Le président des États-Unis Donald Trump brandit une Bible devant l’église épiscopalienne St. John, à Washington, le 1er juin 2020.
Tandis que plusieurs manifestants sont rassemblés pacifiquement devant la Maison Blanche, des renforts de police militaire arrivent… des gaz lacrymogènes dispersent la foule. Que se passe-t-il ? Voici que le président des États-Unis sort de la Maison Blanche, à pied. Il traverse la place et se rend devant l’église St John, édifice appartenant à l’Église épiscopalienne américaine (héritière du christianisme anglican), où un départ de feu a été constaté la veille, tandis que la ville était en proie à des émeutes après la mort de l’Afro-Américain George Floyd, lors d’une interpellation policière. Devant les caméras en direct, il brandit une Bible, puis prend la pose devant les photographes avec ses ministres de la Défense, de la Justice et son chef d’état-major.
“II faudra bien, un jour, rendre un hommage bien mérité à tous les simples d’esprit qui peuplent notre monde, les remercier des services inestimables qu’ils me rendent ainsi qu’à l’Amérique qui est bénie de Dieu… Grâce à eux je peux faire tout ce qui me plaît sans avoir à me préoccuper de rien. En Dieu nous Croyons. Dieu est avec l’Amérique. America First”.
Donald Trump Juin 2020
Le fou, on le sait, refuse les codes, transgresse les interdits… il est l’inconscient libéré, la réalisation en chair et en os de nos désirs secrets… le fou d’écritures, est autrement plus mobile que celui du jeu d’échec… il va dans tous les sens… il est tour à tour le chevalier et la reine… tout lui est permis pour autant qu’il continue d’avoir la bénédiction de celui qui lui prête vie.
Il ressemble au fou du roi : grâce à ses pitreries le peuple peut se défouler sur la personne même de celui qui les écrase de sa souveraineté… mais attention, son rôle est tout à fait institutionnalisé ; interdiction à tout autre que lui de ridiculiser le roi, sous peine d’être accusé du crime de lèse-majesté… ainsi si le fou transgresse les codes, mais il n’en reste pas moins qu’il lui est soumis : il ne fait le fou que quand le roi le lui permet.
L’esprit de découverte qui me transcende (si, si !) m’envole dans une écriture vagabonde, orchestrant une incessante valse des registres, faisant alterner chronique des années de crise, bribes de polar, aventures exotiques, pathos familial, fièvre lyrique…, scènes de sexe et méditations métaphysiques nourries d’allusions mythologiques et de questionnements philosophiques hérités de trois millénaires de civilisation occidentale…
En instillant ainsi le poison du doute de l’univers balisé qui vous a été inculqué, je tente de confronter les interrogations de la Vieille Europe à l’optimisme de principe du Nouveau Continent… confronté à un dilemme : celui de l’homme égaré dans la cité de la truanderie, des combines et de l’argent roi…
A force…,après y avoir vécu, en Amérique, je connasse bien ces visages blancs à l’air hagard… et toute la gamme de gueules ravagées, d’infirmes, d’ivrognes, d’abrutis, d’innocents, de boiteux, d’humiliés, de victimes… en Amérique, quand elle est authentique, la sensibilité chez un habitant adulte passe pour une forme de pathologie qui se soigne…
Tout y est délirant… les salopes atomiques qui vous promettent la lune, les politiques affabulateurs qui vous font les poches aidés d’un assortiment d’avocats, magistrats et forcenés de la magouille… sans oublier les bombes sexuelles,dont l’usage qu’elle font au restaurant des orteils de leurs victimes donne tout son sel à l’expression “prendre son pied”.
