongent et parfois s’entrelacent, aussi profond que le Chianti dans le cerveau.
Cette communauté tourne autour de mariages, d’enterrements, de rencontres sportives, de la maxime éternelle et de l’absorption quotidienne d’une quantité aussi importante que possible de bibine épongée de spaghettis.
Presque tout le monde boit en vertu d’une nécessité terrifiante.
Un jeune homme peut difficilement se faire accepter parmi les adultes avant d’avoir plié au moins une Fiat 500 badgée Ferrari autour d’un poteau de téléphone dans un état d’hébétude alcoolique.
Les rats d’usine (Fiat) naissent avec une flasque de tord-boyaux à portée de main.
Même les barmen se rincent la dalle en douce.
Mais, au sommet de la folie automobile, les trolls-customeux, “ceuuuuuses” qui “customent” des Pigeot 203 et des Simca Aronde sont encore pire.
C’est une communauté de poivrots et de tatoués sectaires, médisants, jaloux, dégénérés… et personne n’oserait jamais prétendre le contraire, il suffit de lire les deux lignes qu’ils rédigent épisodiquement à grand peine avec une faute à chaque mot en légende d’une photo pourrave, délavée et floue… de les écouter beugler dans diverses concentrations de boeufs et de les regarder singer une Amérique qui n’existe même pas… une Amérique “Far-West” de guignols qui n’a existé que dans l’imagination de journaleux débiles payés à la ligne, raison pour laquelle ils en rajoutaient avant de fuir au loin et survivre d’expédients…
Toutes ces névroses, ne sont que le revers obligatoire de notre matérialisme effréné, une descente vers l’absurdité, la connerie et la mort…
Ce que veulent ces gens n’est que gloire et reconnaissance quand la réalité de leurs vies ne leur offre que le contraire.
Un clash source de trop frustration et diverses tendances malsaines dont ils ne se relèvent pas, une lente mais certaine dégénérescence.
Les pulsions suicidaires du mythe américain condensés dans un théâtre moisi et rempli de rats.
Le tableau est clair pour ainsi dire.
Et, au milieu de cet univers de torche-bouteille, au milieu de toutes ces tendances…, je louvoie, désabusé.
Le Rêve américain ce n’est que : “Transforme ta vie en quelque chose que tu peux vendre“.
C’est nul, basique et crétin…
Disparaissez !
Brisez les entraves qui vous empêchent de réaliser votre chef-d’œuvre !
La famille, la maison, le boulot autant de contraintes, autant de distractions.
Faites une pause !
Faites l’effort de lire et comprendre plus de 20 lignes de texte, d’analyser entre les lignes et les mots… arrêtez de masturber vos rares neurones avec la soupe de conneries débitée par les merdias et politicards.
Vous comprendrez comme moi l’ensemble du système, le sort damné de l’humanité, la veulerie générale, la fumisterie comme règle commune et peut-être finirez-vous aussi (enfin) par ne plus pouvoir les supporter…
Il s’agit d’un genre qui marque la transition d’une espèce ancestrale à une espèce descendante.
L’expression chaînon manquant désigne, dans la langue courante, ce qui s’appelle une forme transitionnelle dans la théorie de l’évolution.
Une forme transitionnelle désigne une espèce d’êtres vivants qui représente une forme intermédiaire dans l’évolution entre deux autres espèces.
Le chaînon manquant de la théorie de l’évolution est le supposé être intermédiaire entre l’homme et le singe.
Une image courante dit que «l’homme descend du singe ».
Selon la théorie de Charles Darwin, il doit alors exister des êtres intermédiaires.
Or les recherches archéologiques n’ont permis de trouver aucun être qui soit vraiment un mélange d’homme et de singe tel que nous les connaissons.
Le besoin que l’on ressentait de trouver ce chaînon manquant permit à un faussaire de berner les scientifiques en fabriquant l’Homme de Piltdown à partir de morceaux de squelette d’homme et d’orang-outan.
On sait aujourd’hui que l’évolution humaine s’est faite de manière plus buissonante que linéaire.
De plus, les singes actuels sont en fait des “cousins” de l’homme actuel à l’échelle de l’évolution.
La lignée humaine étant aujourd’hui assez bien connue, il n’y a plus vraiment de vide à combler.
Le problème actuel de la paléontologie est plutôt de comprendre comment se sont succédé ces multiples espèces.
Mon souci, par contre, est de découvrir le chaînon manquant entre les hommes (dans leur généralité)… et les cons (abrutis inclus), mais c’est peine perdue !