Les génocides américains, que de millions !
Un million et demi de morts en Irak…, un demi million en Afghanistan…, cent mille en Libye…, combien en Syrie, combien en Iran ?
Les Etats-Unis ont vécu avec l’Union Soviétique nucléarisée, avec la Chine nucléarisée, avec la Corée du Nord nucléarisée, avec l’Inde nucléarisée, avec le Pakistan nucléarisé… et même avec Israël nucléarisé…, alors pourquoi pas l’Iran ?
Si vous effectuez des recherches sur ce thème : “comment les Etats-Unis se sont opposés à la prolifération nucléaire dans le passé”…, vous constaterez qu’à chaque fois les Etats-Unis ont exprimé leur opposition en expliquant en quoi le pays en question était très dangereux et ne méritait pas d’avoir d’armes nucléaires !
Les Américains croient qu’ils sont les seuls à les mériter, parce qu’ils se croient bons et démocratiques…, parce qu’ils aiment leur maman, la tarte aux pommes et leur drapeau…, mais les Américains sont les seuls à s’en être servies… des armes atomiques…
Aucun autre pays n’a jamais lancé deux bombes nucléaires sur deux villes peuplées avant tout de femmes et d’enfants, sans aucun objectif militaire…
Outre les civils innocents ainsi génocidés en masse en quelques secondes, les personnes qui vont mourir lentement, portent la population d’Hiroshima et Nagazaki, décimée, à un million !
D’un pays qui a également génocidé la quasi totalité des populations indiennes, natives, au nom de la supériorité de la race blanche qui par ailleurs pronait et utilisait l’esclavage de millions de noirs Africains…, on ne pouvait que s’attendre au pire !
Il n’y a par contre aucun rsique qu’une bombe iranienne nous tombe dessus.
Ni en Europe, ni aux Etats-Unis, encore moins en Australie… et sûrement pas en Israël faute d’exterminer également toutes les populations Arabes alentours de ce pays ultra religieux créé se toutes pièces !
Mais nous ne pouvons pas le dire trop fort, car tout comme affirmer que la version officielle des attentats du 11 septembre est fausse, ou a tout le moins fortement sujette à questions… est considéré comme du négationisme et dans ce fil, comme de l’antisémitisme…, prétendre que l’Iran n’est pas le nouveau Grand-Satan est tout aussi négationiste et antisémite…
Pire encore, avec les nouvelles Lois liberticides votées aux USA et acceptée par le prix Nobel de la Paix, Barak Obama, on risque l’arrestation immédiate et l’enfermement à vie et au secret…, le tout assortis de tortures légalisées…
Donc, écrire qu’Israël a pris l’habitude de brandir la menace Iranienne pour obtenir des armes est devenu un acte de bravoure mortel… et pourtant, grâce à cette mascarade de menace iranienne, Israël reçoit des armes et des milliards de dollars des Etats-Unis et de l’Allemagne.
Il est bien connu que les États-Unis et Israël détesteraient voir l’Iran se doter d’armes nucléaires.
La meilleure carte qu’Israël ait en main est celle d’être la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient.
Mais dans le monde réel, pas celui de la propagande, USraël a-t-il vraiment peur d’une attaque nucléaire iranienne ?
Au cas où vous auriez oublié, sachez que…
– Lors d’une conversation en 2007, le ministre des affaires étrangères israélien Tzipi Livni a dit : “les armes nucléaires iraniennes ne représentent pas une menace existentielle pour Israël”.
Elle a aussi critiqué l’usage exagéré que faisait le Premier Ministre (Israélien) Ehud Olmert de la question de la bombe iranienne, en affirmant qu’il tentait de rallier l’opinion publique en jouant sur ses peurs les plus élémentaires !
