L’argent, actuellement, c’est quoi ?
Le billet de banque est un moyen de paiement en papier imprimé, émis par une banque.
Ce n’est que du papier, émis par les gouvernements…, des papiers sous forme de billets “de banque” que les Etats garantissent remboursables…, mais remboursables en quoi ?
C’est la monnaie fiduciaire, appelée plus familièrement papier-monnaie ou monnaie-papier.
En économie, une monnaie fiduciaire (du latin fides la confiance) est une monnaie dont l’authenticité est garantie par l’État ou la banque centrale.
Le support de cette monnaie (pièces, billets de banque, comptes de dépôts) a une valeur plus faible que la valeur nominale que leur a attribuée l’État.
L’ensemble de la monnaie fiduciaire est aujourd’hui basée sur la confiance (c’est-à-dire croire qu’un billet de 10 euros vaut bien 10 euros), en particulier pour les billets dont la valeur nominale est bien plus élevée que le prix du papier et de l’encre qu’ils contiennent.
En d’autres termes, la valeur d’échange est conventionnelle.
Autrement dit, la valeur qu’on attribue à l’argent, qui n’est plus lié à l’or que les Etats stockaient pour garantir la monnaie fiduciaire…, est plus que conventionnelle, elle est basée sur la croyance “en quelque chose d’immatériel” et sur la confiance !!!
Pour augmenter totalement et artificiellement la richesse, sans la faire reposer sur rien d’autre que des promesses, les banques ont créé la monnaie scripturale…
La monnaie scripturale (deposit money) est la monnaie qui a une existence totalement immatérielle, c’est-à-dire qui ne prend pas la forme d’une chose physique.
Comme son étymologie l’indique, il s’agit d’une écriture / inscription au crédit d’un compte à vue, de nos jours le plus souvent sous forme électronique.
Par exemple, les soldes créditeurs de comptes en banque à vue.
Elle circule d’un compte à un autre grâce à des moyens de paiement, comme les cartes de paiement, les virements ou les chèques.
C’est une monnaie totalement dématérialisée qui n’existe que sous forme d’écritures comptables, de nos jours inscrites dans la mémoire d’un ordinateur… et qui est constituée par l’ensemble des dépôts d’écritures dans les banques et autres institutions financières.
Autrement dit (bis), c’est du vent qu’on nous fait payer cash !
La “crise” est une arnaque planétaire…
Donc, la crise, ce n’est pas nous qui l’avons créée, nous ne la subissons pas, non plus, vraiment…, mais c’est à nous que les grands manitous des finances prêchant pour l’avènement de la grande dictature mondiale (le Nouvel Ordre Mondial), la fait chèrement payer en nous contant des sornettes !
Pour l’instant, les Etats couvrent une dette virtuelle abyssale, non réelle, par des promesses… et non pas par des fonds en milliards de milliards qu’ils n’ont pas !
En d’autres mots, les Etats créent devant nous, une nouvelle monnaie scripturale et immatérielle pour couvrir, en promesses dans le futur (mais lequel ?) une autre monnaie scripturale et immatérielle qui a servi à ruiner les gnous (les pauvres hères) qui ont fait confiance aux banques pour s’acheter une maison au dessus de leurs moyens…
Quoiqu’ils ont payés, c’est tout profit pour les banques, qui, de plus, deviennent propriétaires des maisons hypothéquées…
Du grand art !
Sauf que…, la monnaie fiduciaire, elle, ne vaut que par la confiance que le peuple lui accorde…
Et… le peuple a perdu confiance !
Le peuple, abruti de travail, a gobé les mensonges du 11 septembre 2001, oui, quoique espérant que tout ce toutim allait apporter du pétrole bon marché et à profusion…
Un peu comme les promesses de Hitler au peuple allemand pour un Reich de 1000 ans et une croissance sans fin !
