Les “bien-pensants” et “politiquement-corrects”…
Ils sont à côté de vous, mais on ne voit qu’eux.
Les “bien-pensants” sont présents dans tous les lieux publics…, ils prêchent la bonne parole, revendiquent le monopole du coeur, s’arrogent tous les droits de juger de tout, de vous encenser ou de vous condamner, de refaire le monde, de revisiter l’histoire, de changer la société, les moeurs, la vie… et même, disent-ils parfois, de changer l’avenir !
Les avez-vous reconnus ?
À les entendre, ils sont incomparablement plus doués que vous et moi, plus justes, plus solidaires, plus tolérants, plus ouverts, plus modernes en un mot.
Vous les avez identifiés : ce sont les moralistes, ceux qui se réclament de la bonne conscience… et en ont fait leur marché.
Si vous n’adhérez pas à leurs idées, vous serez montrés du doigt, ridiculisés, diabolisés.
Tel est le prix à payer pour entrer dans le cercle de la pensée unique : le suivisme.
Sous la férule des “bien-pensants”, tout nous invite au suivisme béat.
Suivre sans se poser de questions.
Répéter les mots d’ordre en coeur, pratiquer la contestation de principe, provoquer en bande pour déstabiliser.
En cas d’échec, sortir l’attirail de guerre, en intimidant l’adversaire (on ne peut pas vous laisser dire ça…), en le culpabilisant ou en le ridiculisant par l’image à l’occasion (un mauvais rictus vaut mille discours).
Le procédé utilisé importe finalement assez peu, l’important, c’est la répétition.
Mais…, sans les médias, les “bien-pensants” que sont les “Politiquement-corrects” ne sont rien.
Par contre, avec les… et grâce aux… médias, ils sont tout.
Le “politiquement-correct” est ainsi devenu le “médiatiquement-correct”…, une expression du conformisme de la pensée qui constitue une force de frappe inégalée à leur service quasi exclusif.
Il faut bien reconnaître que tout incite à se ranger docilement derrière les “bien-pensants”, tant la pression est forte… et sachant que tout se conjugue pour se conformer au modèle ambiant : singer les comportements et se mouler mécaniquement dans le prêt-à-penser avec sa logorrhée d’usage.
En clair : vivre “branché”…, un jour “speed”…, un autre “zen”…, se mettre à “positiver” avec un walkman sur les oreilles… et répéter les mêmes opinions serinées par les tabloïds.
Insensiblement, c’est ainsi que l’on se métamorphose en “idiot futile”, véritable perroquet de la pensée unique.
Un piège redoutable : entrer dans le jeu des “idiots hostiles”…
Les “idiots hostiles” n’appartiennent pas à la catégorie des suivistes, au contraire, ils veulent exprimer haut et fort leur désaccord et sont prêts à faire du tapage si on ne les écoute pas.
Ce faisant, ils ne se rendent pas compte qu’ils font exactement le jeu de leurs adversaires.
Les “bien-pensants” en effet sont enchantés de trouver dans un colloque ou une émission un énergumène qui se cabre, une grande gueule qui s’échauffe, croyant faire un coup en déclamant ses quatre vérités.
Le piège se referme, le bien-pensant a montré du doigt l’intrus, qu’il a isolé et ainsi marginalisé.
L’intrépide contradicteur est renvoyé dans les cordes du “politiquement-correct” ; il n’avait qu’à bien se tenir.
Une illusion : vouloir changer les “bien-pensants” que sont les “politiquements-corrects”…
Le “bien-pensant” se reconnaît à son goût pour les idées abstraites fondues sur un lit de bons sentiments.
Tout son art tient à la maîtrise d’un discours emphatique bercé de litanies de cause altruistes.
En outre, il est persuadé que sa génération a permis à l’humanité de faire plus de progrès qu’en 2000 ans d’histoire… et que ces progrès sont irréversibles.
C’est la posture prométhéenne des “bien-pensants” qui s’attribuent toutes les “avancées”, sans distinction aucune.
Inutile donc de vouloir amener le “bien-pensant” sur un autre terrain que le sien.
