L’empreinte d’Adolf…
“Des bourreaux aux mains propres…”
Je ne vais pas remonter le temps plus qu’il n’en faut, sauf à souligner que les emprises religieuses de tous bords sont la cause des horreurs qu’elles prétendent guérir en lobotomisant les populations dès que leur cerveau commence à se former…, c’est en soi un crime contre l’humanité que les dominants ont rendu impunissable envers eux.
Le matériau psychologique destiné à abrutir les populations, c’est la religion…, toutes les religions et croyances…, apporter la parole de Dieu et des dieux n’a jamais été un bonheur “civilationnel” pour les populations mais un moyen de rendre celles-ci esclaves.
Inventant un concept que la propriété du monde appartient à Dieu et aux dieux et que leurs “élus” auto-représentés sont la seule légitimité obligée…, refuser ce concept rendu obligatoire au nom de Dieu est condamné par la mort, finalité d’un cadre de brimades et tortures les plus abominables possibles avec mutilations sadiques morales et physiques…
Le but est tout simplement de prétendre tout posséder “de la volonté de Dieu ou des dieux” et de concéder et vendre ainsi qu’obliger les esclaves à y œuvrer.
Les guerres sont issues de la soif inextinguible des “élus” entre eux pour posséder ce qu’ils prétendent posséder également des dieux ou de Dieu…, l’abrutissement des masses rendues dociles par les contraintes, les menaces de tortures et de mort, aidant les “élus” à disposer de “leurs” sujets pour prendre, voler, revendiquer, les “propriétés” des autres.
Ensuite est venu le temps ou “les élus” ont voulu conquérir le monde entier…, l’univers suivra en fonction des moyens techniques.
Conquérir c’est soit tuer, éradiquer les autres pour prendre leurs propriétés, soit les soumettre pour œuvrer pour les dieux des seuls élus vainqueurs dominants.
A chaque fois, une lobotomisation générale est orchestrée sous prétexte d’éducation et ce à nouveau dès le plus jeune âge des populations conquises et opprimées.
Ces conquêtes sont à chaque fois un génocide général, telles les populations d’Amérique centrale et du Sud par les Espagnols et celles d’Amérique du Nord et d’Afrique par les colonisateurs des pays de “l’ancien continent”.
A chaque fois, “la parole de Dieu” va être prétexte d’éradiquer toutes les autres religions et civilisations… via des génocides !
La Belgique de Léopld II va “génocider” les populations du Congo pour aider à récolter du caoutchouc !
La France va “génocider” diverses populations pour les “colonies”, idem pour le Royaume-Uni d’Angleterre
Les “colons” venus de toute l’Europe vont “génocider” les Amérindiens du nouveau continent du nord, de même façon que les Espagnols avaient “génocider” les populations du nouveau continent du centre et du sud…, l’hécatombe généralisée.
Puis on va assister à un autre type de génocide plus complexe avec celui des Juifs par les Nazis, puis par celui des Palestiniens par Israël… une histoire sans fin.
Actuellement, le grand prédateur c’est l’Amérique, si pas la population Américaine, les “élus” de l’Amérique qui font batailler “leur” peuple “au nom de Dieu” pour éradiquer tous les fléaux du monde qui n’est pas (encore) le leur…, les populations doivent être dominées, avilies et abruties, obligées à accomplir des travaux d’esclaves
Atomiser le Japon fut le second crime contre l’humanité après le génocide des Amérindiens…, impunis bien sur car dictés par “la parole de Dieu”, et nous voici entré dans le génocide des Musulmans…
L’empreinte d’Adolf !
C’est devenu plus sournois qu’atomique, quoique la menace atomique est en arrière plan… la déstabilisation est reine, partout : les deux Corées, le Viêt-Nam, le Cambobge, ensuite l’Irak, l’Iran, la Syrie, l’Egypte, la Libye, le Liban, le Soudan, la Tchécoslovaquie, l’Ukraine… partout les USA fomentent ensuite des guerres réelles et maintenant des guerres commerciales contre qui leur déplait, avec menaces et sanctions destinées à annihiler qui ose leur tenir tête…, toujours au nom de “la parole de Dieu”… Donald Trump allant jusqu’à clamer haut et fort qu’il est l’élu de Dieu !!!
L’empreinte d’Adolf !
