Les beaux jours, idées noires…
Tandis qu’on prolonge de manière artificielle les confrontations nationalistes qu’on appelait les guerres par des jeux de ballons adroits et des chants de supporters spirituels, on s’occupe de vous, tours de vis annoncés, restrictions, soupe à la grimace…
Vous avez travaillé pour un système inique ?
Et bien maintenant vous paierez pour lui, en attendant, voici un hochet, du sport débile, des jeux anesthésiants et, en prime, des faits divers sans intérêt, mais montés “à-la-une”…, oui, amusez-vous…
Ce n’est pas pour dire, mais on s’en tape de qui gagne en natation, en football, en tennis…, sauf combien gagnent ces pourris décérébrés à qui on demande leur avis sur tout et n’importe quoi…, style ” Vous avez gagné, comment avez-vous fait ?”…, réponse “Euuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhh, bennnnnnnnnnn, pooooooooooooo, ceeeeeeeeee, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii, que nonnnnnnnnn”…
Il y a longtemps qu’on s’en tape de l’hôtel à un million d’euros pour les Bleus en Afrique du sud, comme de l’hôtel du Fouquet’s, symbôôôôle de la réussite des élites… qui non seulement se moquent des pauvres gens mais se font plébisciter par ceux-là mêmes qu’ils exploitent, il n’y a pas de raison, comme disait Brassens, “quand on est con”…
“On fumait des gauloises bleues, qu’on coupait souvent en deux…, lalala…, les beaux jours”…
Cette chanson m’est revenue ce matin en écoutant le son de la grève dans le poste de radio.
C’est jour de grève.
C’est jour de réflexion.
Des années et des années que les richesses issues des transactions financières et de l’économie virtuelle collée à la richesse produite comme la raie Mora sous le ventre de jean Louis le requin en bleu de travail…, des années et des années, donc, que d’une manière déraisonnable ces richesses sont à destination des plus riches…
Une chanson d’Yves Simon… et c’est un brin d’adolescence qui remonte, un son revenu des profondeurs, celui où gisent les pavés de l’enfance, ceux qui volaient dans les pétarades, dans une chanson de Jean Yann, ou bien au quartier latin, ceux qui s’écartaient en laissant pousser un brin d’herbe, la belle ingénue qui s’éclatait en pleine rue, sans complexe et sans peur, comme la fille aux seins nus portant l’étendard au-dessus des barricades.
Français, Françaises, Belges, Belges… et autres…, bande de ploucs…, vos beaux jours reviendront quand vous en aurez marre qu’on vous serre la ceinture, vous qui n’avez plus de pantalon.
Les beaux jours reviendront avec le temps des cerises quand vous vous rendrez compte, hébétés, qu’il est plus que temps que l’économie élevée récemment sur l’Olympe, doit redescendre et délaisser les escrocs déguisés en vestales ou pythies ou prêtresses, qu’elle se doit d’être au service des humains et non pas l’inverse.
Le monde n’a jamais été aussi riche et jamais aussi injuste, même l’image du Moyen Age, où le châtelain faisait verser par-dessus les remparts, les déchets de cuisine à destination des gueux est une aimable plaisanterie à côté des fortunes et destructions engagées pour nourrir les cochons, poulets, bœufs, qui donneront de la mauvaise viande, plutôt que de s’atteler à nourrir directement les gosses qui partout souffrent de la faim.
Jour de grève, jour de réflexion, quel que soit le motif, retraite, ou spoliation, salaires de misère et insultes des bénéfices outranciers, emploi ou bien travail, économie au service des plus démunis ou bien démesure à l’évidence pour les anges noirs des paradis fiscaux…
“On fumait des gauloises bleues, qu’on coupait souvent en deux, lalalal…les beaux jours”…, elle est revenue dans mon oreille, la ritournelle, elle m’a donné la chair de poule, la belle chanson, qui donne au tabac brun, l’odeur de la poudre et le parfum des roses comme savait le faire Yves Simon.