Ils y ont cru, tout comme le monde a cru aux promesses de Bush… et celles d’Obama…
Sauf que le peuple paye tout de plus en plus cher, tout en perdant quasi tous ses moyens financiers et toutes ses libertés… au nom d’une lutte planétaire envers un terrorisme inventé de toute pièce pour mieux asservir les populations !
A force d’être tondu, manipulé, assoiffé, le peuple a modifié ses habitudes de consommation et, à force d’entendre toujours les mêmes mensonges, a perdu confiance…
Et sans confiance la monnaie fiduciaire ne repose plus sur rien !
Dès-lors, il faudrait pendre tous les grands bonimenteurs politiques par les couilles… et leurs sbires avec eux, pour oser encore nous manipuler en nous faisant croire que nous serions responsables !
Ahhhhhh, bien sur, oui, nous sommes responsables de ne plus avoir confiance…
Et cette perte de confiance, pousse de plus en plus de gens vers une économie souterraine qui n’a plus que faire de l’argent fiduciaire et scriptural…
Et c’est là que le Nouvel Ordre Mondial qui est représenté par les médias ahuris qui lobotomisent à qui mieux mieux…, intervient pour juguler, pour obliger…
Pour obliger à consommer, il y a de quoi rire…
Pour obliger a reprendre des crédits…, on rêve…
Pour reprendre confiance au système…, alors là, c’est le délire !
En réalité, on va étendre à tous les pays membres de l’UE, dans un premier temps, le modèle de dictature financière Française qui oblige tous ses citoyens à délaisser la monnaie fiduciaire (les billets de banque) pour la monnaie scripturale (les chèques et les cartes de crédit), sous le fallacieux prétexte de combattre la fraude fiscale alors que c’est aussi (voire surtout) pour augmenter à la nième puissance, la bulle financière pour créer l’illusion d’une expansion… tout en asservissant l’ensemble de la population…
En effet, posséder en France plus de 25/50.000 euros cash en monnaie fiduciaire peut être considéré comme une tentative de fraude fiscale…
Appréciez ce tour de passe-passe obligeant la population à collaborer à la fabrication d’une masse financière de monnaie scripturale, c’est à dire : du vent !
La population entière prisonnière des banques, elles-mêmes, grâce à “la crise“, propriétés de l’Etat actionnaire utilisant l’argent détourné-créé des citoyens !
Et ce sont les mêmes que des personnages dangereux placés aux commandes décisionnelles veulent d’avantage contraindre via un gouvernement planétaire…
C’est délirant !
Le problème, c’est qu’il n’y a aucune force politique qui a compris grand chose quant à la finalité de ce plan machiavélique…
Comme si l’histoire se répétait à nouveau, mais en pire…
Soit que ce sont des ex-lobotomisé(e)s de l’Ena (France), des fonctionnaires d’Etat…, soit que ce sont des ignares sympathiques aux idées courtes qui croient que le salut viendra encore de manifestations populaires !
La belle affaire…, le salut va uniquement venir de nous-mêmes…, si nous en avons le courage… et ce d’autant plus qu’on sera ruiné ou non…
Faire table rase, recommencer de rien avec d’autres têtes, avec d’autres moyens, d’autres finalités espérées…
Et même si on n’y arrive pas, devant dès-lors subir une lente descente aux enfers en attente d’une autre tyrannie, quel plaisir d’être libre de pendre les “régisseurs d’ordre” par les couilles ainsi que les autres…
Sur plusieurs milliards de milliards d’êtres humains et inhumains, il doit y avoir forcément quelques blaireaux plus profonds que les autres.
Non ?
La philosophie et le monde de l’argent…
Jusqu’au début du dix-septième siècle, la civilisation occidentale avait eu pour philosophie celle de la Grèce et de Rome, préservée et développée par les scholastiques de l’Eglise Catholique.
La “science” était alors appelée “philosophie naturelle”.
La philosophie (la philosophie naturelle) incluait la métaphysique, un domaine d’études basé sur la déduction et qui explique le monde matériel comme étant un effet produit par des causes opérant au-delà du monde matériel.