Autre bombe atomique, la dette abyssale du dollar qui rend esclave le monde entier, du moins les pays satellites qui implorent d’être bénis par l’élu !!!!
l’Empreinte d’Adolf, toujours…
Mais à force de ces grands et petits génocides, les populations se révoltent en utilisant les mêmes moyens, ils sont eux aussi porteurs de “la voix de Dieu” !
Alors au nom du notre on va les bombarder “pour leur bien”…, “pour les sauver d’eux-mêmes et de leurs chefs qui les martyrisent”… et ces gens qui perdent tout se retournent vers leurs “sauveurs” en venant en réfugiés pleurer qu’on les aide…
Et on les rejette parce qu’ils gênent…, puis on s’étonne que certains d’entre-eux dont on a “génocidé” la famille et le pays, viennent s’exploser chez nous…
Alors on “génocide” de plus belle !
Ce système s’affine avec les bourreaux aux mains propres, dont la documentariste Auberi Edler revient sur l’invention de la “torture propre” par les Etats-Unis.
La caméra glisse le long de la route, la neige a recouvert les champs, en voix off, celle de Georges Bush, le 11-Septembre a eu lieu, les tours jumelles se sont effondrées, la guerre contre le terrorisme est lancée…, il y aura une autre voix, plus tard, caractéristique par son rythme, celle de Barack Obama…, jamais, on ne verra son visage…, mais ce sera la plus forte, la plus dramatique.
Le premier président noir américain, porteur de tant d’espoir, résumé en une petite phrase qui absout les héritiers politiques d’un procédé inventé bien avant eux : la torture blanche ou la torture propre.
La réalisatrice Auberi Edler décortique, dans le remarquable documentaire “Des bourreaux aux mains propres”, la folie d’une Amérique de l’ombre.
“L’idée m’est venue en 2015. L’année des multiples attentats à Paris, dont celui de la salle de concrets du Bataclan. J’écoutais les gens autour de moi et dans leurs propos, j’ai reconnu la même dérive sémantique et morale que j’avais déjà vécue après le 11-Septembre, à New York. D’un seul coup, l’esprit de vengeance semblait l’emporter sur tout. Tout pouvait être permis, tout, même ce que la démocratie, jusqu’ici, n’autorisait pas. Je me suis dit qu’il fallait que je creuse, et je me suis interrogée sur la place de la torture en démocratie. Et en particulier, en Amérique. Au cours de ces recherches, j’ai découvert ce concept de torture blanche ou de torture propre.”
L’hypocrisie du “no touch”…
Des intervenants prestigieux, des photos chocs de prisonniers cagoulés en Irak, le documentaire dont la bande son est impeccable et les images d’archives essentielles, se veut didactique et retrace avec minutie la façon dont la plus grande puissance au monde s’est accommodée de techniques peu compatibles avec les valeurs et la morale prônées par cette même puissance.
“Je ne pense pas que les gens changeront d’avis”, poursuit la réalisatrice, “mais au moins, ils sauront, ils parleront en connaissance de cause. Les Etats-Unis ont prouvé qu’ils pouvaient franchir les lignes”.
“A la fin des années 40 et les Américains ont acquis la certitude que les Soviétiques avaient trouvé les moyens de briser la conscience humaine”, explique Alfred McCoy, professeur d’histoire à l’université de Madison, dans l’Etat du Wisconsin…., “ce fut le déclencheur de toute cette quête qui a mené par la suite à la création de la doctrine de la CIA sur la torture psychologique. A cette époque, le lavage de cerveau fiche une peur abyssale aux Américains qui dirigent le pays. On pourrait donc faire tout dire aux gens, leur faire avouer leurs pires secrets. L’Union soviétique posséderait une arme secrète qui pourrait briser l’Amérique. Impossible d’en rester là. La CIA réagit immédiatement”.
Oubliant au passage que ce sont eux les Américains, qui ont en réalité inventé ces techniques de pseudo lavage de cerveau : privation de sommeil, privation sensorielle, tout cet arsenal a été expérimenté dès les années 30-40 par les policiers face à des criminels de droit commun…, mais ce qui trouble les agents secrets de l’Amérique, ce sont les aveux totalement farfelus des prisonniers de la guerre de Corée… et ça, sans le moindre coup, la moindre baffe…, révolutionnaire.
Ce que la réalisatrice appelle l’hypocrisie du “no touch”.
Pour un milliard de dollars, la CIA entame alors son projet de décoder le cerveau humain.
Trois pays s’associent dans cette démarche “scientifique” : le Canada, la Grande-Bretagne et l’Amérique.
