L’Etat du monde…
“Vendre du rêve” : Cette expression populaire résume assez bien, politiquement et moralement, le non-sens du projet libéral américain. Un col blanc, une pose de pin-up et un large sourire pour faire diversion ; des images de réussite pour dissimuler le vice capitaliste. Et, concernant mon univers, ça me rend mal… En somme, le “rêve américain” qu’aujourd’hui des milliers de migrants africains sous-éduqués, par quelques malentendus culturels, viennent vivre sur notre Vieux Continent, n’est qu’une vaste et perpétuelle publicité mensongère. La croyance en l’épanouissement personnel par l’enrichissement matériel. Avec, pour rattraper un peu le coup, une pseudo-spiritualité de repenti, tenant plus de la limite superstitieuse que de l’entendement moral.
Pendant des décennies de flottement idéologique, les ambassadeurs patentés et les agents infiltrés de l’American Dream n’ont cessé de corrompre le monde de leur vision spéculative et antisociale, en lui imposant de faux besoins immédiats par la religion de la consommation. La facilité individualiste et le progrès illimité au service de celui qui contrôle, pour mater toute tentative d’engagement désintéressé en faveur de la collectivité. Comme si l’obsession du gain et la démocratisation de l’arme à feu allaient constituer un projet de société suffisamment viable…
À l’heure du grand basculement de civilisation, qu’en reste-t-il, de ce rêve américain élargi ? Un immense champ de ruines et de fosses communes au Moyen-Orient ? Des crises sociales et humanitaires à répétition partout où l’Oncle Sam est venu dicter sa loi de banquier dévoyé ? Une élite illégitime de parvenus et d’improductifs, apparue dans la lâcheté vénale de ses partenaires ? Comment a-t-on pu laisser le gros colon américain s’en prendre à tout ce qui fait la subtilité, la richesse et l’identité d’un peuple ? Pourquoi n’avons-nous pas été plus nombreux à cramer du McDo ? À condamner la célébration du mensonge, de l’outrance, de la vulgarité et de l’ignorance ? À ridiculiser le culte assumé de la bagnole, l’allégeance suicidaire à la télé et la névrose aveugle du selfie ?
L’ultralibéralisme pailleté de l’Oncle Sam et son manichéisme politico-religieux pour enfants ne sont en substance que des attrape-soldats, des conditionneurs de chair à canon et à cacheton. Sur nos terres infectées, droitards et gauchistes ignorent qu’ils font en réalité partie de la même race : celle des péquenots rigides de la pensée. Puritains et pornographes, même combat. À se complaire dans les diktats de la croyance, les uns et les autres s’écharpent à l’envi sur le petit théâtre des intérêts et des réputations, quand la Liberté, la vraie, les dépasse par son caractère fondamentalement changeant et insaisissable.
Dans la défaite généralisée de l’esprit de résistance, il convient toutefois de reconnaître au faiseur de rêve américain une ambition hors norme et, de ce fait, un sens inégalé du spectacle. Le blockbuster anonyme du 11-Septembre avait, il est vrai, quelque chose d’assez grandiose, et d’admirable, d’un point de vue symbolique et scénaristique. Désemparés, les téléspectateurs les plus obéissants en cherchent toujours le héros ! Certains n’ayant résolument plus rien à perdre pour se maintenir au pouvoir, il serait tout de même regrettable qu’on en vienne au terrorisme biologique appliqué (spécialité militaire du pays), en une opération Covid augmentée… En attendant, pas de panique. La tyrannie du rêve américain, comme toute escroquerie politique en bande organisée, n’est qu’une parenthèse honteuse de l’Histoire, dans le règne éternel de la musique et de la philosophie.
Finalement, le seul intérêt qu’on pourra lui trouver est dans sa contre-culture, dans les productions artistiques et intellectuelles de l’underground, dans le message inspiré et solidaire de ceux qui ont fait de cet empire de carton-pâte un objet de détestation créative. Sans lui, nous n’aurions peut-être jamais connu certains de ces chefs-d’œuvre de rock, de jazz ou de la littérature qui nous font mettre l’Homme, définitivement, au-dessus de toutes les manœuvres possibles de l’Escroc. Le morceau Men of good fortune de Lou Reed, issu de son concept album Berlin paru en 1973, est à mon sens une remarquable synthèse mélodique de cette impasse. Décrivant, à travers le récit d’une passion amoureuse destructrice, une désespérante lutte des classes que seuls les riffs de guitare et le détachement du poète semblent pouvoir résoudre, il est l’élégant bras d’honneur de n’importe quel peuple en demande de reconnaissance : “And me, I just don’t care at all”…
J’étais tout petiot quand on m’a parlé d’un futur monde de merveilles, sans inégalité, sans pauvreté, ou il suffirait d’être sage et obéissant, d’étudier vaillamment, puis de travailler assidûment sans revendication… pour être assuré d’un certain bien-être et d’une fin de vie heureuse. J’y ai cru ! L’Amérique était l’exemple à suivre, les Américains étaient des héros, ils avaient su tuer tous les méchants indiens grâce à John Wayne et Rintintin, puis avec le vrai Eddy Murphy ils avaient su tuer tous les méchants boches et grâce à Elona Gay (sûrement un transsexuel pilote de l’USAF, copain de Buck Danny, Tumbler et Sonny), ils avaient pu trucider des millions de méchants enfants et très méchantes femmes avec de merveilleuses bombes atomiques qui symbolisaient la paix dans le monde ! Puis les héros Américains ont du encore défendre le monde contre les méchants barbares communistes qui en voulaient à nos valeurs occidentales, en bombardant la Corée, puis le Viet-Nam, que même John Wayne (mais sans Rintintin, tué sans doute par de très méchants noirs ennemis de Charlton Heston) était revenu avec ses bérets verts pour tuer tous les méchants jaunes ! C’était une époque fantastique !