Puis il y eut deux penseurs, Francis Bacon (1561-1626) un anglais… et René Descartes (1596-1650), un français.
Les deux posèrent les fondations d’une révolution scientifique.
C’est en grande partie grâce à eux que la métaphysique passa de mode et le demeura.
L’induction (la découverte des lois physiques basées sur l’expérimentation), fut proposée par Francis Bacon comme l’unique méthode conduisant à la vérité scientifique ; René Descartes aida puissamment avec ses découvertes mathématiques (Les graphes que nous aimons tant et sur qui nous nous reposons sont de son invention.)
La philosophie classique déclina et le matérialisme (“toute science est mesure et seule la mesure est science”) envahit le monde.
La révolution scientifique en elle-même n’aurait pas changé le monde de telle manière s’il n’y avait pas eu un facteur particulier rendant possible la révolution scientifique : l’invention de la machine à vapeur fonctionnant avec l’énergie locale.
La révolution scientifique et le charbon ont amené la révolution industrielle que les historiens datent d’environ 1780.
Cent ans plus tard, aux environs de 1880, il devint clair que l’énergie pétrolière allait devenir l’énergie du futur.
Depuis cette date, le pétrole constitue une énergie abondante et “bon marché” pour le monde entier.
Le pétrole est, et doit être, produit en quantités croissantes pour permettre de soutenir la croissance mondiale à un rythme toujours plus rapide.
L’évaporation de la civilisation…
L’histoire de la civilisation occidentale depuis la révolution industrielle peut être comparée à une casserole d’eau posée sur le feu allumé.
Alors que de plus en plus d’énergie atteint l’eau dans la casserole, l’eau commence à s’agiter à l’intérieur de la casserole, puis commence à faire de la vapeur ; ensuite l’eau frémit, fait bientôt des bulles et bout…, cela continue ainsi jusqu’à ce que tout se soit évaporé.
C’est ce qui s’est passé dans toutes les sociétés humaines sous l’influence des quantités croissantes d’énergie provenant de sources diverses que l’on leur injectait, mais bien entendu, surtout de pétrole.
Toutes les sociétés ont été déstabilisées par l’énergie qu’on leur injectait.
Comme les sociétés sont constituées d’êtres humains, on peut clairement observer comment, plus une société est “développée”, plus l’activité physique et mentale de sa population est grande ; la population n’a pas vraiment le choix d’être ou non en activité incessante.
Qu’on l’aime ou pas, l’énergie dans les sociétés dans lesquelles nous vivons est la matière qui nous propulse : le mouvement, physique et mental, devient un impératif comme celui de la molécule d’eau dans la casserole d’eau bouillante.
Chaque américain consomme, je devrais plutôt dire, est “bouilli” par 27 barils de pétrole par an.
Le chiffre pour le Mexique est de 7 barils par personne et par an.
Pour la Chine, autour de 2.
Ceci déstabilise n’importe quelle société, parce que l’énergie accrue qui y est injectée pour propulser les êtres humains vers une vie encore plus agitée, fait entrer ces humains en collision avec des institutions stables d’une époque précédente plus calme.
Les institutions elles-mêmes ne peuvent plus contenir les mouvements des humains.
Toutes les institutions cèdent ; aux Etats-Unis, le chaos est grandissant face à l’émiettement des contraintes institutionnelles et produit une situation dans laquelle un américain sur 150 est en prison.
Je peux citer plusieurs institutions qui sont en train de fondre : la famille, les mœurs sexuelles anciennes, le respect pour l’Autorité, pour n’en citer que trois.
Mais je m’intéresse particulièrement à l’institution que constitue la monnaie.?
L’évaporation de la monnaie…
L’institution de la monnaie s’est complètement évaporée !
Nous ne nous servons plus du tout de la monnaie quel que soit l’endroit où nous nous trouvons dans le monde.
