Les journaleux et merdias qui nous manipulent…
“Ils ne se doutent pas que nous leur apportons la peste“…
A force de subir des infos biaisées et une manipulation scandaleuse de l’information…, les journaleux me semblent être le plus souvent de prétendus idéologues “freudolacaniens” auto-proclamés, dont le zèle propagandiste ne recule devant aucune entorse aux critères de probité, rigueur, cohérence et souci d’objectivité qui régissent normalement toute démarche intellectuelle respectable… d’où mon sous-titre qui est un mot d’esprit de Freud à Jung : “Ils ne se doutent pas que nous leur apportons la peste“, lors de l’arrivée à New York de ces deux charlatans à New York, rapporté par Lacan, colporteur de l’anecdote, qu’il disait tenir du gourou helvète…
On le lit chaque jour un peu plus, l’ensemble des articles des journaleux de sévices, est l’un des grands fléaux intellectuels, culturels et moraux de l’ère moderne…, la progressive et salutaire déconversion du regard qui a enfin rendu possible un tel constat, nous la devons essentiellement à de nombreux travaux critiques qui sont parus au cours des trois dernières décennies.
Les auteurs de ces travaux : scientifiques, philosophes des sciences, médecins, psychologues, historiens, critiques littéraires ou psychanalystes plus ou moins dissidents…, ont procédé à une analyse minutieuse des articles des journaleux qui empoisonnent l’existence des gens paisibles qui ne rêvent que d’une bonne pipe devant un feu ouvert.
Le scandaleux interdit de consultation qui frappe les volumineuses archives des merdias les plus en vue, dont certaines pièces ne pourront être examinées avant 2113, a forcé ces chercheurs à emprunter des voies de contournement, mais leur persévérance et leur sagacité ont été récompensées par des trouvailles documentaires qui ajoutent un poids décisif à leur jugement.
Le portrait des journaleux qui se dégage de ces enquêtes est, à tous égards, l’inverse de l’image légendaire des reporters façon Tintin qui a soigneusement été fabriquée… et que les fidèles tifosis de tous poils ont pieusement reconduite : celle du journaliste génial, magnifique incarnation de l’esprit des Lumières, du baroudeur héroïque incompris et ostracisé, en proie à la bêtise, l’intolérance et la jalousie et de certains de ses contemporains (je suis visé au premier chef)…, du penseur original voué à un splendide isolement le soir dans sa chambre d’hôtel sordide, relatant ses expériences et vécus de sa journée de labeur, d’où jaillissent des articles inédits dignes d’une nouvelle science du mental, dont les révélations infligeront aux bipèdes humains une “subjugation” aussi profonde que celles qu’avaient pu causer les articles de Darwin et Copernic !
Le journaleux-lambda, serait donc un parangon de droiture morale, d’honnêteté intellectuelle et de vertueuse intolérance à l’établissement de la vérité.
“Pure mythologie que tout cela”, disent, preuves à l’appui, les mécréants, “le journaleux lambda est tout autre : mythomane superlatif, fraudeur sans états d’âme, mû par une soif maladive de gloire et prêt à tout pour l’étancher, n’hésitant pas à invoquer des évènements inexistants et de fausses nouvelles pour rendre crédible ses affabulations consuméristes” !
Pour les merdias, les lecteurs ne sont que “de la racaille”, une simple source de revenus, d’où le cynisme glaçant dont les rédacteurs en chef (les rédactrices en chef ne sont pas en reste)peuvent faire preuve lorsqu’il est question de justifier le fond… et d’aborder le voile du secret des sources…, ces despotes mégalomanes et manipulateurs redoutables…, présentent toutes les caractéristiques de l’organisation sectaire, dont celle de se poser en victimes assiégés lorsqu’il est question de déontologie…
Des traits auxquels on peut encore ajouter la fascination pour le pouvoir, et l’extraordinaire crédulité dont ils (elles) font preuve envers ceux qui leur assurent leur pitance, directement ou indirectement…, ce qui témoigne de l’admiration sans bornes qu’ils (et elles) vouent à certaines personnes et à leurs élucubrations pathétiques !
Cette tendance à se leurrer et à demeurer dans l’illusion, les rendant aveugles aux démentis de la réalité, est bien loin de correspondre au cliché d’hommes et femmes responsables, rationalistes, sobres (l’alcool est un fléau dans certaines rédactions) et lucides qui n’ont pas froid aux yeux…
Epistoliers torrentiels et bavards impénitents, les journaleux peuvent difficilement se souvenir de tout ce qu’ils ont pu confier aux uns et aux autres de virtuellement nuisible dans leurs desseins hagiographiques ; s’en eûssent-il souvenu, qu’il leur est de toute façon impossible d’y remédier (un grand nombre font systématiquement disparaître notes, lettres, mails et brouillons).
Sapée de la sorte, la légende des journaleux intègres ne peut que s’écrouler tôt ou tard, malgré le trouble dévouement de leurs protecteurs.
L’examen rigoureux auquel ont été soumis divers articles de journaleux, ces derniers temps, démontre qu’ils s’articulent sur des idées discréditées qu’ils recyclent dans un jargon abscons formant un ensemble biscornu et absolument creux, bâti sur les sables mouvants, n’ayant jamais reçu un minimum vital d’étayage empirique, d’autant que nulle réflexion basée sur ces folies n’a pu être vérifiée.
Tel est le bilan d’années d’efforts de recherches qui ont généré plus de mille cinq cents études.
Ceci ne peut être une révélation que pour le profane désinformé et sans réelle connaissance du terrain…, mais quiconque a assez longuement fréquenté les milieux de la presse (et surtout leurs “à-coté”) sait qu’il n’est pas rare d’y croiser des gens dont le lot d’inhibitions et angoisses demeure intact envers et contre toutes discussions…, ils sont comme “armés” d’une “théorie de soi” qu’ils débitent à la moindre occasion…
Certains journaleux concédent vers la fin de leur vie, que la puissance de l’outil merdiatique laisse en fait beaucoup à désirer…, mais, égaux à eux-mêmes jusqu’au bout, ils refusent d’admettre que celui-ci puisse être inadéquat en débitant des infos volontairement erronées et falsifiées…
A lire : Quelqu’un contre le reste du monde…