Les “conneries” sont donc un somnifère idéal, car par “américain”, j’entends : l’Être non corrigé par la grande histoire de la souffrance humaine…
Cette souffrance humaine fait la fortune des fabricants de médicaments destinés aux poètes, penseurs, buveurs pathologiques, drogués, maniaco-dépressifs et souvent ruinés par les femmes… qui tentent pourtant de redevenir bankable pour perdurer les débordements farcesques typiquement américains…
Pour ma part, je continue mes fouilles littéraires et archéologiques dans les entrailles les plus secrètes et les plus glauques de l’Amérique… du sang de l’Amérique aussi… on y oscille en permanence entre le fait divers épouvantable et l’Histoire récente, non moins épouvantable (les années soixante essentiellement)… des serial killers, des psychotiques, des flics désabusés, désespérés ou pourris… mais aussi John Kennedy, Richard Nixon, Bob Kennedy, Edgar Hoover, ceux qui ont fait les USA de ces années Vietnam, de ces années Cuba, de ses années Chili, entre autres… grâce à leurs complots et manipulations d’état, aux crimes sordides et exactions maffieuses…
Depuis l’avènement des USA comme première puissance mondiale au début du siècle passé, l’appareil d’État US (gouvernement, grandes sociétés privées, pseudos ONG,…) consacre une part importante de ses ressources à fabriquer une image décrivant les USA comme le modèle par excellence en matière de démocratie et de liberté, ainsi que d’efficacité économique et technologique.
Il semble (mais est-ce bien le cas ?) qu’une part non négligeable de la population mondiale croit fermement en la réalité de cette image idyllique, malgré qu’une multitude de faits confirme son caractère factice… c’est que l’empire US conquiert non seulement par la force militaire, mais aussi par la propagande et le conditionnement des esprits.
Ainsi l’industrie médiatique atlantiste propage à l’échelle planétaire une subtile propagande idéologique made in US (politique, économique, culturelle,…), et cela sous diverses formes : news, publicités, séries TV, films, jeux vidéos, etc… chaque jour nous subissons ce conditionnement psychologique, généralement sans nous en rendre compte…
Le poids de la machine de propagande US est illustré par le fait que le message dominant propagé par les médias européens au sujet des USA décrit ce pays comme le “défenseur de la paix et de la liberté” malgré que l’appareil d’Etat US :
– A historiquement fondé son extension territoriale sur l’extermination de millions d’indiens, et sa prospérité économique sur l’esclavagisme ;
– A fait preuve d’une très hypocrite complaisance envers le régime Nazi du Chancelier Hitler qu’il voyait comme un moyen d’écraser le communisme (qui dans les années 1930 se répandit rapidement partout en Europe) – et ne s’est véritablement retourné contre Hitler qu’à partir de 1942 lorsqu’il apparut que l’armée allemande allait être vaincue sur le front Est par les soviétiques, et en Europe de l’Ouest était confrontée à des réseaux de résistance de plus en plus efficaces (et majoritairement composés de communistes …)
– A atomisé les populations civiles d’Hiroshima et Nagasaki en 1945, ce qui constitue avec le bombardement de Dresde un des plus grands crimes de guerre de l’histoire (dont l’authenticité est incontestée) et pourtant encore impuni à ce jour !
– A soutenu des régimes fascistes après la seconde guerre mondiale (Franco en Espagne, Salazar au Portugal, la junte des colonels en Grèce…)
– A massacré dans les années 1960 des millions de civils vietnamiens sous prétexte qu’ils soutenaient très majoritairement la révolution communiste
– Aide actuellement les dictatures monarchiques arabes (Arabie saoudite, Bahrein, Qatar, Yémen), ainsi que l’État colonialiste d’Israël, à réprimer les mouvements de résistance
– A organisé le renversement violent de gouvernements progressistes refusant la soumission à l’empire US ou/et inspirés par le marxisme (Mossadegh-Iran-1953, Allende-Chili-1973) pour les remplacer par des dictatures inféodées à l’appareil d’État US
– Soutient un terrorisme islamiste de droite (wahhabisme-salafisme) afin de provoquer des guerres civiles dans des pays dirigés par des gouvernements inspirés du marxisme et/ou refusant d’être intégrés à l’empire US, tout cela en prétextant la “défense de la démocratie” ou la protection de populations prétendument violentées mais en réalité pour y installer des gouvernements fantoches inféodés à Washington
– Recourt à des sociétés privées de mercenaires pour mater par la terreur les populations des pays occupés par l’armée US
– Pratique la torture et les assassinats politiques, sous le prétexte de lutte contre de mystérieuses organisations terroristes auxquelles il assimile les mouvements de résistance armée à l’impérialisme militaire US
– Promeut une idéologie guerrière particulièrement bénéfique aux complexe militaro-industriel US
– A le budget militaire par habitant le plus élevé du monde, et représente à lui seul près de la moitié de toutes les dépenses militaires officielles de la planète ; la présence de bases militaires US dans des pays étrangers et de groupes aéronavals de la US Navy en dehors des eaux territoriales US témoigne d’une volonté impérialiste de violer le principe d’auto-détermination des peuples
– Pratique l’impérialisme culturel en inondant le marché du multimedia par de subtiles et efficaces productions de propagande (“infos” et “reportages”, films, séries TV, musique, jeux vidéos) étouffant voire dénigrant les cultures régionales qui font la richesse de l’humanité
– A noyauté la totalité de l’internet (Microsoft, Apple, Google, Facebook, etc…) et s’est approprié de la publicité par ces canaux (les GAFAM)… Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft !
Après avoir illustré la nuisibilité de l’appareil d’État US en dehors de ses frontières, j’évoque maintenant l’action prédatrice de l’oligarchie “états-unienne” sur sa population. Force est de constater que ce régime :
– A le taux d’incarcération le plus élevé de tous les pays de la planète, avec plus de prisonniers que la Chine dont la population est pourtant quatre fois plus élevée, l’explosion de ce taux depuis le début des années 1980 doit être analysée en prenant compte du nombre réel de prisonniers politiques, lequel est considérablement sous-estimé voire carrément nié par les médias occidentaux
– Est un régime policier particulièrement violent
– A organisé – en impliquant les grandes entreprises US – la surveillance systématique et généralisée des populations, et cela à une échelle incomparablement plus élevée que ce qu’avait fait l’Union soviétique
– Simule la démocratie par la mise en spectacle de deux partis conçus comme deux marques différentes d’un même produit, masquant le fait qu’il s’agit en réalité d’un parti unique au service du Lobby militaro-industriel US
– Trompe les citoyens US (et français) qui croient qu’ils élisent leur président (sufrage universel), or en réalité ils n’élisent pas le président des USA mais un petit comité de “grands électeurs” qui eux vont désigner le président. Ce “sufrage universel indirect” (sic), permet donc d’influencer facilement le résultat de l’élection du président. À noter qu’il existe déjà un contrôle en amont des élections, via le financement des partis et l’accès aux médias (la solution est évidente : élection par tirage au sort et nationalisation des grandes sociétés).
– Est dirigé par une classe de riches mégalomanes se justifiant de façon délirante par une mission divine de dominer le monde.
Ces faits ne sont pas vraiment surprenant : de nombreux documents historiques confirment que les fondateurs de l’État US n’ont jamais eu l’intention d’instaurer la démocratie mais seulement de la simuler afin de contrôler les masses populaires à moindre coût.
La société US est caractérisée par une culture de l’individualisme, de la compétition, de la violence, ce qui a pour conséquence de graves problèmes de santé mentale au sein de la population US… ainsi les USA sont le pays du monde où les tueries de masse sont – et de très loin – les plus nombreuses et meurtrières, en outre leur augmentation est exponentielle.
Cette régression psychique a atteint un tel niveau que les “américains” expriment de plus en plus leur désespoir en tournant contre eux-mêmes la violence acquise, comme en témoigne l’augmentation du nombre de suicides depuis le début des années 2000.
La propagation du “modèle sociétal US” dans le monde constitue donc une grave régression (épidémie sociologique).
Cette réalité nous l’acceptons difficilement parce qu’elle ne correspond pas du tout à l’image que nous inculque quotidiennement le conditionnement médiatique de la propagande américaniste.
Un composant majeur de cette machinerie est la technologie… et l’idée d’efficacité que nous attribuons au “modèle US”…, mais là encore, la distance entre réalité et image est plus grande qu’il n’y paraît …
La domination militaire, économique et médiatique de l’empire US est certes flagrante…, mais il s’agit d’une puissance quantitative et non qualitative, de force brute plutôt que d’intelligence et de sagesse.
La domination du “modèle US” – matérialiste et individualiste – est largement impliquée dans la régression écologique, culturelle et sociale que connaît l’humanité depuis le début du 20ième siècle.
À L’imagerie trompeuse d’un système politique prétendument démocratique et pacifique s’ajoute celle toute aussi factice, d’un système économique performant.
En matière économique la richesse de ce pays, né en 1776 suite à l’indépendance des colonies britanniques, est historiquement fondée sur :
– Le colonialisme (et l’extermination de millions d’indiens)
– L’esclavage de travailleurs d’origine africaine
– La prise de contrôle des ressources économiques des États-fantoches qui constituent un empire US bis (“les intérêts US dans le monde”... sic).