– En 2009, un haut officiel israélien à Washington a affirmé : “Il y a peu de chances que l’Iran lance des missile sur Israël, à cause de la certitude de représailles”…
– En 2010 le Sunday Times de Londres (10 janvier) a écrit : “Le Brigadier Général Uzi Eilam, héros de la guerre, pilier de l’establishment de la défense israélienne et ancien directeur de la Commission à l’Energie Atomique d’Israël, affirme qu’il faudra encore sept ans à l’Iran pour fabriquer des armes nucléaires”…
– Au début du mois de janvier 2012 , le Secrétaire à la Défense US, Lean Panetta, a déclaré à la télévision / “Tentent-ils (les Iraniens) de développer une arme nucléaire ? Non, mais nous savons qu’ils essaient de développer des capacités nucléaires”… Une semaine plus tard on pouvait lire dans le New York Times (15 janvier) que trois éminents experts israéliens en matière de sécurité (le chef du Mossad, Tamir Pardo, un ancien chef du Mossad, Efraim Halevy, et un ancien chef d’état major, Dan Hultz), ont tous récemment déclaré : “Un Iran nucléarisé ne constituerait aucune menace pour Israël”…
– Le 18 janvier 2012, le Ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, lors d’une interview avec la Radio de l’Armée Israélienne (18 janvier) a eu ce dialogue :
Question : Est-ce qu’Israël pense que l’Iran n’a pas encore décidé de transformer son potentiel militaire en armes de destruction massive ?
Ehud Barak : “Les gens demandent si l’Iran tente d’échapper aux contrôles des inspecteurs, afin d’obtenir des armes nucléaires ou de mettre en marche un site opérationnel le plus vite possible. Apparemment, ce n’est pas le cas”….
– Fin janvier 2012, le Directeur du Renseignement National des Etats-Unis, James Clapper, lors d’un compte-rendu au Congrès, a dit : “Nous ne savons pas si l’Iran décidera un jour de fabriquer des armes nucléaires…, car il y a certaines choses que les Iraniens n’ont pas encore fait et qui sont indispensables pour fabriquer une arme nucléaire”…
Des aveux et faits, comme ceux ci-dessus (et il y en a d’autres) ne sont jamais publiés dans les premières pages des grands médias !
En fait, très peu les ont même mentionnés… et toujours en les déformant…
Le 9 janvier à l’émission PBS News Hour, la chaîne non-commerciale tant chérie pas les libéraux américains, la citation de Panetta ci-dessus a été retranscrite ainsi : “Mais nous savons qu’ils tentent de développer des capacités nucléaires, et c’est cela qui nous préoccupe”, en omettant de manière flagrante la phrase précédente : “Tentent-ils de développer une arme nucléaire ? Non”…
Régulièrement, les officiels israéliens et américains nous affirment que l’Iran représente la Menace Nucléaire Numéro Un, que nous ne pouvons pas baisser la garde, qu’il ne devrait avoir aucune limite dans les sanctions ultra-sévères que nous imposons au peuple iranien et son gouvernement.
Outre l’embargo des achats de pétrole à l’Iran (qui est, en droit international considéré comme un acte de guerre qui suffirait à ce que l’Iran annule son adhésion au pacte de non-prolifération d’armes nucléaire et ne plus devoir répondre à rien), les meurtres et les tentatives de meurtre à répétition de scientifiques nucléaires iraniens, les sabotages d’équipements nucléaires iraniens avec des virus informatiques, la vente de pièces et matières premières défectueuses, des accidents d’avion inexpliqués, des explosions sur les sites iraniens…, sont considérés comme des actes “normaux”, alors qu’il s’agit d’actes de guerre…
Qui peut bien être derrière tout ça, sinon USraël ?
Et comment le sait-on ?
Ca s’appelle du bon sens.
A moins que vous ne pensiez que le coupable était le Costa Rica ?
Ou peut-être l’Afrique du Sud ?
Ou la Thaïlande ?
Le Secrétaire à la Défense Panetta a récemment commenté un de ces assassinats de scientifiques iraniens.
Il fut laconique : “Ce n’est pas le genre des Etats-Unis”…
Quelqu’un pourrait-il me donner l’adresse électronique de Leon Panetta ?
J’aimerais lui envoyer la liste des complots d’assassinat ourdis par les Etats-Unis.
Plus de 50 dirigeants ont été visés par les Etats-Unis, dont beaucoup avec succès.
Il n’y a pas longtemps, l’Irak et l’Iran étaient considérés par USraël comme les menaces les plus importantes envers l’hégémonie israélienne au Moyen orient.
C’est ainsi qu’est né le mythe des Armes de Destruction Massive irakiennes… et que les Etats-Unis en ont fait un cas d’école.
Il ne reste plus que l’Iran… et soudain est né le mythe de la Menace Nucléaire Iranienne.
Lorsqu’il a commencé à apparaître que l’Iran n’était pas vraiment une menace nucléaire, ou que cette “menace” devenait de plus en difficile à vendre au reste du monde, USraël a décidé qu’il lui fallait au minimum un changement de régime.