J’ai ensuite voulu être Juif, un vrai colon de la paix, œuvrant dans un kibboutz pour créer le pays de la paix universelle, ce qui obligeait tout naturellement de se défendre contre les très méchants arabes aux dents pointues pleines de sang qui tuaient les enfants pour les manger… Je me souviens même, qu’après Zappy-Max à la radio du soir, on écoutait en palpitant les nouvelles de ce pays de la paix universelle que de très méchants et sales arabes voulaient prendre et que grâce à un héros qui avait mis un bandeau sur l’oeil pour ressembler à John Wayne comme dans un de ses westerns, les braves colons avaient gagné !
Oui, oui… Si, si… Je vous assure…
Quoi de plus normal ensuite d’aimer l’Amérique, de vouloir en acheter ses symboles : boire du Coca-Cola au lieu d’un jus de pomme… Manger des Mc-Do au lieu d’une baguette jambon beurre… S’habiller en jean’s western avec franges au lieu d’un beau costume fraichement repassé du dimanche… Ecouter Elvis Presley chanter le twist ricain au lieu de Charles Trénet : l’amour de la France… Rêver de la Route66 plutôt que de la Nationale7…
Je n’ai rien compris alors de Bob Dylan qui osait critiquer les héros de l’Amérique, qui prédisait la grande déglingue, qui fusionnait avec Joan Baez chantant sa tristesse du massacre des indiens… J’ai rien compris quand j’ai voulu être Donald Trump, milliardaire d’affaires, que je suis devenu commerçant, tant d’études et de rêves pour n’avoir comme avenir, qu’acheter beaucoup moins cher n’importe quoi revendu beaucoup plus cher…
Architecte, j’ai bâti des cages à poules, édifié des temples à la gloire du petit commerce local… Publiciste publicitaire, j’ai poussé les foules à consommer tout et n’importe quoi, jusqu’à fumer de la merde sous prétexte de devenir cow-boys des temps modernes… Éditeur, j’ai sacrifié des millions d’hectares de forets si précieuses pour débiter des sornettes poussant des cohortes d’ahuris à des customisations débiles de bagnoles apocalyptiques ! J’ai même poussé le vice jusqu’à collectionner des Excalibur’s ! Pensez-donc…, comment peut-on être pire ?
Il m’a fallu vivre le 11 septembre 2001 et les attentats de Londres et Madrid pour comprendre que j’avais été dupé, que le monde entier avait été trompé et que bientôt on vivrait le retour du balancier… Je l’ai écrit avec un humour déjanté dans “Dictatucratie”…, me rendant compte que souffler contre le vent c’était comme pisser contre le vent, ça revient en pleine figure… J’ai récidivé avec “LesProtocolesDeSion”… et ce fut pire, quoique ce fut comme une résurrection, comprenant tout, car vivant le pire, d’écrire la réalité d la création d’Isräel avec Nakba… Le même pire qui est revenu comme en 1928… nous frapper en 2008… et que c’était loin d’être fini ! Nous revenons sans cesse à la case départ.
Souvenez-vous des têtes déconfites des ouvriers en lockout et celles des mis à pied de diverses usines franchouillardes qui, grâce à Sarkozy, puis Hollande, puis Macron et leurs cliques d’illuminés Euronazifiants, appartiennent à des Mexicains, des Hindous, des Chinois, des Russes, des Américains et des sans nationalité avérée… qui ferment définitivement leurs portes…, pour comprendre le désastre. Il faut voir la fierté sur fond de peur qui se lit dans les yeux des travailleurs pour comprendre que rien ne va plus. Ils ont tous de longues années de travail dans le corps et s’aperçoivent que les retraites qu’ils ont épargnées leurs filent entre les doigts. Ils ramasser des miettes tandis que nos chefs en tête et toute leurs cliques de mielleux opportunistes, quelques années plus tard, sans jamais avoir été sanctionnés, se la coulent douce…
Chaque fois que l’économie va mal, que tout se déglingue, les Maîtres du monde par le biais des politiques à leurs bottes via les journaleux obséquieux, demandent aux citoyens, même les plus pauvres, de se serrer la ceinture pour sauver l’énorme machine capitaliste qui n’hésite pas à gonfler les salaires et les primes de ses dirigeants, ni à renflouer les banques comme ce fut le cas pour sauver le système bancaire américain qui coulait après avoir ruiné le monde entier par l’entremise des sub-primes. Ces mêmes politiques qui se lamentent devant leurs pauvres citoyens, achètent des avions de guerre à prix fort, des bateaux de guerre sans regarder à la dépense, des armes par milliers de tonnes, n’hésitant pas à les utiliser pour écraser les plus démunis et les sans défense pour payer la facture… D’abord dans d’autres pays comme la Tchécoslovaquie, la Serbie, le Kosovo, l’Afghanistan, l’Irak, la Palestine, la Libye… suivis par la Syrie et bientôt l’Iran ! Après avoir bombardé l’Europe sous prétexte du péril Nazi repris depuis à leur compte, puis le péril Japonais avec l’atomisation d’Hiroshima et Nagasaki, puis le péril communiste avec la Corée et le Viet-nam, puis le péril terroriste… puis le péril intellectuel… qui nous tombent sur le coin de la tête…
Et maintenant l’Ukraine. On sort à nouveau pancartes et drapeaux, on émeute tout pour médire, Poutine assassin, honte à la Russie ! La méthode est la même partout où le capitalisme a trouvé une terre fertile chez les imbéciles ! Ce serait trop facile de dire que les citoyens n’y sont pour rien (vous, bande de nazes) ! Qu’ils ne sont que des victimes d’un système qui leur maintient la tête sous l’eau tout le temps. Qu’ils n’ont aucune responsabilité dans ce qui leur arrive. Le choix des citoyens de ne pas se mêler de politique, de voter souvent n’importe comment (souvent parce qu’ils ont une belle gueule), refusant de s’informer et de jouer un vrai rôle de citoyen va toujours vous coûter de plus en plus cher. Combien de Russes sont morts pour stopper le nazisme ? Des millions. Ce sont des Russes qui ont stoppé Hitler à Berlin… Mais c’est l’Amérique qui a mis le feu au Moyen-Orient inventant que Saddam Hussein avait des armes de destruction massive et attaquant l’Irak sans aucun mandat Onusien…
Quand vous aurez compris que la politique n’est pas un jeu, vous aurez repris la partie du pouvoir qui vous revient…, mais il est tard… Vous avez accepté d’être désarmés au nom du terrorisme, vous avez accepté que nos pays deviennent des dictatures démocratiques… Vous avez accepté le sécuritaire, les millions de caméras qui vous épient, la traçabilité de vos conversations intimes…, la mise sur papier de vos rêves secrets, de vos pensées… Vous avez accepté les vaccins obligatoires, les micro-puces, les drones, les délations, la soumission… Qu’avez-vous de tout ça ? Rien… Une chanson québécoise fait rire, mais décrit bien la démobilisation dont nous souffrons toutes et tous depuis des années…, qui nous dépouille et nous affaiblit.
