Le Prince Harry a-t-il sodomisé Sharon Osbourne ?
Annick Cojean a-t-elle été violée par kadhafi ?
Le monde (dont vous faites partie, bande de beaufs), a été tétanisé (et certains et certaines n’ont pu s’empêcher de se gratter l’entre-jambes à la vue de ce spectacle royal offert au monde entier, à l’exception de la reine Elizabeth qui en a pourtant de fameuses et s’est contentée d’un soupir lascif)…, lorsque les images du Prince Harry (27 ans et au faite de ses facultés érectiles) dans une partie de strip-billard à Las Végas, ont fait surface…
S’apprétait-il à sodomiser Sharon Osbourne (59 ans et sexuellement joliment conservée) qui aurait pu être sa mère ?
Le rôle joué par la queue de billard et les boules n’a pas été clairement défini dans ce crime quasi incestueux de baise lèse Majesté qui, compte-tenu de la personnalité de Diana, réputée sainte par tous les neuneus de la planète, apparait d’autant plus horrible !
Le strip-billard, comme le sexe en bande, pourraient faire perdre beaucoup de points au Prince Harry, car ce qui devait arriver arriva : les détails, plus ou moins précis, se sont faits de plus en plus nombreux sur le déroulement de la folle nuit au Wynn Hotel de Las Vegas, où le jeune homme de 27 ans avait été photographié nu, jouant à frotti-frotta avec une inconnue toute aussi nue que lui….
Le couple n’était pas seul lors de cette “party”…, bien d’autres yeux ont vu le Prince dévêtu, jusqu’à le photographier (voire le filmer…) et certaines langues se sont déliées dans la presse…, après s’être passionnées sur le sexe royal (compte-tenu de sa taille)….
Les premières fuites sont venues des Etats-Unis… et les couches-culotte de la Reine-mère n’ont pu les absorber…
Alors, voilà que dans ce cloaque ou baignait la semence royale…, qu’une participante à cette chaude soirée “évènement”, a voulu soulager sa conscience et remplir son portefeuille, en livrant des anecdotes croustillantes.
Une certaine Melissa Vagner, censée avoir été témoin de ce déshabillage général, a expliqué : “Harry avait deux choses en tête : la vodka et les filles”.
Une autre a ajouté : “Il était nu depuis un bon moment à la fête et semblait ne pas prendre garde à ce qu’il faisait”.
Jusque-là, on s’en doutait, mais il manquait une confirmation quant à l’inconnue nue…
Spermettez-moi une réflexion amusée : Veuillez noter, toutes et tous, que réaliser ce reportage, pour moi, est bien plus risqué que de publier “Les proies”…, une sorte d’aventure de la duplication virtuelle de Christine Angot, version Arabe, dans les Harems de Kadhafi…, une aventure épiquement fantasmée dans le mensonge et le foutage-de-gueule chez Grasset…, une (mauvaise) écriture d’Annick Cojean, Grande “raporteuse” au journal Le Monde, présidente du jury du Prix Albert Londres qu’elle a obtenu en 1996, l’une des meilleures signatures de la presse française (gag !) et auteur de plusieurs livres dont La folle histoire des radios libres, écrit avec Franck Eskenazi, et Retour sur Images, chez Grasset.
En effet, inventer des histoires de viols et de tortures sexuelles dans la Lybie de Khadafi est sans aucun risque, le dictateur qu’on peut donc assassiner jusqu’à plus soif ayant été sodomisé publiquement sur Youtube jusqu’à ce que mort s’ensuive…, tandis que concernant les frasques du Prince Harry, seuls ses spermes sont morts…
Pouvez-vous dès-lors imaginer que j’écrive un pastiche de l’oeuvre d’Annick Cojean intitulé “Esclave sexuelle du Prince Harry”… ?