Emmuré dans ses certitudes, prisonnier de son utopie, encapuchonné dans la bonne conscience, il est imperméable à toute objection.
Le “bien-pensant” ne change pas, ou rarement, mais ce qui est sûr, c’est que lui veut changer les autres de gré ou de force… et qu’il s’en donne les moyens.
Quand il n’en dispose pas, de bonnes âmes se précipitent pour le combler.
La fête peut continuer…
Nos “bien-pensants” ont une propension à l’erreur qui serait cocasse, s’il était permis d’en faire l’inventaire : ils réclament “une société plus juste”, mais ne voient plus les S.d.f (sans domicile fixe) au pied de leur résidence, défilent avec les “sans-papiers”, mais placent discrètement leurs enfants dans des écoles très sélectives, s’auto-proclament “avant-gardistes” en défendant, ou en ayant défendu, des causes, tels le maoïsme, le castrisme ou le polpotisme, qui ont abouti à de monstrueuses régressions…, appellent constamment au “devoir de mémoire”, mais passent sous silence des dizaines de millions de victimes…, ne jurent que par la repentance obligatoire pour les autres…, ne prônent la tolérance que pour eux-mêmes…, exhortent à la vigilance, mais n’ont vu arriver en France ni les violences dans les cités et les collèges, ni le désarroi d’une jeunesse qu’ils s’acharnent à conditionner par les médias, là où ils disposent de leurs plus forts bastions.
Les “bien-pensants” se complaisent aujourd’hui dans la mondialisation sans nuances, vantent le libéralisme à tout bout de champ, profitent à gogo de ses avancées sans le dire… et confisquent à leur profit un marché extrêmement juteux : celui de la bonne conscience qui, sous l’habillage humanitaire qu’ils affectionnent, ouvre tous les studios de télévision et de radio.
Par définition la langue de bois ne transmet aucun message mais envahit l’espace sonore et l’occupe pour empêcher tout autre discours de se faire entendre…, ne rien dire tout en donnant l’illusion que le message est plein…
Parce que le langage est le principal moyen d’expression de l’homme, il peut être comme le prophétisait Ésope : “la pire et la meilleure des choses”.
Le langage, parce qu’il révèle la beauté mais aussi toute la cruauté de l’homme, est un instrument risqué et ambigu, capable de servir toutes les causes.
Il adoucit ou affaiblit, fait l’éloge ou détruit.
Tantôt allié, tantôt ennemi, le langage s’éprend et se moque tour à tour des hommes qui l’utilisent, exerçant là une sorte de sélection.
Si l’idée de surveillance du langage rectifiant les écarts linguistiques commis, naquît aux premières heures dans les pays de l’Est, il y a un demi-siècle environ, sous la forme de la langue de bois, c’est à des milliers de kilomètres et plusieurs dizaines d’années plus tard, qu’émerge un inattendu discours.
Concurrent direct de la langue de bois, ce nouveau phénomène baptisé “politically correctness”, vole la vedette à la langue dictatoriale de jadis.
Si le fond philosophique reste le même, celui d’une maîtrise du langage personnel pour satisfaire une norme collective, l’Amérique, berceau du “politiquement-correct”, développe quelques différences avec la langue de bois dans la mesure où il ne se présente plus comme répondant aux besoins d’un pouvoir policier, mais plutôt comme la clef nécessaire à une volonté nouvelle !
Processus indépendant qu’on pourrait considérer comme auto-produit, la pensée unique (toujours au singulier puisque c’est la pensée dominante, majeure), il est la représentation d’un socle d’idées communément admises et acquises, au travers duquel peut s’exprimer l’idéologie légitimée du “politiquement-correct”.
Et par un processus inverse, révélant tout le manichéisme de la situation, les pensées étrangères à la “pensée unique” sont présentées comme étant à supprimer.
Qu’il s’agisse de la radio, de la télévision ou des journaux, tous les moyens sont bons pour nous imposer stratégiquement et en douceur la nouvelle doxa à la mode, le “médiatiquement-correct”, qui s’infiltre dans notre vie quotidienne sans qu’on en prenne vraiment conscience.
Parce que les médias imposent la bienséance langagière comme une norme absolue, par une sorte de mimétique inconsciente, on la tolère, la répète… et on l’intègre à nos habitudes discursives.