“Tant qu’il restera queq’chose dans le frigidaire…
J’prendrai le métro, j’fermerai ma gueule pis j’laisserai faire…
Mais y’a queq’que chose qui me dit qu’un beau matin…
Ma Rosalie, on mettra du beurre su’ notre pain”…
Ceux qui ont vraiment les moyens de mettre du beurre sur leur pain ne prennent jamais le métro ! Ils prennent leur retraite après avoir touché des indemnités de départ à la hauteur de la valeur qu’ils se donnent et qui servent juste à arrondir leurs fins de mois. Leurs gains d’une seule année sont souvent l’équivalent de ce qu’un bon ouvrier gagnera durant toute sa vie. Les écarts sont si grands qu’ils font peur. Ils se font soigner au privé et leurs enfants peuvent fréquenter les universités de leur choix. L’augmentation des droits de scolarité ne les empêche pas de dormir. Ils voyagent en jet privé et discutent de l’état du monde en jouant au golf. Et ils pensent que les pauvres le sont parce qu’ils n’ont pas le courage de travailler. Ils payent le moins d’impôts possible et souvent leur argent est en Suisse ou aux Bahamas.
Ce sont ces gens-là qui pensent que le peuple doit faire un effort. Ce sont les mêmes qui poussent aux crimes généralisés, des serial’s-killer’s planétaires qui rêvent d’atomiser l’Iran, de saigner la Syrie, de s’approprier le monde, de vous voir disparaître parce que vous ne représentez plus rien, voire rien, parce que vous coûtez en chômages, en soins de santé, en retraites, parce que vous votez pour d’autres qu’eux, parce que vous ne consommez presque plus, parce que…, parce que…, parce que… Parce que vous êtes du mauvais coté… Et parce que vous êtes bêtes en pleurant devant les Stars et Starlettes Hollywoodiennes, en chantonnant leurs niaiseries et en bouffant leurs merdes…
“Nous sommes un peuple de la guerre. Nous aimons la guerre parce que nous sommes très bons à la faire. En fait, c’est la seule chose que nous savons faire dans ce putain de pays : faire la guerre, on a eu beaucoup de temps de pratique et aussi parce que c’est sûr que nous ne sommes plus capables de construire une machine à laver ou une voiture qui vaille un pet de lapin ; par contre si vous avez plein de bronzés dans votre pays, dites leur de faire gaffe parce qu’on va venir leur foutre des bombes sur la gueule”…
George Bush
Les Etats-Unis ont été fondés en 1776. 227 des 245 années de leur existence (soit 94,59%), ils sont en guerre !
En d’autres termes, il n’y a que 18 années/calendrier (sur 2 siècles et demi) durant lesquelles les Etats-Unis n’ont mené aucune guerre !