Ce que l’humanité utilise comme monnaie est un simulacre de monnaie : de simples bons qui sont utilisés partout comme moyen d’échange.
Cependant, ces bons ne sont pas véritablement de la monnaie, de la monnaie définie en tant que chose ayant la valeur, qui une fois délivrée, en constitue le paiement.
La monnaie d’aujourd’hui est une non-chose, un simple nombre soit imprimé sur un billet ou pressé sur une pièce ou un nombre représenté par des bits sur un disque d’ordinateur.
Comme la monnaie n’est pas une chose mais une non-chose, la tendre dans un échange ne peut pas et ne constitue pas un paiement.
Qu’est-il advenu de la monnaie ?
L’augmentation de l’activité humaine résultant de la révolution industrielle a son origine dans le processus injectant de l’énergie dans les sociétés humaines ; l’augmentation de l’activité humaine est reflétée par une grande augmentation du commerce, des transports et des moyens de communication.
Le charbon, puis le pétrole, ont rendu les gens incomparablement plus actifs et plus agités qu’à aucun moment auparavant dans l’histoire.
Tandis que le commerce, les transports et les communications augmentaient en volume et en vitesse, le besoin d’un moyen de paiement plus rapide et plus aisé vit le jour presque naturellement.
Ainsi un “dérivé” de la monnaie fut utilisé communément : un billet convertible fut accueilli favorablement par une population mondiale appelée à l’action par l’énergie pompée dans cette société.
L’utilisation de billets, dérivés de la monnaie, plutôt que de monnaie réelle elle-même, donna lieu à une inflation de l’offre de monnaie.
Ces dérivés étaient utilisés avec un effet de levier par rapport à leur référent, la véritable offre de monnaie.
Cette inflation de l’offre de monnaie au moyen de dérivés déformait le niveau de production au-delà des besoins réels du marché.
Les banquiers ne sont pas des intellectuels.
Ce sont des gens assez ordinaires, de sang et de chair, qui veulent développer leur affaire de manière à récolter le plus de richesses possibles.
Leur attention ne se porte pas sur les principes.
Les banquiers et les économistes qu’ils emploient se penchent sur les méthodes l’élimination des barrières limitant leur commerce qui est l’octroi de crédits.
Pour faire bref, les dérivés, qui furent inventés pour faciliter le volume et la vitesse toujours croissante des transactions causées par l’application de volumes croissants d’énergie à la société, finirent par déplacer le référent sous-jacent lui-même, la monnaie en or ou en argent.
Actuellement, les billets ne sont plus des dérivés de l’or ou de l’argent.
Ils ne se réfèrent à aucune valeur sous-jacente et ne promettent rien à leurs détenteurs.
Ils ne sont plus de la monnaie, bien qu’ils en aient l’air.
Depuis le 15 août 1971, la monnaie mondiale a cessé d’être une chose, ou bien même un dérivé d’une chose, en conséquence les nations n’ont pas fait les comptes entre elles depuis cette date.
Elles se sont contentées de brasser des bons (dollars, euros, yen, livres etc.) qui sont les moyens d’échange utilisés.
Le pétrole a supplanté presque toutes les institutions du monde…
C’est un fait terrifiant, car une société sans institutions, c’est la définition d’une société barbare.
Un monde sans institutions qui perdurent, limitent et organisent la vie humaine, c’est un monde barbare.
La dernière institution restante est une institution qui caractérise le barbarisme : l’armée.
C’est ce dont nous nous approchons aujourd’hui.
Pourquoi le pétrole a-t-il supplanté presque toutes les institutions du monde ?
Pourquoi le monde occidental se dissout-il dans la casserole d’eau bouillante que j’ai mentionnée ?
La réponse est la suivante : parce que le monde s’est détourné de la philosophie au début du dix-septième siècle.
Petit à petit, la sagesse accumulée au cours de deux milles ans de philosophie a été écartée en faveur du brillant succès du matérialisme scientifique et de ses applications à la production de merveilles éblouissantes utilisant du pétrole et encore plus de pétrole.