Victimes ou coupables, le “politiquement-correct” se présente comme un phénomène unique dans l’histoire du langage, tant il s’immisce vite… et de façon irréversible dans toutes les sphères sociales.
En ce sens, le “médiatiquement-correct”, révélant tout le conformisme d’une pensée qu’on veut unitaire, constitue une véritable force de frappe, puisqu’il offre à la bienséance, le siège de son royaume.
Martèlement plus ou moins interactif, quiconque tente d’échapper dans son intimité aux lois du “politiquement-correct”, est bien vite rattrapé par des médias corrompus.
Et le succès indéniable du “politiquement-correct” en France au travers des médias, répond exactement à l’impossibilité nouvelle de définir ce phénomène dont les caractéristiques dépassent maintenant l’utopie initiale.
Les acceptions de la locution sont devenues si nombreuses qu’on ne sait plus comment qualifier ce phénomène protéiforme.
La France, atteinte du symptôme de l’omniprésence du “politiquement-correct”, est confrontée à une pléiade d’expressions calques dont la seule mission est de mettre en lumière une même rigueur, une même discipline, entrées à la fois dans l’ère de l’éthiquement correct, du religieusement correct, du sexuellement correct…
Cette nouvelle doxa qui se veut idéologie acceptable, appelle ses ancêtres, le courant des Précieuses, la langue de bois, pour se présenter communément comme une pensée unique respectable qui, baignant dans un conformisme absolu, joue le rôle de rectitude politique, de nouveau moralisme, de néobienséance… et aime intégrer une nouvelle classe, celle de l’industrie du BCB, la “Bonne Conscience Business”.
Dès lors, les médias utilisent le mouvement à tout va : litanie suggestive et récurrente : il faut être, dire et faire tout en mode “politiquement-correct”.
Cependant, les médias ne semblent pas percevoir le danger d’une telle attitude.
Les médias, en plus de nous dire comment parler, nous disent donc comment agir.
Et si autrefois la censure était politique, aujourd’hui elle est la peur de leur déplaire, de ne pas leur obéir.
Œil de surveillance, les médias dans leur globalité infligent aux auditeurs, un discours sacré.
S’affirmant comme relais principal dans la diffusion de la pensée politiquement correcte, ils se font architectes de la pensée unique… et nous initient à un sentimentalisme de bazar qui par une sur représentation de l’injustice, de la violence, des minorités victimes, des inégalités en tout genre…, garantit une légitimité à leur maître, le “politiquement-correct”, illustration d’une véracité indéniable.
En effet, combien de fois n’entendons-nous pas proclamer : “mais si c’est vrai, ils l’ont dit à la télé / c’était écrit dans le journal” ?
Bouche de vérité des temps nouveaux, les médias régentent notre monde.
Oracles du 21e siècle qui, notamment par la télévision et la radio, à travers l’avènement de l’image et du son, contrôlent le langage.
Cette omniprésence et cette omnipotence contiennent inévitablement les germes de l’uniformisation de la pensée.
Les mêmes sons, les mêmes images, les mêmes mots partout s’ordonnent.
Tous les médias se jouent du phénomène.
Le panel des réceptions s’élargit et nous devenons alors, sans y prêter attention, à la fois victimes et complices de cet état de fait.
En tant que spectateurs, lecteurs ou récepteurs en tout genre, nous nous mettons à penser, à parler, à agir de façon “politiquement-correcte”, mais sans nous en rendre compte.
Exerçant une attractivité hypnotique, le “politiquement-correct”, récurrent, nous obnubile… et, faisant de nous tous des Mr Jourdain en puissance, s’incarne dans un art rhétorique perfide, celui de la logomachie : un Art où le “politiquement-correct” est passé maître.
Elle consiste à pénétrer la faculté de raisonner du public en leur imposant un vocabulaire qui les contraint à ne fonctionner qu’avec des termes “politiquement-corrects”, donc à aboutir à des conclusions politiquement correctes !
Parce que la télévision et la radio ont sur les journaux ce pouvoir du direct, de l’instantané, et qu’on est dans une société de l’immédiateté, ces deux premiers médias qui garantissent une parole d’évangile, légitiment leurs dires et leurs dogmes.