Chronologie année par année des guerres majeures dans lesquelles les Etats-Unis ont été impliqués (1776-2021)
1776 – American Revolutionary War, Chickamagua Wars, Second Cherokee War, Pennamite-Yankee War
1777 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Second Cherokee War, Pennamite-Yankee War
1778 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1779 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1780 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1781 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1782 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1783 – American Revolutionary War, Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War
1784 – Chickamauga Wars, Pennamite-Yankee War, Oconee War
1785 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1786 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1787 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1788 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1789 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1790 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1791 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1792 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1793 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1794 – Chickamauga Wars, Northwest Indian War
1795 – Northwest Indian War
1796 – Pas de guerre majeure
1797 – Pas de guerre majeure
1798 – Quasi-War
1799 – Quasi-War
1800 – Quasi-War
1801 – First Barbary War
1802 – First Barbary War
1803 – First Barbary War
1804 – First Barbary War
1805 – First Barbary War
1806 – Sabine Expedition
1807 – Pas de guerre majeure
1808 – Pas de guerre majeure
1809 – Pas de guerre majeure
1810 – U.S. occupies Spanish-held West Florida
1811 – Tecumseh’s War
1812 – Tecumseh’s War, Seminole Wars, U.S occupies Spanish-held Amelia Island and other parts of East Florida
1813 – Tecumseh’s War, Peoria War, Creek War, U.S expands its territory in West Florida
1814 – Creek War, U.S expands its territory in Florida, Anti-piracy war
1815 – Second Barbary War, Anti-piracy war1816 – First Seminole War, Anti-piracy war
1817 – First Seminole War, Anti-piracy war
1818 – First Seminole War, Anti-piracy war
1819 – Yellowstone Expedition, Anti-piracy war
1820 – Yellowstone Expedition, Anti-piracy war
1821 – Anti-piracy war
1822 – Anti-piracy war
1823 – Anti-piracy war, Arikara War
1824 – Anti-piracy war
1825 – Yellowstone Expedition, Anti-piracy war
1826 – Pas de guerre majeure
1827 – Winnebago War
1828 – Pas de guerre majeure
1829 – Pas de guerre majeure
1830 – Pas de guerre majeure
1831 – Sac and Fox Indian War
1832 – Black Hawk War
1833 – Cherokee Indian War
1834 – Cherokee Indian War, Pawnee Indian Territory Campaign
1835 – Cherokee Indian War, Seminole Wars, Second Creek War
1836 – Cherokee Indian War, Seminole Wars, Second Creek War, Missouri-Iowa Border War
1837 – Cherokee Indian War, Seminole Wars, Second Creek War, Osage Indian War, Buckshot War
1838 – Cherokee Indian War, Seminole Wars, Buckshot War, Heatherly Indian War
1839 – Cherokee Indian War, Seminole Wars
1840 – Seminole Wars, U.S naval forces invade Fiji Islands
1841 – Seminole Wars, U.S naval forces invade McKean Island, Gilbert Islands, and Samoa
1842 – Seminole Wars
1843 – U.S forces clash with Chinese, U.S troops invade African coast
1844 – Texas-Indian Wars
1845 – Texas-Indian Wars
1846 – Mexican-American War, Texas-Indian Wars
1847 – Mexican-American War, Texas-Indian Wars
1848 – Mexican-American War, Texas-Indian Wars, Cayuse War
1849 – Texas-Indian Wars, Cayuse War, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians
1850 – Texas-Indian & Cayuse War, Southwest Indian Wars, Navajo Wars, Yuma War, California Indian Wars, Pitt River War
1851 – Texas-Indian & Cayuse War, Southwest Indian & Navajo & Apache Wars, Yuma War, Utah & California Indian Wars
1852 – Texas-Indian & Cayuse War, Southwest Indian & Navajo Wars, Yuma War, Utah & California Indian Wars
1853 – Texas-Indian & Cayuse War, Southwest Indian & Navajo Wars, Yuma War, Utah & California Indian Wars, Walker War
1854 – Texas-Indian & Cayuse War, Southwest Indian & Navajo & Apache Wars, California Indian Wars
1855 – Seminole Wars, Texas-Indian & Cayuse War, Southwest Indian & Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Yakima War, Winnas Expedition, Klickitat War, Puget Sound War, Rogue River Wars, U.S forces invade Fiji Islands and Uruguay
1856 – Seminole Wars, Texas-Indian Wars, Southwest Indian & Navajo Wars, California Indian Wars, Puget Sound War,
Rogue River Wars, Tintic War
1857 – Seminole Wars, Texas-Indian Wars, Southwest Indian & Navajo Wars, California Indian Wars, Utah War, Nicaragua War
1858 – Seminole Wars, Texas-Indian Wars, Southwest Indian & Navajo Wars, Mohave War, California Indian Wars, Spokane-Coeur d’Alene-Paloos War, Utah War, U.S forces invade Fiji Islands and Uruguay
1859 — Texas-Indian Wars, Southwest Indian & Navajo Wars, California Indian Wars, Pecos Expedition, Antelope Hills Expedition, Bear River Expedition, John Brown’s raid, U.S. forces launch attack against Paraguay, U.S. forces invade Mexico
1860 – Texas-Indian Wars, Southwest Indian & Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Paiute War, Kiowa-Comanche War