Première découverte : la torture auto-infligée : la technique la plus dévastatrice qui impose au prisonnier non pas des coups mais une obligation de reste debout, immobile pendant des heures, des jours. La douleur arrive très vite.
La deuxième découverte vient du Canada, la privation sensorielle.
Auberi Edler nous fait découvrir des personnages essentiels dans cette machine à broyer les gens :
Le Canadien, Docteur Donald Hebb qui deviendra consultant pour la CIA et qui est véritablement le père de l’invention de la torture psychologique moderne.
Le docteur Harold Wolf, célèbre neurologue à l’université de Cornell, New York, qui offre une façade à la CIA pour étudier le lavage de cerveau.
Sa proximité avec Allen Dulles, le directeur de la CIA de l’époque lui permet d’avoir ainsi accès aux dossiers les plus confidentiels !
La nouvelle patronne de la CIA, Gina Haspel, va elle-même pratiquer la torture !
Il y a aussi Ewen Cameron qui exerce à l’Institut Allan Memorial, ses expériences à McGill University dépassent l’entendement.
La réalisatrice a retrouvé une patiente suivie par ce Mengele canadien…, moment de grâce tragique et absolue, lorsque Gina Blasbalg reconnait la photo de Cameron que Auberi Edler lui tend : “Oui, bien sûr que c’est lui. Nous avions tous peur de lui, on se faisait tout petit parce que tous ceux qui passaient entre ses mains, se mettaient à hurler.”
Un psychiatre reconnu par tous, la perle rare pour la CIA. John D. Marks, ancien agent du Renseignement américain, raconte : “Il était prêt à tout. Et un médecin sans scrupule, exerçant tout près avec profusion de cobayes, c’était exactement ce qu’il fallait à la CIA.”
C’est comme ça que la pauvre Gina Blasbalg qui souffre d’une petite dépression, signe une décharge et se trouve embringuée dans un programme expérimental dont elle ressortira exsangue. L’instrument préféré de ce barge, une sorte de casque de football sur lequel il posait une cassette qui diffusait en boucle jusqu’à 500.000 fois des phrases comme “ma mère me hait”.
Electrochocs, privation de sensation, de sommeil, tout y passe.
Nancy Layton, autre ex-patiente de Cameron, vieille dame diminuée mais miraculeusement encore en vie, témoigne de toutes les cruautés qu’au nom de la science elle a dû subir pendant six mois. Des séries de “déprogrammations”…
Torture, démocratie : jusqu’où peut-on aller?
Si le documentaire d’Auberi Edler explique, démontre, il pose aussi des questions.
Au nom de la peur, jusqu’à quel point sommes-nous prêts à aller?
“Les Etats-Unis ont prouvé qu’ils pouvaient franchir les lignes”, souligne encore l’auteur.
Ce qui nous transporte en 2003, la guerre en Irak.
1.600 photos prises à la tristement célèbre prison d’Abou Ghraib, à la sortie de Bagdad.
Les plus sordides ou insoutenables n’ont pas été montrées au grand public : des soldats qui posent devant des cadavres nus…, une vingtaine de clichés, seulement, a été exposée.
Ceux qui sont sortis donnent néanmoins une vaste idée du vent de folie qui a soufflé derrière les murs de ce centre de souffrance organisée.
Des femmes et des hommes arrivés quelque peu normaux et ressortis comme de parfaits tortionnaires.
Une continuité parfaite des méthodes expérimentées à McGill University et exportée à Guantanamo Bay pour les prisonniers supposés affiliés à l’organisation terroriste d’Al-Qaïda.
Avec des aménagements appliqués en fonction de la culture des individus incarcérés, comme l’utilisation de chiens, la proximité de femmes ou encore une nudité permanente, une hérésie pour les musulmans.
En voix off, celle de Dick Cheney, “The Evil guy”, Vice-président des Etats-Unis de 2001 à 2009, et qui déclare, sombre et démoniaque : “Ce que nous avons fait en Irak était la bonne chose et si j’avais à le refaire, je recommanderai la même conduite. Nous avons fait exactement ce qu’il fallait.”
https://www.arte.tv/fr/videos/087405-000-A/des-bourreaux-aux-mains-propres/
“Des bourreaux aux mains propres”, documentaire par Auberi Edler, Coproduction Arte France, Program33.
Diffusion ce mardi 26/11 sur Arte à 22h30 et visible jusqu’au 24 janvier sur Arte.tv.
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