La prochaine étape pourrait être l’étranglement de l’Iran en coupant la voie du Détroit d’Ormuz.
Ce qui expliquerait les récentes manœuvres navales des Etats-Unis et de l’Union Européenne près du Golfe Persique, ce qui constitue un troisième acte de guerre et une provocation pour pousser l’Iran à tirer le premier.
Si l’Iran tente de contrer ce blocus, cela pourrait devenir un nouveau cas d’école pour les Etats-Unis, le quatrième en 10 ans, avec les peuples dévastés de la Libye, de l’Afghanistan et dl’Irak, qui goûtent aux plaisirs de la liberté et de la démocratie offertes par les Etats-Unis… en suite de la Serbie et de quantité d’autres…
Le 11 janvier 2012, le Washington Post a rapporté : “En plus d’influencer directement les dirigeants iraniens, (en réalité ce sont des responsables du renseignement US), une autre option est de provoquer (par des sanctions) de la haine et du mécontentement dans la rue afin que les dirigeants iraniens comprennent qu’ils doivent changer de politique”.
Comme ils sont mignons ces dirigeants du “Monde Libre” (est-ce que cette expression est encore employée ?) avec leurs tactiques et objectifs du 21ème siècle.
La pensée néo-conservatrice (et Barack Obama peut être considéré comme un disciple) est encore plus mignonne.
Danielle Pletka, vice-présidente du groupe de réflexion le plus important des Etats-Unis, l’American Enterprise Institute a dit : “Le plus gros problème pour les Etats-Unis n’est pas que l’Iran se dote de l’arme nucléaire et le teste, c’est que l’Iran se dote de l’arme nucléaire et ne s’en serve pas. Parce qu’à partir du moment où ils la possèdent et ne font rien de mal avec elle, tous ceux qui s’opposaient, vont revenir à la charge en disant « Voyez, nous vous avions bien dit que l’Iran était une puissance responsable. Nous vous avions bien dit que l’Iran n’avait pas l’intention de se doter d’armes nucléaires et de s’en servir dans la foulée… » Et ils finiront par convaincre qu’un Iran nucléarisé n’est pas un problème”…
Que faut-il conclure de cette dernière citation, et de toutes celles qui précèdent ?
Que les médias passent sous silence les morts dont les Etats-Unis sont responsables !
Un million et demi de morts en Irak…, un demi million en Afghanistan…, cent mille en Libye…, combien en Syrie, combien en Iran ?
La réaction immédiate de certaines personnes est de dire “Ce n’est pas possible“, parce que les Etats-Unis ne pourraient pas faire une chose pareille.
Ou parce que des crimes d’une telle envergure ne se produisent plus, les derniers étant attribués aux Nazis…
Ou parce qu’ils se produisent mais seulement dans des endroits épouvantables que les Etats-Unis n’ont pas encore libérés.
Un million et demi de morts c’est un chiffre qui vous fait dire : “Grand-papa, pourquoi n’as-tu rien fait pour empêcher ça ?”.
C’est un chiffre qui place indéniablement les Etats-Unis au rang des méchants de l’histoire.
Ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas accepter cela ne peuvent pas non plus admettre qu’un million et demi d’Irakiens et cinq cent mille Afghans sont morts, majoritairement des enfants et leurs mères…
Les cerveaux occidentaux rejettent cette réalité comme s’il s’agissait d’un virus étranger.
Noam Chomsky a écrit un jour que : “le signe d’une culture vraiment totalitaire est que des vérités importantes ont tout simplement perdu tout sens pour les gens et sont assimilées à des provocations du niveau de ’Va te faire foutre !’ et ne peuvent générer en réponse qu’une torrent parfaitement prévisible d’injures“…
C’est en effet à peu près la manière dont les médias ont réagi au chiffre de un million quand il a été annoncé en 2007 par la firme de sondages britannique, Opinion Research Business (ORB)…
En fait la firme estimait déjà en 2007, que 1.220.580 Irakiens étaient morts, ce qui confirmait en la mettant à jour une étude réalisée l’année précédente par des chercheurs de l’Université Johns Hopkins et publiée dans le journal médical The Lancet.
Prenons par exemple Kevin O’Brien, le rédacteur en chef du Cleveland Plain Dealer.
Quand il a reçu le mail qui l’informait des résultats des recherches de ORB qui a parmi ses clients le Parti Conservateur Britannique et Morgan Stanley, il a répondu : “Enlevez-moi de votre mailing list et épargnez-moi votre propagande cousue de fil blanc”…
“Nous ne tenons pas le compte des cadavres“…, est la célèbre réponse que le Général Tommy Franks a faite à un reporter qui l’interrogeait sur les pertes civiles.