1861 – American Civil War, Texas-Indian Wars, Southwest Indian & Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Cheyenne Campaign
1862 – American Civil War, Texas-Indian Wars, Southwest Indian & Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Cheyenne Campaign, Dakota War
1863 – American Civil War, Texas-Indian Wars, Southwest Indian & Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Cheyenne Campaign, Colorado War, Goshute War
1864 – American Civil War, Texas-Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Cheyenne Campaign, Colorado War, Snake War
1865 – American Civil War, Texas-Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Colorado War, Snake War, Utah’s Black Hawk War
1866 – Texas-Indian Wars, Navajo Wars, Apache Wars, California Indian Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Snake War, Utah’s Black Hawk War, Red Cloud’s War, Franklin County War, U.S. invades Mexico, Conflict with China
1867 – Texas-Indian Wars, Long Walk of the Navajo, Apache Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Snake War, Utah’s Black Hawk War, Red Cloud’s War, Comanche Wars, Franklin County War, U.S. troops occupy Nicaragua and attack Taiwan
1868 – Texas-Indian Wars, Long Walk of the Navajo, Apache Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Snake War, Utah’s Black Hawk War, Red Cloud’s War, Comanche Wars, Battle of Washita River, Franklin County War
1869 – Texas-Indian Wars, Apache Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Utah’s Black Hawk War, Comanche Wars, Franklin County War
1870 – Texas-Indian Wars, Apache Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Utah’s Black Hawk War, Comanche Wars, Franklin County War
1871 – Texas-Indian Wars, Apache Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Utah’s Black Hawk War, Comanche Wars, Franklin County War, Kingsley Cave Massacre, U.S forces invade Korea
1872 – Texas-Indian Wars, Apache Wars, Utah’s Black Hawk War, Comanche Wars, Modoc War, Franklin County War
1873 – Texas-Indian Wars, Comanche Wars, Modoc War, Apache Wars, Cypress Hills Massacre, U.S. forces invade Mexico
1874 – Texas-Indian Wars, Comanche Wars, Red River War, Mason County War, U.S. forces invade Mexico
1875 – Conflict in Mexico, Texas-Indian Wars, Comanche Wars, Eastern Nevada, Mason County War, Colfax County War, U.S. forces invade Mexico
1876 – Texas-Indian Wars, Black Hills War, Mason County War, U.S forces invade Mexico
1877 – Texas-Indian Wars, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Black Hills War, Nez Perce War, Mason County War, Lincoln County War, San Elizario Salt War, U.S. forces invade Mexico
1878 – Paiute Indian conflict, Bannock War, Cheyenne War, Lincoln County War, U.S. forces invade Mexico
1879 – Cheyenne War, Sheepeater Indian War, White River War, U.S. forces invade Mexico
1880 – U.S. forces invade Mexico
1881 – U.S. forces invade Mexico
1882 – U.S. forces invade Mexico
1883 – U.S. forces invade Mexico
1884 – U.S. forces invade Mexico
1885 – Apache Wars, Eastern Nevada Expedition, U.S. forces invade Mexico
1886 – Apache Wars, Pleasant Valley War, U.S. forces invade Mexico
1887 – U.S. forces invade Mexico
1888 – U.S. show of force against Haiti, U.S. forces invade Mexico
1889 – U.S. forces invade Mexico
1890 – Sioux Indian War, Skirmish between 1st Cavalry and Indians, Ghost Dance War, Wounded Knee, U.S. forces invade Mexico
1891 – Sioux Indian War, Ghost Dance War, U.S. forces invade Mexico
1892 – Johnson County War, U.S. forces invade Mexico
1893 – U.S. forces invade Mexico and Hawaii
1894 – U.S. forces invade Mexico
1895 – U.S. forces invade Mexico, Bannock Indian Disturbances
1896 – U.S. forces invade Mexico
1897 – Pas de guerre majeure
1898 – Spanish-American War, Battle of Leech Lake, Chippewa Indian Disturbances
1899 – Philippine-American War, Banana Wars
1900 – Philippine-American War, Banana Wars
1901 – Philippine-American War, Banana Wars
1902 – Philippine-American War, Banana Wars
1903 – Philippine-American War, Banana Wars
1904 – Philippine-American War, Banana Wars
1905 – Philippine-American War, Banana Wars
1906 – Philippine-American War, Banana Wars
1907 – Philippine-American War, Banana Wars
1908 – Philippine-American War, Banana Wars
1909 – Philippine-American War, Banana Wars
1910 – Philippine-American War, Banana Wars
1911 – Philippine-American War, Banana Wars
1912 – Philippine-American War, Banana Wars
1913 – Philippine-American War, Banana Wars, New Mexico Navajo War
1914 – Banana Wars, U.S. invades Mexico
1915 – Banana Wars, U.S. invades Mexico, Colorado Paiute War
1916 – Banana Wars, U.S. invades Mexico
1917 – Banana Wars, World War I, U.S. invades Mexico
1918 – Banana Wars, World War I, U.S invades Mexico
1919 – Banana Wars, U.S. invades Mexico
1920 – Banana Wars
1921 – Banana Wars
1922 – Banana Wars
1923 – Banana Wars, Posey War
1924 – Banana Wars
1925 – Banana Wars
1926 – Banana Wars
1927 – Banana Wars
1928 – Banana Wars
1930 – Banana Wars
1931 – Banana Wars
1932 – Banana Wars
1933 – Banana Wars
1934 – Banana Wars
1935 – Pas de guerre majeure
1936 – Pas de guerre majeure
1937 – Pas de guerre majeure
1938 – Pas de guerre majeure
1939 – Pas de guerre majeure
1940 – Pas de guerre majeure
1941 – World War II
1942 – World War II
1943 – World War II
1944 – World War II
1945 – World War IIAtomisation du Japon.