Les principes retardaient et gênaient les hommes qui étaient pressés ; le pragmatisme et le pratique étaient les favoris des gens dans les affaires.
Les principes sont pour les gens “carrés”, le pragmatisme tangue.
La philosophie nous a quitté parce qu’elle n’était pas désirée et nous a délaissés pour bouillir sur notre casserole, posée sur un poêle à pétrole… et nous y sommes maintenant, en train de bouillir, jusqu’à ce que nous retournions au barbarisme.
Le Nouvel Ordre Mondial est basé sur une énergie abondante et une monnaie factice…??
Ceux qui règnent sur le monde aujourd’hui peuvent le faire grâce à la monnaie factice que nous utilisons, la monnaie réelle s’est évaporée il y 35 ans.
Ils observent une déstabilisation de toutes les sociétés du monde ; les maîtres de la monnaie ont le pouvoir d’émettre des montants illimités de monnaie factice et de crédit libellé dans cette monnaie factice.
Ils en arrivent à la conclusion que le monde, dans cet état de flux et de semi-barbarisme, est mou et malléable et susceptible de prendre la forme que bon leur semble selon les circonstances.
Les sociétés aux institutions débiles ou évanouies sont des sociétés qui manquent de structures, elles sont flexibles et peuvent être formées comme du fer rouge.
C’est ce que les dirigeants ont l’intention de faire.
Il y a deux impératifs : le pétrole doit être abondant et la monnaie factice, elle doit n’avoir aucun concurrent.
Avec ces deux éléments, le contrôle et la forme de la société mondiale sont entre leurs mains.
Cependant, je pense que ces soi-disant contrôleurs du monde se fourvoient eux-mêmes.
Si nous n’avons pas encore atteint le “pic du pétrole” maintenant mais que nous ne l’atteignons que dans 50 ans, le pétrole va probablement devenir très rare et très cher.
La conséquence est que les sociétés du monde commencent à ralentir !
Et ralentir, cela signifie qu’il y a davantage de temps pour réfléchir mais aussi moins de mouvements erratiques en réponse aux injections d’énergie.
Le ralentissement va entrainer une contraction du nombre de personnes vivant dans ce monde.
Moins de pétrole, cela veut dire moins d’engrais, moins d’irrigation, moins de machines pour semer et récolter, moins de transport pour déplacer ces récoltes et moins d’énergie pour transformer et emballer les produits agro-alimentaires et les faire parvenir sur le marché.
Moins de nourriture sur les marchés, cela se traduit par moins de gens en vie.
C’est une chose dure à dire, mais dure ou non, je pense qu’elle est vraie.
Tandis que le monde ralentit parce que “le feu sous la casserole brûle moins fort” et que les gens ont davantage de temps pour s’asseoir et réfléchir dans un environnement “plus serein”, l’humanité pourrait être capable de récupérer sa tranquillité et d’entamer une reconstruction des institutions conduisant à la vie civilisée.
L’emprise des dirigeants du monde ne pourra pas demeurer toute puissante.
Comme pour la monnaie factice, les soi-disant dirigeants vont tenter de supprimer toute compétition.
Alors que l’humanité rabougrie souffre du processus de ralentissement, il se peut qu’elle redécouvre la philosophie ; il se peut qu’elle guérisse des illusions matérialistes de la révolution industrielle et de l’âge du pétrole.
La tranquillité : s’asseoir, réfléchir ou contempler…, est aussi une activité, l’activité la plus haute de l’âme, de fait : la contemplation de la vérité est une pure action de l’intellect.
Il est possible que les gens se débarrassent de la croyance irrationnelle dans la monnaie simulée.
L’énergie a rendu la société tellement folle que seuls peu de gens peuvent voir derrière le rideau.
Comme “Alice au pays des merveilles”, nous sommes tous en train de courir comme des fous pour rester au même endroit.