L’idée selon laquelle la population US bénéficierait de ce système de prédation impérialiste doit être considérablement relativisée.
Ainsi selon shadowstats.com le taux de chômage aux USA est quatre fois supérieur au taux officiel : 24% au lieu de 6% !.
À ces statistiques il faut ajouter la tendance exponentielle du nombre des sans-abris aux USA, depuis au moins trente ans.
C’est donc essentiellement la classe dirigeante qui bénéficie du “miracle américain”…
L’enseignement scolaire aux USA est connu pour être de qualité moyenne voire médiocre… par conséquent, comment se fait-il que l’enseignement universitaire US puisse être considéré comme le plus performant du monde ? La réponse est que les critères utilisés pour le classement mondial des universités sont essentiellement le nombre d’articles publiés dans les principales revues scientifiques et le nombre de prix Nobel. Mais le prix Nobel est lui-même attribué essentiellement en fonction du nombre d’articles publiés… or les principales revues scientifiques sont très majoritairement anglo-saxonnes…
Il ne se passe quasiment pas un seul jour sans que la presse des pays atlantistes nous vante les mérites des technologies “made in US”, en passant sous silence le fait que les mêmes innovations sont réalisées dans d’autres pays, avec des technologies plus performantes.
Nous sommes ainsi conditionnés à penser que les USA sont leaders du progrès technologique, en termes quantitatif et surtout qualitatif.
Cependant certains faits démontrent que cette croyance est non fondée… en effet la prétendue supériorité technologique US est souvent factice, comme l’illustre le cas du F-35, que les médias atlantistes présentent pourtant comme un summum de technologie.
La recherche et développement (R&D) US est systématiquement avantagée au niveau de la promotion et tend à s’imposer dans tout l’empire au détriment de technologies locales plus efficientes, il résulte de cet évincement monopolistique que contrairement à une croyance très répandue, la politique scientifique impérialiste des USA ne tire pas en avant le progrès technologique mondial, mais au contraire le freine… des organisations de normalisation tels que l’IEEE favorisent “l’américanisation” des technologies.
De nombreuses technologies développées par d’autres pays que les USA ont été détournées par la puissance financière US afin de les façonner et les propager selon les intérêts géopolitiques des USA. C’est le cas notamment de certaines technologies constitutives d’Internet, comme l’illustre parfaitement l’avantage technique donné aux caractères non accentués dans les adresses Internet, alors qu’il n’existe aucune contrainte physique/technologique au traitement égalitaire des caractères accentués…
Pour comprendre les fondements de cette situation il faut se rappeler que la technologie est une matérialisation physique du capital financier… or, celui-ci est généralement utilisé comme instrument de prédation par les forces qui contrôlent le marché du capital. Une partie d’entre eux est certes composée de naïfs, influencés par le quotidien lavage de cerveau médiatique… cependant celui-ci ne se réalise pas tout seul…
Alors qu’il est pourtant flagrant que le lobby militaro-industriel et le gouvernement US qu’il contrôle sont une nuisance pour l’humanité, il y a encore des gens en Europe pour oser propager le mythe des USA pays défenseur de la démocratie, de la liberté et de la paix !
Les techniques d’influence de masse sont fondées notamment sur des recherches menées (particulièrement aux USA) en sociologie et en psychologie cognitive, qui montrent que de nombreux individus fondent leurs opinions non pas sur une analyse critique des faits mais en reproduisant des messages dominants.
Un message acquiert un caractère dominant par sa répétition ainsi que par l’image de ses propagateurs (les leaders d’opinion)… en outre les messages dominants sont généralement présentés avec des messages contradictoires mais non-dominants, ce qui permet à l’appareil de propagande médiatique de simuler la neutralité, tout en faisant passer les messages dominants (dans les médias) pour majoritaires (au sein de la population).
Pour recruter des leaders d’opinions et les contrôler efficacement, trois moyens sont utilisés ; la corruption, le chantage et les agents virtuels.