<< Une vie gâchée ? Une seule ? Non, des centaines, peut-être plus. Nul ne le sait, tant ce sujet est tabou. Ce que je révèle au péril de ma vie, moi, la journaliste Annick Cojean, dans ce document sans précédent écrit pour Le Monde mais bientôt disponible en livre, est au sens propre inouï : dans les coulisses d’une dictature recréée (dont les grand-parents de Windsor avaient des sympathies avec l’ignoble Adolf Hitler)…, dans le lit princier d’un pilote d’hélicoptère Apache destiné à flinguer un max de terroristes anti-Lybiens Afghans drogués en permanence…, nous plongeons en caméra subjective dans un système d’esclavagisme sexuel, dont les victimes qui étaient récoltées dans des autobus rouges à impériale… et par wagons (à bestiaux) entiers…, étaient des femmes vierges fraîches et naïvement belles, qui en sont sorties dépucelées, violées, sodomisées, meurtries et à jamais traumatisées par les incessantes fellations subies ainsi que par les examens gynécologiques infligés par le dictateur en personne…. Moi, Annick Cojean j’ai mené secrètement sexuellement l’enquête à Tripoli Buckingham Palace, aidée par une poignée de femmes révoltées, dans cette prison à ciel ouvert qu’est la Lybie l’Angleterre…, qui furent témoin que Khadafi le Prince buvait, se droguait et se shotait 6 fois par jour et 8 fois par nuit au Viagra, par caisses entières…, afin de satisfaire ses besoins libidineux… >>
Surréaliste, n’est-il pas !
C’est ce qu’Annick Cojean à plus ou moins raconté à la radio… et dans ses écrits racoleurs !
Donc, non…, je ne pouvais m’abaisser aussi bas (ou aussi profond) dans l’invention de faits fantasmés dont Annick Cojean s’est servie vénalement, sachant (tout comme son éditeur Grasset), que c’est “vendable” car “c’est ce dont rafollent les beaufs”…
J’ai préféré vous offrir matière (fécale) propice à une masturbation bien plus princière…, une voie royale vers le septième ciel…
Sharon Osborne qui a connu sexuellement le Prince Harry dans les toilettes de Buckingham Palace (le Palais Royal Britannique), a avoué avoir toujours été enthousiaste à la vue et au toucher des bijoux de famille du Prince Harry, ajoutant qu’il avait un réel talent : “Il est magnifique, il est tellement magnifique”, a t-elle dit, haletant d’émotion se lançant dans les détails scabreux de l’époque où elle a rencontré le Prince Harry au Palais de Buckingham.
Elle a dû utiliser la salle de bain, qui était dans un coin éloigné du Palais, et a demandé au jeune Harry s’il pouvait tenir son sac à main alors qu’elle courrait aux toilettes.
Le Prince, qui posséde un sens de l’humour aussi développé que son pénis, en a profité pour les utiliser de concert à un langage aussi salé que le goût de son sperme…
Sharon Osbourne n’a pas été royallement offensée à son goût…, en fait, elle a été charmée par le Prince : “Une personnalité vraiment…, il est vraiment bon…, comme…, vraiment, vraiment j’ai été charméé. C’est fabuleux, être un Prince, être beau, avoir un grande et magnifique pénis… et être capable de l’agiter dans tous les sens”… a-t-elle expliqué, ajoutant, émue : “Quelle vie. Il n’a pas besoin de travailler, il ouvre des choses, coupe des rubans, remet des coupes, casse des bouteilles de champagne sur des bateaux… et tout le monde le bénit”…
Qu’est-ce au juste que le goût de chiottes ?
C’est à tenter de cerner ce concept que s’emploiera ma dissertation d’aujourd’hui, ne m’intéressant pas ici au mauvais goût en soi, mais plutôt au goût du mauvais goût, c’est-à-dire au plaisir coupable, au plaisir pris à une œuvre tout en étant conscient qu’elle n’est pas esthétiquement défendable.
C’est peut-être quelque chose de ce genre qu’avouait Rimbaud lorsqu’il écrivait dans “Une saison en enfer” qu’il aimait les peintures idiotes et les refrains niais…
Avec cette affaire d’Etat…, les journalistes ont repris, avec le même professionnalisme, le même sens de l’urgence, la même capacité à choisir l’information importante, le scénario de l’année précédente (ou plus, je m’y perd) ou le même Prince Harry s’amusait a flageller des jeunes femmes déguisées en juives de la Shoah, lui étant habillé en officier nazi…
Le monde des beaufs a cru que suite à ses exploits sexuels, le Prince Harry allait donner une conférence de presse, avec force détails…, style : Il n’a transgressé que les règles du billard et son apparition en nazi n’était qu’une étude intellectuelle destinée à mieux comprendre ce qui restait flou…
Si, si…, les journaleux de sévices l’ont laissé supposer…
Le suspense fut haletant.
Pourtant tout le monde sait parfaitement que le Prince Harry ne va pas baisser la vitre de son Aston Martin Vanquish pour dire quoi que ce soit en cours de route, mais ça n’a pas d’importance.