La réintroduction de la monnaie authentique dans la société sera une “fondation nouvelle” de la vie civilisée : les paiements signifieront de nouveau donner quelque chose en échange d’une autre chose et non pas seulement échanger un bon sans valeur contre une chose réelle.
La vraie monnaie est l’institution centrale d’une société (religion et philosophie exceptées, en tant qu’institutions supérieures, d’ordre plus élevé).
La vraie monnaie est le ciment matériel qui maintient la cohésion d’une société et permet la vie civilisée grâce à une division du travail paisible.
Sans ce ciment, nous ne pouvons pas bâtir de grandes entreprises, le ciment social de la vraie monnaie absent, la vie sociale devient impossible et nous vivons dans un état de guerre virtuel parmi nous.
La véritable monnaie doit être redécouverte tandis que l’activité du monde commence à se ralentir.
L’énergie gratuite est la mort de la civilisation…
Actuellement, les scientifiques travaillent à l’invention de machines qui produisent de l’électricité à partir d’énergie dans l’espace ; le flux d’énergie sera toujours inexhaustible quel que soit le volume désiré.
Ceci est un projet certifié et garanti pour “faire bouillir l’eau dans la casserole”, ce à quoi j’ai fait allusion plus haut, jusqu’à la dernière goutte… et pouf !
L’humanité se sera évaporée, remplacée par des sauvages brutaux.
En Suisse, il existe actuellement une petite communauté religieuse chrétienne près de la ville de Linden.
Dans un bâtiment de cette communauté, une machine produit davantage d’énergie qu’il n’en faut pour la faire fonctionner.
Pourquoi cette machine n’a-t-elle pas été mise sur le marché ?
Les aînés de la communauté répondent : “parce que l’humanité dans son état actuel n’est pas prête pour cela”.
Ils ont absolument raison.
Mais d’autres travaillent sur ce projet et font des progrès, vers l’extinction définitive des humains.
Francis Bacon et René Descartes initièrent le début de la religion des chiffres et des quantités de notre époque moderne.
La mesure en tant qu’alpha et oméga des sciences, est basée sur le Nombre.
René Guénon, un philosophe français de la première moitié du vingtième siècle a appelé notre époque “le règne de la quantité” dans un livre du même titre.
Et vraiment, l’humanité a été séduite, elle a oublié deux mille ans d’héritage de la philosophie et s’est tournée vers la religion des nombres et les nombres et les mesures sont liés à la matière.
Ainsi le “règne de la quantité” est devenu le “règne de la matière”.
Le matérialisme est notre anti-religion…
Guénon pensait que notre époque faisait partie d’un cycle et que la durée de notre cycle s’approche de sa fin à un rythme accéléré.
Le cycle se répète et passe de la Qualité à la Quantité , tandis que la décadence s’installe.
A la fin du cycle, notre humanité actuelle disparaît et une nouvelle humanité entre en scène.
L’humanité va-t-elle se sortir de cette orgie d’énergie pétrolière qui a banni notre tranquillité d’esprit, la philosophie, la religion et les institutions civilisées de l’humanité.
Je pense que c’est possible.
Allons-nous réussir à nous détruire nous-mêmes avec ces machines à énergie libre ?
Peut-être.
Sommes-nous destinés à l’extinction par la loi d’un cycle inévitable qui contrôle la vie humaine ?
Je ne crois pas.
Si suffisamment de personnes étaient conscientes de la casserole dans laquelle nous sommes en train de bouillir, nous pourrions peut-être faire quelque chose pour contrecarrer le cours des événements.
L’Institution de la vraie Monnaie…
Je suis en faveur d’un plan qui réintroduise la monnaie argent en circulation parallèlement à la monnaie papier factice.
La méthode permet à cette monnaie argent de coexister quelques temps avec la monnaie simulée en dépit de volumes croissants de monnaie papier qui sont injectés dans la société.