1946 – Cold War (U.S. occupies the Philippines and South Korea)
1947 – Cold War (U.S. occupies South Korea, U.S. forces land in Greece to fight Communists)
1948 – Cold War (U.S. forces aid Chinese Nationalist Party against Communists)
1949 – Cold War (U.S. forces aid Chinese Nationalist Party against Communists)
1950 – Korean War, Jayuga Uprising
1951 – Korean War
1952 – Korean War
1953 – Korean War
1954 – Covert War in Guatemala
1955 – Vietnam War
1956 – Vietnam War
1957 – Vietnam War
1958 – Vietnam War
1959 – Vietnam War, Conflict in Haiti
1960 – Vietam War
1961 – Vietnam War
1962 – Vietnam War, Cold War (Cuban Missile Crisis; U.S. marines fight Communists in Thailand)
1963 – Vietnam War
1964 – Vietnam War
1965 – Vietnam War, U.S. occupation of Dominican Republic
1966 – Vietnam War, U.S. occupation of Dominican Republic
1967 – Vietnam War
1968 – Vietnam War
1969 – Vietnam War
1970 – Vietnam War
1971 – Vietnam War
1972 – Vietnam War
1973 – Vietnam War, U.S. aids Israel in Yom Kippur War
1974 – Vietnam War
1975 – Vietnam War
1976 – Pas de guerre majeure
1977 – Pas de guerre majeure
1978 – Pas de guerre majeure
1979 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan)
1980 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan)
1981 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua), First Gulf of Sidra Incident
1982 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua), Conflict in Lebanon
1983 – Cold War (Invasion of Grenada, CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua), Conflict in Lebanon
1984 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua), Conflict in Persian Gulf
1985 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua)
1986 – Cold War (CIA proxy war in Afghanistan and Nicaragua)
1987 – Conflict in Persian Gulf
1988 – Conflict in Persian Gulf, U.S. occupation of Panama
1989 – Second Gulf of Sidra Incident, U.S. occupation of Panama, Conflict in Philippines
1990 – First Gulf War, U.S. occupation of Panama
1991 – First Gulf War
1992 – Conflict in Iraq
1993 – Conflict in Iraq
1994 – Conflict in Iraq, U.S. invades Haiti
1995 – Conflict in Iraq, U.S. invades Haiti, NATO bombing of Bosnia and Herzegovina
1996 – Conflict in Iraq
1997 – Pas de guerre majeure
1998 – Bombing of Iraq, Missile strikes against Afghanistan and Sudan
1999 – Kosovo War
2000 – Pas de guerre majeure
2001 – War on Terror in Afghanistan
2002 – War on Terror in Afghanistan and Yemen
2003 – War on Terror in Afghanistan, and Iraq
2004 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2005 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2006 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2007 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, Somalia, and Yemen
2008 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2009 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2010 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, and Yemen
2011 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Pakistan, Somalia, and Yemen; Conflict in Libya (Libyan Civil War)
2012 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen
2013 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen
2014 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen; Civil War in Ukraine
2015 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen; Civil War in Ukraine
2016 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen; Civil War in Ukraine
2017 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen;
2018 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen;
2019 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen;
2020 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen;
2021 – War on Terror in Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria and Yemen; Civil War in Ukraine
2022 – War on Terror in Somalia, Syria, Yemen, Ukraine/Europa
2023/2024 – Go total planet annihilation – World War with Russia and China ?
Les États-Unis s’appuient de plus en plus sur des prestataires privés pour un grand nombre d’opérations militaires à l’étranger, ce qui dissimule la véritable ampleur de la portée militaire américaine, et provoque de nombreux nouveaux dangers. Le Pentagone sa organisé un retrait majeur d’Afrique, alors même que les conflits avec des groupes djihadistes en Somalie et en Afrique de l’Ouest s’intensifient, ces sous-traitants voient leur rôle gagner encore en importance… cette situation arrange tout à fait les USA, la dépendance envers les sous-traitants dépasse de loin le domaine militaire. Erik Prince, fondateur de l’entreprise de mercenariat Blackwater (aujourd’hui rebaptisée Academi) et frère de l’ex- ministre américaine de l’Éducation Betsy DeVos, joue un rôle aussi influent qu’officieux au sein de l’administration, et prône publiquement le remplacement des soldats américains au Moyen-Orient par des prestataires privés.
Cette dérive vers la privatisation a commencé avant que Trump n’accède au pouvoir. En 2007, pendant le mandat de George W. Bush, des employés de Blackwater avaient tué dix-sept mille civils irakiens dont 2.000 lors du massacre de la place Nisour, suscitant colère et débats autour du recours à des sociétés de sous-traitance militaire en Irak. Barack Obama une fois président s’est énormément appuyé sur elles, même lorsqu’il œuvrait au retrait des troupes. Les sous-traitants sont comme du crack pour les présidents américains, parce qu’ils leur permettent d’augmenter la force de frappe de l’Amérique, sans la surveillance du Congrès. C’est un moyen de contourner l’obligation démocratique de rendre des comptes sur l’usage de la force militaire. L’intensification de la privatisation rend la guerre moins visible, et donc bien plus commode. Comme dans le cas des drones armés, toute option diminuant les coûts politiques de la force militaire a tendance à la rendre plus attrayante.
Dans la vaste majorité de ces guerres, les Etats-Unis furent à l’offensive, sont mises de côté toutes les opérations secrètes de la CIA renversant des régimes (la liste est longue) et d’autres actes qui pourraient aussi être considérés comme actes de guerre. De plus, les dépenses militaires des Etats-Unis (son budget de “l’offensive” pour son ministère de l’offensive…) écrasent celles de toutes les autres nations du monde mises ensemble. L’Amérique s’impose de plus en plus comme une puissance tératologique et apocalyptique, illustrant une destinée de violence depuis presque deux siècles maintenant. En guerre elle donne Hiroshima, l’Irak ou le Vietnam… en culture les Tortues Ninja, Madonna ou Lady Gaga… en économie inégalités et dettes, des zones zombies ou la hideuse guirlande des Urban Sprawls (prolifération cancéreuse et géométrique des banlieues) qui défigurent le monde !
Les USA ont une économie hallucinée ; on peut dire que le militarisme américain est également halluciné, qui impose aux Européens une extermination sous anesthésie… car où est passée l’opinion publique susceptible de réagir ici ou là, où est passé le gouvernement européen susceptible de demander aux Américains d’arrêter leurs délires ? C’est l’Amérique qui a créé la Révolution orange du Maïdan en Ukraine, qui a mit des Néo-Nazis au pouvoir et a poussé ce gouvernement fantoche à demander d’être membre de l’OTAN pour que l’Amérique puisse se servir de l’Ukraine comme base stratégique avancée contre la Russie en y installant des missiles nucléaires !