Il n’est pas le seul dans son cas.
Dans les commentaires moroses du mois dernier sur la fin de la guerre en Irak, on a rarement trouvé un chiffre correspondant au nombre d’Irakiens morts.
Les reporters (les journaleux de sévices aux ordres), ont répété que les chiffres des pertes irakiennes “n’étaient pas connus“, ce qui montre que les médias ont à peu près le même intérêt pour le nombre de morts en Irak et en Afghanistan que pour le nombre d’écureuil morts dans un feu de forêt.
Ce que Mary Milliken de Reuters a écrit est typique : “Aujourd’hui nous avons commémoré la mort dans cette guerre d’un nombre inconnu d’Irakiens et celle de presque 4.500 Américains”…
Combien d’Américains sont morts, Mary ?
Presque 4.500…. et combien d’Irakiens ?
Oh, vous savez, beaucoup…, un grand nombre.
Sans vouloir entrer dans un débat méthodologique, il y a des chiffres disponibles qui permettent de se faire une bonne idée des pertes civiles en Irak et en Afghanistan et de citer le chiffre de 2.000.000 !!!!
Mais les reporters-journaleux comme Kevin O’Brien et Mary Milliken ne les font pas connaître.
Le silence qui entoure les chiffres n’est pas tant une conspiration que l’évidence que certains chiffres sont absolument incompatibles avec la mentalité impériale américaine.
Prenons un autre chiffre funeste d’une décennie antérieure : selon le Fond pour les Enfants de l’ONU, 500.000 enfants irakiens sont morts dans les années 1990 à cause des sanction imposées par l’ONU (sous la pression des Etats-Unis) qui empêchaient les médicaments et autres produits de première nécessité d’entrer dans le pays.
En 2000, le coordinateur des l’aide humanitaire de l’ONU a donné sa démission pour protester contre les sanctions, deux ans après que son prédécesseur ait fait la même chose.
Ces deux diplomatiques expérimentés ont plus tard utilisé le mot “génocide” pour décrire la politique américaine.
Si vous ignorez ces faits ou les avez oubliés, vous n’êtes pas les seuls.
Il en est de même pour ceux qui ont décidé d’attaquer l’Irak.
Il n’y a pas d’autre explication au fait que la stratégie de guerre et d’occupation américaine reposait sur la présomption que leurs soldats seraient accueillis en libérateurs par les parents de ces 500.000 enfants !
Les sanctions d’ailleurs n’avaient pas été imposées au nord kurde, la seule partie d’Irak qui n’a pas offert de résistance massive à l’occupation étasunienne.
Ce n’est pas par hasard que la plupart des militants pacifistes les plus engagés sont des révolutionnaires d’une couleur ou d’une autre.
Nous sommes capables d’appréhender l’atrocité du crime commis contre l’Irak parce que nous sommes radicaux.
Et vice-versa.
Nous, les révolutionnaires, nous sommes confrontés ironiquement à la sagesse conventionnelle qui nous accuse d’être des adeptes fanatiques de “la fin justifie les moyens” sans aucun souci du sang versé, parce que nous voulons transformer la société.
Mais c’est Madeleine Albright, la Secrétaire d’Etat de l’époque, qui a dit en parlant de la mort des 500.000 enfants irakiens que “c’était le prix à payer”.
Et c’est Leon Panetta, le secrétaire de la Défense actuel qui a utilisé exactement la même expression à propos de la seconde invasion et occupation de l’Irak.
Ces paroles sont l’expression d’une ordre fanatique auquel nous devrions tous nous opposer de toutes nos forces.
Et pourtant, vous avez accepté les délires paranoîaques de Sarkozy, Caméron et Obama pour détruire la Libye en apportant armes et dollars illimités à des cohortes de”libérateurs” qui n’étaient que des membres d’Al Quaeda…
Actuellement, on torture en Libye, par milliers de gens…
Et tout le monde s’en f…
Ca recommence en Syrie… mais cette fois ça coince parceque la Chine et la Russie qui estiment avoir été dupées avec l’affaire Libyenne, opposent leur même véto que celui des USA lorsqu’il refuse le droit d’exister à la Palestine…
Deux poids deux mesures et c’est Israël qui gère la balance après l’avoir truquée !