C’est pareil que pour les divagations d’Annick Cojean concernant les Harems de Kadhafi, qui ne pourra jamais venir dire que c’est faux, de toute façon on l’a rendu tellement détestable, que les gens le détestent…
Ce qui compte, c’est la mise en scène de l’urgence, l’agitation.
Mise en scène de rien, qui ne livre ni information ni sens, mais ça n’a pas d’importance.
C’était un peu le même principe pour l’affaire Strauss-Kahn à New York : on faisait régulièrement intervenir une journaliste postée devant son hôtel, pour dire qu’on ne l’avait pas vu sortir depuis cinq heures..; et qu’il n’y avait rien à dire.
Et si le gibier était sorti, c’est de toute façon en vain qu’on l’aurait poursuivi.
Finalement, au bout de quatre ou cinq priorités au direct de cet acabit, une voiture noire arrive, qui n’a rien à voir avec l’affaire traitée et on explique en détail que bientôt tout va être révélé… avec un zoom arrière sur une meute de journalistes.
Vide abyssal, apothéose du rien, qu’on aurait pu avantageusement remplacer par un plan fixe et silencieux sur le pénis d’une statue Grecque ou une émission de vulgarisation sur le sort malheureux des spermatozoïdes dans les toilettes.
Et pourtant, on ne cesse pas de faire comme si tout cela était réellement capital, comme si les journalistes accomplissaient tous les efforts possibles pour nous livrer, pantelants et chauds, le corps (et l’entre-jambe) même du réel…
L’important, c’est l’information spectacle, puisqu’il n’y a en l’occurrence aucune d’information.
Le journalisme arrive ici au stade final de sa dégénérescence: c’est lui-même qu’il met en scène, c’est lui le vrai héros, dans sa quête coûteuse, acharnée, bruyante, du rien…
Dans le même registre, toujours sous la ceinture, mais un cran plus bas, plus anal…, un personnage (Galliano, par exemple), de défend verbalement car il est importuné par une jeune femme assise à une terrasse de café avec son ami… et lui fait le coup de Sharon Stone dévissant ses gambettes menant à un anus artificiel….
Tout ce qui va s’ensuivre va se résumee à la haine du gratin de chou-fleur et à l’amour de la truite aux amandes…, un exploit, l’univers vu à travers la haine du gratin de chou-fleur.
Comment dire cent fois, sans lasser jamais, avec toujours plus d’invention et de brio, comment on n’aime pas le gratin de chou-fleur.
Gag répétitif, mais réjouissant, je ne vous dis pas à quel point, je m’en tordais de joie sur la chaise longue au bord de la piscine, austère décor dans lequel je m’adonne aux graves études que l’on sait.
Il y a de cela dans pas mal de reportages : puiser un sujet infime jusqu’au grandiose.
Avant que le soleil ne se fasse une grillade avec la terre, la tâche la plus urgente serait d’envoyer, au moyen de quelques solides vaisseaux spatiaux, mes œuvres texticulaires complètes, traduites dans toutes les langues, gravées sur un machin inoxydable, en direction de diverses galaxies éloignées.
On aurait sauvé l’essentiel de la civilisation humaine !
Cela écrit, je m’étais juré d’arrêter.
Assez !
Mais pas moyen…., chaque évènement me permet de trouver encore des ressources d’imagination, d’humour, d’inventivité, de brio !
Les frasques du Prince Harry en nazi SS, me sont ainsi apparues comme un Kamtchatka de la perfection.
Eh bien non, raté derechef, jamais la paix…
A Las Végas il est allé encore plus loin, fut encore meilleur.
Je n’en finirais pas d’énumérer ses prouesses incroyables, son coté désopilant, le tragique ahurissant de ses exploits sexuels lors de ses voyages dans des contrées lontaines innaccessibles au commun des mortels…, en écrivant le récit profondément mélancolique de la vie de cet homme revenu de ses aventures, qui s’enferme dans un de ses palais Royaux et se fait masturber par les soubrettes de sévices (payées par la Reine), pour revivre à petit feu, la romance à faire pleurer Margot (mais à faire se déboyauter Julot) contant le retour de ce fils prodigue chez de pauvres mariniers…
Pourtant, le Prince Harry n’a nui en rien à l’humanité.
Ce sont des choses qui arrivent.
Ça n’est pas bien pour le lustre de la couronne, d’accord, mais il ne peux pas s’en empêcher…, l’écho donné à ses frasques sexuelles est infiniment au-dessous de leur valeur.