C’est pour cela que l’on ne gravera sur les pièces d’argent aucune valeur nominale.
Les monnaies précédentes en argent (et or) ont été retirées de la circulation monétaire parce que l’inflation monétaire a fait que la valeur d’or ou d’argent contenue dans les pièces de métal dépassait la valeur gravée.
En conséquence, la monnaie or et argent a atteint le “point de fonte” et a été démonétisée.
“Un commencement c’est davantage que la moitié” disaient les grecs de l’antiquité.
Pour réintroduire l’institution de la véritable monnaie en tentant d’abolir la monnaie simulée d’un seul coup, c’est appeler à un effondrement massif de toute l’activité économique.
Je pense que cet appel ne pas être soutenu par une majorité de gens de n’importe quel pays.
D’un autre côté, l’introduction de l’institution d’une vraie monnaie en parallèle avec la monnaie simulée est une invitation non menaçante qui offre une ouverture vers des visions neuves et attractives.
Des valeurs obsolètes…
Les conditions modernes de l’inflation perpétuelle de l’offre de monnaie rendent les pièces d’or et d’argent dont la valeur est gravée dessus : obsolètes.
A cette époque, le métal précieux ne doit pas porter de valeur gravée, mais seulement une valeur indiquée, déclarée par une autorité monétaire.
Alors que la valeur de l’or et de l’argent augmente en raison de l’inflation, la valeur déclarée officiellement augmente aussi.
Une condition indispensable pour que ces pièces deviennent véritablement de la monnaie et que cette indication de valeur ne doit à aucun prix être réduite.
Aujourd’hui, c’est tout ce qui est nécessaire pour récupérer une véritable monnaie, la plus fondamentale de toutes ces institutions matérielles.
Cette institution doit être créée, peut importe si la quantité de métal précieux est faible.
En s’en tenant aux principes ou à la qualité, plutôt qu’à la quantité et au nombre, une société instituant une monnaie véritable va agir dans le sens du plus haut intérêt de la vie humaine.
Dans les termes d’un homme d’Etat éclairé, George Washington : “Elevons un standard que le sage et l’honnête puissent réparer”.
Des conditions dévastatrices…
Le temps va révéler les contradictions dévastatrices qui vont mettre un terme à la simulation de la monnaie…, une véritable monnaie basée sur un principe éternel, un paiement, c’est donner quelque chose en retour de quelque chose d’autre.
Quand la grande farce de simulation de la monnaie sera terminée, les pièces d’or et d’argent serviront la paix et la coopération entre les êtres humains, et non pas les barbares.
La faillite inéluctable du système bancaire…
La faillite inéluctable de l’Oncle Sam est claire, il existe actuellement un écart négatif de 1600 milliards de dollars entre les dépenses et les recettes, soit 45% du budget !
Je peux préciser que la France est dans la même situation avec 200 milliards d’euros de recette et 330 milliards de dépense plus un plan de relance (en crédits) de 26 milliards, soit un écart négatif de 156 milliards d’euros.
Bref, soit les gros pays ultra débiteurs font une réunion et décident de ne pas honorer leurs dettes, une sorte de faillite contrôlée, une liquidation du système financier et bancaire organisée, soit par un effet domino, c’est l’ensemble du systéme financier, bancaire, économique et social qui va basculer sans garde fou si ce n’est l’armée dans les rues et le chaos durant une longue période.
C’est ce qui est en train de se passer sous prétexte d’un “terrorisme” manipulé…, dès que les sirènes de la contestation sonnent comme par exemple un discours ou un article de Ron Paul aux USA, de Marine LePen et/ou Jean-Luc Mélanchon en France (oser quitter l’Europe, revenir à “notre” monnaie-vraie), les suppôts de “l’Ordre Mondial” claironnent “terrorisme-terrorisme” et comme par enchantement “ça explose”, on pleure, on panique… et on trouve normal d’être surveillés, épiés… et que l’armée est dans les rues (pour nous habituer)…
Après la crise financière, puis la crise économique, s’ouvre la vraie crise : la crise politique.