Cette civilisation de l’image et du son, appelé par Régis Debray : “la vidéo sphère”, contribue donc au confortable épanouissement du mouvement “politiquement-correct”, et garantit sa durée de vie…
La machine parle de plus en plus, la télévision, peu importe la masse d’informations qu’elle crache.
Sans elle, aujourd’hui, il n’est pas de discours politique admis !
Dans la mesure où le simple fait de communiquer entraîne systématiquement par divers moyens, une forme de contrôle, nous ne pouvons qu’infliger aux différentes formes de bienveillance linguistique citées précédemment, la motion de langage dictatorial.
Il est indéniable qu’en pratiquant un contrôle des individus comme le fait le “politiquement-correct”, une influence plus ou moins directe s’exerce sur les dires et sur la pensée.
Tout cet arrangement pseudo idéologique n’a pour unique dessein que la surveillance des interactions verbales de tout un chacun.
Devenant quasiment un phénomène comportemental, il contrôle la langue en contrôlant ses locuteurs.
Véritable police des mœurs, il s’est immiscé dans chaque parcelle du quotidien pour contrôler tout discours… et cette diverticulose du langage a peu à peu gangrené tous les secteurs de la société !
Le discours “politiquement-correct” ici empêche volontairement toute clarté, toute précision à tel point qu’on oublie le sens premier de chaque mot.
La suppression ou le changement arbitraire des significations permettent à l’émetteur de manipuler la langue, en effaçant le sens des mots dans une appellation différente.
Cela contribue à créer un flou linguistique qui offre une place de choix à la déformation…, la franchise n’étant pas vraiment le fin du fin en matière de “politiquement correct”.
Et cette déformation n’est pas sans influer sur la désinformation, processus qui manipule distinctement l’opinion publique, puisque l’information y est traitée de façon détournée, et/ou en tout cas, sous le joug de la bienséance : “Le “politiquement-correct” défriche le terrain pour la désinformation, d’où il fait disparaître les obstacles naturels…, la désinformation fait régner ce qu’on appelle la pensée unique, elle rend pour ainsi dire, la politesse au “politiquement-correct” en lui préparant les voies par lesquelles il pourra se répandre à son tour”…
De fait, c’est par un schème circulaire et dépendant que le “politiquement-correct” se lie à une volonté d’abstraction de déni du sens commun pour reconstruire, avec la désinformation, une réalité nouvelle baignant dans une atmosphère permanente de déformation du réel.
Le “politiquement-correct” et la désinformation forment un couple mythique qui participe au non arbitraire de la langue.
Omerta culturelle et politique, imposant triomphalement le goût du fade, le “politiquement-correct” dans son conformisme stérilise l’imagination, anéantit toute possibilité de débat, de polémique.
Mécanisme d’engourdissement de la pensée par la langue, il a construit à force de voiler la réalité, un univers du faux dans lequel plus rien ne se nomme, plus rien ne subsiste.
En voulant imposer sa morale, le “politiquement-correct” crée un conformisme bien pensant qui annule tout espoir d’analyse, de jugement critique, de débats.
Meccano des idées toutes faites, le “politiquement-correct” pratique le rejet forcené de tout esprit critique.
S’établissant dans un no man’s land représentant la déliquescence de la démocratie contemporaine, il étrangle le débat et ne dit plus rien.
Sans essence, sans substance, il n’est plus qu’un éctoplasme idéologique tendant toujours à remplacer le concret par l’abstrait, lequel s’infiltre d’autant mieux dans les édifices lézardés de la pensée humaine !
Le “politiquement-correct” participe… premièrement, de l’entropie ambiante…, puis de la manipulation désinformante de l’opinion…, dernièrement de la tendance au nivellement absolu.
Et c’est effectivement sous la forme d’une hiérarchie que le “politiquement-correct” par son omniprésence, s’impose comme un nouveau dictat.
Il y a donc dans cette manipulation et dans l’anéantissement linguistique qu’elle entraîne, un aspect écœurant à se présenter toujours comme l’essence d’un phénomène langagier purificateur.