Mais, il n’y a pas qu’en Europe…, en Asie aussi, la Thaïlande, les Philippines, d’autres Etats vassaux et corrompus, quadrillés par les bases US, promeuvent l’idée d’une guerre d’influence contre la Chine et la Russie… Tocqueville avait recensé les désastres humains et culturels qui allaient venir d’Amérique (l’argent, le messianisme, le féminisme, le racisme, les médias aux ordres, la vulgarité)… et alors que l’Amérique était encore loin de tout, il consacrait déjà plusieurs chapitres à la question militaire en : “Démocratie-américaine” (Tome II, Troisième partie) : “De toutes les armées, celles qui désirent le plus ardemment la guerre sont les armées démocratiques. On peut donc dire d’une manière générale que, si les peuples démocratiques sont naturellement portés vers la paix par leurs intérêts et leurs instincts, ils sont sans cesse attirés vers la guerre et les révolutions par leurs armées”…
Puis Tocqueville se fait encore plus inquiétant : “Il y a deux choses qu’un peuple démocratique aura toujours beaucoup de peine à faire: commencer la guerre et la finir… Il n’y a pas de longue guerre qui, dans un pays démocratique, ne mette en grand hasard la liberté”… Vision prophétique, car on constate actuellement que les Américains n’aiment pas faire la paix, ou la bâclent du mieux qu’ils peuvent…, du Traité de Versailles en 1919 en passant par le Vietnam ou la Guerre Froide après 1945 et l’actuelle ébullition russophobe et antichinoise, ils se livrent à la guerre perpétuelle… Tocqueville avait prédit que la guerre mettrait fin aux libertés… comme l’a fait la guerre contre le terrorisme à partir du 11 septembre 2001 ; la fascisation américaine peut être datée de Clinton, mais Chesterton la voyait poindre au cœur des années vingt : lynchage des noirs, chasse au faciès (pas de juif, d’italien ou de balkanique en Amérique !), chasse au bolchevik-anarchiste, chasse enfin aux buveurs de bière ou de vin rouge…
Voilà où nous en sommes deux siècles après Tocqueville, quand les vassaux et les politiciens choisis (“un politicien européen n’est plus élu, il est choisi”, a déclaré un historien américain) vont accepter leur ruine avec un bel esprit de renoncement et dans l’indifférence d’une opinion publique momifiée.
Les prétextes incriminés relèvent de la plus criante hypocrisie, hypocrisie qui existait déjà à l’époque de Rudyard Kipling ou Jules Verne quand on envahissait et pillait un pays pour les mêmes éhontés prétextes humanitaires. On évoque souvent l’hypocrisie de cette civilisation “démocratique” anglo-saxonne; l’analyste anti-impérialiste Hobson parlait en 1900 de “l’inconsistance de l’esprit humanitaire et impérial britannique”. Peu cher payé pour les camps de concentration des Boers… On pourra enfin rappeler une chose : ces démocraties se pensent meilleures, mais elles ne sont meilleures que parce qu’elles ont gagné leurs récentes guerres. Robert McNamara, dans Le Brouillard de la Guerre, le rappelle ; “Si nous avions perdu en 1945, nous aurions mérité d’être pendus”… Il fut un temps où les démocraties prenaient plus de gants.
On avait peur du péril jaune, du péril rouge, mais aujourd’hui on n’a même plus besoin de prétextes. L’Europe devient une colonie d’esclaves au service de l’étranger ou du bankster américain. A ce titre, elle et sa population sont “expendable”, liquidables sur un champ de bataille ou dans une salle de marché.
On fait confiance à la télé et aux ordinateurs pour anesthésier tout le petit monde. Souvenez vous, la junte du Pentagone en charge des affaires du monde avait programmé son président pour dire au peuple américain : “Ben Laden est un maléfique qui envie notre bonté, notre richesse et notre liberté” … L’administration US, à peu près inepte dans tous les domaines sauf dans l’exemption des impôts pour les plus riches, a déchiré tous les traités auxquels les nations civilisées souscrivent, les accords de Kyoto, puis les accords nucléaires avec la Russie… Ceux de Minsk (raison pour laquelle Vladimir Poutine à dit que s’en était trop !)… Enfin, je traduis ce qu’est un terroriste selon le dictionnaire américain : “Terroriste désigne un supporteur des Jacobins, qui défend et pratique la Terreur, soit la répression et le bain de sang dans la propagation des principes de démocratie et d’égalité”… La plupart des terroristes actuels se trouvent dans nos gouvernements occidentaux !
4 commentaires
Mon cher Gatsby,
Il me semble que vous avez vécu quelques temps en Floride, vous connaissez donc très bien les Etats-Unis.
Aviez-vous déjà pressenti, lors de vos expériences américaines, l’idée que l’American Dream est une publicité mensongère ?
En clair, pour les popus : viviez-vous mieux à Bruxelles, à Saint Tropez ou à Clearwater ?
Ahhhhhh ! Docteur… Je m’allonge sur le divan, là ? Relax ! Et vous dans le fauteuil ? OK ! Il est bas votre divan… Donc, ok, je vous commande un Mojito ? Non… Pas possible… C’est médical ? Ah oui, fâcheux… C’est grâve Docteur ? Non, c’est l’âge, 74 en mai 2023… J’ai mauvaise mine ? Non ? Ca va… Oui, bof, des petites douleurs lombaires… Mauvaise position en regardant Netflix. J’ai mes pilules aussi… 5, une rouge et 4 blanches, pas de bleues…Donc, Doc, voilà… Vous m’entendez ? Oui ? Vous ça va ? La santé des autres ? Oui… La vôtre c’est cool ? Des tracas… Comment ça c’est de moi qu’on cause ! J’ai ma carte vitale pour la consultation… Bien, j’y vais… Bruxelles fut un cauchemar quoique j’y avais une superbe propriété… Rien n’y était bien, trop “belge” dans le sens étriqué, trop crétin, trop grand tout en étant petit, un climat “Gestapiste”, une fiscalité assassine… Je n’en ai que des mauvais souvenirs.