Elle met les gouvernements entre deux feux, celui des marchés financiers, créditeurs des Etats, et celui des opinions publiques, à qui on demande maintenant de “payer” pour les pots cassés par ces mêmes marchés.
L’issue de la crise politique est aujourd’hui totalement incertaine.
Pour éviter le scénario de 1929, la Grande Dépression, les gouvernements ont adopté des plans de relance qui ont creusé les déficits (de 8 à 10 % des PIB).
Parallèlement, les autorités ont “sauvé” les banques en faisant tourner “les planches à billets”, en rachetant des actifs “pourris” et garantissant les dépôts, pour des totaux par pays encore supérieurs, selon le Financial Times : 182 milliards de dollars en France, 669 en Allemagne, 1.476 milliards en Grande-Bretagne, 2.683 milliards aux Etats-Unis.
Cette politique a réussi à freiner la grande déglingue inévitable, comme l’ont souligné le G20, le FMI, l’OCDE ; seuls quelques élus républicains américains en doutent encore.
Mais va venir le moment de faire machine arrière, d’installer la rigueur et de rembourser les dettes accumulées.
La première question est “quand commencer” ?
La réponse est : pas encore maintenant.
Mais les marchés s’agitent déjà, il est temps d’annoncer la couleur et de dire, clairement, quelles sont les “stratégies de sortie” qui sont mises en place.
Quelle sera l’ampleur des “ajustements” ?
Considérable.
Parce que la crise intervient à un moment où le vieillissement venait déjà mettre les finances publiques en péril dans les pays développés.
Les deux s’additionnent.
Quelles solutions ?
Il y en a trois.
– La première : la croissance.
Après guerre, elle avait permis aux Etats-Unis de rembourser une dette qui avoisinait, alors, 300 % du PIB.
En revanche, ni en France ni en Grande-Bretagne ce remède n’avait suffi.
Aujourd’hui en Europe, à supposer même que la croissance repasse de 1,5 % (cette année) à 3 % l’an, elle ne parviendra pas seule à réduire la dette à moyen terme sans ajustements supplémentaires.
Et puis la croissance devrait être molle durant toute la décennie aux Etats-Unis comme en Europe.
– La seconde : l’inflation.
Le débat divise les économistes, pour une moitié la cause est entendue : l’aide aux banques, qui revenait à faire tourner la planche à billets, a conduit à une hyperinflation comme dans les années 1970…, et c’est le moyen le plus simple de ne pas rembourser les créditeurs.
Pour une autre moitié, ce schéma est impossible tant que le chômage touche 10 % des populations et tant que la Chine, l’Inde et maintenant la Russie pèsent sur les prix, ce qui va durer.
– Reste donc la solution trois : “l’ajustement”, coupes drastiques dans les dépenses publiques et/ou hausses des impôts, c’est là qu’est le danger politique.
Les citoyens, pas seulement en Grèce, ont le sentiment que les gouvernements ont versé des milliers de milliards aux banques “coupables” (confondant les aides aux banques et les plans de relance) et que maintenant ils leur présentent la note…, en réalité, les Etats étaient déficitaires avant la crise…
Une rigueur (moindre) était de toute façon inévitable.
Les marchés peuvent aussi arguer qu’ils représentent les fonds de pension, c’est-à-dire les retraites des citoyens… qui très bientôt ne pourront plus être payées !
Une crise de génération affleure ici.
Mais, entre les exigences des marchés et la colère des opinions publiques, les gouvernements vont devoir naviguer très serré.
Le secteur financier, en particulier la banque, n’en sortira pas indemne.
Il est délégitimé.
Au fur et à mesure que le couperet de la rigueur va se faire sentir, la plainte populaire va obliger les politiques à faire subir aux banques un contre-ajustement douloureux.
La crise politique ne peut que s’amplifier.
Et le monde se déglinguer encore plus…