Selon des statistiques datant de 2010, la somme nécessaire pour acheter à vie mille personnes d’influence (par exemple 400 parlementaires et ministres, 100 journalistes, 100 blogueurs, 100 scientifiques, 100 artistes, 100 cadres syndicalistes et 100 cadres d’ONG) dans chacun des 50 plus grands pays de la planète (soit un total de 50.000 agents d’influence) représente moins de 3% du budget annuel de l’armée des USA (PS : pour le calcul, on suppose que chaque agent recevrait 20.000 euros par mois, et cela aussi longtemps qu’il fait partie des cinquante milles agents)… cela pour la faisabilité financière.
Concrètement les fonds alloués à la propagande sont distribués selon des méthodes variées, dont une des plus visibles consiste à créer de pseudo “ONG” censées promouvoir la “démocratie” (façon US) ou la “culture” (US)
Corruption par les super-riches et les grandes sociétés. Dans un interview télévisé datant le milliardaire US Paul Craig Roberts a déclaré qu’il achète des politiciens chaque fois qu’il en a besoin et que ce système est généralisé. Paul Craig Roberts, fut Secrétaire Adjoint au Trésor pour la politique économique et rédacteur en chef adjoint du Wall Street Journal :
“Lors de mon doctorat, mon président de thèse, qui est devenu un haut fonctionnaire du Pentagone assigné à la tâche de mettre un terme à la guerre du Vietnam, en réponse à ma question sur la façon dont Washington a toujours réussi à imposer aux Européens ce que Washington voulait m’a répondu : “Nous leur donnons de l’argent, nous donnons aux dirigeants politiques européens des valises pleines d’argent (bags full of money). Ils sont à vendre, nous les avons achetés. Et ils viennent nous lécher le cul et faire ce qu’on leur demande. Tony Blair en une année a perçu 50 millions de dollars. Le Président Français également… Le chantage constitue un utile complément à la corruption, notamment pour prévenir que le chien ne morde la main de son maître. Ainsi la garantie de protections judiciaires et médiatiques en échange d’un retournement de veste fut à la base de l’évolution idéologique de Daniel Cohn-Bendit (Dany le rouge) vers l’atlantisme. Il nous a débarrassé du Général de Gaule en montant une révolution de papier et a empoché encore plus que Tony Blair ! Il agit de même contre le Professeur Raoult pour le discréditer afin que nos laboratoires pharmaceutiques aient le champs libre. Notez que la NSA constitue une source d’information idéale pour collecter des informations compromettantes”...
Ainsi toute tentative de propagation d’idées séditieuses pourrait être systématiquement contrée par des commentaires dénigrants publiés sur les réseaux sociaux et les forums de grands journaux, en nombre suffisamment nombreux que pour simuler une opinion publique majoritairement opposée à ces idées séditieuses.
Il est aujourd’hui techniquement possible d’utiliser des agents virtuels pour “rationnaliser” (automatiser) les techniques de conditionnement de masse.
Ainsi l’on sait aujourd’hui que l’armée US est en mesure de créer massivement des comptes simulant des individus factices et d’ainsi influencer l’opinion publique.
La simulation massive d’identités via les réseaux sociaux peut-être particulièrement efficace lorsqu’elle s’opère via des groupes thématiques (les groupes Facebook)…, d’une part ces groupes permettent aux robots-éditeurs d’apprendre efficacement des thématiques particulières… d’autre part il est impossible pour les membres du groupe de repérer qui, parmi les autres membres, est en réalité un robot d’influence.
La machine de propagande internationale de l’appareil d’État US est incomparablement plus développée et sophistiquée que celles d’autres super-puissances…, cette supériorité se manifeste autant dans la propagande positive décrivant favorablement les USA et ses alliés (par exemple la dictature aristocratique saoudienne ou le régime colonialiste et raciste d’Israël) que dans la propagande négative qui noircit les gouvernements que l’appareil d’État US voudrait soumettre à sa domination (Russie, Iran, Syrie, Venezuela, …).
La réalité est pourtant que c’est bien l’appareil d’État US – contrôlé par une classe dirigeante fortunée, et sous l’emprise d’un nuisible délire de domination mondiale – qui sème la zizanie et la guerre partout dans le monde…, tout cela pour promouvoir “les intérêts US dans le monde” (sic) !
Enfin la vision manichéenne du “bien” contre le “mal” – leitmotiv de la propagande US – ne doit pas détourner notre attention d’un important objectif local : rendre le système politique européen totalement inféodé aux USA…