Donc il faut s’y coller (et ça colle)…, grâces lui soient rendues, de même qu’à ses spermatozoïdes…
Il ne vous aura pas échappé que tout cela tient désormais du feuilleton littéraire.
Il y en a, tout comme il y a des gens qui, invariablement, ont bon goût…, ne réalisant que des chefs d’œuvre, ne se trompent jamais.
D’autres, c’est mon cas, qui lisent, écoutent, voient quasiment n’importe quoi, sans aucun préjugé ni quant au genre, ni quant au degré de popularité des faits.
Premier axiome, donc : le goût de chiottes n’est pas fonction du statut social…
Toutefois, il est nécessaire que ce goût de chiottes soit le résultat d’un véritable choix.
Si un beauf qui n’a aucune culture ne va voir que les blockbusters et n’écoute que le top ten…, va lire “Les proies” inventées par Yannick Cojean chez Grasset…, on ne dira pas qu’il a un goût quelconque, même pas de chiottes.
Il est simplement manipulé par la marchandisation de la culture de masse.
Une personne qui déclare aimer les Mac Do alors qu’elle ne mange que ça, n’aime pas vraiment ça, puisqu’elle ne choisit pas !
Deuxième axiome: le goût de chiottes implique un choix, donc une culture ouverte vers le n’importe-quoi…, mais le ratage finit toujours par être réhabilité (sauf lorsque c’est Kadhafi)…, l’esthétique du kitsch et du mensonge crée son propre système de valeurs.
Bref, le second degré permet toutes les réévaluations et toutes les inventions…
Or, troisième axiome: l’authentique goût de chiottes ne fonctionne pas au second degré…, il s’agit d’un plaisir naïf, qui transgresse le système d’évaluation esthétique mis au point par celui qui l’éprouve. (Il se peut néanmoins que, dans l’expérience du second degré, se dissimule un vrai goût de chiottes. Le plaisir de la distanciation peut être une manière de se masquer le fait qu’on aime vraiment cela, pour d’autres raison que son aspect kitsch. Un interrogatoire serré du sujet, dans ce cas, pourra éventuellement permettre de distinguer ce qui plaît au second degré, et ce qui lui plaît pour des motifs inhérents à la matière du sujet abordé)…
C’est le moment des aveux…
Annick Cojean n’avouera pas ses mensonges parce qu’ils lui rapportent gros et la font bien voir du clan Sarkozy qui pourra prétendre que Nicolas avait eu raison d’aller tout détruire en Lybie…, à moins qu’elle a réalisé un travail de commande propagandiste hyper-rénuméré et aidé-poussé par les moyens quasi-illimités de diverses forces…, pour qu’au fur et à mesure que le temps passe, son livre de mensonges devienne “une des vérités à croire”, sous peine d’être négationniste, donc antisémite, conspirationiste et sûrement terroriste…
L’histoire a été réécrite de même dans le béton depuis 67 ans…
Aubemas n’avouera jamais non plus que son histoire d’enlèvement n’était qu’un moyen pour elle de toucher le gros-lot (Quel était le montant de la rançon payée par l’Etat Français ?)…
Sharon Osbourne, agira de même, car elle y trouve matière pour gagner indirectement de l’argent…
J’avoue pour ma part que toutes ces conneries me font rire.
Bref, c’est du vrai, du bon, de l’authentique goût de chiottes.
Peut-on l’expliquer ?
Comment se fait-il que le jugement, dans ce cas, soit en désaccord avec le goût ?
C’est à ce problème, chers amis et surtout amies…, qu’il faudrait s’atteler sexuellement…
Il doit y avoir, à un moment donné, dans l’histoire individuelle de la formation du goût, une disjonction qui s’opère, de manière subconsciente, entre l’élaboration du système de jugement esthétique… et des reliquats d’attirances adolescentes rudimentaires, reliquats non éliminés par le travail conscient… et qui font retour de manière spontanée sur tel ou tel sujet (voire objet), sans pour autant que la nostalgie intervienne là-dedans.
Un retour du refoulé esthétique, en quelque sorte.
Hypothèse à creuser.
A approffondir…, comme le Prince Harry l’a fait avec Sharon Osbourne…
Peut-être qu’elle ne vaut pas un clou… et qu’elle a un goût de chiottes…
Je vais me préparer un gratin de choux-fleurs…