Attention, c’est l’automne…, faut faire gaffe aux feuilles mortes, non seulement celles qui tombent des arbres, mais aussi les mauvaises feuilles des journaux aux bottes de la dictatucratie qui peu à peu s’insinue partout…
Dernier avatar de notre Fürher Vichyste, plus besoin de médecins psychiatres pour mettre à l’asile psychiatrique n’importe qui serait fou (folles comprises), une proposition de loi est sur le point d’être votée qui permettra à n’importe qui, fonctionnaire, si possible Juge, mais sait-on jamais…, d’enfermer, de colloquer à vie, n’importe qui “pouvant mettre en péril la stabilité du gouvernement”…
Autant dire que Sarkozy se vise lui-même au premier chef, car il fait tout ce qu’il peut pour que notre République sombre corps et âmes dans une nazification généralisée…
Cela nous vise également, car si vous osez faire une illégalité qui aurait un lien vers du politiquement incorrect…(comme ce que j’écris actuellement), zouuuuuuuuu, à l’asile sans même demander l’avis de médecins spécialistes…
L’Allemagne avait connu cela dès 1934, la Suède aussi qui a perduré la pureté de la race Suédoise jusque dans les années ’70 en stérilisant des femmes, parquées dans des centres, des asiles, sans procès ni avis médical…, un peu comme ce que décrit Millenium…
Ca fait peur, ça devrait faire peur…
Mais peu d’entre-vous ont peur, parce que, rassurez-vous, les allemands de 1933 à 1945 n’avaient, eux non plus, pas le sentiment d’être complices d’horreurs…, ni d’être nazis…
En fait, ce qui me fait peur c’est que nous le sommes toutes et tous devenus… et qu’on est persuadé ne pas l’être, jusqu’à s’en offusquer…
Est-ce que vous avez levé un petit doigt lorsque les Israéliens ont génocidé les Palestiniens, en Palestine, au Liban, à Gaza et ailleurs…, massacrant enfants, femmes, hommes, leur enlevant tous leurs droits, volant leur territoire, leurs maisons, leurs biens, leurs valeurs…, finissant par faire un bras d’honneur au reste du monde en construisant des maisons de luxe réservées aux seuls vrais Juifs, un programme de colonisation de pure barbarie…
Non, vous n’avez rien levé du tout, sauf vos épaules…, vous vous en f…, d’ailleurs tout le monde s’en f…, le monde se moquait bien également du sort de l’Autriche et autres pays annexés par Hitler jusqu’en 1939… et le même monde ne s’est pas plus préoccupé des annexions Socialo-Communistes de Staline…
Ca démontre bien que nous sommes pareils que les allemands d’alors…, complices !
Je suppose que vous jouissez lorsque l’armée française patrouille en armes autour de vous dans les gares et dans les rues, soi-disant pour contrer le terrorisme…, quel terrorisme ?
Ben Laden dans sa grotte, que tout l’occident, USA en tête n’ont jamais été capables d’arrêter…, on vous prend pour des cons, c’est certain…, justes bons à travailler comme esclaves pour consommer !
Les allemands d’avant guerre, s’ils n’étaient pas mort, vous diraient qu’ils vivaient eux aussi avec l’armée, SS et Gestapo confondus, tout autour d’eux… et les terroristes d’alors c’étaient ce qu’on nomme les résistants maintenant…
L’histoire est écrite par les seuls vainqueurs, à leur gloire… et ils ont même voté des lois pour obliger à croire, comme du temps de l’inquisition moyen-âgeuse de l’Eglise catholique…
C’est ça notre civilisation ?
Honte !
Il vaudra mieux être mort quand le retour de balancier se fera…, avec raison…
En ce jour, je proclame officiellement la Saint-Con…, le dieu de la connerie est à l’honneur.
Les cons et connes, en panoplie et avec ou sans entonnoir sur la tête, tous les encenseurs gouvernementaux ainsi que les fonctionnaires obéissants sont à l’honneur qui déjà secouent les chaines et menottes qu’ils portent à leur ceinturon, tandis que s’exhale le parfum de viande grillée à travers les oraisons de ceux qui nous enjoignent de croire.
C’est là que le bât blesse.
Croire.
C’est ce que demande la religion, croire.
A celui que l’injonction laisse indifférent, l’anathème lui promet la géhenne.
Problème, c’est le cas des religions qui proclament qu’elles seules possèdent la vérité.
Il faut donc choisir la bonne vérité et se dépêcher puisque le feu nous est promis.
Problème, choisir c’est éliminer et c’est donc retrouver l’imprécation de toutes celles qu’on aura délaissées au profit d’un choix mystérieux qui nous fait croire à plus blanc que blanc.
C’est donc encore la malédiction qui nous course et la promesse à l’infidèle, au mécréant, à l’apostat, à l’ignorant de se retrouver illico le trépas franchit vers les foyers de l’enfer qui, moindre mais non négligeable consolation lui éviteront de s’emmerder pour l’éternité avec les tronches de premier de la classe, les jansénistes, les puritains, les barbus de tous poils, les footballeurs qui font leurs prières au corner et tous les braves gens qui vouent aux gémonies tout esprit libertin ou simplement ouvert (ayant été banni de deux forums en moins de 24 heures, je sais de quoi je cause)…
C’est grave, Docteur… euhhhhhh, monsieur l’inspecteur ?…