Le désir hétérosexuel apparaît tellement poussiéreux, qu’on devrait collectivement passer l’aspirateur !
Les gens aiment les mystères mais n’aiment pas le mystère… Le leur j’entends !… Chez eux ça va, c’est même vital de connaître ceux des autres. Pourtant tout mystère, même très mystérieux, se sait un jour, quoique…, est-ce le même ou un autre qu’on dévoile sous forme de mensonge ?… Qui peut affirmer que j’aime ou pas mon mystère non plus : je l’adore en le détestant peut-être, ou l’inverse !… Je me consume en me frottant à lui chaque matin… J’en fais des photos… J’ai toujours pensé que j’étais une sorte de mystère pourtant. Je l’ai tellement dit et tellement pensé… et tellement de gens se voient mystérieux… et tellement d’enfants, d’adolescents…, tellement de monde !… Ce qu’on est, ce que j’étais, ce que je croyais que j’étais… et ce que les gens sont, ce qu’ils étaient et ce qu’ils croient être… Pffffffff !…
C’est inscrit dans nos codes génétiques, personne n’est tout à fait humain…, pas tout à fait, mais quand même un peu !… J’écris parfois de l’absurde pour faire jaillir une vérité qui s’avère un grand mensonge…, quel piège fantastique !… Faire jaillir la vérité de l’absurde, ça ne me suffit pourtant pas. L’écriture ne suffit pas, fondamentalement… Il faut également maîtriser les raccourcis, les phrases à l’emporte-pièce et le langage SMS…, c’est pour les faibles de nos jours, ceux qui n’ont rien à dire et ne parvienne pas à l’écrire… Il fût une époque où l’écriture c’était fait pour les forts, quand il y avait quelque chose à construire dans nos cœurs. Le cœur d’une personne, qu’est-ce que c’est ? Qui sait ? Il existe peu de choses qui suffisent. Encore aujourd’hui le manque rempli tout…. Beaucoup envisagent de prendre la route en arrière pour avoir le vertige car la route devant eux leur fait pitié, trop longue, beaucoup trop longue. Trop longue et trop bonne ? Trop longue et trop belle. Trop longue et trop chaude. Trop longue et trop froide. Trop, beaucoup trop de distance. Pour se faire formater la gueule à l’amour…
Je sais bien que nous ne sommes pas éternels. Les gens devraient comprendre cela aussi, avec humilité. Que les mystères ne sont pas éternels, ni le mystère d’une personne. L’âme (mais qu’est-ce sinon rien en mystère), le corps et l’esprit…. Les gens n’aiment pas l’esprit, le corps ça va, l’âme non plus, l’esprit plus le corps ça va aussi, mais pas l’esprit seul, non ça va pas et d’ailleurs, je dirais que ceux qui le détestent le plus, ce sont les gens qui jouissent dans leurs intimités, qui se transforment ridés. Les hommes regardent les fesses des femmes, et leurs seins… En manque. Ces gens-là, à pouvoir, même petit, n’en ont jamais assez. Jamais… Et ils détestent l’esprit. Pourquoi ? Parce que l’esprit c’est l’indépendance… L’esprit sans le corps peut voyager au-delà du temps et de l’espace ! C’est diabolique n’est-ce pas ? Peu importe le pays, la vallée, plongée dans l’ombre, peu importe votre identité, votre esprit seul est la lumière de votre âme, tandis que votre corps en est l’ombre… Et certains vous disent le contraire, vous disent : votre corps est votre seul bien de valeur… Et vous les croyez parce que vous avez peur, peur de vous et peur d’eux, car quand ils ne ressemblent pas à des ridés, ils ressemblent à des loups affamés !… Le mystère est interdit aux esprits indépendants (je ne parle pas des âmes évidemment, ni aux libres-penseurs qui poussent comme des champignons, autoproclamés dans leurs roses et leurs fumiers brûlés tôt ou tard par un feu salvateur), aux jeunes femmes dans les entreprises, aux jeunes hommes dans leur sexualité, aux enfants dans leur pratique favorite, celle d’arracher leurs ailes aux papillons et aux abeilles. Et donc face à moi-même (merci, encore !), je me souviens de combien j’ai de la peine, du chagrin, de la souffrance, pour me faire à l’idée d’un monde ridé… et aux abeilles sans ailes ! Réussir à résister, à l’envie de tout envoyer valser, tout cela représente un poids immense, et on rêve de réussir, à force de pugnacité, à force d’y aller, à force de refuser la vie morte…, à l’accepter…, non pas à l’assimiler, mais à l’accepter…, à accepter l’inacceptable !… C’est atroce, oui je sais, mais c’est ce qui se passe à chaque seconde qui coule sur cette planète, comme le système des nuages ! Et pendant ce temps-là, pendant que les cadavres passent parce que les gens trépassent…, vous riez.
Vous ne devriez pas, croyez-moi. Car les gens adorent sourire et rire, surtout quand leurs affaires marchent, qu’elles courent !…, comme les jeunes femmes courent vers les loups affamés, j’en sais quelque chose ! Le désir hétérosexuel apparaît tellement poussiéreux, qu’on devrait collectivement passer l’aspirateur !
Le mystère d’une personne, ce n’est pas sa réserve…, ni son regard noir…, ni sa façon de s’habiller…, ni sa façon de se tenir… On devrait plutôt regarder le codex de cette personne en attendant que la nuit vienne… et qu’avec la clémence de la météo, on puisse dévoiler certaines constellations particulières… Là peut-être, éventuellement, que la trace, l’origine de toutes choses se trouvent quelque part dans les points qui brillent ! Je sais, c’est pas loin du mystère…, mais je n’ai jamais volé en rase-motte de toute façon… et je n’ai jamais cherché à voler plus bas que Terre non plus… je préfère voler haut, plus haut…, là-haut !… Le monde ne change pas sauf en émotions paradoxales. On ressent une chose et son contraire en même temps… C’est comme si votre miroir vous regardait tous les jours plutôt que le contraire… Essayez d’y voir clair dans le noir…, même votre miroir ne réfléchira pas à votre place…, je l’aime mon miroir et il m’aime !…
C’est comme ça que le monde change. Le fait que nous faisons l’amour, le fait que nous nous aimons… Mais qu’est-ce que le contraire veut dire ? Le contraire ne veut rien dire, mais il révèle tout et plus… et se passe très bien du formatage…. On s’en passe très bien. On termine tous à la fin. Pas comme certains et certaines qui écrivent pour ne rien dire…, qui donnent envie de fermer leurs livres à la dixième page tellement c’est nul !… Comment ils étaient heureux, dans leurs malheurs, car c’est un réel malheur, n’en doutez pas une seule seconde…
Aimer plus que soi-même les images de ses propres illusions…. Je ne vais pas faire tourner devant vos yeux une spirale sur un parapluie comme Danny DeVito dans Batman le Défi !…Le paradis indéfini, c’est clair que je vais arrêter de jouer sur mon mystère… Ne vous en faites pas, les êtres humains n’ont pour seul mystère le fait de n’avoir aucune identité reconnue par personne… Le Monde change !….
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