Cette idéologie se sert de l’individu, des minorités et de leurs faiblesses pour pouvoir imposer un langage jugé non discriminatoire, donc à vertu déculpabilisante, qui au nom d’un altruisme bienveillant prescrit ses règles et ses lois à une société déstabilisée.
Terrorisme politique et intellectuel qui s’introduit par une préméditation perçue comme légitime, le “politiquement-correct” se présente dans ses paradoxes et ses limites, comme un mouvement dangereux reposant sur un espoir qu’il semble difficilement combler.
Le “politiquement-correct” est la meilleure des choses que l’on ait inventées pour permettre aux imbéciles de l’ouvrir, et obliger les gens de bon sens à la fermer !
Le “politiquement-correct”, devenu synonyme de veulerie, on utilise avec fierté le “politiquement-incorrect”, indéniable label de qualité intellectuelle, pour désigner des propos personnels et anti-conformistes qui osent prendre le risque de déranger ou de choquer.
Pour contrer les différents auteurs des ouvrages sur le “politiquement-correct” qui ne remarquent dans ce phénomène que ce que leur propre correction politique leur recommande de remarquer, les détracteurs du “politiquement-correct” vont s’imposer par des dictionnaires ou des œuvres qui vont rester clés dans cette volonté de dénigrement et de négationnisme.
Et ce désir de dire le “politiquement-incorrect” s’appuie sur une base solide, celle de la liberté de penser.
Un parler clair et net, sans ambages, comme on le pense, appeler un chat un chat, un Juif un Juif, un Arabe un Arabe, un homosexuel un pédé, etc…
Et alors ?
À bien y réfléchir quel est le problème à dire d’un chat que c’est un chat, à dire d’un Juif que c’est un Juif…?
Cela entacherait-il une quelconque forme d’éthique, de morale ?
Si le “brutalisme” c’est de parler sans flou, sans détours, sans mensonge, alors nous signons pour.
Dès lors qu’un médium comme la presse écrite rend compte des aspects pernicieux du “politiquement-correct”, il y a peut-être l’espoir d’entrevoir la réappropriation des médias par la presse d’opinion et donc contre le règne du “politiquement-correct”.
Et les quelques médias qui ont compris que le “politiquement-correct” en dépassant le simple phénomène de mode était devenu un délicat voir dangereux phénomène de société, tentent de protester contre ce catéchisme obscurantiste.
Une langue qui n’a plus simplement le courage de nommer les gens ou les choses est une langue honteuse d’elle-même, donc une langue en train de mourir
En France, pour l’instant, nous jouissons d’une relative liberté, même si on peut penser que les pressions sur le “politiquement-correct” instaurent une sorte d’auto-censure délétère.
Ce n’était pas le cas il y a 70 ans !
Les citoyens doivent toujours être vigilants, une dictature est vite arrivée, entraînant l’aveuglement de tout un peuple par peur, par lâcheté (tant que ce sont les autres qui trinquent et pas moi, surtout pas de vagues !), par calcul, ou par adhésion (l’endoctrinement fonctionne).
Quelle attitude adopteriez-vous face à un régime qui prive une partie, ou tout le peuple, de liberté, ou dans votre couple face à la tyrannie de l’autre ?
– Vous fuyez,
– Vous combattez de front,
– Vous collaborez parce que vous adhérez au pouvoir dominateur,
– Vous collaborez pour mieux pouvoir infiltrer le pouvoir et le saper de l’intérieur,
– Vous avez conscience de ce qui se passe mais vous angoissez et ne pouvez rien faire,
– Vous somatisez.
Soyez sincère avec vous-même dans ces choix.
Cette réflexion peut s’étendre au monde du travail.
Nombreux sont ceux qui travaillent dans des entreprises dans lesquelles ils sont méprisés et esclavagisés.
Vous avez le choix entre donner votre démission (fuite), coucher avec le patron (collaborer), faire semblant de ne rien dire et saper le moral des autres salariés (collaboration pour saper le régime), ou ne rien dire parce que vous avez peur de perdre votre boulot (somatiser), enfin affronter votre hiérarchie de front au risque de perdre votre boulot…