Clearwater fut une sorte de paradis en comparaison, les voisins serviables parfois envahissants, un respect total pour les enfants et “la famille”. Si vous vous conformez aux principes Yankee “Maitres du monde” chargé par “Dieu” de “ranger” la Terre et l’Univers, que vous respectez le drapeau américain, hissez les couleurs chaque jour, avez les dents blanches immaculées, un pantalon fraichement repassé et si vous êtes “Fan” de l’équipe locale, de l’armée et des vétérans, vous êtes accepté et la vie est cool. Ceci étant l’image, l’arrière plan est souvent sordide car les américains sont faux-culs, tout ce qui compte c’est combien vous gagnez, combien vous allez gagner, combien vous pourriez gagner etc etc… Etant un ours solitaire, je me suis habitué toutefois là-bas à la vie consumériste, tout est consumériste, sans argent c’est l’enfer… Attention aussi aux frais médicaux astronomiques obligeant à des assurances astronomiques… Suis finalement parti après avoir vendu mon mag’Top-Wheels et m’être fait baiser avec des bagnoles à-la-con… Finalement l’Amérique c’est kitch, bidon, cher, c’est un leurre… Je vous signale que j’ai effectivement vécu à Clearwater (coté West de la Floride) mais ensuite à Hallandale pas loin de North Miami Beach, du coté Est de la Floride, pas loin de chez Donald Trump… C’était mieux question standing dans le sens ou c’était moins bien question prix à payer pour tout…
Saint-Tropez c’est faisandé par les commerçants qui sont de minables (mais souriants) boutiquiers qui ne vivent que pour les saisons commerciales. Celles-ci sont atroces en cause des ploucs, venus respirer l’odeur de la crapulerie de luxe… Les “vedettes” passent le temps d’une promo, les ploucs attendent ces moments en famille et c’est grotesque, sauf une heure en terrasse à regarder la foule en buvant un truc hors de prix à 80% rempli de glaçons…
J’ai toutefois le bonheur de pouvoir vivre loin de ces délires… En ce cas c’est cool surtout de novembre à avril hors de la saison touristique. Depuis que je vis à Saint-Tropez, je n’utilise plus mes “belles” autos, elles sont inutiles. L’idéal une Jeep Wrangler… La mienne a rendu l’âme et comme j’avais ma Smart, c’est ma voiture utilitaire mais “elle sert et sort” à peine une fois par quinzaine et encore… Valérie préfère sa Golf Cabrio noire qui se fond dans la masse des ploucs et c’est effectivement le bonheur incognito… De temps en temps, au réveil après bain et petit déjeuner j’ouvre l’ordi voir quoi de neuf, généralement rien… En fait j’attend la CDEH dans l’affaire LéaFrancis, ça risque de durer longtemps… Voilà… Tout cela m’a renforcé dans le bonheur de hair des cons, mais presque tout le monde l’est, donc je hais tout le monde de prime abord, comme ça je ne suis pas surpris des crapuleries, je les calcule en temps qu’il faudra pour qu’elles surgissent… Donc, plus d’amis, et pas de stress ni de déception puisque je pars du principe que tôt ou tard c’est pour me faire un sale coup… C’est grâve Docteur ? Je rêve d’une ile déserte loin de tout, tandis que Valérie préconise de vivre pas trop loin d’un hôpital au cas ou… vu mon âge, ce qui me vexe… Statut-quo donc à St-Trop…
Mon cher Gatsby,
Le diagnostic étant posé, il nous faut penser au traitement, et il nous reste des principes d’espérance ! D’une part, l’improbable peut se produire, et l’espérance est dans l’improbable. Comme souvent dans les moments dramatiques de l’histoire, les grands évènements salvateurs sont inattendus : victoire d’Athènes sur les Perses et naissance de la démocratie, survie de la France sous Charles VII grâce à la Pucelle d’Orléans, résistance de Moscou qui sauva l’URSS en décembre 1941 puis Stalingrad qui anéantit l’armée de Paulus en janvier 1943, démocratisation de l’Espagne par l’héritier de Franco, effondrement de l’Empire soviétique en 1989 sous l’impulsion de son dirigeant Gorbatchev, ruine de Michel Hommell. D’autre part, les capacité cérébrales de l’esprit humain sont autant incommensurables qu’inexploitées, pour le pire mais aussi pour le meilleur. Enfin, tout système, toute société ne peut durer à l’infini et toute machine prétendument parfaite comportera toujours des défaillances qui l’ankyloseront ou la disloqueront. Dans le livre de science-fiction Fondation d’Isaac Asimoc, la civilisation du futur a pu fonder un empire d’innombrables planètes en une confédération qu’elle contrôle. Or ses plus hautes autorités scientifiques savent qu’elle est vouée à une décadence irréversible, ce qui advient effectivement. Mais les scientifiques ont secrètement créé sur une planète voisine une autre fondation où sont développés non plus les mouvoir matériels, mais les pouvoirs psychiques, et cette seconde fondation va survivre. Gatsbyonline n’est-il pas cette planète voisine, ce secret si bien gardé où les pouvoirs psychiques sont plus développés sur les pouvoir matériels ? Restons matérialiste, vous devriez réclamer des royalties à Asimov…
Effectivement, la ruine de Michel Hommel se positionne presqu’en tête des “catastrophes” planétaires… Merci de le souligner ! Asimov serait bien incapable de me payer des royalties, non pas à cause d’où il se trouve, mais parce que le montant serait incalculablement élevé ! Ceci écrit je suis zému que vous m’en écriviez tant pour remonter mon moral en Berne… Un coup des Gardes Suisses du Pape, assurément !